Disclaimer: Après une très longue attente, voici le second chapitre de cette fic! J'ai été reboostée par Adrien, mon cher ami et un revisionage de "Moulin Rouge" lol En tous cas j'aime beaucoup ce chapitre et j'espère que vous aussi :p La chanson est la complaine de la butte que vous risuqez de connaitre par coeur à la fin de cette fic! Bonne lecture!
Réponses aux rewiews:
Ilys: oui c'est un UA, j'ai oublié de le préciser, je suis désolée! En tous cas, première rewieweuse de cette fic, je t'offre ce chapitre! Enjoy! lol
Thealie: Vi le petit vieu c'est Harry! Le tout est de savoir ce qui a bien pu lui arriver...
Bartiméus: merci beaucoup! J'spère que la suite te plait!
satya: voilaaaaaa
gody: oui mais pas de vouvoiement please! (mm dans l'option où il ne m'était pas adressé!) Toi d'ailleurs j'ai deux mots a te dire... C'EST QUOI CETTE MANIE DE COMMENCER PLEIN DE SUPERBES HSITOIRES ET D'EN COMMENCER ENCORE D'AUTRES SANS FINIR LES PREMIERES? HEIN? lol bref j'aime beaucoup tes nouvelles histoires mais une suites des uatres, ça serait bien aussi hein? Dis dis s'il te plait? Bisouxxx
Le Saut de l'Ange: Rooohh MERCI c'est vraiment trop gentil ça comme rewiew, ça me touche beaucoup et j'espère que je ne vais pas te décevoir! Gros bisoux
Bloody-Angel-Me: merki bien, moi aussi j'adore vraiment cette chanson! J'espère que tu vas aimer la suite.
Chapitre 2
Harry descendit l'escalier en sifflotant. Au dehors, la rue de Ravignan, sa rue, s'animait. Il avait rendez-vous avec Harold Weasley dit Ron, son meilleur ami, pour une commande. Avec un peu de chance, il réussirait à vendre quelques toiles personnelles au client. Et pourrait ainsi manger plus que correctement pendant quelques semaines. Le prix de la nourriture ne faisait qu'augmenter ces derniers temps. Et Harry ne roulait pas sur l'or, loin s'en faut.
Il sortit de son immeuble. Les mains dans les poches de sa veste en toile vert kaki élimée, il chantonnait. Montmartre n'était jamais le même. Quelque soit le temps, quels que soient les gens, le plus beau quatrier de Paris méritait son titre. Il prit la rue Gabrielle. Apercevant une dame assez agée, il retira sa gavroche d'un ample et élégant geste du bras pour la saluer. Mrs McGonagall lui sourit et rougit légèrement, flattée. Cette vieille anglaise stricte habitait Montmartre depuis une dizaine d'années maintenant, tout comme Harry.
Orphelin depuis ses 9 ans, il avait toujours vécu dans la rue. Un jour, il était arrivé devant les escaliers de la Butte. Ces grands escaliers interminables. Il avait hésité. Les monter serait très fatiguant. Mais peut-être se trouverait-il quelque chose de mieux que sa vie actuelle en haut? Il était revenu, plusieurs jours de suite, pour comtempler les marches et leurs mirages de promesses. Et puis le 1er Septembre de l'année de ses onze ans, il avait franchi le cap. Et il ne l'avait jamais regretté. Car c'est ce jour là qu'il rencontra la personne qui comptait le plus pour lui à ce jour. Son meilleur ami, Ron Weasley.
Ron et sa famille vivait à Montmartre depuis deux générations, mais le reste de son arbre généalogique était resté en Angleterre, avec ses origines. Ron et Harry avaient grandi ensemble, avaient découvert à deux les secrets des filles et surtout, avaient fait les 400 coups à toutes les personnes pouvant croiser leur chemin. Ron était artiste, tout comme son meilleur ami. Il peignait de très belles toiles, le plus souvent des paysages. Lui non plus ne roulait pas sur l'or. Mais lui et sa famille étaient les gens les plus généreux qu'Harry connaisse. Avec Mrs. McGonagall.
La vieille femme l'avait trouvé un jour de pluie, sous un porche. Le jeune garçon avait dérobé quelques feuilles et un fusain à un dessinateur distrait et s'était installé à l'abri de l'eau pour dessiner les gens qu'il voyait à travers les vitres d'un café. Intriguée, Mrs McGonagall s'était arrêtée, son parapluie ruisselant autour d'elle et s'était étonnée de la capacité de concentration du jeune garçon. Il était si absorbé par son travail qu'il ne l'avait même pas remarquée. Elle s'approcha de lui.
- Je peux voir?
Il sursauta et rassembla instinctivement ses affaires, prit un air désolé et s'exclama:
- Je vous jure que je voulais pas faire ça mais j'ai même pas de quoi manger alors du papier et des fusains.. Je suis désolé! Je recommencerais plus c'est..
La vieille femme éclata de rire.
- Ainsi donc, tu as volé ce matériel... Et bien si tu ne veux pas que je te dénonce, tu vas me montrer à quoi il te sert, hum?
L'enfant lui tendit sa feuille, mal à l'aise. On y voyait la rue, le café bondé, des gens sous leurs parapluie, un chat dormant à la fenêtre que Mrs McGonagall avait aperçu juste avant de voir l'enfant. Le tout était brouillé, comme à travers une brume. Ou comme dans un rêve. C'était magnifique. Une vague d'émotion traversa la vieille femme.
- Accepterais-tu de me donner ce dessin en échange d'un bon repas quand tu le souhaiteras?
L'enfant ne répondit pas, méfiant. Il scruta de haut en bas l'adulte aux idées bizarres. Grande, droite comme un i, ses cheveux argent striés de blanc retenus en un chignon serré, ses lunettes sévères. Et pourtant, cette douceur dans la voix, cette tendresse dans le regard. Il sentit qu'il pouvait lui faire confiance. Elle ne raconterait pas son vol.
- J'habite rue Gabrielle, la porte rouge. Et...
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le garçon lui avait fait un sourire énigmatique puis était parti sous la pluie en sautant au dessus des flaques. Elle ne le revit qu'une semaine plus tard. Un autre jour de pluie. Il avait un charmant sourire et des vêtements dégoulinants. Elle lui offrit ce qu'elle avait de mieux. Il lui dessinait des bouts de rêve. Elle lui racontait sa vie en lui cuisinant tout ce qu'elle savait faire. Un morceau de famille, voilà ce qu'ils formaient tous les deux quand Harry venait lui rendre visite. Et cela n'avait pas changé, une décennie plus tard.
Harry allait sur ses 21 ans. Il n'était pas très grand, plutôt maigrichon par manque de nourriture mais il respirait la santé et la joie de vivre. Il cachait le plus souvent ses indomptables cheveux corbeau sous une gavroche marron. Il avait de longues mains blanches qui lui servaient à attraper les rêves ambiants qui parcouraient Montmartre dans le sillon des muses et à les rendre visibles à tout un chacun. Et des yeux capables de voir tellement de belles choses cachées aux yeux des autres mortels qu'ils avaient une couleur unique. Un vert émeraude qu'il tenait de sa mère mais qui semblait vivre, voir tout, lire les esprits. Le miroir de son âme aussi.
Il arriva Place du Tertre. La place des gens de son espèce. Tout comme les autres artistes, il se plasait à dire qu'ils formaient une grande famille. Ayant perdu la sienne, cette famille d'adoption comptait énormément pour lui. Il ne se sentait entier qu'avec un fusain ou un pinceau entre les doigts. Et il savait reconnaitre les gens qui partageait cette vie. Poètes, écrivains, peintres, dessinateurs... Tous vivaient humblement mais ne s'en souciait pas, ne vivant que pour leur art. Une vie libre, sans contrainte, avec comme attaches seules les choses qui comptait le plus. La vie de bohème.
Il salua plusieurs amis, sourit à tous les autres qu'il connaissait plus ou moins et continua sa route en chantonnant.
" La lune trop blème
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux..."
Il prit la rue Norvins, admirant les plantes qui renaissaient. Les femmes qui discutaient d'un trottoir à l'autre. Les enfants qui couraient partout, manquant souvent de renverser les passants auxquels il ne faisait pas execption. La rue des Saules.
"La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein
d'trous..."
La maison rose illuminait la coin de la rue des Saules et de la rue de l'Abreuvoir. Ses murs pimpants s'accordaient parfaitements avec l'atmosphère de douceur et de renouveau de cette matinée de printemps. Il observa attentivement la terrasse. Pas de chevelure rousse, Ron était en retard. A moins qu'il ne soit en avance. Il n'avait pas de montre. Le temps n'existait pour lui que par la succession des saisons. Il ne savait la date exacte qu'à Noël et le jour de son anniversaire (ce dernier grâce à ses amis car lui n'en avait cure). Et quand il écoutait la radio chez Mrs. McGonagall. Il s'assit à une table. Le propriétaire apparut aussitôt, rouge et fulminant.
- Qu'est-ce que vous faites ici? Je vous ordonne de quitter mon café immédiatement!
- Bonjour François, sourit Harry.
- Comment vas-tu mon garçon? Je crois que j'ai bien fait d'abandonner ma carrière d'acteur... Tu n'y a pas cru une seule seconde pas vrai?
- En fait, j'ai vraiment cru que tu voulais m'expulser de ta terrasse...
- Ah oui? Vraiment?
- ... la première fois que tu m'as fait le coup! Ce qui doit remonter au bas mot à quatre ou cinq ans, je me trompe?
- Je n'en sais rien du tout, mais tu as toujours raison, tout le monde le sait! Alors qu'est-ce que je te sers? Un café bien noir?
- Ai-je droit à un extra en cette belle matinée printanière qui sent les fleurs et les bonnes surprises?
- Et un croissant pour Mr. Potter!
Tandis que l'homme s'éloignait, Harry sortit une feuille froissée de sa poche et entreprit de croquer une vieille femme qui donnait des miettes aux pigeons à une table proche de la sienne. Comme à son habitude, il était entièrement à son observation et ne se rendit pas compte que quelqu'un s'était arrêté devant sa table et cherchait à capter son attention. La personne toussota. Harry ne leva pas la tête mais fit un grand sourire à sa feuille.
- Salut mon vieux.
- Ah misère! Je passe toujours après tes feuilles! Je vais chercher une chaise.
- Hum.. Pourquoi? Tu en as une... marmonna Harry, les sourcils froncés sous la concentration.
- Mais moi non! s'exclama une voix féminine et espiègle.
Surpris, le jeune homme releva la tête, ses lunettes glissant sur l'arête de son nez.
- Tu te rapelles de ma soeur, Ginny?
A SUIVRE
