Allo!
D'abord mes réponses aux reviews...
Saleen : Merci pour les beaux compliments. Ça fait toujours plaisir les review! Et je suis bien contente que tu m'aie fait cette première review! Au moins je me suis dit à ce moment-là qu'au moins un personne lisait mon histoire! Et contente de voir que tu aimes cette histoire, moi-même je l'affectionne particulièrement... Et oui je vais la continuer, la preuve, voici le chapitre 4!!!
Wynzar : Merci pour le mot d'encouragement! Oh et merci de me montrer que ma fic est pas si mal que ça! Ah et puis merci de reviewer, ça fait toujours plaisir! J'ai une question... que veut dire un UA? Désolé de mon ignorance... j'ai encore quelques difficultés avec les codes sur pour désigner quelque chose... Pour ta fic, j'irai continuer à lire, mais pas cette nuit... il se fait tard au moment où j'écris ces lignes! (1h49 du matin!) Faut dire que de toute manière je n'aurais pas dormi après être aller au café et m'être pris un café moka... en jasant avec des amies... et puis je me suis fait un autre café en revenant chez moi, l'air d'automne m'avait geler en revenant vers 10h30 en bicyclette! Tk, je déraille! Merci pour tes commentaires!
Maintenant mon tit message général :
Je sais ça m'a pris du temps poster ce chapitre... explications : je l'ai écris sur papier d'abord, puis retranscris à l'ordi, et il est très long, environ la longueur des trois premiers chapitres réunis ensembles... enfin chaque fois que je voulais le taper... mon frère arrivait en disant qu'il avait besoin de l'ordi pour faire ses devoirs, grrrrr!!!
Mais le voilà enfin! J'espère qu'il va vous plaire, car moi j'ai aimer écrire ce chapitre en particulier, c'est mon préféré avec le premier à date... Le prochain risque d'être assez long aussi si je ne m'abuse. Oh en passant je suis désolé pour la répétition de mots et expressions dans ce chapitre... je dois dire en avoir beaucoup changé, car c'était pire que cela dans ma version originale... j'ai essayer de corriger rapidement aussi, donc il se peut qu'il y ait des fautes ayant échapper à mon attention.
Oh des review please! Ça fait toujours plaisir et chaud au cœur de savoir ce que vous pensez... (même si c'est négatif! Tant que vous expliquez pourquoi vous n'aimez pas telle ou telle chose)
Sur ce, bonne lecture!
Elmire Chaplan
Chapitre 4 : Loin dans les souvenirs
Flash-back : fin de la septième année d'Harry.
Harry s'était levé de bon matin ce jour-là. Les examens s'étaient terminés la journée précédente et il avait maintenant tout son samedi pour faire ce qu'il voulait. Ce qu'il voulait, consistais à partager son temps entre se morfondre au sujet de Voldemort qui s'était montrer un peu trop présent au cours des derniers mois, essayer de trouver le moyen de vaincre celui-ci ou ne pas se stresser avec ses examens de faits, au contraire d'Hermionne, lui se disait « Ce qui est fait est fait ».
Comme il n'arrivait pas à se stresser avec les examens terminés, à se demander où il avait pu commettre des erreurs, il se préoccupa plutôt du sort du monde qui reposait maintenant sur ses épaules. Dumbledore lui avait dit qu'il possédait en lui un pouvoir capable de vaincre Voldemort. Voldemort l'avait supposément en horreur ce pouvoir, il semblait que lui Harry le possédait en si grande quantité qu'il serait facile d'une certaine manière de vaincre le seigneur des ténèbres. Le directeur lui avait aussi dit que ce pouvoir était étudié dans cette pièce toujours barrée au département des mystères et qu'il était l'un des plus terrifiants et merveilleux pouvoir existants. Son seul problème dans tout cela c'est qu'il était peut-être terrifiant, oui, mais comment faire pour l'utiliser lorsqu'il l'ignorait. Comment se servir d'un pouvoir lorsque l'on ne le connaît pas?
Harry supposait alors qu'il finirait par s'en servir inconsciemment. Peut-être était-ce de ces choses que l'on ignorait et découvrait avec le temps, comme pour le fourchelang. Il y avait alors au moins une chose d'assurée, c'est que Dumbledore ne lui dirait jamais ce qu'était ce pouvoir. Cela l'agaçait que le vieux sage le laisserait encore trouver par lui-même la nature de ce pouvoir.
Il avait à cette époque demander l'aide de ses deux meilleurs amis en cherchant parmi tout les indices laissés par le directeur dont Harry pouvait se souvenir. Ils avaient trouver l'amitié, la fidélité, la vie qu'avait sacrifier sa mère pour lui, ainsi que son père, le pardon même aux ennemis, l'entraide, la passion (pour le quidditch entre autre avaient-ils trouver), le désir de toujours agir en bien pour les autres, la compréhension, la sympathie... Mais qu'est-ce qui unifiait toutes ces qualités chez lui? Hermionne disait l'avoir trouver, mais elle avait poursuivie en disant qu'elle ne pouvait révéler à présent la réponse et qu'en effet le professeur Dumbledore devait avoir de très bonnes raisons pour qu'Harry doive absolument trouver seul la réponse en lui. À ce moment-là Harry s'était demandé à quoi pouvait bien servir des amis s'ils disaient vouloir aider à trouver une réponse, mais que par la suite ils gardaient cette réponse pour eux.
Harry avait donc dû marcher seul sur les voies de l'éclaircissement. Il savait qu'il ne pouvait pas non plus compter sur Ron, car Hermionne le ferait taire, depuis que ses deux amis sortaient ensembles, Hermionne avait beaucoup plus d'influence sur Ron.
Ainsi Harry finit par déduire que ce pouvoir était celui de l'amour, car cela semblait être la pierre d'assise de toutes ces qualités. Pourtant il ne pouvait y croire, il trouvait sa théorie un peu farfelue. Pourquoi lui aurait-il plus d'amour que la plupart des autres personnes? Il savait détester certains gens bien que jamais au fond de lui-même il ne pourrait sérieusement les blesser. Et puis pourquoi un orphelin comme lui, maltraité par sa famille adoptive, serait capable d'aimer plus que d'autres? Était-ce la vie qu'il aimait tant malgré tous les troubles que celle-ci avait pu lui donner? Non, ce serait un peu sado-masochiste! Ou alors était-il innocent et aveugle au point de ne pas vouloir voir les ennuis gros comme le bras, contre lesquels il aurait normalement dû se révolter? Enfin comment se faisait-il qu'il ne sentait pas nécessairement ce pouvoir? Pourquoi lui l'aurait-il plus qu'un autre?
Non, cela ne faisait pas le sens. Et puis il manquait probablement un élément essentiel : le véritable amour! Quel être aimait-il plus que tous les autres? Il ne savait pas. À sa connaissance il aimait tout le monde à sa juste valeur, mais il n'avait pas encore rencontrer de personne pour qui il éprouvait ce sentiment plus fortement. Il n'avait pas trouver d'amour de sa vie, alors pourquoi son pouvoir serait-il celui de l'amour s'il manquait à ses yeux le plus gros morceaux de casse-tête à son pouvoir qui n'était que théorie après tout.
Finalement il n'avait pu trouver mieux comme idée, mais il doutait fort d'avoir le moindrement raison. Même si une partie de lui-même lui disait qu'il avait trouver, l'autre lui affirmait le contraire lorsqu'il y réfléchissait.
C'est de cette manière, tout aussi mêlée qu'avant, qu'arriva le jour qui déciderait de tout. Aux environs de 18h30, lui, Ron, Hermionne et Ginny allèrent se promener dans le parc de Poudlard pour jaser du début des vacances qui allaient venir dans trois jours, soit le mercredi. Ayant faits le tour du lac trois fois au cours de l'heure qui suivit, ils avaient finis par s'asseoir sous un grand chêne près du lac afin de profiter des derniers instants de la journée, et pour les trois plus vieux de leurs derniers moments à Poudlard.
Pour Harry l'été allait être merveilleux. D'abord il était assuré d'avoir un chez-lui autres que chez les Dursleys ou Poudlard. En effet Sirius lui avait légué le 12 Square Grimmauld Place, et Remus habiterait avec lui, question de lui tenir compagnie entre autre, et le lieux resterait le quartier général de l'Ordre. Puis on l'avait inviter à passer l'été au Terrier, ce qu'il avait accepter avec enthousiasme, de toute manière l'été serait plus court vu que Ron et Hermionne venaient aussi emménager à la maison de son oncle après qu'il les aient supplier. Chacun commencerait sa rentrée à différents moments. Harry entrerait à la mi-septembre à la faculté d'Aurors si ses derniers résultats étaient ce qu'il souhaitait, pour trois ans. Ron ferait un stage d'un an auprès du ministère dans le département des sports et jeux magiques, et Hermionne devait étudier pour encore quatre ans afin de devenir médicomage. Comme le Terrier était un peu trop loin de Londres pour les études à l'automne, Harry avait inviter ses amis à habiter l'endroit qui était maintenant « chez lui ». Au début ceux-ci avaient refusés, gênés par l'offre et voulant se débrouiller pour se trouver un petit appartement. Mais il était alors insensé qu'ils cherchent logis à Londres lorsque leur ami avait tout une maison qui serait presque vide à lui tout seul dans cette ville. Et puis cela soulagerait Mrs.Weasley de savoir son fils et Hermionne sous la surveillance de Remus Lupin.
Déjà des idées de voyages planaient dans leurs esprits pour célébrer la fin de leurs études à Poudlard. Par contre ces voyages restaient à l'état de rêve vu la situation extérieure. En effet, ils savaient bien qu'ils ne pourraient jamais voyager avec Voldemort sur leurs talons, et plus particulièrement sur ceux d'Harry, et tout ce qui s'appelait ami assez près du Survivant. Peu importe, ce soir-là ils s'étaient permis d'espérer et de rêver, puis promis de partir en une telle aventure dès que les choses se seraient réglées, si jamais elle finissaient par se régler.
Ainsi ils se promirent de visiter un jour plusieurs pays afin de goûter à différentes cultures dans un ensemble. D'abord c'était la France qui était venue spontanément, car Hermionne voulait faire découvrir ce pays à ses amis, vu qu'elle avait adorer son voyage là-bas en compagnie de ses parents. Puis Ron avait ajouter qu'il aimerait revoir l'Égypte tout comme sa sœur. Enfin une liste censée se fit pour remonter vers le nord en Russie en passant quelques temps à St-Petersbourgh. Ils descendraient ensuite en Chine et tenteraient de visiter le Tibet (Nda : Je sais la situation politique en Chine n'est pas des plus joyeuse, et le Tibet tente d'être assimilé et est très contrôlé! Mais bon... faisons semblant que ces problèmes n'existe pas pour le besoin de la fic.) Puis ils prendraient l'avion étant incertains de l'endroit où ils pourraient atterrir en essayant de transplaner, en voulant traverser l'océan. Arrivés en Amérique du Sud, le Pérou s'imposerait avec certains endroits connus. Ils remonteraient alors au Nord pour l'automne, visitant le Canada qui semblait plus doux que les États-Unis selon Hermionne. Là ils traverseraient le pays « d'un océan à l'autre » (Nda : C'est la devise du Canada! Lol!) et de haut en bas. Ils avaient entendus parler des communautés amérindiennes, la plupart dans le grand nord.
Tout avait été prévu ce soir-là, ne manquait qu'une chose...la défaite de Voldemort. Et ils savaient tous que même s'il serait défait, peut-être n'en auraient-ils pas le temps, ni l'envie de partir avec tout ce qu'amènerait leur vie d'adulte. Ils convinrent alors de faire ce voyage suite à leurs études supérieures. Et puis Hermionne, et Ron et Ginny plus particulièrement ne pouvaient s'offrir ou se permettre un tel voyage si cher pour le moment lorsqu'on est sans emplois. Ils ne voulaient pas non plus dépendre de la fortune de leur amis pour faire ce voyage, ni de leurs parents. C'était donc décider que cela se ferait après un an ou deux de travail au moins, et qu'ils devraient économiser tout au long de cette année pour y arriver.
Quand même l'avenir était beau, tout était permis pour le moment dans leurs rêves, ils étaient tous les quatre loin de se douter de ce qui allait suivre et qu'un tel projet d'avenir ne verrait probablement jamais le jour. Et touts ces plans étaient pour tomber dans les heures qui suivraient.
Vers neuf heures du soir, alors que le soleil commençait à se coucher, ils avaient décider de rentrer au château avant qu'un professeur ne les surprennent dépassé cette heure où ils n'avaient pas le droit de rester à l'extérieur. Au moment où ils se dirigeaient vers le château, un couinement leur avait fait tourner la tête vers la source de ce bruit. Avec stupéfaction ils y virent Queudver, Ron s'était exclamé « Croûtard! », mais Hermionne avait chuchoter tout bas « Ron, tais-toi, ce n'est pas Croûtard, c'est Queudver, ou Peter si tu préfères. ». Harry quant à lui n'avait qu'une idée en tête attraper ce rat pour prouver l'innocence de son parrain qui était encore mis en doute même après sa mort. Mais trop tard, Queudver s'aperçût qu'il n'était pas seul. Le reste des événements pour courir à leur perdition se passa si rapidement que chacun resterait toujours imprégné de cette soirée, se demandant si tout avait bel et bien eut lieux.
Le rat effrayé se sauva vers la forêt à toute allure, les quatre jeunes à sa poursuite, ils se foutaient que cela pouvait être un piège, ils connaissaient mieux que quiconque cette forêt, presque aussi bien qu'Hagrid à l'heure qu'il était. Et l'endroit serait probablement à leur avantage finalement si on essayait de les attaquer. Ils coururent une bonne quinzaine de minutes comme ils n'avaient jamais courus , mais au bout de ce quart d'heure la noirceur était telle dans la forêt qu'ils ne purent retrouver la trace du rat, même en écoutant attentivement les bruits. Et il était hors de question selon Hermionne d'allumer une baguette magique car ils indiqueraient leur présence à tout être considéré le moindrement dangereux de cette forêt. Alors qu'ils allaient rebrousser chemin dans une noir d'encre, Ginny émit un petit cri de surprise en butant évidemment contre quelque chose ou quelqu'un. Ce n'était pas un des trois autres amis car personne ne sembla aussi surpris qu'elle. Mais Ron par contre s'empressa de dire « Lumos! » pour voir à quoi, ou qui, ils avaient affaire.
À la lumière ils découvrirent que Ginny était retenue par un bras accroché autour de son cou et qu'une baguette magique pointait sur son épaule. Une lueur de menace éclairait les yeux de Peter. Chacun voulut faire un mouvement mais Pettigrow recula promptement avec sa victime, lui enserrant d'avantage le cou, visiblement la jeune fille avait de la difficulté à respirer. Peter commença donc à parlementer très calmement.
-Vous ne voudriez pas la voir mourir hein? dit-il sur un ton de folie.
-Lâchez ma sœur! dit Ron en haussant le ton, ignorant la main d'Hermionne qui s'était posé sur son bras afin de le calmer.
-Oh mais non, dit-il dans un sourire peu rassurant, de toute manière il est évident que vous suivrez où que j'aille. C'est la clé pour rejoindre le maître.
-Je ne suis pas votre clé! dit Ginny froidement en appuyant sur chaque mots.
Harry n'en revenait pas qu'elle ait le courage de rétorquer vu sa position de victime. Hermionne tant qu'à elle en plus d'être stupéfaite avait peur pour leur amie qui avait eu le front de répondre. Ron était tout simplement fier de sa sœur, ne se préoccupant guère des répercussions qu'auraient ces paroles.
-Tu n'est pas la clé? demanda-t-il en faignant l'étonnement mais amusé tout à la fois. Sache que le maître sait très bien ce qu'il fait en t'attrapant. C'est vrai que ce n'est qu'une question de hasard... tu étais la plus près c'est tout. N'importe qui d'entre vous était la victime. Mais c'est ce soir que cela se jouera, il va mourir et mon maître aura la pleine capacité de ses pouvoirs!
-C'est moi que vous voulez? Alors lâchez-la et laissez-la tranquille! s'enragea Harry.
-Pff, c'est pas aussi simple que cela petit.
-Non? Pourtant ça pourrait l'être, vous la laissez, qu'elle reparte avec mes amis et moi je vous suis, j'aimerais que tout cela finisse une bonne fois pour toutes.
-Harry, intervint doucement Hermionne, je... ne crois pas que ce soit la meilleure solution...
-Pourquoi pas? C'est moi qu'ils veulent, ou plutôt Voldemort me veut, alors c'est moi qui irai! J'en ai assez de voir toutes ces vies gâchées!
-Ah, ah, ah! Qu'est-ce que tu crois? Ce qu'il ne faut pas entendre... Mais c'est touchant tout ça, la même humanité que tes parents. Tu sais à quel point tu aimerais les rencontrer, mais moi je les as côtoyés, et tu pourras le faire pour l'éternité dès ce soir si mon maître te tue.
-Tu doutes?
-Quoi?
-J'ai dit tu doutes! Tu as dit : SI mon maître te tue. Donc tu n'est pas certain.
-Mais bien sûr que je suis certain! s'emporta-t-il.
-Oh j'en doute et toi aussi tu sais.
Mais Harry s'arrêta là dans la pente dangereuse, car Pettigrow semblait agacé et il savait que s'il allait trop loin il pourrait mettre la vie de Ginny en danger. Des bruits de pas s'entendirent au loin dans la forêt, d'en avant et en arrière ce qui n'était pas pour rassurer. Leurs voix avaient dû signaler leur présence à Voldemort et ses mangemorts qui devaient sûrement arriver dans cette forêt à un moment convenu. Mais les quatre jeunes firent le saut en entendant une voix crier derrière un arbre « EXPALLIARMUS! ». La baguette de Peter lui sauta des mains, celui-ci dépourvu de moyens magiques tenta maintenant d'étouffer Ginny de son bras. Comme il était risqué d'utiliser un sort quelconque au risque de blesser la rousse, personne ne souffla de sort. Mais aussitôt Harry était accouru pour aider son amie à se sortir de là, suivie de Ron et Hermionne. Ginny fut très rapide dans ses mouvements, elle plaça ses mains sur le bras de son assaillant, tira le bras pour qu'elle puisse respirer, donna un coup sec en se penchant vers l'avant, d'un coup de coude dans les côtes il faiblit et perdit l'équilibre. Enfin elle se dégagea rapidement, tordit le bras dans le dos de l'animagus, obligeant celui-ci à rester penché vers l'avant sous la pression et la douleur. (Nda : Je viens d'apprendre cette technique cette semaine en AD –en passant l'AD n'est pas l'Armée de Dumbledore comme plusieurs peuvent penser, lol, c'est Auto-Défense-!)
Neville et Luna entre-temps étaient sortis de leur cachette. Apparemment c'était Neville qui avait lancé le sort de désarmement. Les cinq jeunes étaient impressionnés de la passe que venait de faire Ginny et la regardaient avec étonnement. Puis Neville sembla se rappeler la raison pour laquelle ils étaient là.
-Quand nous vous avons vus partir vers la forêt, commença-t-il rapidement pour expliquer la situation, nous avons avertis les deux élèves les plus près de nous d'aller chercher les professeurs et de leur faire le message que vous étiez partis à vive allure dans la forêt à la poursuite de quelque chose. Ensuite on est partis à votre recherche et voilà qu'on vous as trouvé.
-Il faut retourner au château au plus vite, dit Luna d'une voix qui ne lui ressemblait pas sans son ton rêveur.
-Ce ne sera pas nécessaire miss. Lovegood, hurla une voix sombre encore assez loin d'eux pour s'enfuir.
Figés d'horreur les six jeunes se regardèrent, puis semblant s'être compris du regard, Ron éteignit sa baguette et tous partirent à courir dans la nuit noire comme un caveau et sans lune. À l'aveuglette ils coururent le plus vite qu'il purent, et lorsque des éclairs verts précédés de la formule mortelle commencèrent à fuser au hasard ils durent zigzaguer et oublier les autres. Ainsi Harry se retrouva seul, et butta contre une énorme masse. C'était Grawp. Pour plus de sûreté ils se nomma vu que le géant le connaissait et il savait qu'il pourrait s'en faire un allier, à tout le moins un bouclier. Des pas le rejoignit et il fut soulagé de constater que Ron et Hermionne se tenaient à ses côtés. Puis d'autres pas et des voix criant « Touvez-le! » se firent entendre. Grawp de toute sa hauteur finit par s'asseoir au sol afin d'écouter les directives de ses 'amis'. « Écoute Grawp, les sorciers encagoulés et tout noirs son mauvais, il faut que tu nous aides. Compris? » dit Hermionne d'une petite voix pressée et intimidée. « D'accord R'mionne. » avait simplement répondu le géant dont l'écho de ses paroles se répercutèrent à travers toute la forêt.
Ils n'avaient pas eu le temps de fuir plus loin qu'ils furent assaillis par un demi-cercle de mangemorts face à eux. Ils s'étalaient sur trois rangées et Voldemort se tenait évidemment au milieu de la troisième rangée derrière. Harry s'avançait à deux mètres devant Grawp toujours assis.
-Alors Voldemort, c'est ce soir qu'on en finit?
-C'est ce soir que tu vas mourir! Moi je n'en finirai pas, petit insolent.
-Oh je ne sais pas, peut-être...
-Potter, ne sois pas stupide, je connais tes pouvoirs, ou devrais-je dire tes minables petits dons.
-Cela te frustre que j'aie des dons?
-Idiot, tu iras toujours courir à ta perte comme l'a fait ton père!
-Merci, toute comparaison avec mon père est un compliment, tout comme une comparaison avec ma mère. Ce n'est pas ton cas toi, hein?
-Arrête cela car tu vas le regretter amèrement plus tôt que prévu!
-Arrêter quoi? De parler de tes parents desquels tu n'as pas connu l'amour? De parler des miens qui sont morts par amour pour moi? Évidemment tu n'as jamais connu cela.
-Ce sont des balivernes! L'amour rend faible et pauvre! Regarde tes misérables amis que t'appelle, Weasley!
-C'est bien le contraire, c'est toi qui est faible, tu n'as jamais même eu le courage de surmonter le manque que tu avais. La haine est signe de faiblesse, Tom Jedusor! Et cette haine coule dans tes veines et empoisonne ta vie...
-C'est Voldemort!
-Tu n'aimes pas que l'on t'appelle Tom hein? Trop de mauvais souvenirs peut-être?
-Mais de quoi veux-tu parler!? Nous ne sommes pas là pour parler de mon passé! Je me demande même pourquoi j'embarque dans ton jeux. Nous ne sommes pas en thérapie de groupe!!!
-Peut-être parce que tu veux entendre la vérité sortir de la bouche d'un autre, autre que ta tête qui refuse de comprendre? Oh j'oubliais, pour que tu comprennes il n'aurait pas fallu que j'utilise le mot 'aime' mais plutôt que tu haï qu'on t'appelle Tom.
-Tom Jedusor est mort.
-Comme Voldemort.
-Ah, ah, ah! Mort moi? Mais tu me vois bien!
-Non je ne te vois pas!
Ce qui était vrai vu que Voldemort se tenait au dernier rang caché par ses acolytes.
-C'est sans importance. Tu veux la preuve que je suis ici et non pas une voix venant des cieux ou de l'enfer? Eh bien voilà, dit-il en se faufilant à l'avant.
-Bonne chose de faite rétorqua Harry. On peut commencer notre discussion véritable qu'on en finisse puisqu'on est sur notre départ, moi là-haut, et toi sous nos pieds?
-Je suis tout à fait d'accord avec Harry, dit une vieille voix d'homme derrière le Survivant.
Dumbledore s'avança à travers les arbres suivit et accompagné de nombreux professeur, membres de l'Ordre, Aurors et gardes du ministère. Hagrid, McGonnagall, Rogue, Lupin, Thonks, Kingsley, Fol-Œil, Mr et Mrs Weasley, étaient entre autres du nombre. Un peu plus loin derrière eux Neville et Luna arrivaient malgré qu'on leurs avait interdits de venir et ils étaient accompagnés du groupe de l'AD en totalité. Harry rassuré, repris confiance, car bien qu'il avait montrer à son ennemi qu'il n'avait pas peur de répliquer, il n'en avait pas moins la trouille de ne pas savoir quel était son pouvoir tant détesté par son adversaire. Car il savait que ce soir se jouerait le tout pour le tout et qu'un survivrait alors que l'autre mourrait, comme la prophétie l'avait annoncé.
Il regarda, tout en conservant un œil sur son principal opposant, qui, exactement, se tenait à ses côtés. Outre ceux qu'il avait déjà reconnu, ils étaient plus d'une centaine à s'aligner comme adultes et grands sorciers, avec les élèves de l'AD ils devaient bien être 200. Peut-être très peu face à leurs nombreux opposants, mais il se doutait que d'autres arriveraient. Il devinait aussi aisément que des médicomages devaient se tenir prêts à accueillir les blessés au château. D'en arrière venait d'autres personnes, dont les frères Weasley, quelques amis de Fred et Georges du temps de Poudlard, il reconnut au travers de la foule son ancien capitaine de quidditch Olivier Dubois, Alicia Spinet, Angelina Jonhson, Lee Jordan, Fleur Delacour qui habitait maintenant en Angleterre, Mme. Maxime brisait les rangs en arrivant aux côtés d'Hagrid qui se tenait droit et fier à côté de son frère Grawp. Arrivèrent aussi des créatures comme quelques centaures ayant étés bannis de leur communauté, Firenze en tête, des gens reconnus comme vampires tout comme certains loup-garous, ceux-ci étaient reconnus depuis que le ministère avait cru utile de faire publier une liste de ces gens potentiellement dangereux (Cela avait été un scandale de voir que dans les derniers jours de règne du ministre Fudge celui-ci avait oser faire une liste discriminatoire). Mais l'avènement de tout ce monde même s'il accroissait leur nombre encore plus, n'était rien comparé à l'armée de Voldemort qui s'accroissait tout aussi rapidement. Harry remarqua que la journaliste Rita Skeeter les avaient rejoints, affichant un sourire de délectation visiblement à l'idée de l'article triomphant qu'elle pourrait écrire s'ils réussissaient à vaincre cette armée de mangemorts. Mais soudain quelque chose clocha dans l'esprit d'Harry et il se demandait bien ce qui aurait dû être là parmi eux et qui ne l'était manifestement pas. Une sensation d'inconfort le prit, il révisa rapidement les visages qui l'entourait et il remarqua dans le brouhaha des voix se parlant et se disant ce qu'ils devaient faire, qu'il manquait une tête rousse chez les Weasley. Ginny s'était soit perdue, soit qu'on l'avait attraper et... assassiner. Il se sentit soudainement envahi de culpabilité. Ils avaient oublier Ginny aux mains de leur ennemis. Ils ignoraient où elle se trouvait, et cela l'énervait d'ignorer.
L'idée de ne plus jamais revoir la jeune fille le rendit malheureux. Il l'aimait, dorénavant il le savait, maintenant il osait se l'avouer, mais il était probablement trop tard. Évidemment Voldemort sembla ressentir sa peine et sa souffrance à même égalité que son désarroi. Il ajouta donc assez fort pour être entendu parmi les voix pressées qui chuchotaient de toute part :
-En effet, elle est morte. Je te l'avais dit tout à l'heure que de tels sentiments rendes faibles.
-NON! hurla Harry. Prouvez-le qu'elle est morte alors!
-Quand tu retrouveras son corps, tu comprendras je suppose?
Mais Harry ne répondit pas, il alla plutôt s'enfoncer dans la forêt d'un pas décidé à retrouver Ginny vivante. Stupéfaits, tous le regardèrent aller, la plupart n'avaient pas compris ce dont ils avaient sous-entendus. Mais Mrs Weasley compris et s'exclama « Ginny! », avant de courir à la suite d'Harry. Les autres crurent sous le coup qu'elle s'était trompée de nom ou qu'ils avaient mal entendus, car elle rajouta à l'intention d'Harry « Je viens avec toi Harry! ». Dumbledore comprit et suivit les deux premiers, Voldemort surpris réalisa stupidement que son principal adversaire s'échappait de ses mains et alla à sa poursuite.
-Tu le sais qu'il n'y a plus rien à faire pour elle! cria le mage noir à travers la forêt. Cela ne te sert à rien de la retrouver.
Voldemort se planta devant Harry, lui barrant la route, deux mangemorts l'avait suivit, plus précisément Malfoy et Bellatrix qui s'opposèrent aux deux autres sorciers. Une lutte acharnée commença à se faire entendre non loin, les deux groupes adversaires se livraient bataille. Harry dégoûté essaya d'ignorer ce qu'il entendait et ce qu'il voyait lorsqu'il fermait les yeux. C'était des morts s'étendant à perte de vue. Ses proches mourrant pour lui, pour la paix. Combats inutiles qui se faisaient nécessaires lorsque l'adversaire attaquait durement et massivement.
-C'est difficile hein? se moqua l'homme aux yeux rouges sang. Mais autant c'est insupportable pour toi, autant ça me remplie de joie.
-Vous savez Tom, après toutes ces années d'enseignement, je n'arrive pas à comprendre comment l'on peut tout faire pour obtenir le pouvoir, intervint Dumbledore à la défense d'Harry. Vous avez mal enligner vos valeurs je crois, et pourtant vous auriez pu réussir de grandes choses dans la vie. Vous en êtes même devenu jaloux d'Harry face à sa capacité de vivre par amour pour les autres. Vous lui avez donner lors de votre semi-défaite tout ce que vous aviez inhiber en vous. C'est pour cela que vous vous êtes effondré. Si vous êtes vivant aujourd'hui c'est qu'il vous a inconsciemment transmis ce qu'il vous manquait. Le problème est que ce pouvoir vous l'avez ré-inhiber. Voilà pourquoi vous ne pourrez jamais tuer Harry, il vous faudrait utiliser du même pouvoir, mais vous n'en êtes pas capable, vous ne le supportez pas.
Harry se rendit compte que son directeur était entrain de donner des armes à son ennemi mais qu'il était aussi entrain de donner la réponse à son protégé. Cette fois il pensa fortement à touts les siens s'assurant que Voldemort pourrait ressentir tout l'amour qu'il pouvait éprouver. Il lui fit sentir, au-delà de la souffrance suite à la mort d'un proche comme ses parents ou son parrain, qu'il pouvait être rempli d'espoir à l'idée de vaincre par amour pour eux. Puis il songea à ses amis perdus et vivants, qu'il vaincrait pour eux et pour la paix. Il pensait à tout ceux qui se tenaient de son côté pour lui et que cette fois ce serait lui qui donnerait sa vie pour eux. Ils voulaient tous vivres en paix et harmonieusement le plus possible, ils le feraient, tout en leur pouvoir. Puis il songea à ses tuteurs, en particulier son directeur à qui il devait la connaissance de lui-même, encore aujourd'hui, la connaissance de tout ce qu'il avait appris aussi. Enfin à son seul et grand amour, il espérait toujours qu'elle soit vivante. Il l'aimait et voulait lui dire au moins une fois avant qu'elle ne meurt définitivement, ou lui, ou touts les deux.
Tant de sentiments depuis longtemps oubliés dans l'inconscient de son ennemi provoqua chez lui une expression de douleur. C'est à peine s'il sentait la rage que tentait d'insuffler son opposant en lui. Voldemort souffrait évidemment, au début il gémissait, puis dans un effort désespéré pointa à l'aveuglette sa baguette, il criait de douleur et de désespoir.
-AAAAAAAHHHHHH!!! AAAaaaAAAHHHH!!! AAAvada Kedavra! réussit-il à crier au travers de ses plaintes en touchant Dumbledore de plein fouet.
Le vieux directeur avait été surpris, jamais il n'aurait cru que Voldemort serait toujours capable de lancer ce sort. Il lança un dernier regard de fierté vers Harry, il savait maintenant que son jeune protégé était sur le point de réussir à vaincre le seigneur des ténèbres. Il pouvait mourir en paix quoiqu'il advienne. Jusqu'à la fin il aurait été là, mais ne pourrait voir la suite, sauf qu'il savait ce qui se passerait par la suite.
Harry voyant son mentor tomber à ses côtés fut encore plus décidé à ce que l'amour et la paix règnent à nouveau. Contrairement à ce que Voldemort avait cru, son adversaire ne souffrait pas de cette mort, enfin pas immédiatement. Harry ne cessa de penser à tout ceux qu'il aime et ce pourquoi il les aimes. Il se trouvait même qu'il arrivait à apprécier aussi de ces ennemi, ayant pitié d'eux. La haine se retira de son esprit tout comme la rage. Il ne se sentait plus envahi pour la première fois, il était lui-même. Une simple personne comme les autres. Son pire ennemi ne supportait plus la douleur, il était à genoux maintenant. Ses deux associés tentèrent de lui lancer quelques sorts mais ceux-ci ricochèrent dans le vide. Il ne vit pas non plus Mrs Weasley qui le regardait avec étonnement, non plus lorsqu'elle partit chercher de l'aide s'enfonçant dans l'obscurité vers le champ de bataille. Harry continua sa lutte acharnée, enfin Voldemort tomba face au sol, dans un cri aigu se répercutant à travers toute la forêt. Mort il était mort, il le savait, sa cicatrice devint froide, il la sentit se refermer pour disparaître enfin.
Les deux mangemorts effrayés par ce qu'ils venaient de voir n'osaient même plus s'attaquer à Harry par peur de mourir par amour à leur tour. Harry se retourna vers là où le grand combat se poursuivait, il fallait qu'il les aides et qu'il retrouve Ginny. Avec ces seules pensées en tête ils avançait comme hypnotisé vers les combattants. Encore à la pénombre des arbres, un spectacle d'horreur se vit sous ses yeux. Des morts et blessés un peu partout.
Non, il n'était pas capable d'endurer ces choses à nouveau dorénavant, tout ce qu'il voulait était la paix éternelle. Et, pour la première fois il pensa à lui-même, pour la première fois il songea à disparaître. Mrs Weasley et quelques Aurors le virent, n'ayant plus le courage d'affronter ou de parler à touts ces gens, il décida de disparaître. Sous le regard plus qu'étonné de tous, il transplana là ou nul ne pourrait le retrouver. Ils disparût pour ce qu'il croyait être toujours, de la vue des souffrances et reproches d'avoir exister lui et Voldemort.
