Voilà le chapitre 13 !
J'en vois déjà qui ne l'espéraient plus lol J'ai tout simplement été débordée ces derniers temps et il faut dire aussi que j'ai pas mal réfléchi à ce chapitre. En fait, j'ai changé pas mal de fois le scénario et j'ai pris aussi la décision de terminer ma fic. Enfin rassurez-vous, il reste encore un chapitre à venir lol Après je compte m'atteler à traduire cette fic en anglais. Je manque d'inspiration pour écrire une autre fic tout de suite après. Mais si je trouve une bonne fic à traduire, je le ferai.
J'ai ouvert un forum en français, cliquez juste sur forum en haut à droite et vous le verrez. Vous pourrez y ouvrir un topic et parler de Saiyûki, de vos fics dessus, des persos, de tout ce que vous voulez. Une occasion pour partager nos points de vue. Je rajouterai moi aussi des topics.
Merci pour vos reviews ! Je vous adore !
Misou/Misounette : Merci pour ces 2 reviews ! Ca me fait vraiment plaisir! Pour Gojô et Hakkai ça arrive ;-) Bisous à toi !
Natanaelle : ça, pour en avoir mis du temps, ils en ont mis, je suis entièrement d'accord lol Bisous !
Baka Saru 54 : merci pour tes ondes positives ! lol (si ça pouvait influencer mes résultats d'exams que j'aurai bientôt lol) Désolée pour l'attente, je t'avais promis le chap pour la fin de la semaine dernière mais le temps m'a joué des tours. Les retrouvailles entre Gokû et Nataku, c'est par ici ! lol Merci pour le lemon, ça me rassure. Gros bisous !
LECONTE Raphaele : oki, je ferai attention à l'avenir pour les phrases (pourtant j'avais fait de gros efforts 'snif' lol). Je suis consciente que je fais des phrases à rallonge, avec plein de répétitions, de gérondifs et… bref j'écris mal 'snif'
Yatsuko : lol La question me semblait pourtant pertinente lol Bah tant pis lol Bisous à toi !
Gothic Panda : déjà j'adore ton pseudo ! ;-) Voilà une review qui m'a vraiment fait rougir ! C'est adorable ce que tu m'as dit ! T'inquiète pour Sanzô et Gokû, je ne les délaisse pas ;-) Enormes bisous !
Recif : merci énormément, comme pour Gothic. En fait c'était mon but, faire un lemon (ou plutôt lime ici) qui ne ressemble pas aux autres. En fait dans cette fic, j'essaye d'innover un peu, si c'est possible. Enormes bisous !
Kokoroyume : Hakkai est terrible lol Apparition de Kô ici aussi. J'espère que ça te plaira ;-) Merci pour tes fics, c'est un réel bonheur… Vivement la prochaine ;-) Enormes bisous !
Neteria : et oui ils s'y sont ENFIN mis lol Merci beaucoup pour ta review ;-) Bisous !
Menaline : merci la puce ! Ca me fait trop plaisir ! Gros bisous !
Kyochan95 : c'est vrai, pauvre Ririn tout de même (elle se fait toujours avoir lol). Hakkai est vraiment sadique, mais ça on le savait déjà, n'est-ce pas ? lol Merci pour le lime (t'as raison, ce terme convient mieux ici) Gros bisous !
Merci aussi à tsukiko ! Gros bisous à toi !
A partir du prochain chapitre, j'enverrai des réponses individuelles à vos reviews (j'ai enfin compris le fonctionnement lol)
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Chapitre 13 : Le cinquième membre
Sanzô, Hakkai et Gojô fixaient d'un air incertain et surtout étonné le tableau devant eux. En effet, devant eux se tenait le groupe de Kôgaiji accompagné d'un inconnu. Ceux-ci les regardaient avec la même insistance. Gôjun quant à lui semblait observer tour à tour les deux groupes.
Sanzô jeta un coup d'œil plus attentif à Gôjun. Celui-ci regardait en fait seulement Gokû et l'inconnu. Sanzô regarda ce dernier et fronça les sourcils. /j'ai comme un air de déjà vu/
Gokû (l'air absent rivé sur Nataku) – Na… taku
Les trois autres se retournèrent immédiatement vers lui.
Gokû (se reprenant) – c'est lui, c'est Nataku !
Sanzô comme les deux autres se remirent à observer le nouveau venu.
Sanzô - /alors c'est lui…/
Un moment de silence passa, chacun restant immobile. Le groupe de Kougaiji semblait hésitant. Nataku et Gokû se regardaient d'un air intrigué, visiblement toujours extrêmement surpris de se retrouver face à face.
Gôjun – désolé d'interrompre cette charmante réunion, (les regards se tournèrent tous vers lui) mais j'aimerais qu'on puisse en finir vite.
Kôgaiji (méfiant) – nous aussi. Nous venons récupérer les sutras.
Gôjun (le regardant) – c'est ennuyeux. Je viens justement pour la même chose.
Son regard se posa sur Sanzô. Ce dernier serra les dents et lui lança son regard le plus meurtrier.
Gôjun – je viens aussi pour récupérer… (il lança un regard vers les deux créatures aux yeux dorés) Nataku ou Gokû… Je vous laisse le choix.
Les deux groupes écarquillèrent les yeux et regardèrent avec méfiance Gôjun. Nataku et Gokû se lancèrent un regard interrogateur.
Gojô (se crispant) – quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire, teme ?
Gôjun – cela ne vous regarde pas, général Kenren
Sanzô tira un coup de feu en l'air et le pointa sur Gôjun, attirant sans mal son attention.
Sanzô – si, ça nous regarde.
Gôjun l'observa puis eut un rictus méprisant. Il s'avança de quelques pas vers le groupe de Sanzô. Hakkai, Gojô et Gokû se mirent en position d'attaquer.
Gôjun – comme d'habitude, vous ne pourrez rien faire, Konzen Dôji.
Sanzô serra un peu plus les dents, se rappelant le rêve de Gokû.
Gôjun – donnez-moi le sutra
Kôgaiji attaqua soudainement, mais Gôjun l'évita. Ils s'arrêtèrent.
Kôgaiji – ce sutra est pour nous.
Gôjun le regarda impassible avant de lancer une attaque rapide et extrêmement puissante sur lui, projetant Kôgaiji à plusieurs mètres.Yaone, Dokugakuji et Ririn se précipitèrent sur lui. Il avait perdu connaissance.
Dokugakuji (levant les yeux vers Gôjun) - /il a eu Kô en un seul coup /
Nataku observa le groupe rassemblé autour de Kôgaiji et se retourna en fronçant des sourcils vers Gôjun, le regardant avec dureté.
Gokû appela Nyoïbô.
Gokû – teme !
Il attaqua directement Gôjun. Celui-ci l'évita et se mit momentanément hors de portée.
Gôjun (en souriant d'un air méprisant) – te souviens-tu enfin de tes crimes ? Son Gokû ?
Gokû le regarda un instant avant de répondre, imperturbable.
Gokû – je me souviens de ce qu'il s'est passé, oui.
Le sourire de Gôjun s'effaça. Gokû jeta un coup d'œil en direction de Nataku. Celui-ci semblait dans un état étrange, inquiet. Gokû reporta son attention vers Gôjun, celui-ci souriait à nouveau d'un air arrogant.
Gôjun – alors Gokû… Maintenant que tu sais qui t'a trahi… qui de vous deux viendra avec moi ?
Gokû – personne
Nataku releva la tête. Gôjun écarquilla les yeux avant de se ressaisir.
Gôjun – c'est ce qu'on verra.
Sur ce, il l'attaqua. Gokû répliqua. Les attaques étaient puissantes. Comme la dernière fois, Gokû avait l'avantage et Gôjun en était conscient. Son regard tomba sur le groupe de Sanzô qui les regardait, prêt à intervenir. Une idée se forma dans son esprit.
Il se concentra et prépara une attaque magique qu'il dirigea ensuite sur Gokû. Celui-ci l'évita sans problème.
Seulement celle-ci se détourna et se dirigea ensuite vers Sanzô, Hakkai et Gojô, ne leur laissant pas le temps de réagir. Sous le regard impuissant de Gokû qui se retourna immédiatement, ils tombèrent à terre, inconscients, tous les trois semblant plutôt grièvement blessés. Gokû écarquilla avec effroi les yeux, son cœur manquant un battement.
Gokû - /non… pas cette fois-ci… /
Gokû – SANZÔ !
Il se retourna et se mit à courir vers eux quand soudain il reçut en plein dos une attaque magique. Il tomba de tout son long à terre, hurlant de douleur et complètement en sang. Dokugakuji, Yaone et Ririn regardaient la scène avec impuissance tandis que Nataku semblait en transe, le regard tremblant et perdu.
Nataku - /c'est comme il y a 500 ans…/
Gôjun s'avança calmement, passant à côté de Gokû, jusqu'à s'approcher de Sanzô. Il s'accroupit et prit le sutra dans sa main. Il l'observa puis le serra fermement avant de se relever.
Gôjun - et maintenant le coup de grâce.
Gokû malgré la douleur releva la tête, pétrifié – NON !
Gôjun (sans se retourner) – attends un peu, ton tour viendra. Mais avant, j'ai autre chose de prévu pour toi…
Gokû le regarda avec fureur et tenta de se relever, en vain.
Gokû - /iie… ça ne peut pas arriver… Sanzô !... /
Plusieurs images de Sanzô traversèrent son esprit jusqu'à voir ce qu'il s'était passé durant leur dernière nuit.
Il hurla.
Gôjun s'apprêtait à assener son coup mais son geste fut soudainement arrêté. Il se retrouva nez à nez avec Nataku. Il écarquilla les yeux devant don air déterminé.
Nataku (murmurant mais d'une voix ferme) – pas cette fois-ci.
Il le repoussa d'un seul coup puis s'avança sur lui.
Gôjun – qu'est-ce que tu crois faire, Nataku ? Tu crois pouvoir échapper à ton père ?
Nataku (d'un air déterminé) – hai
Sur ce, Nataku l'attaqua. Ils commencèrent à se battre. Gokû leur jeta un coup d'œil, se remettant à peine de la scène qui s'était passée. Puis ses yeux se posèrent sur ses compagnons. Il écarquilla les yeux avec effroi. Il se traîna sur le sol jusqu'à les atteindre. Ils semblaient assez gravement touchés, leur sang coulant abondamment. Il se redressa avec difficulté, surmontant sa propre douleur. Il posa les mains sur les plaies de Sanzô, une douce lumière verte s'en échappant.
Gokû – ne me lâche pas maintenant, je te l'interdis.
Yaone accourut vers lui et déchirant une partie de ses vêtements commença à arrêter le sang des plaies de Hakkai et Gojô. Gokû termina de refermer les plaies de Sanzô et vérifia avec angoisse son souffle. Celui-ci semblait plutôt bien.
Gokû – tiens bon
Puis il se tourna vers Hakkai tandis que Yaone était préoccupée à panser Gojô. Il guérit les plaies de Hakkai.
Yaone (inquiète) – Gokû-san, daijoubu ka ? Vous êtes blessé!
Gokû – hai... ne vous préoccupez pas de moi, il faut s'occuper d'eux
Hakkai sembla reprendre conscience. Il regarda autour de lui. Il vit tout d'abord Nataku combattant non loin de là avec Gôjun puis ses yeux se posèrent sur Gokû. Celui-ci était affairé sur Gojô, aidé par Yaone. Gojô était blessé. Hakkai tenta de se redresser. Il grimaça de douleur. Même si les plaies apparentes étaient refermées, la douleur d'autres blessures internes était intense. Il s'approcha tant bien que mal de Gojô et Gokû.
Hakkai – Gokû ! Tu es blessé !
Gokû (parlant faiblement) – ça va, ce ne sont que des égratignures, il faut s'occuper d'eux !
Soudain il tenta de se redresser pour se rapprocher à nouveau de Sanzô et il chancela.
Hakkai – Gokû !
Il le rattrapa et l'allongea par terre.
Hakkai (inquiet) - /je lui avais pourtant dit de ne pas utiliser cette technique en étant blessé…/
Il vit avec effroi les blessures du jeune homme qui était profondes. Il avait perdu énormément de sang. C'est à ce moment-là que le combat entre Nataku et Gôjun s'arrêta, Nataku empêchant Gôjun d'approcher les deux groupes de combattants.
Gôjun – pourquoi résister ? Nataku ?
Nataku ne répondit pas.
Gôjun se redressa.
Gôjun – les dés sont jetés, tout se jouera à la forteresse du Tenjiku à présent.
Dokugakuji, Ririn, Hakkai et Yaone écarquillèrent les yeux.
Gôjun disparut. Nataku serra les poings. Le sutra leur avait échappé. Un moment de silence passa puis Hakkai rompit le silence.
Hakkai – il faut vite les emmener, sinon ils risquent de mourir !
Nataku se retourna vers lui et accourut, inquiet.
Hakkai – Gokû a perdu beaucoup de sang et je ne pense pas avoir pu guérir toutes ses blessures…
Nataku – wakatta.
Aidés par Yaone, Ririn et Dokugakuji, ils installèrent les inconscients dans la Jeep et tous partirent en direction de la prochaine ville.
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Tous étaient arrivés dans une auberge. Kougaiji était assis dans la chambre où était allongé Gojô en présence de Dokugakuji, Ririn et Nataku. Gojô était à présent conscient, recouvert de bandages et discutait avec eux.
Kougaiji avait repris conscience et fulminait de rage, assis sur une chaise, en ayant appris ce qu'il s'était passé. Gôjun avait à présent tous les sutras et apparemment, la prochaine étape aurait lieu au Tenjiku, quelle qu'elle soit.
Soudainement il se leva.
Kougaiji – on y va. Il faut rentrer. Il ne va pas certainement tarder à attaquer. Il faut qu'on se prépare.
Dokugakuji et Gojô interrompirent leur discussion et le regardèrent.
Kougaiji – quelle que soit son intention, ce type a fini de se marrer. Ririn, Doku ! On y va !
Nataku jusque là silencieux le regarda. Kougaiji le remarqua.
Kougaiji (le regardant calmement) – tu ferais mieux de rester ici. Tu risquerais de ne pas être le bienvenu pour la Reine Gyokumen.
Il sortit de la pièce.
Dokugakuji (souriant à Nataku) – je crois que tu peux rester avec eux, Nataku. Ils ont l'air bizarre, mais ils ne sont pas si terribles que ça en fait.
Gojô (une veine apparente sur son front) – hey !
Dokugakuji (sortant de la pièce) – à bientôt, Gojô.
Ririn le suivit mais avant, elle sourit à Nataku avant de se jeter dans ses bras et de le serrer d'un air joyeux, Nataku prenant un air paniqué car ne s'y attendant pas du tout.
Ririn (l'étranglant presque) – mata ne Nataku !
Nataku (au bord de l'asphyxie) – hai… Ririn san…
Elle le relâcha et lui fit un clin d'œil avant de se diriger vers la porte. Nataku la regarda partir en écarquillant les yeux, une grosse goutte faisant son apparition sur son visage.
Gojô (pouffant légèrement) – je crois qu'elle t'aime bien… Le bonze s'est fait piquer sa copine… il risque d'être peiné de l'apprendre
Nataku le regarda d'un air étonné puis redevint sérieux.
Nataku – si vous ne voulez pas que je reste…
Gojô (souriant) – bah… je ne vois pas pourquoi… (sérieux) après tout, c'est grâce à toi si on est encore là.
Nataku baissa la tête. Un moment de silence passa.
Gojô (allumant une cigarette) – on sait ce qu'il s'est passé, il y a 500 ans
Nataku releva la tête.
Gojô (se tournant vers lui en souriant) – on ne t'en veut pas tu sais
Nataku rebaissa la tête, incertain – mais… il faut que je parle avec Gokû /il ne me pardonnera peut-être pas mais…/ Il faut que je lui explique…
Gojô l'observa – ne t'en fais pas pour ça.
Nataku le regarda, interrogateur.
Gojô (prenant un air grave) – venons-en aux choses sérieuses…
Nataku (clignant des yeux puis prenant un air tout aussi grave) – hai ?
Gojô se pencha vers lui.
Gojô – est-ce que tu sais jouer au Mah-Jong ?
Nataku s'écroula par terre, une grosse goutte apparaissant sur son front.
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Pendant ce temps, dans une chambre voisine,
Hakkai changea le linge mouillé posé sur le front de Gokû. Celui-ci était brûlant de fièvre. Sa température était montée depuis qu'ils étaient arrivés à l'auberge. Il portait de nombreux bandages. Hakkai lui avait été le moins touché et pouvait se lever. Yaone finissant de s'occuper des bandages de Sanzô dans un lit voisin de celui de Gokû s'approcha de lui.
Yaone – Hakkai-san, comment va Goku-san ?
Hakkai – je pense que ça ira. Mais ça aurait pu être bien pire. Il n'aurait jamais dû nous soigner avec cette technique alors qu'il était à ce point blessé. C'était vraiment dangereux de sa part.
Yaone (souriant) – il doit vraiment tenir à vous.
Hakkai sourit en retour. A ce moment-là, Kougaiji entra dans la pièce. Il jeta un coup d'œil à ses deux adversaires allongés puis sur Hakkai d'un air calme. Après quelques secondes il parla.
Kôgaiji – Yaone, on y va
Yaone – hai ! (sortant de la pièce après Kôgaiji puis s'inclinant) A bientôt, Hakkai-san !
Hakkai la salua. La porte se referma. Sanzô se redressa avec difficulté.
Hakkai (étonné) – tu es réveillé ?
Sanzô tenta de se lever. Il grimaça. Hakkai s'avança vers lui. Le torse de Sanzô était recouvert de bandages.
Hakkai – ne te lève pas, tu as été sérieusement blessé.
Le regard de Sanzô se posa sur Gokû.
Hakkai – ah… tu as entendu ?
Sanzô ne répondit pas.
Hakkai (regardant Gokû en souriant) – il ne s'est vraiment pas ménagé, ne ? C'était prévisible cependant, c'est Gokû dont il s'agit... (se retournant vers le moine) Il risque de ne pas se réveiller avant pas mal de temps. (un moment passa) Je vais aller voir comment va Gojô. Interdiction de te lever, ne Sanzô ?
Sur ce, il sortit de la pièce. Sanzô se leva tant bien que mal et parvint au bout de quelques efforts à s'asseoir sur le lit de Gokû. Celui-ci avait lui aussi le torse presque complètement bandé par les pansements. Sanzô posa une main de part et d'autre du corps du jeune homme enveloppé dans les draps. Il se pencha vers lui et l'observa. Il avait le teint fiévreux mais semblait respirer facilement et calmement. Il soupira de soulagement avant de fusiller du regard l'endormi.
Sanzô – baka…
Il s'allongea à côté de lui, posa un bras sur le ventre du jeune youkai alors que sa tête se posa doucement sur le torse de ce dernier, écoutant son cœur battre.
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Quelques heures plus tard,
Hakkai entra à nouveau dans la chambre qu'il partageait avec Gojô.
Ils avaient pris une autre chambre pour Nataku. C'était ennuyeux car vu ce qui s'était passé plus tôt, il aurait été préférable que Nataku reste proche d'eux.
/Gôjun semblait vraiment intéressé envers Nataku et Gokû… je me demande ce qu'il leur veut…/
Gojô et lui avaient eu la chance de pouvoir parler avec le jeune homme pendant l'après-midi, parvenant avec plus ou moins de peine à en apprendre plus sur lui.
Ce qui avait frappé Hakkai, c'était le regard à la fois triste et sérieux du jeune homme.
/tant de souffrance et de désespoir/
L'air pénétrait doucement dans la pièce, la douce atmosphère chaude de la nuit l'enveloppant. Hakkai se dirigea à l'extérieur, sur le balcon. Il tourna la tête vers Gojô qui fumait et s'avança vers lui.
Hakkai – tu ne devrais pas te lever…
Gojô – toi non plus… comment vont-ils ?
Hakkai – ça va… Sanzô s'est rendormi, il récupère vite. Gokû est toujours inconscient mais ça devrait aller… En fait…
Gojô – en fait quoi ?
Hakkai (hésitant) – si nous allons mieux que Gokû c'est parce qu'il a pu nous guérir. Ses pouvoirs de guérison sont bien supérieurs aux miens. (il leva les yeux vers lui) En fait, il irait certainement mieux si j'avais pu en faire autant pour lui
Gojô (le regardant avec inquiétude et douceur) – Hakkai…
Hakkai (souriant en détournant le regard) – mais ça ira pour lui…
Un instant de silence passa.
Gojô – qu'est-ce qu'on fait… pour le sutra ?
Hakkai – je crois que cette fois-ci, les choses risquent d'être difficiles… Il faudrait qu'on puisse se rendre au Tenjiku immédiatement. Sinon, tout ce voyage n'aura servi à rien.
Gojô – mais comment ?
Hakkai – j'ai ma petite idée… Mais on verra ça demain…
Il s'apprêtait à rentrer à l'intérieur quand Gojô l'arrêta en lui prenant le bras.
Gojô – attends…
Hakkai – ano ?
Gojô (lui tenant toujours le bras) – j'ai réfléchi à notre pari.
Hakkai (écarquillant légèrement les yeux puis souriant) – tu as trouvé ton gage ?
Gojô – je n'en suis pas sûr… Mais j'ai ma petite idée, moi aussi…
Ils se regardèrent en silence, interrogateurs. Hakkai se tourna complètement vers lui. Gojô lui lâcha le bras.
Hakkai – je t'écoute
Gojô – eh bien… tu as dit que c'était la raison pour laquelle j'avais perdu notre pari… donc j'ai pensé que… (hésitant) ça avait peut-être un rapport avec… rhaa comment dire…
Un instant de silence passa.
Gojô (se frottant la tête, embarrassé) – ce n'est pas facile à dire…
Hakkai l'observa, impassible. Il murmura.
Hakkai – c'est justement ça le problème. De quoi tu as peur ?
Gojô se détourna.
Gojô (d'une voix basse) – mais si je me trompais ?
Hakkai (esquissant un sourire) – au moins tu auras essayé…
Gojô (le regardant intensément, cherchant à lire ses pensées) – J'ai une question pour toi… si tu devais faire quelque chose de risqué, du genre, quitte ou double, tu le ferais? (Il détourna le regard vers le loin, murmurant) Peut-être que dans un cas comme ça, moi je préfère juste renoncer…
/Je n'ai pas su aimer ni être aimé… (un flash de sa mère apparut dans sa mémoire) Je ne sais pas si j'en suis capable aujourd'hui… Je risque de le perdre si…/
Hakkai – lâche !
Le regard de Gojô revint sur lui en un éclair, surpris du ton sec de Hakkai.
Hakkai – pourquoi avoir accepté ce pari alors ?
Gojô – je… ce n'est pas si simple…
Hakkai – au contraire, ça l'est…
Ils se regardèrent. Gojô l'observa d'un air doux mais toujours indécis. Hakkai semblait imperturbable. Il leva les yeux au ciel, observant le ciel étoilé.
Hakkai – pour répondre à ta question… Je prendrais le risque… parce que ça en vaut la peine.
Gojô l'observa encore un peu, puis esquissa un sourire.
Gojô – ne me dis pas après que je ne t'avais pas prévenu /est-ce ce que tu veux, Hakkai ?.../
Sans lui donner le temps de formuler une quelconque réponse, il s'avança jusqu'à lui, posa une main sur son visage de façon à ce que Hakkai qui observait toujours le ciel soit obligé d'abaisser sa tête et les lèvres du demi youkai se posèrent sur celles du jeune homme aux yeux verts.
Il en avait rêvé depuis si longtemps et c'était comme s'il était à présent soulagé d'avoir enfin franchi ce mur invisible qui l'empêchait inconsciemment de se laisser aller à montrer ce que le jeune homme aux yeux verts représentait réellement à ses yeux. Mais… celui-ci ne semblait pas répondre.Gojô finit par reculer son visage, inquiet.
Gojô – Hakkai ?
Il s'était peut-être trompé, après tout. Il venait peut-être même de faire une grosse bêtise en embrassant celui qui était la personne la plus proche de lui. Hakkai restait silencieux et impassible. Gojô commença à paniquer intérieurement.
Hakkai (haussant un sourcil) – c'était vraiment si dur que ça ?
Gojô cligna des yeux, étonné, sa panique se dissipant tout d'un coup.
Gojô – nani ?
Hakkai soupira et puis se mit à rire légèrement. Gojô cligna encore des yeux puis réalisa que son ami se moquait légèrement de lui. Une goutte d'eau apparut sur son front.
Gojô – Oï ! Matte… qu'est-ce que tu… (réalisant l'enjeu du pari) Tu savais depuis le début…
Hakkai se contenta de sourire et approcha son visage du sien.
Hakkai – peut-être que oui, peut-être que non… A vrai dire, je n'en étais pas sûr… (il le regarda les yeux dans les yeux, à quelques centimètres de lui) Alors j'ai voulu en avoir le cœur net. Je voulais savoir si tu te déciderais…
Un instant de silence passa.
Hakkai – je crois que j'ai bien fait, non ?
Ils se regardèrent intensément un bref instant et puis les lèvres de Gojô se reposèrent à nouveau sur celles de Hakkai, cette fois-ci celui-ci répondant de même. Leurs corps se rapprochèrent et se serrèrent avec effusion, se cherchant avec avidité. Finalement, ils s'interrompirent, leurs lèvres se frôlant. Gojô dégagea quelques mèches du visage de Hakkai.
Gojô – tu es vraiment redoutable
Hakkai sourit.
Hakkai – merci
Gojô (une goutte sur son visage) - /c'était pas un compliment…/
Hakkai se mit à reculer et lui prit le bras, l'entraînant avec lui à l'intérieur. Il le prit par le col.
Hakkai – mais je peux l'être encore bien plus
Gojô (le prenant par la taille en se rapprochant pour pouvoir le prendre entièrement dans ses bras, le regardant d'un air faussement étonné) – on est convalescents je te rappelle… c'est toi-même qui l'a dit
Hakkai se contenta de lui sourire et l'embrassa avec force. Au bout de quelques instants, ils s'interrompirent essoufflés, Gojô ayant fini par plaquer Hakkai contre le mur.
Hakkai (lui souriant, amusé) – tu disais ?
Gojô sourit et murmura faiblement avant de l'embrasser – oublie…
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A la forteresse du Tenjiku,
Gôjun s'avança dans le laboratoire. Il s'était infiltré avec précaution dans la forteresse. Il ne tenait vraiment pas à se faire repérer. Si la reine Guokumen savait ce qu'il se tramait, son plan tomberait à l'eau.
Si Gôjun s'était abaissé à faire le sale boulot pour Ritôten, ce n'était pas pour lui. Ritôten voulait réunir les sutras pour pouvoir créer à nouveau un être qui serait digne de devenir le nouveau toushin, un être qui pourrait surpasser Nataku, et même certainement Gokû.
La possibilité que Nataku puisse se réveiller était inespérée pour Ritôten. S'il pouvait en effet mettre la main sur lui ou Gokû, il pourrait se servir d'eux pour fabriquer son nouveau jouet. Il pourrait ainsi renverser l'empereur.
Ce type était vraiment obnubilé par la reconnaissance et le pouvoir. C'était minable comme projet. Il n'appréciait guère le procédé et il espérait bien que Ritôten n'arrive pas à réaliser ces plans. Mais d'un autre côté, la proposition de Ritôten avait été une occasion pour lui.
Après que Gokû ait été arrêté il y a 500 ans, Gôjun ayant été démis de ses fonctions avait eu du mal à regagner un statut parmi le monde fermé du paradis céleste. Déjà que son peuple était mal perçu avant, cet échec avait été catastrophique pour sa famille et les gens de son espèce. Il avait dû regagner peu à peu durant ces 500 ans l'estime qu'il avait durement acquis en tant que dieu-dragon pour pouvoir protéger à nouveau les personnes qui lui étaient chères.
Rien que pour cela, il tenait une grande rancœur envers Gokû… Mais pas assez pour le livrer, lui ou Nataku, à l'empereur Ritôten. Cela n'engendrerait jamais rien de bon.
Si lui, Gôjun, pouvait mettre la main sur les 5 sutras, cela leur assurait, pour lui et son peuple, une quiétude et un respect éternel.
Encore fallait-il avoir en ses mains les 5 sutras.
Il se retrouva nez à nez avec Nî.
Nî – vous l'avez récupéré, le dernier sutra…
Gôjun – oui et je viens prendre celui que vous détenez.
Nî l'observa. Chacun d'eux restait sur ses gardes, méfiant.
Nî – ce n'est pas ce qui était convenu. Je ne remettrais le sutra qu'en présence de Ritôten.
Gôjun le fixa puis se détourna, prêt à partir.
Gôjun – comme vous voulez
Ni – attendez…
Gôjun s'immobilisa, lui tournant le dos.
Nî – vous avez rencontré Nataku, si je ne me trompe…
Gôjun écarquilla les yeux. /comment peut-il savoir…/
Nî (souriant étrangement) – j'espère qu'il sera là lui aussi…
Gôjun se remit à marcher et sortit de la pièce sans rien dire. Nî le regarda s'éloigner, un sourire calculateur sur les lèvres.
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Gokû se réveilla, ses paupières s'ouvrant peu à peu après quelques battements de cils timides. Il faisait nuit noire. Il tenta de se rappeler où il pouvait bien être. Il se trouvait dans un lieu inconnu. Soudain, il se rappela. Gôjun, l'attaque, le sang, Sanzô à terre. Il tenta de se redresser d'un coup mais une douleur aiguë l'en empêcha, il grimaça. Il regarda avec angoisse autour de lui. Il faisait sombre et il était difficile de discerner quoi que ce soit. Il parvint quand même à déceler une silhouette allongée bien connue. Son cœur manqua de s'arrêter, frappé par l'angoisse. Il se leva en faisant en sorte de ne pas trop étirer ses membres endoloris et s'approcha du jeune homme endormi. Il posa une main sur son torse recouvert par des bandages et par les draps.
Il respirait. Il était vivant.
Gokû mit son autre main dans celle de Sanzô puis posa son front dessus avec soulagement, s'accroupissant à côté du lit.
Sanzô – Gokû ?
Sanzô s'était réveillé, ayant apparemment senti Gokû près de lui. Gokû ne releva pas la tête. Il tremblait légèrement.
Sanzô (s'énervant) – qu'est-ce que tu fous ? Tu n'as vraiment rien dans la tête ou quoi ?
Gokû releva la tête, légèrement étonné de la colère du blond.
Sanzô – tu ne réfléchis vraiment jamais, baka !
Gokû – San… zô ?
Sanzô se redressa et tapa d'un doigt sur le torse de Gokû, là où il était blessé.
Gokû (feignant de s'énerver, une goutte apparaissant au rebord de ses yeux à cause de la douleur) – aïe ! Mais qu'est-ce qu'il te prend ?
Sanzô – il me prend que tu fais n'importe quoi et que… 'tch' … Tu n'es qu'un imbécile ! (il détourna le regard)
Gokû le regarda et puis sourit pensivement. Gokû avait pris des risques pour eux et Sanzô semblait avoir eu vraiment peur pour lui. Il s'assit sur le lit. /moi aussi j'ai eu peur pour toi/
Gokû – je suis désolé mais je ne pouvais pas faire autrement. /je ne peux pas te perdre…/
Sanzô ne répondit pas. Un instant passa en silence. Leurs yeux revinrent se fixer les uns sur les autres. Leurs visages se rapprochèrent avec hésitation et ils s'embrassèrent avec douceur et un sentiment certain de soulagement, appréciant le doux contact perdu depuis la veille. Sanzô posa une main sur le visage du jeune youkai tandis que celui-ci s'agrippa à son bras puis glissa ses bras autour de cou alors que les bras de Sanzô se glissèrent autour de sa taille.
Ils s'arrêtèrent, restant front contre front.
Gokû – je peux rester avec toi?
Sanzô (hésitant) – Gokû…
Celui-ci fit la moue. Sanzô soupira et acquiesça. Après tout, la porte était fermée (il ne manquerait plus que l'autre pervers de kappa ne les voit) et il préférait nettement avoir Gokû près de lui, bien que sa présence si proche le rende encore particulièrement nerveux. Il était encore peu habitué à cette proximité nouvelle. Il ne savait pas très bien d'ailleurs s'il pourrait un jour se débarrasser des papillons qui envahissaient son ventre en présence du jeune youkai. Il jura mentalement de sa confusion qui laissait transparaître un rouge notable sur ses joues.
Il souleva les draps et laissa un Gokû souriant de contentement s'insinuer entre et ils s'allongèrent l'un contre l'autre. Gokû laissa glisser un bras autour du moine et s'agrippa à lui, le serrant contre lui en faisant cependant attention à ses blessures. Il se retrouvèrent à nouveau front contre front, leurs nez se frôlant. Sanzô l'entoura à son tour d'un bras et posa sa main le plus délicatement possible sur le dos du jeune homme caressant inconsciemment là où il avait été le plus touché par l'attaque de Gôjun.
Gokû – qu'est-ce qui est arrivé après ? Ton sutra ?
Sanzô – va falloir aller au Tenjiku pour le récupérer. Gôjun a dit qu'il nous y attendrait.
Gokû fronça les sourcils.
Gokû – bizarre… je me demande ce qu'il prépare… et Nataku ?
Sanzô – Hakkai m'a dit qu'il est ici.
Gokû (écarquillant les yeux et relevant la tête) - vraiment ?
Sanzô acquiesça silencieusement. Gokû regarda avec une sorte d'inquiétude autour de lui avant de reposer sa tête sur le traversin.
Sanzô fronça les sourcils.
Sanzô – il ne va pas s'envoler… Il sera certainement là demain matin, pas la peine de t'inquiéter, bakazaru.
Gokû sembla réfléchir puis acquiesça en souriant. Il fronça soudainement les sourcils.
Gokû (d'une voix boudeuse) – je ne suis pas un singe !
Sanzô (levant les yeux au ciel et faisant mine d'être agacé) – peu importe…
Gokû le regarda attentivement puis esquissa un sourire.
Sanzô (étonné) – qu'est-ce qu'il y a ?
Gokû l'embrassa. Sanzô répondit au bout de quelques instants. Ils continuèrent à s'embrasser, déposant de courts baisers sur les lèvres de l'autre pendant un moment, se frôlant avec douceur. Ils ne cherchaient pas à aller plus loin, leurs blessures ne leur rappelant que trop douloureusement par leurs tiraillements leur présence. Le jeune youkai passa une main dans les cheveux blonds. Finalement ils cessèrent, leurs nez se frôlant lentement pendant quelques instants, yeux fermés. Gokû ouvrit finalement les yeux et lui sourit, avant de regarder sa main jouer avec les mèches blondes.
Gokû – tu crois que tu pourrais tenir une journée sans me traiter de singe ?
Sanzô le regarda avec étonnement et répondit en fronçant les sourcils.
Sanzô – pourquoi est-ce que je voudrais faire ça ?
Gokû (vexé) – mffphff… (une idée lui venant) On pourrait faire un pari ? Tu sais, comme Hakkai et Gojô… (le regardant d'un air accusateur) Comme ça tu perdrais cette mauvaise habitude de me traiter de singe tout le temps…
Sanzô (fronçant les sourcils mais intérieurement amusé) – c'est stupide comme idée…
Sanzô sembla se perdre dans ses réflexions, ayant l'air de soudainement comprendre quelque chose.
Sanzô - /le pari de Gojô et Hakkai/
Gokû – Sanzô ?
Sanzô cligna des yeux, semblant réaliser quelque chose. Gokû le regarda avec curiosité, légèrement inquiet
Gokû – Sanzô, daijoubu ka ?
Le pari passé en douce au contenu inconnu de Gokû et de lui, les allusions de Gojô, les paroles d'Hakkai, la porte qui s'était si 'mystérieusement' refermée, l'air 'plus-innocent-que-moi-tu-meurs' d'Hakkai…
Sanzô – /c'était ça leur pari, c'était NOUS !... /
Une veine apparut sur le front du bonze dans la pénombre.
Sanzô – Gokû…
Gokû – hai ?
Sanzô – fais moi penser à tuer les deux autres idiots demain.
Gokû (perdu) – hein ?
Sanzô ne répondit pas et l'embrassa, coupant court à toute conversation. De longues minutes passèrent où furent échangés tendres baisers et caresses avant que le sommeil ne les gagne peu à peu.
Tout en passant ses doigts dans la douce chevelure du jeune homme, caressant au passage son front encerclé du diadème, Sanzô sentit ses paupières se fermer, une dernière pensée saugrenue passant dans son esprit comme quoi Hakkai et Gojô n'avaient peut-être pas eu si tort de faire ce pari.
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Au paradis céleste,
Jirôshin (marchant de long en large) – c'est une catastrophe ! C'est une ca-tas-tro-phe !
Kanzeon (assise, d'une imperturbable sérénité) – qu'est-ce qui ne va pas Jirôshin ?
Jirôshin – ce qui ne va pas ? TOUT ! Gôjun a vu Nataku, il a récupéré le dernier sutra, tout est fichu !
Kanzeon (secouant négligemment sa main dans le vide) – bah… il n'y a pas mort d'homme
Jirôshin – ça ne vous inquiète pas plus que ça ? Mais… il va tout répéter à Ritôten… Ils vont venir ici avec l'empereur… Mon dieu !... Et pour ce qui est de la mission du groupe de Sanzô !
Kanzeon sourit d'un air énigmatique.
Kanzeon – leur mission ? Elle n'est pas encore terminée…
Jirôshin – mais Ritôten…
Kanzeon regarda ce qui se passait en bas, apparemment très intéressée par les agissements de ceux qu'elle observait.
Kanzeon (souriant avec amusement) – en voilà deux autres qui ne s'en font pas… Il a finalement obtenu ce qu'il voulait. /Tu es vraiment redoutable Tenpô/
Jirôshin suivit son regard puis détourna très vite la tête en rougissant en voyant la scène qui se déroulait en bas. Kanzeon étouffa un rire avant de reprendre son sérieux.
Kanzeon – ce n'est pas Ritôten qui m'inquiète le plus…
Jirôshin la regarda avec étonnement.
Kanzeon se fit plus sérieuse.
Kanzeon - /qu'espères-tu vraiment faire… Ukokû Sanzô ou plutôt devrais-je dire Nî…/ (1)
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Sur Terre, à l'aube,
Hakkai frappa à la porte. Celle-ci était fermée. Sanzô avait dû à moment donner la fermer lui-même la veille. Il entendit des voix et des mouvements précipités derrière la porte.
Hakkai – Sanzô, Gokû, daijoubu ka ?
Sanzô ouvrit la porte, le salua brièvement puis se dirigea vers la salle de bain. Hakkai nota que ses bandages avaient été refaits. Il entra dans la chambre. Gokû était assis sur son lit les bras en arrière, il se leva en voyant Hakkai.
Gokû – ohayô Hakkai ! Comment vont tes blessures ?
Hakkai – bien, je vois que tu vas mieux toi aussi. (il soupira) Je t'avais pourtant dit de ne pas utiliser cette technique si elle te mettait en danger.
Gokû le regarda en souriant d'un air coupable et en se frottant la tête.
Gokû – je sais bien mais je ne pouvais pas faire autrement.
Hakkai écarquilla un peu les yeux avant de sourire à la vue des bandages refaits de Gokû. /comme Sanzô… cela veut dire que…/ Il sourit.
Gokû (le regardant étonné) – nani ?
Hakkai – je vois que tout va bien avec Sanzô, ça me rassure…
Gokû – oh… (regardant ses bandages) ça…
Il rougit un peu, embarrassé. Il repensa à ce qu'il s'était passé avant que Hakkai n'arrive. Sanzô et lui avaient été occupés à se changer mutuellement leurs bandages, en profitant pour s'embrasser et se caresser dans le processus. Il avait pris un malin plaisir à distraire Sanzô qui tentait de rester sérieux sous ses baisers et fronçait abondamment des sourcils en se concentrant tant bien que mal sur les bandages (qui se révélaient difficiles à faire) tout en pestant faiblement contre Gokû. Il observa Hakkai
Gokû - toi aussi tu as l'air d'aller bien…
Hakkai sembla surpris puis se reprit, souriant, légèrement rêveur.
Hakkai – c'est vrai…
Gokû (réfléchissant puis le regardant) – tu as gagné ton pari, n'est-ce pas ?
Hakkai se contenta d'acquiescer.
Hakkai – je crois que tout le monde a gagné en fait…
Gokû le regarda d'un air interrogateur. Sanzô sortit de la salle de bain.
Hakkai – ah au fait… Gokû, je crois qu'il y a quelqu'un qui veut te voir…
Gokû écarquilla les yeux. Il se rappela les paroles de Sanzô.
Il était ici. Nataku était là.
Il allait enfin pouvoir lui parler.
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Dans l'autre chambre,
Gojô – calme-toi, Hakkai a dit qu'il reviendrait avec Gokû…
Nataku (nerveux) – et s'il ne veut pas me voir ? Après tout, je l'ai trahi…
Gojô – Gokû n'est pas comme ça.
Soudain la porte s'ouvrit. Gokû rentra. Derrière lui se tenaient Sanzô et Hakkai. Gojô se leva et sortit de la pièce. Nataku se figea.
Gojô – on vous attend en bas. Ne tardez pas trop sinon vous n'aurez plus rien à bouffer, je vous préviens…
Sur ce ils partirent en refermant la porte.
Un instant de silence passa, Nataku et Gokû s'observant intensément.
Nataku – je… je suis désolé… de ce qu'il s'est passé hier… de ce qu'il s'est passé il y a 500 ans… Je t'ai trahi… Je comprends très bien que tu ne puisses pas me pardonner. A cause de moi tes amis ont été tués. Je n'ai rien fait pour les en empêcher alors que j'aurais pu…
Sa voix devenait de plus en plus triste et luttait pour rester audible. Il serra les poings. Ses yeux restaient rivés sur les yeux dorés. Il prit une grande inspiration.
Nataku – tu te rappelles… ton rêve… après cela, je t'ai mené à l'endroit où tu es resté enfermé pendant 500 ans. C'est moi qui t'ai enchaîné et qui ai scellé ta mémoire. (il s'arrêta) Tu sais ce que tu as dit avant de perdre la mémoire ?...
/Flash-back/
Jeune Gokû (déjà enchaîné) – qu'est-ce que tu fais Nataku ? Pourquoi ?
Nataku (troublé, tremblant) – je… je dois t'effacer la mémoire
Jeune Gokû (hurlant) – NON ! Je ne veux pas… je ne veux pas oublier, Konzen, Kenren, Tenpô…
Nataku posa une main sur son front, prêt à lui effacer sa mémoire.
Jeune Gokû (murmurant, les larmes coulant sur ses joues) – je ne veux pas t'oublier Nataku…
Promets-moi… Promets-moi qu'un jour on redeviendra amis… (il releva ses yeux baignés de larmes et sourit) Ne, Nataku ?
Nataku était dans le choc le plus total. Puis une lumière aveuglante envahit la scène et tout devint noir.
/Fin Flash-back/
Nataku sourit tristement en le fixant toujours.
Nataku – je comprendrais que tu ne veuilles pas me pardonner. Mais je voulais juste te dire… que j'étais désolé. Gomen… Gokû…
Gokû s'avança vers lui, son expression neutre et le prit dans ses bras. Nataku écarquilla les yeux. Un instant passa.
Gokû (d'une voix calme, souriant peu à peu) – redevenons amis, ne Nataku ?
Pour la deuxième fois depuis son réveil, Nataku sentit les larmes couler sur ses joues.
Mais cette fois, le sourire succéda aux larmes.
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Gojô, Hakkai et Sanzô attendaient avec une impatience à peine dissimulée que Gokû et Nataku arrivent. Quand ceux-ci arrivèrent enfin, ils furent assez surpris puis soulagés de voir que tout semblait aller pour le mieux. Gokû leur fit signe et puis Nataku et lui s'approchèrent et s'assirent à table avec eux.
Gokû – je meurs de faim ! Itadakimasu !
Il commença à engranger toute la nourriture qui pouvait lui passer sous le nez. Gojô le regarda, incrédule.
Gojô – quoi c'est tout ? Et… eh le singe ! Tu vas pas tout bouffer quand même ? On a un invité en plus ! Tu sais vraiment pas te tenir babouin !
Gokû – parle pour toi ero kappa !
Ils commencèrent à se chamailler sous le regard étonné et quelque peu affolé de Nataku, une énorme goutte venant se former sur son visage. Hakkai le rassura.
Hakkai (souriant) – ils sont comme ça d'habitude, il ne faut pas t'inquiéter pour ça…
Nataku – sô ka ?
Une tripotée de balles siffla dans l'air. Là, plusieurs gouttes firent leur apparition sur le visage de Nataku. Gojô et Gokû s'interrompirent momentanément.
Sanzô (une veine apparente sur son front) – et comme d'habitude, il n'y a qu'un moyen pour les calmer… En les refroidissant.
Un frisson parcourut le dos des voyageurs. Hakkai éclata d'un rire gêné face à l'air peu rassuré de Nataku.
Hakkai – tu vas donc rester avec nous ?
Nataku – si je ne vous gêne pas…
Gokû – Sanzô ?
Tous le regardèrent. Après tout, c'était lui le chef de « l'expédition ».
Sanzô (fronçant les sourcils et d'un air nonchalant) – bah, j'imagine que ça ne fait pas de différence qu'on soit 4 ou 5…
Gokû (se levant de joie) – Youpi !
Sanzô (buvant son café puis regardant Nataku) – mais fais gaffe à ces idiots petit...
Gojô (une veine apparente) – Oï, ça veut dire quoi ça ?
Sanzô (une énorme veine sur son front) – à ton avis ? (marmonnant) Il pourrait choper votre connerie…
Gojô et Gokû – NANI ?
D'autres balles sifflèrent puis au bout d'un moment ils se calmèrent un peu, parlant de choses et d'autres jusqu'à en arriver à Gôjun.
Hakkai – il faut qu'on récupère le sutra, mais pour ça… il faut qu'on arrive au Tenjiku
Gojô – c'est impossible ! On n'y est pas encore… Il nous reste encore beaucoup de chemin à faire ! (2)
Ils restèrent silencieux.
Hakkai – à mon avis… il y aurait bien un moyen mais…
Sanzô – Hakkai ?
Hakkai – il faudrait demander son aide à la déesse, elle seule pourrait nous emmener sur place
Sanzô (s'énervant) – lui demander à elle ? Jamais de la vie ! Plutôt crever !
Hakkai – c'est pourtant le seul moyen que nous ayons…
Gojô – mais comment la contacter ?
Hakkai – je sais bien que ça ne va pas être facile.
Nataku – ano… (tous le regardent) Je peux l'appeler si vous voulez…
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Plusieurs jours avaient passé. Ils avaient tous récupéré de leurs blessures et s'étaient préparés pour le combat à venir. Nataku s'était vite intégré au groupe, l'intégration suprême étant la 'bénédiction' du baffeur étant intervenue alors que lui et Gokû faisaient les zouaves, poussant la patience de Sanzô à bout.
Le soir venu et dans de rares instants où ils étaient seuls Sanzô et Gokû se retrouvaient, évoluant toujours de plus en plus dans cette nouvelle facette de leur relation, prenant de l'assurance, sans se douter le moins du monde que Gojô et Hakkai faisaient de même de leur côté. En présence des autres, les regards bien qu'accentués qu'ils échangeaient ainsi que les doux et discrets contacts occasionnels semblaient passer inaperçus des autres, du moins, en apparence.
Gokû avait pu parler longuement avec Nataku, tout comme les autres et peu à peu les liens entre eux commençaient à se resserrer, les blessures du passé se refermant peu à peu. Ils pouvaient enfin rattraper le temps perdu.
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Le dernier soir, avant de partir, Gokû entra dans la chambre qu'il partageait depuis qu'ils étaient arrivés avec Sanzô, fermant la porte derrière lui. Il venait de quitter Hakkai, Gojô et Nataku qui jouaient aux cartes.
Sanzô était dans le noir, rien de nouveau en ça. Il le faisait souvent. Mais il ne fumait pas, ce qui était plus étrange. En fait, depuis quelques temps, il fumait beaucoup moins. Même Gojô s'en était rendu compte. Il s'approcha du moine qui était appuyé contre le mur à côté de la fenêtre regardant à travers. Gokû se plaça derrière lui, posant sa tête sur son épaule et entoura de ses bras la taille du blond. Il le serra, respirant son odeur puis relâcha son souffle en soupirant.
Gokû – à quoi tu penses ?
Sanzô ne répondit pas tout de suite et quand il le fit, sa voix fut étrangement calme.
Sanzô – à mon maître
Gokû lui jeta un coup d'œil. C'était la première fois depuis qu'ils se connaissaient qu'il évoquait de son propre chef son maître avec lui. Sanzô sembla hésiter puis continua au bout d'un moment.
Sanzô – quand il est mort, je n'ai pas pu le protéger. A ce moment-là j'ai fait la promesse de ne plus jamais m'attacher à qui que ce soit. Je ne voulais pas avoir quelqu'un à protéger…
Gokû le serra un peu plus. Un instant silencieux passa, chacun plongé dans ses pensées. Soudain Sanzô se redressa, se dégageant doucement de ses bras. Il se retourna vers lui, s'appuyant sur le rebord de la fenêtre derrière lui.
Sanzô (le fixant d'un air calme) – Gokû… je… (il s'interrompit)
Gokû s'approcha de lui et posa une main sur sa joue, la caressant. Il observa avec douceur son visage.
Gokû – je sais…
Gokû comprenait ce que Sanzô n'arrivait pas à dire. Mais même s'il n'arrivait pas à prononcer ses mots maintenant, il commençait cependant à exorciser ses démons.
Gokû rapprocha ses lèvres des siennes. Sanzô les captura immédiatement. Ils approfondirent le baiser. Celui-ci s'enflamma bientôt, leur rappelant ce qu'il s'était passé quelques nuits auparavant, dans la ville souterraine. Ils s'interrompirent, légèrement essoufflés, échangeant un regard. Sanzô le prit dans ses bras, l'attirant à lui. Gokû prit son visage des deux mains et l'embrassa. Puis leurs mains s'aventurèrent sur leurs corps. Leurs blessures étaient à présent complètement guéries donc… Gokû se décida. Continuant à l'embrasser, Gokû lui prit la main et tenta de l'attirer vers le lit. Sanzô s'arrêta net. Gokû interrompit leur baiser, incertain.
Gokû – Sanzô ?
Sanzô le regarda puis esquissa un sourire, laissant Gokû sans voix. C'était si rare chez lui.
Sanzô – pas par là…
Gokû cligna des yeux, surpris. Sanzô serra sa main et l'attira vers lui, le prenant dans ses bras et se remettant à l'embrasser. Ils se dirigeaient ainsi pas à pas vers la salle de bain, Sanzô marchant à reculons, l'entraînant.
Sanzô (murmurant contre ses lèvres) – tu m'avais parlé d'une douche il y a quelques jours…
Gokû rougit puis sourit contre ses lèvres.
Gokû – Gojô déteint sur toi…
Sanzô – baka !
Ils s'embrassèrent, les lèvres de Sanzô venant étouffer le rire naissant du jeune homme. La nuit promettait d'être longue.
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Le lendemain après-midi, environ une semaine après leur confrontation avec Gôjun, ils étaient prêts à partir. Ils allèrent dehors, dans un endroit à l'abri des regards indiscrets et se décidèrent à appeler la déesse.
Sanzô – et maintenant ?
Hakkai – il suffit peut-être de l'appeler ?
Nataku regarda le ciel puis parla à voix haute
Nataku – Kanzeon Bosatsu !
Soudain un éclair de lumière les aveugla et l'instant d'après Kanzeon était devant eux, souriant sous l'air ébahi des autres.
Kanzeon s'approcha de Nataku.
Kanzeon – je vois que tu les as trouvés.
Gojô (murmurant) – il a suffit qu'il prononce son nom…
Nataku – Kanzeon, est-ce que vous pourriez nous transporter au Tenjiku ?
Kanzeon réfléchit puis lui répondit – je crois que cette fois-ci on ne peut pas faire autrement… Mais ça ne sera que temporaire
Sanzô – temporaire ? Comment ça ? C'est notre destination finale. Après ça on en aura terminé avec cette foutue mission, non ?
Kanzeon le regarda énigmatiquement, légèrement narquoise, et ne répondit pas. Elle continua.
Kanzeon – soit ! Je vous y envoie…
Une lumière éclatante les enveloppa et quelques secondes après ils avaient changé de décor.
Ils étaient visiblement arrivés au Tenjiku.
Gokû – on est… au Tenjiku ?
Gojô (sidéré) – matte ! Qu'est-ce que ça veut dire ? Depuis le début on aurait pu arriver là en un clin d'œil ? Pourquoi nous faire voyager alors ?
Hakuryû poussa un petit cri plaintif comme pour lui donner raison.
Kanzeon (souriant) – parce que c'est plus marrant comme ça, non ?
Gojô et Sanzô (très énervés) – QUOI?
Kanzeon (d'un air faussement innocent) – ben oui ! On peut faire toutes sortes de choses pendant un voyage… (jetant un coup d'œil à Gojô) comme des paris…
Gojô (une goutte d'eau apparaissant sur son visage, affolé) – ça va j'ai compris !
Gojô - /Elle sait…mais comment est-ce qu'elle peut savoir ça ? Elle ne nous aurait pas quand même épiés ? (des frissons lui parcourant l'échine) Craignos…/
Sanzô (fusillant du regard Hakkai qui n'en menait pas large) – pour une fois la vieille peau n'a pas tort…
Gokû et Nataku (perdus) – nani ?
Kanzeon pouffa.
Kanzeon – je vous laisse ! Je viendrai vous récupérer plus tard. Amusez vous bien !
Sur ce, elle disparut.
Gojô (toujours pas remis) – c'était quoi, ça ?
Gokû – elle est vraiment bizarre tout de même
Hakkai (souriant) – elle a l'air de savoir pas mal de choses
Sanzô (énervé) – je peux pas me la piffrer
Nataku sourit, compatissant. Il retourna la tête vers le Tenjiku, son air se faisant plus grave. Les autres firent de même.
La bataille ne tarderait pas à commencer.
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Voilà ! J'espère que ça vous a plu ! Encore désolée pour l'attente.
Le cinquième membre était donc Nataku ! lol (voir le titre du chapitre)
Question : la scène du flash back ne vous fait pas penser à une autre série ? ;-)
Ceci était l'avant-dernier chapitre de cette fic ! Je sais, je n'ai pas écrit de lemon pour Gojô/Hakkai. Gomen ! Honnêtement, j'ai préféré ne rien écrire plutôt que de mal écrire. Je ne le sentais tout simplement pas.
Le chapitre 14 risque de mettre du temps à arriver, je croule sous le boulot. Mais il viendra ! Vos avis please !
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(1) Spoiler : Ukoku Sanzô, c'est Nî ! Je passe sur les explications, car je ne sais pas très bien moi-même. Mais je suis sûre du nom (provenant d'une illustration de Kazuya Minekura, vous savez, celle avec Komyô Sanzô)
(2) Faut dire qu'ils en mettent du temps pour y arriver, au Tenjiku, vous trouvez pas ? lol