Voici le chapitre 12 !
Désolée pour l'attente, mais avec le boulot que j'ai, c'est pas simple. Vous aurez remarqué le changement de rating… Donc préparez-vous au LEMON, âmes sensibles s'abstenir… lol Le rating est là pour ça. Pour ceux qui arriveraient par inadvertance ici, je tiens à rappeler que cette fic est yaoi ! Le lemon reste plutôt soft… J'ai fait attention à ça… Pas trop graphique… Plutôt gros lime comme dit kyochan ;-)
Natanaelle : merci beaucoup pour tes deux reviews ! C'est trop gentil ce que tu m'a dit ! Ca fait super plaisir de voir d'autres supportrices de Sanzô/Gokû, on se sent moins seule ;-) Zibou !
LECONTE Raphaele : je suis contente que la 'révélation' t'ait plu ! Et j'espère que la suite te plaira aussi ! Gros bisous à toi !
Baka Saru 54 : je suis contente et rassuré de voir que le passage du tragique au comique ait bien été accepté ! En fait, j'ai beaucoup hésité à faire la scène de la fontaine. Je suis rassurée à présent ! J'espère que la suite te plaira ! Gros bisous (et merci pour les encouragements pour la fac lol j'en ai terriblement besoin snif)
Neteria : je suis contente de t'avoir fait rire ;-) Je me sens comme l'aviateur dans le petit prince de Saint Exupéry qui entend à la fin les étoiles rire comme le petit prince… euhhh bon là je m'écarte du sujet et je divague en plus lol Gros bisous à toi !
Menaline : merchi à toi ! Bon ce chap 12 a mis plus de temps à venir, je m'en excuse. J'essaye d'être rapide, promis ! ;-) Gros bisous à toi !
Kaoru : Hakkai est trop fûté pour atterrir dans l'eau (mhh ? Si j'insinue que les 3 autres sont pas très fût-fût ? Naaaaan ! lol) XD
Kokoroyume : rhoooo là tu m'as vraiment fait rougir tu sais ! Merci infiniment ! J'attends avec impatience la suite de ta fic un souhait différent ! (et vive Sei et Sub ! Je me répète ? Désolée… c'est plus fort que moi… lol)
Kyochan95 : merchiii pour cette review ! Et oui, je crois que Hakkai voulait vraiment voir Gojô dans l'eau lol Mais il ne l'avouera pas je pense… Pour ce chap 12, je ne sais pas s'il sera mieux que les autres (j'ai un peu galéré pour le faire en fait) mais il y a mon premier lemon XD Gros bisous !
ROONNA : pour Gojô/Hakkai… disons que Hakkai torture un peu le pauvre Gojô… lol (il n'a aucune pitié ni aucun scrupule comme on peut le voir dans ce chap lol) Bisous à toi !
Yatsuko : la suite est là ! ;-) Oui Gôjun en veut bel et bien à Gokû pour ça… Mais j'expliquerai plus en détail cela au prochain chap ;-) Bisous !
Merci aussi à Tsukiko pour ton message ! Bisous la miss !
Merci pour toutes vos reviews ! Je vous adore !
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Pensées entre / et /
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Chapitre 12 : Eden caché
Kôgaiji s'avança vers Nataku
Kôgaiji – je ne me trompe pas ? C'est bien toi, le dieu-guerrier Nataku qui a vaincu mon père, Gyumaô ?
Nataku (semblant se ressaisir et fixant Kôgaiji d'un air sérieux, ne sachant à quoi s'attendre) – hai.
Kôgaiji (d'un air calme, pensif) – non pas que je t'en veuille…
Nataku le regarda d'un air troublé. /C'est son père… pourtant il ne semble pas m'en vouloir…/
Kôgaiji – mais… je croyais que le dieu-guerrier ne s'était pas réveillé depuis 500 ans
Nataku (d'un air sérieux et grave) – certaines choses ont évolué récemment, j'imagine que c'est la raison de mon réveil.
Kôgaiji et Nataku se dévisagèrent. Ils étaient tous les deux sur leur garde. Il y a 500 ans, ils n'avaient fait que se croiser, Kôgaiji n'avait pas combattu aux côtés de son père, préférant protéger sa mère et sa demi-sœur. Nataku l'observa. Le monstre en face de lui ne semblait avoir rien en commun avec celui qu'il avait combattu il y a déjà longtemps de ça. Dokugakuji regardait cet échange silencieux avec un certain étonnement.
Kôgaiji – ce ne peut pas être une coïncidence…
Dokugakuji – quoi donc ?
Kôgaiji – d'abord ce Gôjun…
Nataku (le coupant) – Gôjun ? Vous l'avez vu ?
Les deux autres le regardèrent, surpris de sa réaction soudaine.
Kôgaiji – oui, il est à la recherche des sutras. (suspicieux) Tu es de mèche avec lui ?
Nataku – non ! (Il s'arrêta, plus calme) Pas du tout… je recherche juste le groupe de Sanzô
A ces mots, Kôgaiji et Dokugakuji écarquillèrent les yeux
Dokugakuji – nous sommes aussi à leur recherche, on peut peut-être chercher ensemble ?
Kôgaiji sembla pondérer la question puis acquiesça. Nataku cligna des yeux, surpris de la proposition.
Nataku – ha… hai…
Kôgaiji – pourquoi les cherches-tu ?
Nataku hésita un peu.
Nataku – j'ai des choses à régler et puis… il faut que je les prévienne. Ils courent un grand danger.
Kôgaiji – à cause du sutra ?
Nataku acquiesça – il ne faut pas qu'il tombe dans les mains de Gôjun
Kôgaiji – je te préviens… Nous sommes aussi à la recherche des sutras et personne ne se mettra en travers de notre chemin
Nataku cligna des yeux – ce n'était pas mon intention
Kôgaiji le dévisagea encore une fois puis détourna le regard et s'éloigna un peu.
Dokugakuji et Nataku le regardèrent faire. Dokugakuji se retourna vers Nataku.
Dokugakuji (souriant) – il peut paraître bougon, mais il n'est pas méchant
Nataku le regarda étonné et sourit – sô ka ?
Kôgaiji (irrité) – je vous entends !
Dokugakuji (souriant toujours à Nataku) – qu'est-ce que je disais ?
Et ils éclatèrent de rire sous le regard exaspéré de Kôgaiji.
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Kanzeon regagna ses appartements. Jirôshin alla à sa rencontre.
Jirôshin – je vous cherchais ! Je n'ai pas pu l'empêcher d'entrer…
Kanzeon – qui ?
Jirôshin – Gôjun
Kanzeon accéléra le pas et arriva finalement dans le jardin, suivie de près par Jirôshin.
Gôjun observait le 'Nataku' assis sur le siège. Elle le vit tendre une main pour le toucher.
Kanzeon – n'y pensez même pas !
Gôjun arrêta son geste et se redressa, tournant la tête vers elle. Kanzeon s'approcha.
Kanzeon – c'est Ritôten qui vous envoie ? S'il a quelque chose à dire, il n'a qu'à venir lui-même.
Gôjun – il m'a juste envoyé vérifier que Nataku allait bien.
Kanzeon retint un rire – comme s'il se préoccupait de sa santé… (un moment passa, les deux se jaugeant du regard) Je crois que vous pouvez partir à présent.
Gôjun ne répondit rien, se contentant de sortir en marchant des appartements de la déesse, suivi du regard par Jirôshin.
Une fois la porte refermée derrière lui Gôjun sourit.
Gôjun - /c'est bien ce que je pensais… Ce n'est pas Nataku/ (à voix haute) Où peut-il bien être ?
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Le soir commençait à tomber, mais il restait encore pas mal de lumière. Il faisait beau mais le vent commençait à se lever, amenant un air frais sur son visage.
Ririn avait repéré le groupe de Sanzô. Ils étaient à quelques kilomètres de son piège maintenant, s'y dirigeant lentement mais sûrement. Elle se tenait d'un côté d'une montagne de pierre massive à l'intérieur de laquelle un tunnel avait été construit. Elle sourit avec joie. Le groupe de Sanzô serait forcé de passer par là.
Ririn – ils vont tomber dans mon piège ! C'est infaillible !
Elle avait creusé un énorme trou à la sortie du tunnel, très profond. Une image du groupe de Sanzô y tombant en hurlant se forma dans sa tête. Elle sourit encore plus.
Elle monta le plus rapidement sur la montagne, de façon à voir le plus loin possible de l'autre côté de la montagne pour les voir arriver. Elle scruta l'horizon. Au bout de quelques minutes, la voiture du groupe apparut, s'approchant à bonne allure. Elle dévala la montagne pour se placer à côté de la sortie, en restant cachée, s'accroupissant.
Elle n'avait pas réalisé qu'en faisant ainsi elle maintenait enclenché un mystérieux levier caché dans les rochers à proximité de la montagne.
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Sanzô somnolait. Après le regrettable passage dans l'eau il s'en était donné à cœur joie, distribuant des coups de baffeur à tout va à Gojô et Gokû. Leurs vêtements (à part ceux d'Hakkai qui en était sorti indemne lol) avaient heureusement mis peu de temps à sécher grâce au soleil qu'il faisait. Maintenant la fatigue commençait à se faire ressentir, bien qu'il leur restât encore quelques heures de route à faire. Ils risquaient de passer une nuit de plus à la belle étoile.
Gojô s'était endormi. Gokû restait éveillé, bien que fermant de temps à autre les yeux. Soudain des ronflements se firent entendre. Gokû ouvrit bien grand les yeux. Il tourna la tête.
Gokû – Gojô ronfle ?
Hakkai (souriant) – il semblerait que lui
Gokû (d'un air moqueur) – et dire qu'il m'accuse de ronfler ! Il peut bien parler !
Gojô (se réveillant à cause du bruit) – qu'est-ce qu'il y a ?
Gokû – il y a que tu ronfles kappa !
Gojô (partant au quart de tour) – quoi ? Répète un peu le singe ! C'est toi qui ronfles !
Gokû – n'importe quoi ! Espèce de cafard !
Sanzô fit entendre un 'clic'
Sanzô (d'un air faisant froid dans le dos) – fermez-la si vous tenez à ronfler à nouveau…
Les deux autres se calmèrent, un frisson d'effroi passant dans leur dos à la vue du flingue qui brillait d'un éclat menaçant, tout ça sous le sourire compatissant mais nonchalant d'Hakkai. Celui-ci freina.
Les 4 observèrent la montagne devant eux et l'entrée d'un tunnel semblant la traverser.
Hakkai – je crois qu'il faut passer par là.
Gokû – il fait vraiment noir là-dedans
Gojô (moqueur) – c'est normal, c'est un tunnel, réfléchis avant de parler espèce de babouin…
Ils commencèrent à se bagarrer. Une veine apparut sur le front de Sanzô mais celui-ci semblait trop exaspéré pour leur tirer dessus…
Hakkai sourit et s'adressa à Hakkuryû.
Hakkai – allume tes phares, Hakkuryû, nous allons en avoir besoin.
Ils s'engagèrent dans le tunnel. Le noir était complet, si ce n'était la lumière des feux de Jeep. Gojô et Gokû arrêtèrent momentanément leur bagarre. Pas de lumière au bout du tunnel. Celui-ci semblait vraiment long. Gokû crut voir quelque chose. Il se redressa pour tenter de voir, appuyant une main sur l'épaule de Sanzô et se penchant entre les deux sièges de devant.
Sanzô étonné le regarda. Gokû scrutait l'obscurité ambiante.
Sanzô – Gokû ?
Gokû – on dirait qu'il y a quelque chose, là-bas sur le sol
Hakkai – où ?
Mais avant de pouvoir en dire davantage, la voiture qui allait assez vite tomba dans un trou heureusement peu profond. Le bruit de leur chute résonna à travers les parois du tunnel.
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Ririn guettait avec impatience la sortie de Sanzô et des autres. Ca ne devait pas tarder. Mais soudain elle entendit un grand bruit en provenance du tunnel. Elle se redressa et s'approcha, faisant remonter sans s'en rendre compte le levier sur lequel elle marchait depuis tout à l'heure. Elle regarda dans le tunnel et attendit encore un long moment. Elle se décida enfin à s'engager à l'intérieur. Elle marcha pendant longtemps et ressortit de l'autre côté de la montagne.
Aucune trace du groupe de Sanzô.
Ririn cligna des yeux se mit à bouder de frustration fronçant les sourcils.
Ririn – mais où ils ont bien pu passer ?
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Gojô se releva, se frottant la tête et grimaçant. Hakkuryû émit un kyûuu plaintif. Il était redevenu dragon. Ils se retrouvaient donc dans le noir le plus complet
Gojô – que s'est-il passé ?
Hakkai – on est tombés dans un trou, tout le monde va bien ?
Gokû se relevant aussi – ça va (puis un peu inquiet) Sanzô ?
Un bruit de plissement de robes se fit entendre. Sanzô se releva.
Sanzô – ici. Où on est ?
Hakkai farfouilla un peu dans leurs affaires, trouva une lampe et l'alluma. La lumière était faible mais suffisante pour voir où ils se trouvaient. Ils regardèrent autour d'eux. Une échelle fixée sur l'une des parois semblait remonter de là où ils étaient tombés.
Le seul problème s'était que maintenant il y avait un 'toit' au-dessus d'eux.
Hakkai – comment… ?
Gojô – c'est encore un piège ?
Hakkai (réfléchissant quelques secondes) – quelque chose me dit que ça n'en était pas un… sinon on aurait certainement déjà été attaqués… Mais si on est là, c'est qu'il doit bien y avoir une raison. Le plafond n'est pas apparu par hasard.
Sanzô – on dirait un passage secret.
Gokû le regarda étonné – comment ça ?
Sanzô – il y a une échelle et puis (il se retourna), il y a aussi une porte.
Tous fixèrent la porte en question.
Hakkai – s'il y a une porte, ça doit vouloir dire qu'il y a une autre sortie. On ferait mieux d'aller par là.
Ils se dirigèrent vers elle. Elle n'était pas fermée, ils l'ouvrirent et regardèrent à l'intérieur. C'était le noir le plus complet. Le chemin semblait aller en colimaçon, en descendant.
Ils commencèrent à y entrer mais Gokû s'arrêta, levant la tête. Les autres le regardèrent.
Hakkai – Gokû ?
Gokû secoua la tête – rien… J'ai cru entendre des bruits de pas, mais j'ai dû rêver… (1)
Il les suivit.
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Dokugakuji – regardez là-bas ! Kô, on ne dirait pas un de nos dragons blancs ?
Kôgaiji s'approcha et examina le dragon. Celui-ci portait les signes distinctifs de leurs dragons.
Kôgaiji – oui /j'espère que ce n'est pas Ririn qui…/
Yaone – Kôgaiji-san !
Kôgaiji se retourna – Yaone ?
Yaone s'approcha et s'inclina – je suis désolée mais Ririn s'est enfuie.
Kôgaiji serra les poings détournant le regard – elle n'en fait vraiment qu'à sa tête.
Dokugakuji le regarda, légèrement amusé – grand frère s'inquiète ?
Kôgaiji s'apprêtait à répliquer quand Yaone le coupa, intriguée
Yaone – qui êtes-vous ?
Nataku qui se tenait un peu en arrière la regarda – mon nom est Nataku
Dokugakuji (souriant) – il est aussi à la recherche du groupe de Sanzô
Yaone s'avança un peu vers Nataku et lui sourit – enchantée
Nataku la regarda, cligna des yeux puis s'inclina en rougissant sérieusement – enchanté
Dokugakuji sourit un peu plus, amusé. Nataku était visiblement étonné par ces gens. Leurs principes semblaient proches des siens et de ceux de Gokû et les autres. Ils ne ressemblaient pas du tout aux dieux du paradis céleste…
Nataku sourit - /après tout… je ne suis peut-être pas seul ici bas…/
Yaone s'adressa à Kôgaiji – je crois qu'elle est partie à la recherche du groupe de Sanzô
Kôgaiji se mit à marcher, énervé – alors on va la chercher. Elle va m'entendre…
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Le chemin ne semblait pas en finir. Ils marchaient en silence, sur leurs gardes. Finalement ils arrivèrent face à une autre porte. Ils hésitèrent un peu puis Hakkai se décida à ouvrir la porte.
Ce qu'ils virent les laissa bouche bée. Ils s'avancèrent, observant éberlués ce qui se présentait sous leurs yeux.
Gokû – une… ville ?
Devant eux, une cité majestueuse, immense et flambante neuve, se dressait. Il faisait plutôt chaud, des gens circulaient à travers la ville, les éclairages ressemblaient à la lumière naturelle du soleil, mais il n'y avait pas de doute. Ils étaient bien sous terre. Un gigantesque plafond de pierre recouvrait la ville. Ils devaient être pile sous la montagne.
Surplombant la ville, leurs yeux scrutaient avec grand étonnement, même incrédulité ce qu'ils voyaient. Peu à peu ils se remirent de leur choc.
Hakkai – je crois qu'on ferait mieux de descendre et de parler avec ces gens pour savoir ce qu'il se passe ici.
Gojô (toujours étonné) – ce qu'il se passe ? Ils ont construit une ville entière sous terre !
Gokû – on dirait qu'il y a beaucoup de monde qui vit ici…
Sanzô – la question est, pourquoi ?
Ils se regardèrent puis se mirent à descendre, suivant toujours le même chemin. Ils s'aventurèrent dans les rues, croisant plein de gens souriant.
Il y avait des humains et même des monstres parmi eux qui semblaient 'normaux', non atteints par la vague de Tenjiku de la reine Gyokumen.
Hakkai – tu as vu, Sanzô ?
Sanzô (fronçant les sourcils) – il se passe vraiment quelque chose ici
Gojô arrêta une jeune fille – Oï mamzelle, c'est quoi cette ville ?
La jeune fille le regarda un instant avant de crier, paniquée
La jeune fille – des étrangers ! Des étrangers !
Tout à coup tout le monde se retourna vers eux et la foule se fit de plus en plus nombreuse.
Sanzô et les autres se mirent dos à dos, se préparant à être attaqués. Les gens les observaient avec inquiétude.
Soudain un vieil homme marchant à l'aide d'un grand bâton se faufila à travers la foule qui lui fit place et il s'approcha d'eux.
Vieil homme – étrangers, comment êtes-vous arrivés jusqu'ici ?
Hakkai – sumimasen, mais on est tombés dans un trou et un chemin nous a conduits jusqu'à votre ville.
Le vieil homme à l'air sage les regarda.
Vieil homme – je vous crois (regardant Sanzô). Vous êtes un haut moine Sanzô, n'est-ce pas ?
Sanzô acquiesça sans rien dire.
Hakkai – excusez-moi mais… où sommes-nous ?
Vieil homme – vous êtes dans notre refuge. Notre communauté a voulu se protéger du monde extérieur. L'onde néfaste de Tenjiku n'affecte pas les monstres à cause de la nature de la pierre que l'on trouve dans la roche de cette montagne. Ici, humains et monstres peuvent vivre ensemble, en harmonie, loin des tumultes du monde. Nous créons notre propre énergie pour nous alimenter en lumière. Nous essayons de construire une nouvelle cité, un sanctuaire secret. (Il hésita) Et nous tenons à ce qu'il reste secret.
Sanzô – je vois…
Hakkai - Nous ne sommes que de passage. Avec nous votre secret sera bien gardé.
Le vieil homme sourit – je vous fais confiance. Vous pouvez rester ici pour la nuit, nous organisons un banquet et je serais heureux de vous compter parmi nos invités
Gokû (intéressé) – un banquet… avec plein de nourriture ?
Le vieil homme (souriant) – oui
Gokû (hyper content) – alors on reste ! Nee Sanzô ?
Sanzô (marmonnant) – baka !
Gojô se frotta la tête et murmura – ce singe ferait tout pour de la bouffe…
Gokû (le regardant) – hein ?
Hakkai rit doucement.
Le vieil homme – vous pouvez choisir vos appartements pour cette nuit.
Il leur montra une partie de la ville qui semblait en construction.
Le vieil homme – nous sommes en train d'agrandir la ville. Nous avons beaucoup d'artisans de toutes sortes dans notre communauté et chacun y met du sien pour construire cette ville.
Après quelques minutes de conversation, ils se quittèrent, laissant le groupe quelque peu médusé.
Gojô – si je m'étais attendu à ça… Une communauté pacifique…
Hakkai – ils ont l'air de vraiment vouloir réaliser leur rêve
Gokû – bah… c'est bien non ?
Sanzô ne dit rien, étrangement calme, et se remit à marcher à travers les rues accueillantes de la ville.
Gokû – matte Sanzô !
Hakkai et Gojô les suivirent.
Gojô (souriant) – qui dit banquet dit jolies filles… Je pourrais bien gagner mon pari après tout…
Hakkai ne dit rien, se contentant de le regarder de longues secondes, très attentivement, semblant chercher à lire ses pensées
Gojô – quoi ?
Hakkai – mh ? Rien… (souriant) Après tout, on verra bien…
Gojô détourna la tête - /qu'est-ce que c'était, ce regard…/
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Ririn attendait depuis la disparition à la sortie du tunnel, assise. Elle tentait de réfléchir à ce qui avait bien pu se passer.
Ririn – ils n'ont pas pu disparaître comme ça…
Soudain elle entendit du bruit et se cacha derrière des buissons.
Ririn - /le chauve ?.../
Elle observa avec intérêt les alentours, restant cachée. Kôgaiji apparut, suivit des autres. Ririn sortit du bosquet en sautant de joie
Ririn – onîsan !
Elle accourut vers eux. Kôgaiji la regarda, semblant vérifier si elle n'était pas blessée.
Ririn – qu'est-ce que vous faites là ?
Kôgaiji (d'une voix coléreuse) – à ton avis ? Tu devais rester avec Yaone !
Ririn (d'un air embarrassé) – je voulais trouver le groupe de Sanzô et leur prendre leur sutra
Kôgaiji la regarda énervé puis sembla se calmer. Il savait que si Ririn faisait tout ça, c'était à cause de lui, pour l'aider.
Kôgaiji – c'est de l'inconscience avec ce Gôjun qui traîne dans les parages. Je veux que tu m'écoutes à l'avenir, compris ?
Ririn acquiesça en souriant puis ses yeux et sa bouche s'ouvrirent d'étonnement en voyant Nataku.
Ririn – qui est-ce ?
Nataku qui avait regardé avec curiosité Ririn depuis le début se figea un peu.
Nataku – mon nom est Nataku
Dokugakuji – il va rester avec nous pour trouver le groupe de Sanzô
Ririn s'approcha de Nataku l'auscultant minutieusement sous l'air un peu gêné (et quelque peu effaré) de celui-ci. Ils avaient à peu près la même taille, Nataku étant légèrement plus grand. Ririn s'arrêta à quelques centimètres de lui, Nataku étant légèrement penché en arrière, légèrement craintif, et elle lui sourit.
Ririn – je sens qu'on va bien s'entendre
Nataku – et…to… ?
Ririn se retourna vers son grand frère.
Ririn – j'ai vu le groupe de Sanzô. Il est rentré dans le tunnel mais n'en est pas ressorti
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Quelques heures avaient maintenant passé. Sanzô, Gokû, Hakkai et Gojô étaient tous assis autour d'une très longue table. Il y avait beaucoup d'animation. C'était très bruyant, au grand dam du mal de crâne de Sanzô. Toute la ville était là. C'était bondé et plein d'animations en tout genre. Il y avait énormément à boire et à manger, Gokû s'en donnait d'ailleurs à cœur joie entre tous les plats qui lui passaient dans les mains alors que Gojô et Hakkai forçaient un peu sur la boisson, Gojô semblant légèrement éméché. De très jolies jeunes filles les entouraient. Sanzô avait même dû en éloigner quelques unes qui devenaient vraiment trop entreprenantes avec lui en leur lançant un regard des plus noirs. Beaucoup semblaient s'intéresser aux 3 autres, notamment Gokû, mais celui-ci semblait trop occupé à vider les contenus des plats qu'elles lui apportaient pour se rendre vraiment compte du manège de ces filles et se contentait de les remercier en souriant pour les plats qu'elles apportaient, ce qui rassurait Sanzô en un sens.
La soirée s'annonçait vraiment longue. Au bout d'un moment, Sanzô n'y tenant plus se leva et quitta la table, s'éloignant de l'agitation de la place.
Gokû s'en rendit compte et se retourna vers lui sans quitter sa chaise.
Gokû (tentant de se faire entendre malgré le brouhaha) – Sanzô ? Où vas-tu ?
Sanzô ne répondit pas, se contentant de marcher.
Hakkai – je crois qu'il en marre
Gokû – ah ?
Hakkai (souriant) – il faut dire que c'est vraiment bruyant
Gokû (étonné) – oui mais c'est une fête géniale… Enfin, je crois que je vais aller le chercher…
Hakkai jeta un coup d'œil à Gojô qui était en train de parler avec plusieurs jeunes filles. Il soupira discrètement
Hakkai – je crois que je vais t'aider à le chercher
Sur ce, ils se levèrent. Gojô étonné les regarda partir, suivant Hakkai des yeux.
Jeune fille – tu es avec nous, Gojô ?
Gojô (ses yeux se décrochant finalement de Hakkai et souriant) – oui, je suis tout à vous ce soir les filles
Celles-ci gloussèrent.
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Hakkai et Gokû erraient dans la partie non habitée de la ville, celle qui était toujours en construction. Certains appartements étaient déjà meublés.
Hakkai – le vieil homme a dit qu'on pourrait choisir un endroit pour dormir ici.
Gokû – oui… (un moment passa) Dis Hakkai…
Hakkai – hai ?
Gokû – est-ce que tout va bien avec Gojô ?
Hakkai parut troublé mais se reprit – oui pourquoi ?
Gokû – c'est juste que vous n'avez pas l'air dans votre assiette ces temps-ci… (il rajouta d'un air faussement énervé) et Gojô est beaucoup plus pénible que d'habitude… (il regarda d'un air interrogateur Hakkai) Est-ce que… ça aurait un rapport avec votre pari ?
Hakkai écarquilla les yeux, clairement étonné par la perspicacité du jeune homme.
Hakkai (souriant) – ça se pourrait bien…
Gokû – c'est quoi ce pari ? Gojô n'a pas voulu me le dire…
Hakkai (souriant d'un air embarrassé) – eh bien… Ca n'a pas vraiment d'importance
Gokû haussa les sourcils d'étonnement puis croisa les bras, s'arrêtant, regardant d'un air suspicieux Hakkai
Gokû – c'est ce que m'a aussi dit Gojô… A vous entendre, on pourrait croire que vous cachez quelque chose…
Hakkai rit pour cacher son embarras et continua à marcher, Gokû le rattrapa et s'apprêtait à lui poser d'autres questions quand il vit Sanzô.
Gokû - Ah il est là-bas !
Hakkai – où ça ?
Il aperçut finalement Sanzô, celui-ci était entré dans une habitation vide et se trouvait sur le balcon, tout à fait en haut du bâtiment, fumant et regardant la ville faiblement éclairée. Ils prirent l'escalier et s'approchèrent de l'appartement en question. Gokû rentra et se rapprocha du balcon mais Hakkai resta sur le pallier.
Sanzô (toujours appuyé sur la rambarde) – qu'est-ce que vous fichez-là ?
Gokû (croisant les bras, légèrement boudeur) – on te cherchait, je croyais qu'on devait rester groupés ?
Sanzô – 'tch'
Hakkai les écouta continuer à parler (ou plutôt se chamailler lol) puis ses yeux tombèrent sur la poignée de la porte.
Et sur les clés juste en dessous. Il cligna des yeux. Une petite voix dans sa tête sembla le faire réfléchir et il sourit machiavéliquement.
Sanzô et Gokû s'interrompirent en attendant la porte claquer. Ils quittèrent le balcon et se rapprochèrent d'elle. Sanzô tenta de l'ouvrir. Elle était fermée.
Sanzô – Hakkai ?
Hakkai (voix étouffée à travers la porte) – la porte s'est refermée ! Certainement un courant d'air !
Sanzô – il me semblait avoir vu une clé sur la porte
Hakkai (regardant la clé sous toutes ses coutures derrière la porte, la retournant dans tous les sens et parlant d'une voix la plus innocente qu'il soit) – une clé ? Ah non, je ne vois rien. Je vais aller chercher quelqu'un pour vous ouvrir. Ne bougez pas !
Sanzô (énervé) – 'tch' comme si on pouvait !
Il entendit Hakkai s'éloigner. (2)
Sanzô fronça les sourcils - /pourtant j'aurais juré voir une clé… et comment la porte a-t-elle pu se fermer à clé avec un simple coup de vent ?... Bizarre…/
Gokû lui sourit – on a plus qu'à attendre
Sanzô le regarda brièvement avant de retourner sur le balcon. Gokû le suivit. Ils s'appuyèrent sur la rambarde, côte à côte, regardant la ville briller faiblement, Sanzô terminant sa cigarette. Le bruit de la fête qui battait son plein était légèrement atténué par la distance.
Ils ne parlèrent pas pendant un moment, appréciant d'une manière inavouée le fait d'être là ensemble.
Gokû – on dirait le paradis
Sanzô – un enfer oui…
Gokû (lui jetant un coup d'œil, étonné) – pourquoi ? (il reporta son attention sur la ville) Humains et monstres vivent ensemble en paix, tout le monde est heureux, s'entraide, ils ne manquent de rien… Aucune menace ne plane sur eux…
Sanzô – baka ! Pour ça, ils vivent sous terre, ils se cachent de la réalité… Et nous sommes bien arrivés là, pourquoi seraient-ils à l'abri ? (il rajouta en murmurant) C'est de la faiblesse et de la stupidité…
Gokû – oui mais… On a tous besoin d'un refuge, non ?… Donc leur idée n'est pas plus mauvaise qu'une autre… (il s'arrêta) Le seul problème, c'est qu'il n'y a pas de soleil ici (il se retourna vers lui en souriant doucement) J'ai besoin du soleil.
Leurs regards étaient captivés l'un par l'autre, se fixant éperdument. Une voix ennuyeuse dans la tête de Sanzô prononça les mots que les lèvres de Gokû ne prononcèrent pas.
Sanzô (détournant le regard) – je ne suis pas le soleil
/non, je ne suis pas le soleil… ça ne marche pas comme ça/
Gokû le regarda sans rien dire.
Sanzô se redressa et rentra à l'intérieur. Gokû le suivit.
Ils jetèrent un coup d'œil circulaire autour de la chambre. Plusieurs lumières artificielles permettaient de l'éclairer. Gokû en alluma une près du lit qui répandit une douce lumière jaunâtre.
Il y avait dans la pièce quelques meubles, une table, des chaises et une porte qui devait mener à la salle de bain. Gokû finit par se laisser tomber sur le lit, sur le dos, se débarrassant de ses chaussures.
Gokû – qu'est-ce que fait Hakkai ?
Sanzô commençait à avoir des doutes sur le retour du jeune homme aux yeux verts. Quelque chose lui disait qu'il devait y avoir une raison à ceci qu'il devrait savoir. Il réfléchit. Puis peu à peu une idée saugrenue lui vint à l'esprit. Il rougit puis secoua la tête.
Sanzô - /Il n'oserait jamais…/
Gokû – Sanzô ? Daijoubu ka ?
Sanzô – hai… (énervé) cet idiot a intérêt à se dépêcher
Gokû – bah de toutes façons on peut passer la nuit ici, c'est vraiment bien comme endroit…
Sanzô l'observa un peu. Il était vraiment beau. La peau dorée du jeune youkai assombrie par l'obscurité mettait en avant les contours harmonieux de son visage. Il détourna la tête avant de laisser ses pensées trop errer.
Sanzô se dirigea vers la porte. Gokû se redressa. Le blond tenta à nouveau d'ouvrir la porte. Gokû le rejoignit.
Gokû (inquiet) – j'espère qu'il n'est rien arrivé à Hakkai
Sanzô (énervé) – il vaudrait mieux pour lui qu'il lui soit arrivé quelque chose en chemin, sinon il va m'entendre
Gokû (étonné) – hein ?
Sanzô sortit son flingue et le dirigea vers la poignée. Gokû l'arrêta en lui prenant le poignet.
Gokû – hey ! On va pas casser la porte !
Sanzô – donne-moi une seule bonne raison de ne pas le faire
Gokû – ces gens se sont donnés du mal pour construire tout ça, ça serait injuste pour eux… Après tout, on peut bien attendre, non ?
Sanzô – 'tch'
Gokû l'observa. Sanzô semblait nerveux. A vrai dire, il l'était aussi. En présence du moine, l'air semblait électrique et il avait du mal à respirer, mais il était heureux aussi. Il sentit le pouls rapide du blond sous ses doigts encerclant son poignet. Puis il retira sa main, et Sanzô rangea son pistolet
Gokû – après tout, il ne devrait pas tarder, non ?
Sanzô – je ne parierais pas là-dessus
Gokû – ah ?
Gokû le regarda étonné. Sanzô l'observa puis soupira audiblement
Sanzô – tu n'es vraiment qu'un singe…
Gokû (fronçant les sourcils) – ce n'est pas vrai !
Sanzô ignora son commentaire et l'observa encore étrangement, ses yeux errant sur les traits de son visage de longues secondes. Gokû le fixa avec curiosité.
Gokû – Sanzô ?
Sanzô – j'imagine que ce n'est plus tout à fait vrai effectivement…
Gokû cligna des yeux puis lui sourit, réalisant ce qu'il voulait dire. Sanzô étendit un bras vers lui, Gokû le regardant faire. Sanzô l'agrippa par ses vêtements.
Gokû écarquilla à peine les yeux quand Sanzô l'attira à lui en un prompt mouvement, ses bras s'immisçant autour de sa taille et que ses lèvres trouvèrent les siennes. Gokû répondit et l'étreinte s'enflamma peu à peu, la chaleur montant dans leurs joues. Sanzô le plaqua sur le mur, ce qui eut pour effet de monter d'un cran la vitesse du sang circulant dans leur corps. Ils gémirent dans leur baiser, l'approfondissant encore un peu plus. Leurs mains étaient fermement agrippées sur le dos de l'autre, sentant les muscles sous leurs doigts.
Finalement leurs lèvres se séparèrent. Front contre front ils se regardaient, essoufflés, les yeux remplis d'un désir certain bien qu'hésitant et de bien d'autres choses. Gokû passa lentement une main sur le devant du haut noir du moine jusqu'à atteindre la ceinture noire qui retenait ses robes blanches. Respirant toujours avec difficulté, il la défit, Sanzô le regardant faire. Elles tombèrent à terre, laissant le blond dans ses jeans. Les mains de Sanzô remontèrent à leur tour de la taille du jeune homme pour venir défaire l'armure toujours sur ses épaules, frôlant avec douceur le tissu, touchant sa peau à travers. Il prit ensuite l'armure dans ses mains, et lui enleva. Celle-ci tomba à terre. Leurs yeux vinrent à nouveau se fixer.
Sanzô posa une main sur sa joue et l'embrassa, Gokû répondant immédiatement, les yeux fermés. Les bras du jeune homme se posèrent sur les bras du blond, remontant en les caressant jusqu'à attraper l'extrémité des gants. Il commença à les lui enlever, reculant peu à peu dans le processus, les éloignant du mur. Leurs lèvres se séparèrent et les gants tombèrent. Ils étaient à environ un mètre l'un de l'autre. Ils s'observèrent comme se demandant silencieusement s'ils devaient continuer. Finalement Gokû sembla répondre en enlevant son T-shirt. Les yeux de Sanzô errèrent quelques secondes sur le torse musclé et souple avant de rencontrer à nouveau deux iris dorés. Il enleva à son tour son haut noir.
Gokû le regarda un instant et sourit légèrement, semblant rassuré. Il se rapprochèrent hésitants l'un de l'autre et recommencèrent à s'embrasser, avec encore plus de douceur qu'auparavant, leurs mains venant caresser le buste musclé de l'autre avec attention, explorant chaque centimètre de peau, exerçant une plus qu'agréable pression, remontant du creux du dos jusqu'à la nuque, effleurant de doux cheveux, ainsi que tout au long de leur taille jusqu'aux épaules et du cou jusqu'au ventre. Leurs lèvres s'aventurèrent sur le cou et les épaules de l'autre avant de se reposer les unes sur les autres. Ils frémissaient légèrement sous leurs caresses. Au bout d'un moment, les mains de Sanzô vinrent comme l'autre soir se poser sur le haut du pantalon du jeune youkai. Sanzô recula un peu le visage, forçant Gokû à interrompre leur baiser, comme attendant une réaction. Gokû ne le regarda pas mais murmura.
Gokû – continue
Le nez de Sanzô vint caresser le sien puis ses lèvres vinrent se poser légèrement puis plus fermement sur celles de Gokû. Celui-ci répondit de même. Leurs yeux restaient fermés mais l'expression sur les traits de leurs visages reflétait l'envie. Malgré le fait qu'il ait du mal à se concentrer, Sanzô parvint à ouvrir la fermeture du pantalon et celui-ci glissa sur les jambes du jeune youkai, le laissant dans ses sous-vêtements (3) Gokû recula pour dégager ses pieds entraînant Sanzô avec lui.
Ils avançaient peu à peu vers le lit. Gokû approcha ses mains de la fermeture du jeans de Sanzô mais s'arrêta, semblant hésiter. Sanzô qui avait inconsciemment retenu son souffle le relâcha et passa une main sur la joue du jeune homme. Cela sembla rassurer Gokû. Leurs lèvres se rejoignirent une fois de plus. Sanzô défit lui-même la fermeture de son jeans et Gokû l'aida à le faire glisser, effleurant ses hanches, laissant à son tour le blond dans ses sous-vêtements. Ni l'un ni l'autre n'osait regarder ce qui devenait pourtant évident, physiquement parlant. Leurs sentiments et leur relation s'apprêtaient à franchir un pas dont ils commençaient à peine à avoir conscience. C'était intimidant et attirant à la fois.
Sanzô avança encore imperceptiblement jusqu'à ce que les genoux de Gokû ne viennent buter contre le lit. Le jeune youkai se baissa un peu, sa main tâtonna le rebord du lit jusqu'à pouvoir repousser les draps. Leur baiser ne fut pas interrompu, comme servant de prétexte pour ne pas voir ce qui arrivait. Gokû était à deux doigts de paniquer et il sentait que Sanzô était vraiment nerveux lui aussi. En fait, il ne se rappelait pas l'avoir jamais senti aussi nerveux. Le jeune homme s'allongea lentement entraînant Sanzô avec lui. Quand il fut allongé sur le lit, Sanzô se retrouva au-dessus de lui, leurs deux corps se touchant pour la première fois complètement de manière si intime.
Les deux hommes eurent le souffle coupé, leurs lèvres se séparant sous le choc. Sanzô bougea légèrement quasi involontairement, la chair encore protégée par le tissu entre eux se frôlant à nouveau. Leurs regards se rencontrèrent, une douce flamme brûlant à l'intérieur, et leur baiser reprit avec plus de vigueur. Sanzô fit glisser ses mains jusqu'à atteindre le rebord des sous-vêtements du jeune homme. D'une main il commença à glisser sur une de ses hanches, sous le tissu. Gokû le laissant faire, il baissa la tête et déposa plusieurs baisers sur son torse, ses cheveux venant le chatouiller, pendant qu'il retirait lentement le sous-vêtement. Gokû termina de l'enlever d'un mouvement de jambes. Sanzô resta légèrement surélevé pour enlever ses propres sous-vêtements, continuant à embrasser Gokû pour le distraire. Il y parvint finalement et Gokû semblant s'en rendre compte l'attira à nouveau à lui, le serrant avec force.
La rencontre entre leurs corps nus leur provoqua une violente accélération au cœur, leur faisant un peu perdre la conscience de la réalité pendant un instant, la chaleur et les frissons s'intensifiant sous un tel contact. Leurs peaux chaudes se caressèrent, leurs corps se serrant enlacés et leurs mains venant doucement s'agripper sur leurs tailles puis se mouvant avec douceur sur leurs peaux, Sanzô entièrement étendu sur le jeune homme. Leurs bouches s'éloignèrent pour tenter de reprendre leur souffle qui était haletant, restant joue contre joue, avant de se remettre à s'embrasser. La transpiration sur leur peau augmentait et les poussait étrangement à aller toujours plus loin, leurs caresses devenant de plus en plus insistantes, leurs corps se rencontrant avec toujours plus de désir. Peu à peu les jambes de Gokû se relevèrent, caressant au passage celles du blond ainsi que ses hanches. Sanzô fit glisser une main sur la peau en sueur de la taille puis sur la hanche, la faisant glisser perceptiblement vers l'intérieur. Gokû sembla se crisper un peu.
La main de Sanzô s'arrêta et il bougea légèrement, dominant un peu plus le jeune homme sous lui. La nouvelle friction que ce mouvement provoqua les fit nettement gémir, à leur grande surprise. Jusqu'à lors, ils avaient tenté de se retenir, surtout Sanzô, mais les bonnes résolutions semblaient voler en éclats. Les lèvres du blond quittèrent sa bouche pour s'attaquer doucement à son cou, Gokû toujours fermement agrippé à lui. La main de Sanzô qui s'était arrêtée sur sa hanche continua à descendre jusqu'à pouvoir diriger Sanzô. Et puis doucement, il le pénétra. Il sentit Gokû se crisper clairement. Sanzô resserra presque inconsciemment son emprise pour lui, son corps se fondant au sien pour le calmer. Leur souffle se coupa momentanément. Sanzô releva légèrement la tête et se redressa imperceptiblement, dégageant quelques cheveux du visage du jeune homme avec sa main. Son bras le maintenait dans un certain équilibre, son autre main restant posée sur la hanche de Gokû comme pour le calmer.
Leurs yeux se rencontrèrent, dans lesquels pouvaient se lire le choc, les rendant presque tremblant. Les mains de Gokû remontèrent vers le haut du dos de l'homme et s'agrippèrent progressivement autour de son cou, venant s'insinuer dans la chevelure blonde, obligeant leur propriétaire à se baisser jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent, ce qu'elles firent avec une hésitation nouvelle. Prenant un peu d'assurance Sanzô entama quelques timides tentatives de va et vient, laissant à Gokû le temps de s'adapter. Puis leur rythme s'accéléra et ils finirent par ne plus remarquer leurs gémissements qui s'échappaient inconsciemment de leurs bouches, ni la sueur grandissante qui les envahissait, les enveloppant dans une douce chaleur passionnelle. Il n'y avait plus que les sensations qui comptaient. Le contact de leurs peaux se frottant, se frôlant, s'embrassant.
Aucune pensée cohérente ne pouvait se former dans leur esprit. Celui-ci était fixé sur les sensations en provenance de l'autre qui faisaient vibrer leurs sens en alerte et le rythme qui s'imposait dans leurs mouvements, de plus en plus demandant et avec une intensité grandissante. De longues minutes d'étreinte passèrent, puis leurs lèvres se séparèrent, leurs cœurs et leurs souffles n'y tenant plus et quelques instants après, ils se libérèrent en un cri dans une union finale, leurs corps se contractant dans le processus, enlacés dans une étreinte fusionnelle, avant de se relâcher peu à peu jusqu'à se détendre complètement.
Sanzô était retombé de tout son poids, sur Gokû. Ils essayaient tous les deux de reprendre une respiration un temps soit peu normale, leurs souffles venant chatouiller l'oreille de l'autre. Gokû restait agrippé au blond, une main accrochée à son épaule tandis que l'autre le tenait fermement autour de la taille.
Au bout d'un moment, Sanzô tenta faiblement de se dégager pour qu'ils puissent tous deux mieux respirer mais Gokû le retint fermement. Il n'insista pas. Leurs souffles étaient encore agités. Gokû sentit Sanzô trembler. L'air frais rentrant dans la pièce par le balcon venait frôler leur peau en sueur, les faisant frémir. Il se mit à caresser le dos du blond pour le calmer. Sanzô releva peu à peu la tête regarda le visage de Gokû. Ses yeux étaient fermés. Sanzô posa ses lèvres sur sa joue puis déposa plusieurs baisers avant d'en poser un final sur ses lèvres, leurs souffles se mélangeant. Il ouvrit les yeux, se reculant, pour rencontrer ceux du jeune youkai. Gokû avança ses lèvres, semblant vouloir clamer un autre baiser, ce qu'il obtint sans difficultés. Leur échange était vraiment doux et tendre, comme se voulant rassurant. Sanzô glissa un bras sous la taille du jeune homme et les fit basculer sur le côté, les faisant se séparer intimement mais restant toujours enlacés.
Gokû remonta les draps sur eux. Puis il déposa une main sur le visage du blond et l'embrassa. La main du moine vint la recouvrir et la prit, leurs doigts se serrant. Restant enlacés, nez à nez, plusieurs minutes passèrent entre câlins et caresses tour à tour sur leurs torses, leurs visages, leurs bras, leurs cuisses, explorant de leurs doigts la peau en de légères pressions câlines, et déposant de temps à autre un baiser sur leurs visages. Leurs yeux à mi-clos se regardaient avec une douceur non dissimulée mais silencieuse. Sanzô étendit finalement un bras jusqu'à pouvoir éteindre la lumière. Ils continuèrent leurs caresses encore un moment dans le noir, restant serrés dans les bras l'un de l'autre, la tête de Sanzô reposant sur celle du jeune youkai et leurs doigts se mouvant encore un peu pour caresser la peau douce se présentant à eux.
Plusieurs instants passèrent ainsi. Ils étaient encore éveillés mais le sommeil les envahissait peu à peu. Gokû sembla s'endormir, s'immobilisant tout à fait. Un instant passa encore et Sanzô murmura.
Sanzô – le soleil ce n'est pas moi Gokû… C'est toi
Les paupières de Gokû s'ouvrirent légèrement puis se refermèrent, un sourire venant s'esquisser sur ses traits. /Je t'aime aussi/
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Gojô cherchait Hakkai parmi les rues désertes de la ville. Il était vraiment tard. Il avait quitté la fête depuis un moment à présent. Et il avait fait quelque chose d'extrêmement rare pour lui. Une des jeunes filles avec qui il avait parlé toute la soirée l'avait invité chez elle. Et lui avait refusé.
Gojô – tout ça, c'est de ta faute… Hakkai…
Au détour d'une rue il l'aperçut finalement, assis sur un banc.
Gojô – je te cherchais partout, où sont le singe et le moine ?
Hakkai lui sourit puis lui montra la clé avec un air indéniablement satisfait.
La mâchoire de Gojô manqua de se décrocher.
Gojô – tu n'as pas… Ne me dis pas que…
Hakkai acquiesça silencieusement
Gojô s'assit à côté de lui, le regardant en pouffant de rire, visiblement amusé et quelque peu admiratif.
Gojô – le moine va te tuer !
Hakkai (d'un air innocent) – mais non voyons, c'est un courant d'air qui a fermé la porte et puis à cette heure-ci, personne ne pouvait me renseigner pour savoir où trouver les clés. (Il sourit) J'ai tout bon…
Un moment de silence passa.
Hakkai (d'un air étrange) - si tu es là… Ca veut dire qu'il y a de fortes chances que je gagne mon pari ce soir.
Gojô (l'observant puis faisant mine de s'offusquer) – oui mais c'est de la triche !
Hakkai (d'un air tout aussi hypocritement innocent) - je n'ai fait que les aider. Alors… prêt pour ton gage?
Gojô le regarda, incertain. Un moment de silence passa.
Hakkai (souriant) – tu dois d'abord le deviner
Gojô cligna des yeux – quoi ? Je crois ne pas avoir bien compris
Hakkai – tu as très bien entendu
Gojô – mais… comment tu veux que je le devine ? C'est impossible !
Hakkai le regarda d'un air mystérieux et se pencha vers lui, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Gojô retint son souffle, sentant les lèvres du jeune homme aux yeux verts trop près pour pouvoir y résister trop longtemps.
Hakkai – au contraire… C'est quelque chose que tu sais aussi bien que moi…
Gojô le regarda, ses yeux se plongeant dans les siens, intenses. Quelque chose dans son expression retint son attention mais la sensation disparut avant qu'il n'ait eu le temps de la décrypter quand Hakkai se recula légèrement.
Hakkai (souriant mystérieusement) – en plus, si tu ne le devinais pas, je me trouverais dans l'obligation de faire quelque chose d'extrême.
Gojô (une goutte d'eau venant se former sur son visage, pas rassuré du tout) – hein ? D'extrême ? Qu'est-ce que tu veux dire ?
Hakkai (d'un air innocent) – mais tout ira bien si tu le devines, ne Gojô ?
Sur ce il se leva.
Hakkai – j'ai pensé qu'on pourrait rester dans cette maison pour la nuit. C'est un des logements en construction.
Il se mit à marcher vers elle.
Gojô – Oï Hakkai…
Hakkai s'arrêta, sans se retourner.
Hakkai – je te donne un indice… C'est la raison pour laquelle tu as perdu ce pari…
Il se remit à marcher. Gojô resta silencieux, interdit.
Gojô - /saurait-il que…/
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Au paradis céleste,
Kanzeon (souriant d'un air très amusé et murmurant) – j'aurais presque envie d'aller sur Terre juste pour embrasser Tenpô. Il fallait oser tout de même…
Jirôshin – de quoi vous parlez ?
Kanzeon – de quelqu'un encore plus redoutable que moi /j'espère qu'il arrivera à ses fins avec son pari…/
Jirôshin (une goutte d'eau apparaissant sur son front) – ça existe ?
Kanzeon (une veine apparente) – tu frôles l'impolitesse Jirôshin ! (se calmant, regardant à nouveau en bas, pensive) Mais ils leur restent encore du chemin à faire avant d'en terminer…
Jirôshin (inquiet) – et pour Nataku ? Gôjun se doute de quelque chose !
Kanzeon sourit – tant mieux si c'est le cas
Jirôshin (écarquillant les yeux) – nani ?
Kanzeon (souriant avec insouciance devant l'air paniqué de Jirôshin) – c'est plus marrant comme ça !
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Plusieurs heures après, sur Terre,
Une lumière artificielle entra lentement dans la pièce, provenant du balcon. Sanzô ouvrit les yeux. Puis il se figea un peu, ses sens s'éveillant. Contre lui, de dos, se tenait dans ses bras un Gokû de toute évidence endormi… et complètement nu, comme lui d'ailleurs. Quelques secondes lui furent nécessaires pour se rappeler les événements de la veille. Il sentit la chaleur l'envahir mais il tenta de se maîtriser. Il leva un peu la tête pour jeter un coup d'œil à Gokû, sa main se posant sur sa taille pour se stabiliser. Il l'observa quelques secondes avant de reposer sa tête, serrant un peu plus l'être dans ses bras, sa main venant se reposer sur l'abdomen musclé du jeune homme et son menton venant se poser sur son épaule. Le jeune homme sembla se réveiller en sentant du mouvement contre lui. Sanzô ne dit rien, observant ses réactions. Gokû sembla désorienté puis il réalisa où et avec qui il était, et que cette personne était elle aussi réveillée. Il le sentit incertain.
Gokû – ohayô Sanzô
Sanzô laissa passer quelques secondes avant de répondre – ohayô
Gokû sourit légèrement. Quelques moments passèrent en silence où les deux restèrent les yeux à moitié fermés. Soudain, Gokû prit la main de Sanzô dans la sienne, observant les doigts fins du moine, et fit parcourir les doigts de son autre main le long du bras qui l'entourait. La main de Sanzô répondit dans la sienne, la caressant en retour. Le souffle et les cheveux du blond chatouillaient son oreille, sa tête étant posée dans le creux de son cou, regardant leurs mains se mouvoir l'une contre l'autre avec douceur. La pression de leurs corps nus qui se touchaient était tout aussi douce, les maintenant dans une chaleur plus qu'agréable.
Gokû – Sanzô… qu'est-ce qui va se passer à partir de maintenant ?
Sanzô – c'est-à-dire ?
Gokû (hésitant un peu) – je veux dire… On est vraiment… ensemble, non ?
Sanzô soupira légèrement – j'imagine que oui… Mais ne t'attend pas à un traitement spécial, bakazaru…
Gokû sourit puis fronça légèrement les sourcils à l'appellation, lui jeta un coup d'œil de biais
Gokû – je ne suis pas un singe…
Sanzô – ça reste à démontrer
Gokû 'hmpffa' et prenant un coussin dans sa main en donna un coup sur la tête du moine, se retournant un peu vers lui se faisant.
Sanzô sembla surpris puis répliqua avec un autre coussin. Après s'être donné quelques coups ils arrêtèrent, Gokû riant encore un peu et Sanzô affichant un air faussement énervé. Sanzô s'assit sur le rebord du lit et se pencha pour récupérer ses sous-vêtements. Il les enfila. Gokû se redressa et s'approcha, les draps s'étant enroulés autour de sa taille. Derrière lui, il passa ses bras autour du cou du blond, posant sa tête sur son épaule le regardant de côté.
Gokû – reste, on a le temps
Sanzô (posant une main sur les bras du jeune youkai pour les enlever) – on est encore enfermés ici je te signale. Il faut qu'on sorte. On a une mission à remplir au cas où tu l'aurais oublié, on ne peut pas s'éterniser ici. Alors lâche moi.
Gokû ne répondit pas, ne trouvant rien à y redire, mais persista à le maintenir quand il chercha de nouveau à se dégager
Sanzô soupira et dit d'une voix calme et résignée – quoi encore ?
Gokû sourit finalement et se pencha vers lui pour pouvoir l'embrasser. Sanzô répondit avec douceur, tournant la tête vers lui. Finalement leurs lèvres se quittèrent et Gokû le lâcha. Sanzô se leva, se dirigeant vers la salle de bain, suivi des yeux par Gokû qui observait avec un intérêt certain le corps fin et musclé à la peau pâle.
Sanzô – je vais prendre ma douche, profites-en pour ranger ton bazar…
Gokû cligna des yeux et croisa les bras, énervé
Gokû – comment ça 'mon' bazar ? Tu en es tout autant responsable !
Sanzô l'ignora.
Gokû boudant un peu tenta de le provoquer, se sentant plus assuré depuis leur nuit – je peux venir avec toi ?
Sanzô s'arrêta net et attrapant un coussin posé sur un canapé à proximité lui envoya en pleine figure.
Sanzô – j'ai dit qu'on n'avait pas de temps à perdre, baka !
Puis il entra dans la salle de bain et la ferma, à clé, derrière lui. Gokû cligna des yeux puis sourit avec amusement, serrant le coussin qu'il venait de recevoir. La rougeur évidente sur le visage du bonze ne lui avait pas du tout échappé.
Il se leva ensuite, enfila ses sous-vêtements et ramassa leurs habits éparpillés sur le sol. Peu de temps après Sanzô sortit de la salle de bain et Gokû y alla à son tour, non sans s'être encore un peu chamaillé avec Sanzô en évoquant d'un air plus que dépité son ventre qui gargouillait, résultant dans l'apparition de quelques veines sur le front du moine et du vol de plané de quelques autres coussins. Finalement, au bout de quelques minutes, ils étaient tous les deux prêts, habillés, faisant face à la porte fermée.
Hakkai n'était toujours pas revenu.
Sanzô – /il va m'entendre celui-là… /
Son regard fut soudain attiré par le meuble près de l'entrée. Il s'en approcha et ouvra les tiroirs. Il trouva une clé. Il tenta de s'en servir pour la serrure. Celle-ci céda.
Une grosse goutte apparut sur leurs fronts.
Gokû – en fait, on aurait pu sortir…
Sanzô observa la clé – mais… c'était sûrement mieux ainsi, non ?
Gokû le regarda. Leurs yeux se rencontrèrent. Sanzô semblait, une fois n'est pas coutume, incertain.
Gokû cligna des yeux puis comprit. Il y a peu de jours Gokû avait refusé qu'ils aillent plus loin et la veille même à cause de ses souvenirs, il avait au contraire tenté en vain de chercher refuge en voulant désespérément aller plus loin. Tout cela avait été plutôt vite, dans la confusion, tout ça à cause de lui, et Sanzô semblait penser que Gokû pouvait avoir des regrets à présent.
Sanzô le regardait toujours d'un air calme, attendant une réponse. Gokû lui sourit. Il s'approcha et l'embrassa brièvement, une main posée sur sa joue. Il se recula un peu.
Gokû (murmurant) – c'était mieux ainsi.
Sanzô passa une main dans les cheveux châtains et l'embrassa sur le front, sous son diadème, puis il le relâcha.
Gokû (souriant espièglement) – mais la prochaine fois, je rentrerai dans la douche, clé ou pas clé
BAFF !
Gokû (se protégeant la tête, énervé) – aïe ! Non mais ça va pas ?
Sanzô sortit de la pièce en rougissant légèrement, une énorme veine apparente sur son front. Il rangea son baffeur tout en maudissant l'influence perverse hyper néfaste des kappas de merde sur les bakazarus et la mauvaise influence tout court des mêmes kappas sur les monoclards.
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Ils retrouvèrent Hakkai et Gojô au détour d'une rue et ils se dirigèrent vers le principal restaurant de la ville pour prendre leur petit déjeuner, Gokû expliquant avec un certain embarras à Hakkai comment ils avaient finalement trouvé une clé, sous l'œil amusé de celui-ci et le rire contenu de Gojô qui menaçait d'exploser si ce n'était le regard pour le moins dissuasif du bonze.
En fin de compte, Sanzô ne s'énerva pas contre Hakkai mais trouvait néanmoins son excuse plus que douteuse et le regardait d'un air des plus suspicieux, ce que Hakkai faisait semblant d'ignorer avec son sourire habituel, si ce n'est qu'il était plus souriant que d'habitude.
En revanche, le moine lançait des regards meurtriers à loisir vers Gojô qui semblait le dévisager avec insistance depuis qu'ils les avaient retrouvés, l'air légèrement narquois, ce qui n'avait pas manqué de l'exaspérer très vite.
Hakkai avait remarqué le changement, bien qu'extrêmement léger en apparence, du comportement du moine et du singe envers Gojô et lui. Un léger embarras et des regards échangés entre eux, comme se demandant comment ils devaient se comporter, avant de décider apparemment silencieusement de se comporter de leur façon habituelle (traduction : chahut de Gojô et Gokû ainsi que des coups de baffeur et de flingue à profusion au cours du petit déj…un matin normal quoi). Même s'ils étaient discrets, Hakkai les connaissait assez bien pour deviner ce genre de choses. Il s'était effectivement passé quelque chose. Il sourit. Gojô lui aussi avait remarqué cela et les deux avaient échangé un regard entendu, bien que Gojô ait paru embarrassé. Il avait perdu son pari. Il devrait maintenant trouver en quoi consistait le gage.
Hakkai sourit - /et maintenant… que vas-tu faire, Gojô ?.../
Après ce petit déjeuner copieux, ils saluèrent une dernière fois les habitants de la ville souterraine avant de s'engager dans le même passage secret par lequel ils étaient arrivés là.
Gojô et Hakkai entrèrent dans le passage en premier. Sanzô et Gokû jetèrent un dernier regard vers la ville avant, leur expression étrangement calme puis ils se regardèrent. Gokû sourit lentement, ses yeux le fixant avec douceur. Sanzô le regardant de même. Puis ils tournèrent le dos à la ville qui leur rappellerait toujours ce moment-là et ils s'engagèrent à leur tour dans le passage, marchant côte à côte.
Ils arrivèrent finalement en haut du passage secret, remontèrent l'échelle puis Hakkuryû se changea en Jeep. Ils montèrent en voiture et se dirigèrent vers la sortie du tunnel.
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Le groupe de Kôgaiji avait passé toute la nuit à chercher le groupe de Sanzô. En vain. Le soleil était à présent levé, et ils étaient plutôt fatigués de leur nuit blanche. Ils s'assirent par terre. Ririn était étalée sur le sol.
Kôgaiji – où ont-ils bien pu passer ?
Yaone – ils n'ont pas pu disparaître ? (inquiète) Il leur est peut-être arrivé quelque chose de grave
Dokugakuji (rassurant) – je suis sûr que non. Ils sont forts.
Nataku restait pensif. /que vais-je lui dire quand je le verrai ?.../
C'est là que Gôjun apparut.
Gôjun (souriant) – je savais que je te retrouverai en suivant les traces du groupe de Sanzô, Nataku…
Tous levèrent la tête vers lui.
Ils n'eurent pas le temps d'en dire davantage. Leur attention fut détournée par un bruit de moteur.
Sortant du tunnel, le groupe de Sanzô les regardait fixement. Les yeux de Nataku errèrent sur Hakkai, puis Gojô, Sanzô… jusqu'à se poser sur ceux de Gokû…
Celui-ci le fixait intensément.
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Au paradis céleste,
Kanzeon – ça y est ! Ils sont enfin face à face.
Jirôshin (affolé) – Gôjun a trouvé Nataku ! Que va dire le seigneur Ritôten ? C'est de la folie !
Kanzeon (se bouchant les oreilles) – tais-toi Jirôshin ! (elle baissa ses mains) C'est là que tout se joue /l'avenir de Nataku, de Gokû et des autres… Nous y sommes presque/
Jirôshin (s'arrêtant net) – comment ça, grande Kanzeon ?
Kanzeon sourit, l'air mystérieux.
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Voilààà ! N'oubliez pas une ch'tite review siouplaît !
Mon premier lemon ! Le pire c'est que j'ai même pas honte lol Qu'est-ce que vous en pensez ?
Pardon pour l'abus des mots 'regard', 'yeux' et de bien d'autres… S'il y a trop de répétitions et que ça vous gave autant que moi, je suis ouverte à toutes les suggestions ;-)
Pour Hakkai et Gojô, les choses sérieuses vont commencer au prochain chapitre (qui a crié 'ENFIN !' ? lol)
Vos avis sur ce chapitre ! Il a pas été facile à écrire (déjà pour trouver le temps, ça a pas été du gâteau éé)
Le chapitre 13 risque de mettre autant de temps à arriver que la chapitre 12 je pense.
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(1) bien sûr, c'était Ririn lol
(2) ne me dites pas que vous n'aviez pas vu venir ça ! lol Je ne vous croirai pas lol Quand Hakkai veut parvenir à ses fins, tous les moyens sont bons, n'est-il pas ? lol
(3) mhhh caleçon, slip ou boxer ?… je n'ai pas pu me décider, à votre avis ils portent quoi comme sous-vêtements ? lol Dites moi ! lol
