Bonjour à tous!

Mon message sera cours, parce que je ne veux pas dire le punch de ce chapitre... les explications et informations supplémentaires seront placées à la fin de ce chapitre. Je ne sais pas si vous allez aimer, mais tant qu'à moi j'aime beaucoup ce chapitre! Et je me sens fière de mon coup! Oh désolé du retard, mais j'aime faire en qualité... bien sûr cela dépendra de l'avis de chacun, peut-être que certains d'entre vous n'aimerez pas ce chapitre... mais là ce n'est plus mon problème, c'est mon histoire après tout! Bonne lecture!

Réponses aux reviews :

Lunenoire : Contente de voir que tu aimes! J'espère que ce nouveau chapitre te plaira! Merci d'avoir reviewer!

Saleen : Je suis contente de voir que tu continue à me lire, d'autant plus que tu as été ma première revieweuse! Pour la bataille, j'ai été tentée de la décrire plus, mais ce n'est pas mon fort tout ça... ça devient lassant à la longue je trouve. Je préfère m'attarder aux sentiments, et ce à quoi pensent les personnages, aux actions et réactions aussi. J'aime les explications... tout en laissant du mystère... tout cela ne sert qu'à vous mêler un peu plus qu'on pourrait dire, mais non, tout finit par avoir un sens. Tu vas voir, le sens arrive dans ce nouveau chapitre. J'espère que ça ne te déplaira pas, et que tu continueras à lire. Merci d'avoir reviewer et refait-le, ça fait toujours plaisir d'avoir des avis!

Nymphadora Tonks : Sacré vieille Nymph! Tu l'attendais avec impatience ce chapitre? Le voilà! Pour ce qui est dommage qu'il s'en aille sans savoir si Ginny est vivante et qu'en plus il s'aperçoive qu'il l'aime maintenant, il y a une sacré raison : il en a trop vu, et ne veut plus rien voir! Je pense que c'est assez clair... lol. Et puis tout s'explique dans ce chapitre... Je crois que tu vas aimer, enfin j'espère! Merci d'avoir dit que c'était bien le moyen que j'avais trouver de vaincre Voldemort, je crois que ce sera semblable dans la saga de JKR, alors c'est pour cela que j'ai mis ça. Bonne lecture!

Elmire Chaplan, votre moulin à écriture dévoué!

Chapitre 5 : Mémoires difficiles

Retour dans le passé d'Harry, l'après bataille et les années suivantes.

Il ne pouvait et ne pourrait plus supporter le regard des autres posé sur lui. C'est en voyant Mrs Weasley, les Aurors et plusieurs de ses amis l'observer qu'il avait compris ne pouvoir rester dans ce monde. Maintenant qu'il avait vaincu Voldemort, tout courage l'abandonnait. Il ne voulait plus se battre, ni endurer mille et une souffrances, il était quelqu'un en ayant trop vu dans sa vie, dans un court laps de temps. Il ne voulait plus affronter la vie, elle n'avait jamais été très joyeuse, et il ne voyait pas pourquoi elle le serait plus avec toutes ces blessures morales et psychologiques à guérir.

C'est pour ces raisons qu'il avait décider de quitter le monde magique. Il avait vu Dumbledore s'écrouler à ses côtés, son mentor s'était effondré, absorbant le sortilège de la mort pour lui, pour tous ces gens qui ne voulaient que vivre en paix. Dumbledore s'était en quelque sorte sacrifié pour lui, il savait que Voldemort était sur le point de tomber et que lui Harry en sortirait vainqueur. Il savait que sa présence ne serait plus utile dorénavant, et que le monde pourrait continuer de fonctionner sans lui, les blessures se penseraient au cours du temps, si tout le monde se tenait par les coudes et s'entraidait. Mais Harry n'avait plus le goût d'entraide. Il n'avait plus le goût de guérir. Il venait de saisir son passé, le passé de millier de gens, il avait saisi son avenir et avait aussi déterminer de l'avenir de ces mêmes milliers de gens. C'était comme s'il avait réaliser soudainement qu'il avait énormément de pouvoir, autant que Dumbledore. Cela l'effraya, il ne voulait pas dominer le monde, il voulait être Harry, juste Harry, quelqu'un de normal, pas un 'Survivant'. Pas un phénomène de la nature égaré! Ni une malformation magique! Il n'était pas un spécimen qu'on pouvait étudier, même pour ce qu'il était! Il était Harry. Et plus que jamais, après avoir vu retomber sur ses épaules le poids du monde sorcier entier, suite au décès de Dumbledore, il avait eu peur, il a décider de fuir. Ainsi plus jamais on ne le prendrait pour ce qu'il était, ou pas.

Malgré toute les bonnes intentions d'aider, malgré qu'il voulait tout donner pour les autres, à ce moment là, en réalisant toute ses peurs, en s'apercevant qu'il avait détruit la plus grande peur du monde sorcier, il ne pouvait plus rester. Il devait partir, il avait sentit ce besoin impérieux de tout quitter, tout oublier. Ne jamais revenir.

Il ne pouvait pas aider lorsqu'il n'en avait plus l'énergie. Quand l'on a que l'énergie du désespoir, on ne veut plus se battre, tout ce que l'on veut c'est mourir. Mais l'énergie du désespoir est telle qu'on a même plus le goût de mourir en s'y forçant. On veut juste se laisser aller, ne plus rien faire, attendre patiemment la mort. Car au nombre de fois qu'il avait échapper à la grande faucheuse, il ne pouvait se résigner à aller la chercher. Non, il s'était promis de ne pas lâcher, mais lâcher tout ce qui lui causait malheur depuis tout ce temps.

Avec tout cela, il s'était demander s'il n'existait pas un monde parallèle à celui des sorcier et des moldus. S'il avait découvert celui des sorciers, alors qu'il ne croyait pas nécessairement en la magie, pourquoi n'en existerait-il pas un qu'on ignore? Il y avait les non-prouvés reconnus autant chez les sorciers que les moldus bien sur, mais n'avait-il pas droit de se retrouver dans un de ceux-là soupçonnés? N'aurait-il pu être seulement esprit? Un esprit vaguant sur un planète remplis d'esprit comme lui... Ou encore ce monde des morts, était-ce cela le monde des esprits? Et l'avant? C'est où? Il y avait la mort qu'on appelle l'après, mais l'avant? Avant c'était où? Était-ce un esprit mort, décidant de reprendre vie? Si oui, il aurait bien voulu le faire. Il ne voulait plus vivre ici, il voulait partir, partir loin, quitter son corps, mais rester vivant. Ne plus être reconnu, ne plus dire quelque chose vaguement au yeux de quelqu'un. Disparaître, atterrir sur une autre planète. Être dans un univers parallèle, remonter le temps. Il ne voulait plus qu'on se rappelle de lui, il voulait qu'on l'oubli à jamais. Même s'il aurait effacer la mémoire de chaque sorcier, il y aurait toujours eu quelqu'un pour le reconnaître, on ne peut effacer les sentiments, tout le monde aurait ressenti quelque chose d'étrange en sa présence, il en était convaincu. Et puis effacer la mémoire de chaque sorcier, retrouver chacun, n'en oublier aucun, aurait pris une éternité! Il n'aurait jamais assez eu d'une vie, sans compter tout les documents et livres parlant de lui qu'il fallait faire disparaître! C'était comme décider d'étudier tout ce qui existait comme études sur terre, il n'aurait jamais assez d'une vie, ni de deux, ni de trois... C'était gigantesque, et ce qui était d'autant gigantesque était lui-même! Terrifiant.

De se savoir si important le terrifiait. Que faisait-il dans ce monde pour mériter autant d'attention? Oui, il avait vaincu le seigneur des ténèbres, pis après? Revenez-en! Ils auraient tous fait comme lui normalement, si chacun aurait eu sa vie, si chacun se serait appeler Harry Potter, fils de Lily Evans et James Potter, ayant survécu au pire des sortilèges impardonnables, ils auraient agis pareil. À bien y penser, il aurait bien aimer voir toutes ces personnes en lui, ressentir tout le monde entier se tourner vers eux. Ils auraient tout autant été terrifiés. Partir était une bonne idée après tout, ils devront se fier sur eux-mêmes. Quoiqu'il advienne, pansez vos blessures vous-mêmes!

A b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

Harry atterrit dans le cimetière où était enterrés ses parents. Ignorant qu'à plusieurs kilomètres de là, une communauté de sorciers fêtait la défaite de Voldemort, et recherchait le supposé Survivant. Ignorant que Dumbledore du haut de son portrait maintenant, donnait quelques idées à ses successeurs, et révélerait l'endroit auquel il s'était réfugié. Ignorant qu'on pleurait les morts, qu'on aidait les blessés à se relever, qu'on chambardait tout un monde.

Harry s'agenouilla aux pieds de la tombe de ses parents. Quelques larmes glissaient sur ses joues, et se mêlaient à son sourire tranquille. Il avait réussi; il espérait secrètement que ceux enterrés sous ses genoux, refassent surface. Mais il savait que c'était impossible. Ils ne reviendraient pas, ils ne l'aiderait pas sur terre, ils ne ferait que le protéger de là-haut ou peu importe où se trouvait les gens morts. Dumbledore y serait aussi, ainsi que Sirius, et tout ceux étant décédés au cours des dernières années, comme ceux avant la mort de ses parents. Ils étaient tous là soit à le supporter, soit à supporter les autres, les autres desquels il s'était éloigné. Il le sentait, plus que jamais ce soir-là les morts revivaient. Ils les savaient non loin et partout.

Murmurant, le regard fixe sur les noms inscrits sur la pierre tombale, il s'adressa à ses parents :

-Je l'ai fait pour vous. Maman, papa, je l'ai fait pour vous. Il n'est plus. Vous pouvez reposer en paix, les autres aussi peuvent reposer en paix. Et dorénavant je pourrai reposer en paix à mon tour... Je veux vous rejoindre... mais pour vous je reste... je reste... mais loin... loin... loin de tout le monde... Je ne veux plus affronter la vie qui comprend les autres. Vous comprenez?... Oui évidemment vous comprenez. Merci d'avoir été là ce soir, merci d'avoir toujours été là. Merci pour ce que vous avez faits pour moi. Sans vous je ne serais rien, et la terreur continuerais de régner... Sans vous... je ne serais pas ici ce soir... Mais s'il-vous-plaît, venez me chercher... je n'en peux plus... Si vous ne venez pas j'en comprendrai qu'il faut que je reste... probablement que quelque chose d'autre surviendra... mais je vous en supplie faites que cet autre chose soit meilleur que ce que je viens de vivre ces dernières années... Je vous en conjure épargnez-moi pour une fois... je sais bien que je ne pourrai plus jamais vivre normalement... c'est mon lot quotidien et ça l'est plus que jamais dès maintenant... mais je veux un peu de repos... comprenez...

Il n'avait pas la force d'être enrager, il se laissait juste aller. Le vent lui caressait la joue, l'air sentait bon le pin et le réconfortait, mais il ne pouvait s'empêcher de laisser les larmes couler. Il s'étendit de tout son long au sol, la tête sur ses bras, pleurant à chaudes larmes. Tout son corps semblait se vider là. Comme si ses larmes pouvaient faire revivre les morts. Peu importe le pouvoir ou la puissance, il n'avait aucun contrôle sur certaines choses, ni sur lui-même, alors à quoi servait-il de vivre pour les autres? Il le ferait donc pour les morts. C'était envers eux qu'il avait une dette énorme, il leur en était reconnaissant éternellement, mais jamais il ne pourrait rembourser sa dette, pas même sa mort à lui, il l'avait compris, car s'ils étaient morts, c'était pour qu'il vive. Il ne pouvait leur faire cet affront, il ne pouvait les rejoindre, même s'ils comprendraient.

Il ne savait pas combien de temps il pleura ce soir-là. Mais lorsque les premières lueurs du jour se montrèrent, il se releva lentement. Il murmura un dernier « Merci... », puis sortit du cimetière pour arriver dans la rue. Là, regardant de chaque côté il s'aperçut que pour la première fois de sa vie il n'aurait d'endroit où aller, pour la première fois il était inconnu, il allait vers l'inconnu. Il pensa se rendre au Square Grimmauld, mais en y songeant, il retrouverait tout ceux qu'il connaissait, ce ne serait plus fuir le monde sorcier!

Regardant des deux côtés de la rue, il vit que la place était très tranquille, une voiture passait de temps à autre. En face se trouvait la prestigieuse université moldue d'Oxford (NDA : J'ignore s'il y a un cimetière face à Oxford, mais bon, j'imagine Londres, c'est tout! Alors veuillez m'excuser pour les erreurs, je ne suis jamais aller à Londres, bien que je rêve d'y aller un de ces jours (comme plusieurs pays de ce monde que j'aimerais visiter quoi!!!).) c'était énorme comme complexe universitaire, et il songea que peut-être il pourrait se cacher dans un des petits bois entourant l'université en attendant de décider vers où il irait. Étrangement ce jour-là la peur de l'inconnu ne le prenait pas trop, à vrai dire il n'avait pas peur de se perdre, puisque c'était ce qu'il voulait faire. Se perdre parmi la foule, parmi les gens.

Il passa la journée à réfléchir, autant aux derniers événements, qu'au fait de comment il allait bien survivre. Heureusement que le bois était tranquille et n'était déranger que par quelques petits animaux, car la présence d'être humain l'aurait gêné. En effet, il avait comme vêtement sa robe de sorcier du collège Poudlard, et comme seul objet, une baguette magique. Un moldu aurait été intrigué de son accoutrement et se serait mis à spéculer un panoplie de raisons sur son habillement et son allure. Un sorcier, s'il ne se serait pas jeter à lui, aurait tout fait pour noter l'endroit où il se trouvait et serait aller alerter tout la communauté sorcière. Pas de doute le fait qu'il était porté disparu inquiéterait plus que ses amis, la communauté entière voudrait des explications, et là il serait pris au piège, ne pouvant plus reculer. À moins que ces gens finiraient par comprendre qu'il a besoin de recul, qu'il a besoin d'être seul quelques temps, si ce n'est pour toujours afin de faire le ménage dans sa vie.

Cette journée-là s'était donc passé dans des pensées furieuses et déboulantes, les unes après les autres lui passaient par la tête. Lorsqu'il prit une décision, il ne savait plus où il en était exactement, mais il avait décider, c'était tout. Les raisons qui l'avait pousser à choisir cette vie, s'étaient dictés d'elles-même. D'abord, il ne pouvait rester en Angleterre, le risque qu'on le retrouve était trop facile, avec autant de gens peuplant cet endroit, il ne pourrait passer inaperçu bien longtemps. Bien sûr se fondre dans la masse était pas bête en soi, mais dans la masse il y avait toujours des exceptions pouvant le reconnaître. Donc il devait quitter le pays. En songeant au reste de l'Europe il s'était dit qu'encore là, il y aurait toujours quelqu'un pour le reconnaître vu qu'il était connu mondialement, au même titre que Voldemort! Mais en y pensant profondément, il n'y avait pas un pays sur terre qui pourrait l'accueillir sans qu'il ne soit reconnu par des gens d'une communauté magique. Il fallait donc trouver une île déserte, ou quelque chose du genre.

Un île déserte? Où ça? Il en connaissait beaucoup lui? Non. Aucune. Il lui avait fallu trouver autre chose. Un pays pas très peuplé alors. Les pôles. Mauvaise idée. Que ce soit au pôle nord ou au pôle sud, il ferait très froid à longueur d'année! Et puis comment pourrait-il survivre dans un froid pareil? Bien beau le poisson, mais il n'avait pas le goût d'avoir une vie de reclus devant survivre à chaque jour... ce n'était pas une vie. Un endroit où il y aurait moins de gens alors? Peut-être dans les déserts, mais... encore là ce n'était pas l'idée du siècle, quel manière de survie? Chercher un oasis, vivre auprès d'une petite famille ou communauté égarée, non ce n'était pas un bon choix. Ou plus de gens, qui ne le connaisse pas. Les États-Unis, ces gens passaient si vite, ne s'arrêtant jamais pour remarquer quoique ce soit, on ne le verrait jamais passer, surtout à New-York. Mais, suffirait d'un touriste sorcier que s'en serait fini pour lui. Et puis cet endroit ne lui plaisait pas, tellement d'histoire d'horreur courraient chaque jour à propos de ce pays qui fonctionnait comme dans un western. En plus, si on le reconnaissait là-bas, il n'y aurait plus moyen de passer inaperçu, ces gens dès qu'ils voyaient quelqu'un ou quelque chose de célèbre, en faisait un cas pendant des semaines.

Il pourrait se fondre dans une ville aussi populeuse que Tokyo, mais il n'avait pas de yeux bridés, ni l'allure d'un asiatique. On le reconnaîtrait trop facilement, peut-être passerait-il quelques temps inaperçu comme il pourrait le faire à New-York, mais si un jour... eh bien, il était cuit! Et puis un étranger dans Tokyo ne passait pas inaperçu, trop de différences. Où pourrait-il se réfugier? La tâche devenait de plus en plus ardue. Il fallait que la communauté ne soit pas sorcière, mais à sa connaissance, il n'y avait pas grand endroit qui ne comptait pas au moins un sorcier. Il fallait qu'il y ait peu de gens, il fallait que ce soit éloigné et même un peu hors d'accès. Pas grands endroits dans ce monde correspondaient à cette description. L'Afrique? Non, pauvres, il ne voulait pas se retrouver comme pauvre mendiant incapable de revenir, faute de moyens s'il décidait de revenir, et encore là, il n'était pas noir, il ne passerait pas inaperçu... on croirait qu'il était plutôt une personne apportant de l'aide internationale, une sorte de médecin sans frontière. Et puis tous ces types de pays au climat politique incertain, était terrible. Il ne voulait pas se retrouver à nouveau dans des guerres interminables et remplies d'horreurs. De plus, il se retrouverait sans pouvoir, il ne pourrait plus agir à sa guise. Il ne pourrait aider comme il le voudrait.

Non, il lui fallait un endroit tranquille, calme. Du repos était ce qu'il avait le plus de besoin. Il lui fallait trouver un endroit confortable à vivre, inconnu, et inconnu des gens. Il fallait que ce soit peu populeux, mais assez pour y survivre assez bien sans avoir besoin de lutter chaque jour pour vivre. Soudain, une pensée lui passa par la tête dans un éclair de génie. Hermionne n'avait pas parler des communautés amérindiennes du nord? Ces autochtones, inconnus pour la plupart du monde? Ces gens qu'on disait silencieux, peu bavard et peu curieux? Ces gens observateurs et philosophes? Ces sorciers différents des autres?Mais oui, c'était l'endroit! Quoi de mieux que de se retrouver au travers d'une communauté qui l'accueillerait probablement assez facilement vu qu'il était reconnu, mais qui ne glisserait mot au gouvernement de son endroit de fuite? Ces gens vivaient reclus pour la plupart du reste du monde, et ils tenaient à leurs habitudes.

C'est ainsi que ce jour-là il avait décider de transplaner, peu importe s'il ignorait exactement où il atterrirait, peu importe s'il ratait son transplanage, il essaierait d'aller là. C'est ainsi qu'il se concentra à atterrir dans le petit village de Quaqtaq, un village qu'il avait vu par hasard une fois sur une carte d'Hermionne. (NDA : Bon, notez que chaque village que j'ai vu sur la carte du Québec, pouvant se trouver au nord avait des noms assez spéciaux, j'ai pris un nom qu'il est possible de dire assez facilement, mais j'avoue avoir été tenté de prendre 'Kangiqsujuaq' mais vous en conviendrez avec moi qu'il serait difficile et achalant de lire ce nom chaque fois! Et puis je voulais un point stratégique, permettant à mon imagination d'avoir terre et mer non loin. Pour les décors du nord, je vais décrire un peu de ce que j'ai vu lors d'un séjour à La Grande rivière (oui ces complexes hydroélectriques énormes!), j'y mettrai simplement pas d'arbre sauf quelques rabougris... Si vous voulez voir la carte sur laquelle je me suis fier allez à cette adresse : http:images.google.ca/imgres?imgurlhttp:www.btaq.ca/pr/carteQ2.jpg&imgrefurlhttp:www.btaq.ca/pr/carteQ.html&h1317&w1189&sz225&tbnidMlPgj6a8KSoJ:&tbnh149&tbnw135&start2&prev/images3Fq3DCarte2Bdu2BQu25C325A9bec26hl3Dfr26lr3D26sa3DG ) Ce jour-là il décida donc d'atterrir à Quaqtaq, un petit village perdu du nord du Québec. Heureusement pour lui, la plupart des amérindiens savaient parler anglais, autant que français et leur langue autochtone d'origine.

Ainsi, il quitta l'Angleterre et atterrit à l'inconnu. Quittant le monde qui l'avait vu grandir. Quittant tout ce qui l'avait fait souffrir. Arrivé comme par magie, enfin, par magie, les gens de l'endroit le dévisagèrent un peu curieusement. Il avait réussi à transplaner, malgré la fatigue de la nuit blanche, et touts les derniers événements. Il se savait maintenant dans son nouveau chez lui pour longtemps, si ce n'est pour toujours. Il ignorait si c'était un peu la chance qui l'avait porter jusque là, mais il était reconnaissant d'avoir réussi à atteindre son objectif. Épuisé il avait murmuré « merci » à l'intention de ses parents, Sirius et Dumbledore, puis s'était effondré au sol, inconscient.

Il se savait entre bonnes mains, il savait que ces gens étaient tous sorciers, c'était indiqué dans cette carte des communautés uniquement sorcières du monde. Il savait qu'on ne l'embêterait pas pour une fois, on le laisserait tranquille avec ce qu'il était ou pas. On comprendrait uniquement ce qu'il était, on le laisserait se reposer et avoir un peu de paix. Et tout cela, pour une fois fut vrai, parmi tout ce qu'il avait déjà espérer au cours de sa vie, c'était la première fois que tout était comme il l'avait prévu.

En tombant, un vieux sorcier s'approcha de lui, le retourna doucement sur le dos, n'eut point de réaction surprise en voyant de qui il s'agissait, si ce n'était un léger sourcillement. Il demanda à quelques hommes du village de le prendre et l'amener à l'infirmerie. Ceux-ci obéirent, le transportant à l'endroit mentionné, Harry inconscient ne vit point qu'on prit soin de lui. Le vieux sorcier, sorte de shaman, fit plusieurs incantations et sortilèges à l'aide d'objet et de concentration. Puis une semaine plus tard, il s'éveilla, un peu perdu d'abord, et enfin réalisa véritablement qu'il avait réussi. Le vieux shaman s'était approché de lui avec une potion et lui avait fait boire, aussitôt il se sentit mieux et récupéra rapidement. Ainsi avait commencer ses années d'exils, aux soins de sorciers fonctionnant d'une magie différente.

On l'avait accepter comme il était, comme il était venu en fait. Ces amérindiens vivaient d'une manière particulière et cela ne lui déplaisait pas. Chacun s'occupait de ses petites choses et s'entraidait tout à la fois. C'était étrange et paradoxal comme comportement. Il avait fait la connaissance de plusieurs familles du village et il put s'installer chez le vieux shaman nommé Pipmuacan Takwa (Nda : En cherchant dans Google sous le nom de 'Noms amérindiens' je suis tombée sur l'origine des noms de lacs et rivières du Saguenay Lac St-Jean, puis j'ai pris deux noms que j'ai trouver là qui me semblait pas mal...). Takwa d'une certaine manière faisait penser à Dumbledore, il était rempli de tant de sagesse qu'on la sentait, suffisait de fermer les yeux qu'on pouvait sentir comme une onde calme nous traverser. Et puis cet homme ne semblait jamais surpris, il avait un calme déconcertant, jamais il ne semblait montrer de sentiments extrêmes, il se tenait toujours au milieu, sa colère était tranquille, mais ô combien terrifiante, elle semblait gronder, son expression changeait alors en visage crispé et dur, et son rire était si soudain et inattendu qu'il déconcertait toujours, tout son visage se décontractait tandis qu'il riait franchement. Pipmuacan Takwa était donc un homme surprenant. Mais Harry semblait être le seul à être surpris de l'attitude du vieil homme, les villageois, eux, n'étaient pas surpris et comme un baromètre ils obéissaient au tempérament du vieux shaman, toujours en accord avec celui-ci. Le respect qui s'en dégageait était incroyable.

Harry se fit donc un grand ami en Pipmuacan. Leur conversation passionnés, mais calmes dans le cas de l'homme, pouvaient durer des heures. Il découvrit vite que les amérindiens avaient une grande curiosité, seulement cette curiosité se trouvait amoindrie par le fait qu'ils étaient discrets dans leurs questions détournées. À vrai dire ils ne posaient presque jamais de questions, mais dans leur manière de parler, ils en arrivaient toujours à faire dire quelque chose de plus à l'autre. De cette manière Harry finit un jour par raconter toute son histoire, il avait pris plusieurs jours à raconter celle-ci, et au bout d'un an, toute la petit communauté sut d'où exactement il venait, et pourquoi il était arrivé dans leur communauté. Lorsqu'il s'était éveillé on lui avait demander des explications, mais sans plus, juste le nécessaire qu'il voulait raconter, car tous savaient, ou presque, qui il était, à la différence qu'on le croyait légende lointaine et perdue parfois. On en avait entendu parler, on savait qui il était, et puis on l'avait laisser tranquille se doutant que c'était ce qu'il voulait le plus au monde être tranquille. De toute manière, si lui les laissaient tranquilles, eux feraient de même et se tairaient. C'était réconfortant de se savoir parmi des gens qui ne l'empresserait pas de tout raconter, de se retrouver au milieu de gens pas le moindrement avares d'informations et de réponses aux questions, de gens qui n'alerteraient pas les autorités pour assurer qu'une personne très recherchée était toujours vivante et sauve. Il leur en était très reconnaissant de leur silence, et il en comprit qu'ils étaient autant reconnaissant envers lui de garder le silence.

Parmi les conversation entre Harry et Pipmuacan, il s'étonna que le vieux sage ait rencontrer un jour Dumbledore. Il apprit donc que Dumbledore avait un jour fait un voyage à travers la plupart des communautés amérindiennes du nord. De là probablement qu'il avait appris à avoir un air impassible et calme malgré toute circonstance. Bien sûr son ancien directeur savait réagir et être surprenant, agir très fortement dans certaines situations, mais il savait faire preuve de calme aussi, il était un peu de tout dans le fond. Tandis que Takwa, lui était aux extrémités, surprenant et calme uniquement. Rien d'autre.

Un jour Takwa l'entretint de venir transmettre son savoir différent aux élèves de la communauté, qu'il serait bien s'il pouvait ou voulait enseigner de sa magie si différente. Il accepta en échange qu'on lui apprenne la leur, ce à quoi Takwa répondit qu'il la connaissait déjà. Takwa lui enseigna donc comment la retrouver et lui prouva que c'était grâce à cette magie qu'il était arriver sans problème ici dans leur village. Le seul problème que cela avait causé était qu'il avait tant dégager d'énergies qu'il s'était affaibli et était donc tombé inconscient. Il ne savait pas alors la maîtriser totalement encore. Cette magie était axé sur les sentiments et la force intérieure, combinée à la force de l'esprit. Tout cela créait un équilibre qui lui permettait d'agir sur certaines choses sans sa baguette magique. Évidemment cette magie ne servait pour lui qu'à accomplir de grandes choses, des choses plus difficiles que d'autres. Il ne pourrait jamais pratiquer de simple sort comme approcher un objet, sans baguette magique, parce qu'il avait déjà appris l'autre méthode et qu'il était trop difficile de tout ré-apprendre, au risque d'oublier l'autre magie. C'était donc une magie complémentaire à celle qu'il avait appris. Par contre il pouvait enseigner la sienne aux jeunes élèves qui pourrait combiner les deux ensembles. À la différence que ceux-ci n'avaient pas de baguettes magiques et devaient pratiquer les sorts en les visualisant dans leur tête puis en se concentrant fortement dessus et en pointant du doigt ou de la main pour faire le mouvement avec la bonne formule. Harry trouva intéressant de voir de quelles manières il était possible d'utiliser la magie et de si différentes manières. Bien sûr il appris et enseigna cette méthode à l'aide de Takwa qui avait émis le concept et avait été le premier à le mettre en pratique.

Fort enthousiaste de cette découverte, Harry en vint de temps en temps à repenser aux sorciers qu'il avait abandonner et ses amis. Il se demandait si dorénavant l'on pourrait enseigner cette nouvelle méthode à Poudlard, cela révolutionnerait évidemment toute la magie. Une révolution en magie? Pourquoi pas? Takwa qui était dans le village le seul enseignant jusque là, était secondé auparavant par quelques parents et grands-parents qui enseignaient à la maison pour faire pratiquer les enfants. Mais maintenant aider d'Harry, ils réussissaient à avoir contrôle sur la classe d'une quarantaine d'élèves (seule et unique classe), et les faisaient pratiquer divers type de magie. Évidemment chaque enfant était à un niveau différent, et cela faisait en sorte que les classe étaient donc plus longues. De toute manière, ils avaient amplement le temps, la vie s'écoulait lentement là-bas. Entre les loisirs et la chasse et la pêche pour la survie, la récolte de petites plantes permettant de faire quelques potions ou assaisonner certains mets, beaucoup de temps libre restait. C'est pour cette raison que les jeunes restaient longtemps à l'école et apprenaient beaucoup. L'hiver les jours étaient si courts qu'il avaient droit à 3 heures de soleil maximum, le reste du temps était une nuit éternelle. Cette nuit éternelle était magnifique, mais parfois déprimante. Puis l'été le soleil ne se couchait pratiquement pas, on avait droit à ce qu'on appelait un 'soleil de minuit', en effet le soleil continuait parfois de briller jusqu'à minuit, il disparaissait alors pour quelques rares heures seulement. C'était peut-être impressionnant tout cela, mais ennuyant à la longue car les passes-temps manquaient. Pour cette raison les heures de cours s'allongeaient.

Takwa et Harry, de connivence avec les parents décidèrent donc d'ajouter un cours différent à ceux déjà existant. Ils l'avaient nommer temporairement 'la nouvelle magie'. Ceux déjà existants ressemblaient un peu à ceux de Poudlard et d'autres étaient différents. Il y avait entre autre 'légendes amérindiennes, mythes et réalités', 'la magie intérieure', 'transformations' (au lieu de métamorphose), 'potions', 'études des non-magiciens' (études des moldus), 'histoire de la magie autochtone', 'langues autochtones' et 'formules autochtones et internationales' (le 'internationales' avait été ajouté depuis qu'Harry avait apporté de ses connaissance et ses formules magiques apprises à Poudlard comme dans toute école de magie du monde).

Avec tous ces cours, il restait quelques heures pour leur sport magique qui était différent du Quidditch, vu la l'inexistence des arbres (il n'y a que des arbustes et de la végétation au sol) il était impossible d'avoir un balais. C'était une sorte de hockey, les amérindiens normaux y jouaient, à la manière du hockey, et les colonisateurs s'en étaient inspirés et l'avait fait sport national moldu. En fait c'était un jeu magique auquel chaque personne devait se passer une branche magique par leur force intérieure. Ils se la lançaient sans bouger le bras, faisaient des sauts énormes, comme s'ils volaient, sans même fléchir les genoux, et devaient compter le plus de points dans le but adverse qui était un anneau beaucoup moins haut et moins gros que ceux du Quidditch. Et puis il ne comptait qu'un anneau à chaque bout de terrain au lieux de trois. On comptait un gardien pour chaque équipe, composé de cinq joueurs. À la manière du hockey il y avait deux défenseur et deux attaquants. Mais les places pouvaient être inter changées en cours de partie mélangeant l'équipe adverse ne sachant plus qui est attaquant et qui est défenseur, cela les obligeaient à toujours garder un œil sur les nouvelles positions et les déconcentraient à attraper la perche. Les parties duraient toujours 1h30 juste, et il pouvait arriver que les deux équipes gagnent et doivent se ré-affronter pour déterminer qui sera la véritable équipe vainqueur. Ce sport se nommait le 'Mistouc' (NDA : Encore une fois j'ai pris ça dans les noms amérindiens, ça sonnait bien et en plus le nom fait référence à un morceau de bois selon la signification, comme l'objet avec lequel ils comptent des buts, quoi de mieux non?) et Harry fut vite entraîner à ce jeux. Il préféra de loin le Quidditch, car il ne pouvait se prétendre exceller au Mistouc, bien qu'il se débrouillait pas si mal. Jamais il n'aurait cru que ce genre de sport était si exigeant, de se concentrer à chaque bon demandait beaucoup d'attention constante et d'efforts, tout comme se lancer le bâton qui se nommait mistouc comme le jeux. Mais en apprenant ce jeux il se promit de l'apprendre à ses amis si un jour il revenait, tout comme il se promettait de leur apprendre le Quidditch s'il revenait et finissait par les visiter.

Le temps passait agréablement tout de même. Pipmuacan Takwa réussissait à lui transmettre de grande chose et l'aidait grandement à passer à travers ses épreuves. Takwa savait que pour qu'Harry guérisse complètement il lui faudrait retourner d'où il vient, mais il savait aussi que le jeune sorcier ne retournerait peut-être jamais. Il se doutait que quelque chose lui était caché et que c'était probablement ce quelque chose qui empêchait Harry de retourner. Car Harry était tellement secret qu'il avait bien dit ce qui lui tentait de dire et raconter. Certaines choses lui avaient été confiées plus dans le secret, d'autres ouvertement. Mais certaines restaient secrètes totalement et quatre ans après l'arrivée du jeune sorcier prodige, Takwa se força à lui parler et lui poser des questions indiscrètes, se servant de ce qu'il était capable de lire chez son compagnon. Takwa n'avait pas préciser pouvoir lire les âmes, et ainsi un soir il le fit contre le gré d'Harry qui ne se doutait pas que le sage était entrain de lire ce qu'il était. C'est au bout d'une demie-heure de sorte de transe qu'Harry remarqua l'air légèrement différent de Pipmuacan et que le shaman ouvrit les yeux brusquement. Faisant le saut, Harry se recula promptement, il ne s'était pas attendu à ce que le shaman ouvre subitement les yeux et l'observe, lui qui le dévisageait de temps à autre en levant les yeux de son livre.

-Qu'y a-t-il? Quelque chose ne va pas? demanda-t-il.

-Ce serait plutôt à moi de te poser cette question jeune Harry... répondit l'homme dans sa voix douce mais ferme dans le moment. Harry savait que lorsqu'il utilisait ce ton c'est qu'il aurait des choses à dire, que cela lui plaise ou non, et étrangement ce soir-là il avait un ton encore plus grave qu'à la normale.

-Non... bafouilla-t-il, tout va bien... enfin je crois... vous pourriez être plus précis?

-Évidemment, il faudrait que je m'habitue à parler plus précisément avec toi, c'est évident que tu n'as pas appris à lire.

-PARDON?! s'exclama-t-il en entendant qu'il ne savait pas lire.

-Tu m'as mal compris... Je veux dire que tu ne sais pas lire les âmes à ma manière. Arrête-toi un peu et tu pourras... d'ailleurs je sais que tu l'as déjà fait et de toute façon tout le monde l'a déjà fait quelques fois dans sa vie, autant moldus que sorciers. Par contre dans mon cas je peux aller plus loin encore, et lire ce que tu ne doute pas.

Se sentant mal-à-l'aise, Harry le dévisagea avec appréhension.

-C'est une sorte d'Occlumencie? Tenta-t-il.

-Si on veut. Seulement je n'ai pas besoin de te regarder dans les yeux, et tu n'as pas besoin d'avoir l'impression de perdre le contrôle de ton âme et ton esprit. Je n'ai qu'à me concentrer et être seul avec la personne que je veux lire, le moment doit être calme aussi. J'avais l'air de philosopher comme à mon habitude, mais remarque que j'étais encore plus concentrer qu'à l'habitude. Normalement je ne le fais pas sans l'accord de la personne, mais comme après toutes ces années tu ne m'as pas encore dit ce qui t'embêtait le plus, je n'ai pas eu le choix de te lire contre ton gré peut-être. J'espère que tu me le pardonneras.

-Oui... euh... oui. Vous pouvez lire ce que je pense?

-Et ce que tu ressens, ce que tu enterre, ce qui subsiste dans ton inconscient aussi. Allez, pose-la ta question qui t'agace depuis que tu est arrivé ici.

-Quelle question? Demanda-t-il abasourdi.

-Celle qui concerne tes pouvoirs. Ou plutôt ton pouvoir.

-Oh! Euh... eh bien je crois avoir trouver la réponse mais je n'en suis pas certain, c'est tout.

-Je suis là pour te confirmer ta réponse ou pour la réfuter. Allez dit-la, car tu ne sais pas plus exactement ce que c'est.

-D'accord... Le seul pouvoir que j'ai en grande quantité ou que j'ai déjà eu, quel est-il?

-Tu l'as toujours je peux te l'assurer. Et qu'est-ce que tu crois que c'est?

-Je sais que c'est idiot, pourquoi moi hein? En tout cas... je crois... ou plutôt j'ai déjà cru que c'était l'amour.

-Et tu y crois toujours?

-Je ne sais pas. Comment savoir?

-Comment? L'espoir jeune homme. L'espoir dérive de l'amour. Tu ne savais donc pas? C'est l'espoir qui t'a fait toujours croire cela.

-Peut-être.

-Comment peut-être?! Allez donc! Crois-moi, crois-moi pas, mais tu avais raison et tu as toujours raison. C'est ce qui t'a permis de vaincre Voldemort. Et tu as toujours ce pouvoir en toi, il te fait encore souffrir d'ailleurs. Tu sais pourquoi?

-Non.

-Oui.

-Mais non puisque je ne sais pas, le shaman le frustrait parfois avec toutes ces énigmes auxquelles il connaissait déjà les réponses.

-Oui tu sais, tu devras me l'avouer, car sinon crois-moi cette fois je ne t'aiderai pas et je te laisserai dans ta souffrance. Tu sais je sais ce que c'est, j'ai vécu cela une fois, à vrai dire je le vis encore, mais peu de gens ici savent cela, ils croient tous que c'est un vieille légende d'autrefois. Mais contrairement à toi, je n'avais pas le choix, je devais accepter le destin qui avait frapper et vivre avec.

-Vous avez quoi? s'étrangla-t-il, commencent à douter de où voulait en venir le vieil homme.

Le shaman rit doucement de l'effet qu'il avait produit, puis il se tut en reprenant son air sérieux aussi immédiatement qu'il s'était mis à rire.

-Je parle de l'amour, le seul amour, l'amour unique. Tu t'en est rendu compte trop tard n'est-ce pas?

-Oh, rougit-il, oui.

-Si je te dis que moi aussi je m'en suis rendu compte au dernier moment, mais qu'elle est morte dans mes bras sans que je puisse faire quoique ce soit, ça peut t'aider à comprendre?

-Oui, je suis désolé.

-Arrête, c'est de l'histoire ancienne ça.

-Mais vous aviez dit que vous y pensiez de temps en temps.

-Oui, mais il faut continuer à vivre non? Et c'est ce que tu as fait toi-même n'est-ce pas?

-Oui, pour les mêmes raisons je présume.

-Non.

-Que voulez-vous dire?

-Je veux dire que tu ne l'as pas fait pour les mêmes raisons. Tu l'as fait pour les morts, moi je l'ai fait pour les vivants. Je suis devenu le héros après, toi tu l'étais avant. On m'a reconnu pour l'avant par après. Toi on te reconnaîtra pour le pendant lorsque tu retourneras.

Le discours que lui tenait le vieil homme lui embrumait le cerveau, mais il comprenait quand même l'essentiel de ce qu'il était entrain de lui dire.

-Mais il y a quelque chose dans quoi tu te trompes. C'est qu'elle n'est pas morte.

-Qui ça elle?

-La fille que tu aimes.

-Non, elle est morte, j'en suis certain. On l'a perdue le jour de la bataille, ou plutôt cette nuit-là devrais-je dire. Elle ne pourrait revenir.

-Qui t'a dit qu'elle était morte? Tu viens de le dire toi-même, elle est disparue cette nuit-là. C'est ta peur qui t'a fait fuir. Mais crois-moi ta peur s'en va tranquillement depuis quelques temps. Tu est presque guéri. Si je t'ai accepter ici c'est pour te laisser un trêve. Je savais tout ce que tu avais pu endurer, bien que j'ignorais ce en quoi il s'agissait vraiment, je savais que tu avais énormément souffert à cause de tout cet amour, pour tous ces gens, et maintenant en quittant ce monde, pour cette jeune femme. En quittant tu voulais tout oublier, seulement ce que tu ne savais pas, c'est que tu ne pourrais jamais oublier, tu pourrais panser tes blessures oui, mais il y en avait une plus profonde et plus terrible que toutes les autres qui ne pouvait être guérie ici. Ton inconscient ne peut prendre le dessus, c'est impossible, et tu ne peux l'oublier en l'effaçant de ton cœur. Elle y vit, et ne peut être remplacée, peut importe ce que tu essaie de te faire croire. Si un jour tu veux la retrouver, tu sais comment.

À ce moment-là, Harry se mit à pleurer doucement, essuyant chaque larmes lui coulant sur les joues. Il savait que Takwa avait raison, mais il ne voulait pas le dire tout haut, il ne voulait laisser personne dire ces mots terribles tout haut. Il ne pouvait tout simplement pas. Il s'était promis de tout oublier. Il croyait et espérait que tout guérirait, même cela, en venant ici et enterrant tout son passé. Au contraire il avait déterrer le passé, en avait fait le deuil, puis avait décider de revivre, mais quelque chose lui faisait toujours mal. Et il savait qu'un jour ou l'autre, en ayant tout dit, il n'aurait pas le choix d'en venir à ça. Maintenant il espérait que de sortir cela ferait comme pour tout le reste, cela cicatriserait, un cicatrice valait mieux qu'un plaie ouverte non? Il était certain que ce n'était pas comme si par la suite la cicatrice disparaissait, mais c'était mieux que d'être à sang dans son âme.

-Crois-moi, il va falloir que tu retournes un jour. Peu importe si tu le veux ou non. Tu t'apercevras alors que c'est ce qui te fera le plus grand bien. Après être revenu, et avoir tout clarifié, ce qui prendra un certain temps, ne te fait pas d'illusions, tu pourras véritablement vivre en paix avec toi-même.

-Mais la paix c'est ici.

-Oh, non. Ce n'est pas ici, ici c'est un fausse paix, c'est un endroit rassurant, mais léthargique. Quand tu t'éveille tu ne peux tout oublier. Quelque chose au fond de toi te détruit à petit feu, cela te mine et il ne faut surtout pas que tu passes ta vie à te miner. Nous apprécions tous ton aide, c'est certain, mais ce que nous voulons plus que tout c'est que tu prennes soins de toi, que tu retrouves tout ton équilibre personnel. Cet équilibre tu le retrouveras chez toi. Car peu importe les progrès que tu as fait ici et ceux que tu pourrais faire, peu importe touts les échelons que tu as gravis ou gravira, il y a quelque chose que tu ne pourras gravir complètement, c'est ton équilibre. Si tu veux vraiment retrouver cet équilibre tu retourneras chez toi.

-Je n'ai pas le goût de retourner chez moi.

-Mais il le faudra, tu ne peux rester ici indéfiniment, te forçant à croire au bonheur. Ce bonheur est un peu faux, il est vrai et faux à la fois. Il te faut plus que cela. Ici tout le monde trouve un certain équilibre, et je suis là pour aider ceux dans le besoin qui recherche l'équilibre. Et puis tu ne pourras bientôt plus avancer dans cette magie, elle te sera interdite tant que tu n'auras pas tout accompli. Car tu n'as pas tout accompli, malgré tout les exploits que tu aie pu faire. Je sais bien que beaucoup de gens abandonnent ou auraient abandonner bien avant toi, mais il faut que tu continue, et cette fois pour ceux que tu aimes, pas seulement les morts, mais les vivants aussi.

-Peut-être. Vous viendrez avec moi?

-Bien sûr! Et puis, si un jour tu reviens, il sera possible d'avancer encore plus dans ta magie, tu pourras même l'enseigner aux autres, et je suis certain que si la personne aimée t'accompagne, elle apprendra aussi vite que toi... Enfin, on parle d'avenir, mais d'abord il te faut retourner et je t'accompagnerai évidemment. Tu croyais que j'allais te laisser passer à travers cela seul?

-Non, mais je ne partirai pas immédiatement. Je préfère attendre encore un peu.

-Plus tu attends, plus ce sera difficile. Je serai là avec toi, je t'accompagnerai, je te soutiendrai. Pour une fois tu pourras avoir une béquille, vieille j'en conviens, mais efficace.

Sur ce ils s'esclaffèrent et des conversations plus joyeuses avaient repris. On tombait toujours d'un extrême à l'autre en parlant avec Pipmuacan Takwa. Harry avait fini par dire tout ce qui lui pesait lourd, tout ce qu'il avait abandonner et que dans le fond il regrettait d'avoir laisser tomber. Il confessa même s'ennuyer de choses superficielles comme son balais, ce qui fit esclaffer de rire Takwa.

Quelques trois mois plus tard, Harry en compagnie de son nouveau mentor des 4 dernières années, transplana dans le même cimetière duquel il était parti. Cette fois par contre il n'était pas totalement dépourvu, il avait quelques maigres bagages provenant de là où il avait vécu ces dernières années, et de l'argent provenant de son enseignement. Takwa n'était pas non plus dépourvu financièrement, et c'est ainsi qu'ils se firent passer pour des moldus en cherchant un petit appartement à Londres. Takwa poussa Harry à se rechercher un petit emploi moldu dans le moment pour pouvoir survivre en attendant qu'il retourne à la communauté magique et ait accès à son compte de Gringotts. Il ne pouvait se permettre d'aller à Gringotts sans être reconnu. Ils vécurent tranquillement pendant quelques mois, et Harry prenait du mieux avec le temps, au grand plaisir du vieil homme. Enfin arriva un jour où Takwa lui dit qu'il n'avait plus besoin de lui et quitta l'Angleterre pour retourner à Quaqtaq. C'était quatre mois après leur arrivée, et les adieux furent horribles. Harry d'une part savait qu'il perdait son nouveau mentor pour une période indéterminée, et puis qu'il aurait à affronter la communautés sorcière de son pays dorénavant. Car avec le départ de Pipmuacan, il ne pourrait plus jouir de la protection de Takwa qui avait opérer un sortilège d'incognus sur lui, ce sortilège le rendait invisible au yeux des sorciers de son monde et son pays, lorsqu'ils le voyait, ils y voyaient quelqu'un d'autre, comme un déguisement. Seule la voix restait, mais Harry savait qu'il ferait tout pour s'éloigner de gens qu'il pourrait éventuellement reconnaître. Takwa lui avait aussi dit que les gens qui avaient étés près de lui pourrait le sentir s'il arrivait face à eux. Mais en général tout se passa bien, il n'eut jamais à parler avec des sorciers, ni de ses connaissances, bien qu'il en vit parfois, il fit tout pour les éviter et se retrouver ailleurs. Ce sort par contre ne fonctionnait pas avec les gens qui ne le connaissait pas, mais cela ne changeait donc rien.

Takwa tant qu'à lui était attrister de devoir quitter Harry parce qu'il lui avait pratiquement tout appris de sa magie. Il était fier oui d'avoir aider ce jeune homme à devenir ce qu'il devait devenir, mais il avait quand même un peu de nostalgie en pensant que peut-être ils ne se reverraient plus jamais. Car Pipmuacan Takwa préférait ne jamais revenir, il croyait à la manière d'une superstition que s'il revenait rendre visite il pourrait faire du mal, ou ouvrir de vieilles plaies. Il préférait laisser son jeune protégé tout faire lui-même et le laisser décider s'ils devaient se revoir. Si leurs chemins devaient se croiser à nouveau, cela aurait lieu parce que ça devait avoir lieu, mais si rien ne se passait de nouveau, c'est qu'ils devaient s'oublier.

Résignés, ils se firent quelques derniers adieux rapides dans le cimetière. Puis Takwa disparut dans la soirée fraîche de cette fin septembre. Harry retourna à contre-cœur à la maison, sachant que bientôt il aurait à renouer avec son passé, expliquer son départ. Il se donnait d'abord quelques semaines et peut-être deux mois, mais après, il devait agir, car il serait de plus en plus difficile de se cacher avec les sorciers qui pourraient dorénavant le voir. Plusieurs croiraient seulement l'avoir vu ou plutôt halluciner, mais un jour lorsque plusieurs l'auraient entre-vue il ne pourrait plus se cacher.

Un mois passa environ. Le froid glacial d'Octobre se prit à la terre, et un soir il alla faire une visite au cimetière voir ses parents. Leur dire sa décision, et tout ce qu'il avait décider de faire dorénavant. Leur prouver qu'il n'avait pas abandonner la vie et que maintenant il était prêt à revivre. Ce soir-là, il vit la morte-vivante qu'il aimait, il fut intrigué et se demanda combien de choses il ignorait et combien de choses seraient difficiles à accepter avec son retour.

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Re-bonjour à tous!

Voilà, vous avez terminer de lire le chapitre 5! Fantastique! Maintenant vous êtes prêt à lire mes petites notes et informations sur les amérindiens. Quelques faits que je veux clarifier, question de connaissances personnelles si cela vous intéresse.

Oui, d'abord, il y a un soleil de minuit dans les régions nordiques, l'été le soleil se couche à peine (dans les régions encore plus nordiques, le soleil ne se couche jamais), et l'hiver il n'apparaît presque pas, ou pas du tout. Par contre pour le village de Quaqtaq j'ignore les heures d'ensoleillement ou sans soleil dépendant des saisons. J'ai estimer à peu près ce que ça pouvait être selon la hauteur et quelques souvenirs de mon voyage à la Baie-James (qui est plus bas que Quaqtaq) et surtout selon le moment ou le soleil disparaît l'été lorsque je vais à mon camp en haute-mauricie, les derniers rayons disparaissent toujours vers 22h- 22h15... Alors ça vous donne une idée?

Pour la végétation, je crois qu'en fait il n'y a pas de végétation à Quaqtaq, du pergélisol permanent, des hivers froids, mais je me suis permise de mettre quelques petits plants tout de même, car comment feraient-ils des potions? Peu importe, j'essaierai de vous décrire un peu mieux le paysage et ce qu'on peut retrouver d'extraordinaire et unique dans des endroits semblables dans un prochain chapitre (oui, oui, on retournera dans ce village!).

Pour Quaqtaq, j'ai fait une petite recherche sur ce village, j'y été surprise de la signification du mot par après, mais peu importe ça restera Quaqtaq! Quaqtaq veut dire : ver intestinal! Je riais tellement quand j'ai vu cela! Vous voulez en savoir plus? Veuillez visiter cette adresse : C'est à cette adresse que j'ai pris mon information. Très intéressant au fait. Ça vaut le détour!

Pour les amérindiens, je me suis basée sur ce que je savais déjà en partie, ils sont reconnus pour être sorciers, mais nous moldus, jusqu'à preuve du contraire, voyons bien que ce n'est que superstition. Par contre le shaman... euh j'ai pris ce mot commun et connu pour bien me faire comprendre. Mais il y a que les amérindiens, ou autochtones si vous préférez, sont reconnus pour leur recettes et potions miracles, tout comme leurs incantations... D'où croyez-vous que viennent les capteurs de rêves? Et les légendes? Et puis, j'ai pris comme cours légendes amérindiennes car je crois que c'est très approprié, beaucoup de légendes existent et sont très intéressantes! Dans un musé de Sept-îles dans la région de la Côte-Nord, je me rappelle avoir lu toutes les légendes amérindiennes une fois, et je ne pouvais m'empêcher de n'en omettre aucunes!

Voilà, j'espère que mes informations vous auront été utiles, tant qu'à moi j'ai adorer m'ouvrir à cette culture pour ce chapitre. On les oublies un peu trop souvent à mon avis. Et je crois que c'est en partie du au fait qu'on les dédaignes, qu'on les accuses à tort et à travers trop rapidement et qu'en plus il y a certains faits qui nous font généraliser trop vite. Je sais qu'il y a plusieurs problèmes dans les communautés amérindiennes et que celles-ci ne sont pas nécessairement ouverte au reste du monde, mais si vous savez les respecter, il vous respecteront. Peut-être que la communauté que j'ai imaginer est très utopiste, mais ce n'était que pour le besoin de la fic...

Sur ce je vous laisse, et au prochain chapitre! (Au fait je ne corrigerai pas ce message de bas de page, alors veuillez excuser mes fautes d'orthographe et de grammaire.)

Elmire