Allo à tous!

Me revoilà après cette longue absence, absence pendant laquelle j'ai posté un court one-shot sur Hermionne.

Ce chapitre était prêt depuis un certain temps, il me restait à le corriger depuis plus d'une semaine j'attendais pour le faire par manque de temps… et puis ce chapitre n'a pas pris la même direction que celui que je m'apprêtais à écrire… le véritable chapitre 6 allait trop vite dans l'histoire, si bien que la crédibilité aurait été sacrifié et vous auriez moins apprécier. Donc j'ai recommencer presque à neuf, ne gardant que le début tel quel (jusqu'au départ de Molly et Arthur Weasley). Le reste j'ai tout ré-écrit pratiquement. Et j'ai allonger!

Donc ce chapitre est peut-être pas très rapide, mais nécessaire pour vous mettre le contexte de certaines choses, il ne s'y passe pas grand chose je sais, il n'y a pas beaucoup d'événements importants, surtout des détails qui se devaient d'êtres ajoutés…

Place au chapitre six, suite aux réponses aux reviews! Merci de me reviewer de plus en plus et en plus grand nombre! C'est la première fois que je sens que ma fic est très appréciée en si peu de temps!

Réponses aux reviews :

Lunenoire : Merci du compliment! Et je suis contente de voir que mes remarques sur la géographie t'ont plue! J'ai cru que ce serait bon d'ajouter tout ça, le seul problème est que les adresses et choses du genre que j'avais mis comme références n'ont pas apparues la plupart du temps… grrr… Enfin, selon le thème tu pourras toujours faire une recherche dans google (recherche d'image pour les carte…). Si j'ai mis de la géo c'est que je crois que je suis un peu trop mordue aussi… (j'étudie en sciences humaines monde, donc histoire, géographie et politique!).

Nymphodora Tonks : Merci du compliment et merci de ta fidélité à venir lire mes chapitres chaque fois vieille branche! Je croyais pas que c'était si touchant et émouvant… tant mieux si ça l'était. S'il va revoir Pipmuacan Takwa? Ah… tu verras… on en entendra parler à nouveau c'est certain, dans ce chapitre-ci j'en fait mention notamment. Pour son nom, j'avoue que c'est assez bizarre, pourtant je suis allée chercher des mots amérindiens… je voulais avoir quelque chose d'assez réel, mais qui sonne bien tout à la fois à l'idée que l'on se fait du personnage. Et voici la suite!

Saleens : Rebonjour à toi aussi. Tant mieux si tu saisie maintenant mon style d'écriture, ainsi tu sauras plus où je désire t'amener en tant que lecteur comme touts les autres dans mon récit. La réaction de Ginny après qu'il ait raconter son histoire? Oooohhhh… j'espère que je ne te décevrai pas trop… disons qu'il n'y a rien d'hyper-extraordinaire, seulement le récit qui se continu de la manière que j'ai commencer au premier chapitre. Mais bon c'est ainsi que je vois les choses. Pour combien de jours ça me prend pour écrire un chapitre… eh bien ça dépend de plusieurs choses! D'abord il y a le facteur temps (que je suspendrais bien si je le pouvais ou si seulement je pouvais avoir un retourneur de temps!) où les deux dernières semaines j'ai été occupée par des devoirs, des travaux et diverses sorties ou commission en comptant tout les imprévus au travers! Puis il y a les idées qui ne cessent de me passer par la tête, comme ce one-shot que je viens de publier il y a une semaine, ou la nouvelle fic en chapitre qui m'es passé par la tête dont j'ai commencer le premier chapitre il y a un bout (j'en dis pas plus c'est une surprise! Disons que ce sera très différent à ce que j'ai fait jusqu'à maintenant.) Enfin il y a l'accès à l'ordi, l'envie d'écrire ou non, et la tournure que prend mon prochain chapitre. Comme déjà dit celui-ci j'ai dû y réfléchir plus profondément et lui donner une toute autre voie que l'originale que j'aimais pas parce qu'elle provenait de ce que mes sentiments dictait de donner aux personnages et non la tournure que la vie prend souvent et la rationalité. Voilà merci pour les compliments et j'espère avoir bien répondue à ta question! Bonne lecture!

Ptronille :Merci pour tous les coups de publicité pour ma fic! Oui en effet lors de la publication du premier chapitre je n'avais pas eu de review, et quand j'ai posté le deuxième je n'avais pas de review à répondre suite au premier… Merci de dire que ma fic est 'génialeuh'. En espérant avoir d'autres reviews de ta part si ça te plaît tant que ça cette fic… comme je n'en ai pas reçue d'autres sur cette fic je me demandais si ça te plaisait toujours autant. Et je te souhaite bonne lecture pour ce nouveau chapitre que j'espère qui te plaira!

Bartim : Au cas où tu te demanderais à quoi sert l'alphabet (bien que je l'ai déjà mentionné), c'est pour faire des séparations dans mon texte vu que ne prend pas tous les symboles quand on poste la fic. Contente de voir que ça te passionne cette intrigue! Les surprises sont à venir dans les chapitre 7 et 8, désolé de te faire encore attendre le punch… ce chapitre 6 sera plus lent, que des détails… Les changements de comportements et émotions sont trop rapides? Ah, je n'avais pas remarquer… j'aurais aimer que tu m'en dises plus long pour que je puisse voir ce qui ne va pas. Merci de dire que ma réplique « Nous ne sommes pas en thérapie de groupe! » était superbe, j'avoue que je me suis bien amuser en écrivant les dialogues entre Voldemort et Harry (je voyais presque cela d'une manière cocasse, bien qu'en réalité je voulais faire ressentir un peu de stress, je n'ai pu m'empêcher que les choses tournent ainsi!). Contente de voir que tu trouves toujours excellente ma fic! En espérant que tu continueras à lire… et que le chapitre 5 avec sa longueur t'a pas découragé. Enfin voici le chapitre 6!

Message à tous : Merci pour toutes vos reviews! Ça fait chaud au cœur! Bien que ce soit long à répondre car j'en ai toujours long à dire, eh bien continuez quand même! J'vous adore! Rien ne me fait plus plaisir que d'avoir des review et pouvoir y répondre. Dernière remarque… il se peut que le prochain chapitre vienne dans le temps des fêtes, je serai plutôt occupée d'ici là, beaucoup de travaux pour l'école (dont la grosse analyse des résultats en IPMSH, yeurk!). Pour poster ceci je dois même un peu abuser de mon temps d'étude… Si je poste avant le congé des fêtes, ce sera probablement parce que pour m'évader l'esprit j'aurai écrit quelques bouts entre-temps.

Oh et le titre du chapitre n'était pas Intermède au début, c'était plutôt If you shout (Si tu cries). Mais comme tout cela a pris une autre direction, eh bien le titre n'avait plus tellement rapport et comme rien de bien extraordinaire s'y passe, eh bien Intermède est probablement le titre approprié.

Finalement, je me la ferme pour qu'enfin je change de cd… Shania Twain (que je suis sur le point de traité de Twitt si je ne cesse pas bientôt) commence à me taper sur les nerfs! Et je me la ferme pour vous laisser lire enfin!

Elmire Chaplan


Chapitre 6 : Intermède

-Oh Merlin, s'exclama Molly Weasley à la fin du récit et en allant serrer Harry dans ses bras, nous nous doutions tous des motifs pour lesquelles tu était parti, mais il est évident maintenant que nous ignorions les véritables raisons. Pauvre chou, cela fit sourire Harry en entendant le qualificatif que venait de lui donner Mrs.Weasley, si tu savais combien nous nous sommes inquiétés et que nous voulions t'aider à passer à travers ces épreuves. Mais on le ferra, comme si tout s'était passé hier.

-Non, rien ne s'est passé hier, je préfère tout dire et clore le sujet d'une manière heureuse. Si je suis ici c'est pour cela. Et puis je sais déjà que je vais ouvrir des plaie, mais ça ne pouvait plus attendre, c'est ce que Takwa m'a fait comprendre… attendre ne ferait qu'empirer les choses.

-Évidemment, intervint Arthur Weasley, allez Molly laisse-le tranquille tu l'étouffe.

-Oh Arthur ne soit pas ridicule!

-Mais si, n'est-ce pas Harry?

Le concerné n'osa répondre, il ne voulait pas offenser ni l'un ni l'autre. Il laissa faire Molly jusqu'à ce qu'elle le relâche.

-Alors, tu reviens donc et… tu est pour rester? demanda Ginny avec espoir.

-Oui, il se sentait fondre par l'attention qu'elle venait de lui porter, il aurait répondu la même chose si elle lui avait demander « Alors, tu veux qu'on se marie? » ou pire « Alors, on se jette en bas d'un pont? », pour elle il sentait que la réponse serait toujours oui dorénavant.

-Oh Harry, pourquoi ne viendrais-tu pas habiter au Terrier? Cela nous ferait énormément plaisir à moi et Arthur tu sais?

-Euh… merci, mais je ne compte pas laisser mon logement à Londres immédiatement.

-Ah d'accord, répondit plus froidement Molly à cette réponse, elle était déçue. Eh bien tu est et seras toujours le bienvenu tu sais.

-Oui je sais, merci quand même.

-Bon Molly, il serait temps d'y aller, il se fait tard pour les deux vieux que nous sommes devenus et demain nous gardons Aurélie, déclara Arthur dans un long bâillement.

-Aurélie? Interrogea Harry.

-Oui, la fille de Percy et Pénélope, nous l'avons en garde partagée avec les grands-parents Sinclair depuis le décès de notre fils et son épouse, expliqua Arthur d'une voie sombre et en remarquant le regard embruni de son épouse.

-Bon, on vous laisse, Ginny tu fais comme tu veux, mais raconte ce qui s'est passé un de ces jours, ou nous le ferons pour toi si tu le désires, dit Molly. Nom d'une baguette ensorcelée! S'exclama-t-elle. Il est déjà 1h du matin! Une chance pour toi que c'est la fin de semaine ma chérie. Je suis prête Arthur, ajouta-t-elle en donnant un bec sur la joue de sa fille puis en étreignant une dernière fois Harry.

-Bonne nuit, leur dit Harry, je rentre moi aussi.

-Bonne nuit Harry, dirent en même temps M. et Mrs. Weasley d'une même voie.

Sur ce ils disparurent. Harry s'apprêtait à faire pareil en sortant sa baguette magique quand Ginny l'arrêta.

-Harry! Attend…

-Quoi?

-Ce… c'était… c'était vrai… ce que tu as dit à propos de moi pendant ton récit? s'enquit-elle.

-Oui.

-Et pourquoi? Demanda-t-elle incertaine de savoir si elle voulait entendre ce qu'elle doutait.

-Je crois que tu le sais maintenant non?

-Oui… souffla-t-elle.

Un malaise évident s'était installer entre eux, Harry se demandait ce qui était approprié de faire. Finir de tout lui dire, écouter son histoire et puis partir? Ou ne rien dire et partir? Il ne savait pas. Ginny quant à elle attendait après lui, qu'il se décide à faire les premiers pas. Mais voyant qu'il ne se décidait pas à en dire plus et qu'il n'en dirait visiblement pas plus, elle abandonna avec un soupir de résignation.

-Eh bien… au revoir Harry, dit-elle ne sachant pas ce qu'elle devait faire maintenant qu'elle l'avait arrêté, peut-être valait-il mieux le laisse aller.

-Oui… euh… bonne nuit, s'entendit-il répondre machinalement en quittant ses pensées.

Il se recula de la poigne de Ginny qui l'avait maintenu jusque là. Elle ne résista pas et le laissa aller. De toute manière un autre jour viendrait où ils pourraient tout se raconter à tête reposer. Oui valait mieux que cela se passe ainsi. Sinon elle savait qu'elle aurait pu déraisonner un moment de sa promesse qu'elle s'était faite cinq ans plus tard. Harry lui savait qu'il valait mieux la laisser digérer les derniers événements et toute son histoire. Il avait peur d'aller trop loin et tout gâcher en en disant trop, trop tôt.

Il disparut aussi subitement qu'étaient disparus Mr et Mrs Weasley quelques instants plus tôt. Il apparut dans la cuisine de son appartement. Étrangement les lieux étaient vides, beaucoup trop vides. Il regrettait de ne pas avoir accepter l'invitation de Molly et Arthur. Maintenant qu'il avait goûté à nouveau à la compagnie de gens de son entourage, cela lui manquait énormément. Lorsque Pipmuacan était partit il ne s'en était pas trop rendu compte vu que l'homme était très silencieux et calme. D'autant plus que ce silence créait une certaine solitude dans les lieux. Et puis les cinq dernières années qu'il avait passé étaient sans ses anciennes connaissances, seul avec des étrangers qu'il avait appris à connaître mais qui restaient silencieux, ne parlant pas pour ne rien dire. Ça avait été reposant, oui, mais depuis qu'il venait de revoir ces gens, il se rendait compte à quel point ceux-ci lui manquaient énormément. Il aurait aimer rester auprès de Ginny pour tout dire, mais il savait que ce ne serait pas si simple, elle avait été blessée c'était évident et il devrait découvrir ce qui lui avait fait tant mal.

Avec un soupir de résignation il regagna sa chambre et n'arriva pas à dormir de la nuit, plongé dans ses pensées comme il était. Il ne savait plus s'il voulait savoir ce qui s'était passé durant son absence, par peur d'apprendre quelque chose hors de son contrôle.

Ginny en le voyant partir s'était retournée et était partie se coucher immédiatement, ce qu'elle ignorait était qu'elle n'était pas la seule à trouver difficile de s'endormir. De toute manière ce n'était pas la première fois qu'elle n'arrivait pas à dormir. Depuis cinq ans pour être plus exact, qu'elle passait ses nuits à penser, réfléchir, se tourmenter, avoir peur et être effrayer par ses cauchemars. Au début ce ne fut pas facile, mais par la suite, elle en prit l'habitude. Mieux valait s'accommoder de la situation, même si cela la désespérait de ne pouvoir arriver à dormir. Et puis elle s'était fait une raison, ses enfants. Il valait mieux être alerte pour eux si jamais il leur arrivait quelque chose au courant de la nuit. Mais maintenant qu'ils avaient grandis, pourquoi s'inquiétait-elle qu'ils s'étouffent ou soient malades dans leur sommeil comme lorsqu'ils étaient bébés? Elle ne savait pas. En fait si elle savait, mais elle n'aimait pas se l'avouer.

Ses enfants… c'était le souvenir vivant de son cauchemar. Bien qu'elle ne voulait plus y penser, et qu'elle aurait bien aimer qu'on lui jette le sortilège d'oubliette sur cette partie de sa vie, elle ne pouvait pas. Si elle s'écoutait vraiment elle savait qu'elle ne serait pas encore ici aujourd'hui. Elle serait très loin, loin de toute personnes de sa connaissance ou non. Mais quelque chose la rattachait ici-bas. Elle ne pouvait abandonner ses deux frimousses, même si elle les détestait tout en les aimants. C'était contradictoire, mais c'était ainsi, aussi déplorable que cela pouvait être.

Ginny se changea et se glissa sous ses couvertures, sa tête bouillonnante de pensées.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

/ Le lendemain matin (enfin à l'heure qu'ils se sont tous couchés et des nuits blanches… disons que ce n'était plus vraiment le matin pour certains…). /

Harry s'éveilla en sursaut ce matin-là en voyant l'heure sur le cadran. 11h30!

-Et merde! S'exclama-t-il pour lui-même.

Le levé du corps se fit rapidement ce matin là. (Nda : J'aime cette expression! Merci à Pic qui l'a écrit à chaque fois qu'il parle de l'heure qu'il s'est réveillé, dans le livre de bord du camp!) Il déjeuna en vitesse (à moins qu'il dînait? Enfin… à l'heure qu'il est choisisez! Entre toast et sandwich y a pas grand différence non?), dans l'intention de se rendre à nouveau chez les Weasley. Durant son récit, il leur avait dit d'être là pour la journée et qu'ils inviteraient Ron et Hermione afin qu'ils se revoient et reprennent contact. Mais est-ce que ses deux meilleurs amis de toujours voudraient toujours le voir depuis le temps? Il ne savait pas trop à quoi s'en tenir. Ron lui reprocherait sûrement de ne pas avoir écrit. Hermione ferait semblable en lui disant qu'il n'avait pas donner de nouvelles et qu'ils l'avaient tous cru mort. Mais en même temps… ses meilleurs amis ne pouvaient-ils pas comprendre? Probablement. Ginny avait relativement bien pris son retour, mieux que lui-même à vrai dire qui ne cessait de s'en faire sur la suite des événements. Cela n'était plus qu'une question de temps avant que toute la communauté magique sache son histoire.

Harry se prépara rapidement, enfilant un manteau moldu vu qu'il n'avait plus de vêtements sorciers depuis longtemps. Les capes et longs foulards étaient disparus depuis longtemps, laissés au château de Poudlard. D'ailleurs qu'était-il advenu de ses effets à bien y penser? Il faudrait qu'il le demande à sa 'famille'. Sa famille, oui cela sonnait bien, c'était sa famille à nouveau, comme Pipmuacan Takwa et d'autres amérindiens l'étaient devenus au cours des dernières années. Et il espérait aussi avoir sa propre petite famille un jour. Il était prêt à accepter Ginny et ses enfants qu'il trouvait déjà adorables. Mais bon… dans ce cas ce serait autre chose. Voudrait-elle seulement de lui? Lui qui était partit tout ce temps, ignorant évidemment ce qui lui était arriver, mais elle devait lui en vouloir énormément de ne pas avoir pu l'aider dans les moments difficiles. Il aurait aimer l'aider plus que tout, mais aussi surtout l'aimer.

Se secouant la tête de ces sombres pensées, il transplana aussitôt pour le Terrier en espérant que le voyage ne lui serait pas trop difficile vu qu'il y avait longtemps qu'il n'était pas allé là. À bien y penser, il ne voyait pas pourquoi cela serait difficile comme voyage puisqu'il était apparu dans l'appartement de Ginny pas plus tard que la veille sans même y avoir jamais mis les pieds.

Il se tenait maintenant devant la porte d'entrée du Terrier quelques secondes plus tard. Il n'eut pas le temps de cogner qu'une jeune fille lui étant inconnue ouvrit et le frappa de plein fouet, ne l'ayant manifestement pas vu. Elle tomba sur le seuil, et tendit une main à la petite fille pour l'aider à se relever, dans son cas il avait seulement été un peu ébranlé vu qu'il était beaucoup plus grand.

-Désolé… marmonna-t-elle gênée.

-Ce n'est pas grave, répondit-il le plus sincèrement du monde.

-Alors comme ça c'est vous le fameux oncle Harry? demanda-t-elle spontanément, toute trace de gêne ou timidité disparue.

Harry déduit que cette jeune fille devait être celle de Percy et Pénélope que les Weasley gardaient en garde partagée avec les Sinclair. Qu'était son nom déjà? Ah oui, Aurélie.

-Oui, c'est moi l'oncle Harry, Aurélie.

-Vous venez? Demanda-t-elle en désignant l'intérieur de la maison.

-Oui, tes grands-parents sont-ils là?

-Au salon.

Sur ce il entendit la voix hautement perchée de Molly s'exclamer :

-Oh Harry! Rentre, nous t'attendions, elle s'avançait vers lui en disant cela et lui déposa un bec sur chaque joue.

Non loin derrière elle suivait Arthur et Ginny. Par contre Ron et Hermione ne semblaient pas encore arrivés puisqu'il ne les voyaient nul part.

-Désolé du retard, s'excusa-t-il.

-Ne t'en fais pas pour ça, répondit Arthur. Et pour répondre à ta question que tu n'as pas encore posée mais que je sens qui va bientôt arriver, oui Hermione et Ron sont ici. Enfin, pas dans la maison, mais ils vont bientôt revenir de leur ballade en compagnie des jeunes jumeaux.

-Ah, s'entendit-il répondre, tant mieux. Je crois que j'ai beaucoup d'explications à leur faire. Et je comprends qu'ils m'en veuillent.

-Ne va pas croire qu'ils t'en veulent, nous leurs avons glisser quelques mots sur ton histoire, mais pas trop car nous avons cru que tu préférerais sûrement tout raconter toi-même.

-Oui ce serait peut-être mieux que je dise moi-même ce qu'ils ont droit de savoir.

-Ne t'en fait pas, le rassura Molly, ils comprennent que tu n'as pas vécu facilement depuis ton départ et ils comprenaient les raisons qui t'ont pousser à partir.

-Tu oublie un détail maman, Ron était frustré que tu ne sois pas allé les voir lui et Hermione d'abord vu que tu était ses meilleurs amis. Mais je crois qu'il commence à comprendre le fait que nous nous sommes rencontrés par hasard. Il est toujours aussi entêté parfois tu sais. Je me demande comment Hermione fait pour l'endurer…

-Ginny! Coupa sa mère. Ne dit pas de telle choses de ton frère! Il n'est pas si pire que tu le laisse entendre. Et puis ils vont se marier bientôt, alors malgré toutes leurs disputes superficielles je ne crois pas qu'il est si mauvais. Il n'y a pas un seul de mes enfants que je considérerai mauvais tu sauras, alors cesse de juger ton frère pour ce qu'il est ou n'est pas!

-Je blaguais maman…

-Ce ne sont pas des farces à faire tu sauras ma fille. Et ne t'avise pas de les agacer encore. Tu sais que parfois tu deviens aussi pire que tes frères jumeaux?

-Je sais et c'est un compliment! Rétorqua-t-elle amusée.

Molly voyant qu'elle ne pourrait avoir raison contre sa fille, laissa tomber la partie des remontrances, de toute manière ce n'était plus de son registre. Depuis qu'elle avait des petits-enfants elle était devenue grand-maman gâteau, encore plus qu'elle ne l'était en tant que maman gâteau si c'était possible. Elle comblait toujours ses enfants et petits-enfants de gâteries et les adoraient. Elle ne cessait de leur démontrer tout son amour pour eux.

-Si on ne peut plus s'amuser… lâcha la plus jeune des Weasley, qui pensait que si elle n'avait pas le rire parfois dans la vie, il était certain qu'elle aurait abandonner sa vie depuis longtemps. À cette pensée elle se rembrunit et sa mère regretta ses paroles en voyant le regard de sa fille s'assombrir. Arthur lança un regard de mi-reproche à sa femme en guise d'avertissement, celle-ci ne fit que regarder la tête d'Aurélie dans laquelle elle faisait jouer ses doigts dans sa tignasse brune.

Aurélie avait un regard bleu et franc, mais réservé à la fois. De beaux cheveux châtains avec des reflets roux cascadaient dans son dos jusqu'au milieu de celui-ci. Elle avait un visage rond et fier (probablement la personnalité de Percy!), un nez légèrement pointu et un sourire léger qui faisait penser à Luna Lovegood. Elle se tenait droite, mais avant une attitude de nonchalance tout à la fois. Sa personnalité semblait légèrement contradictoire songea Harry en l'observant.

-Alors, Aurélie, tu est une grande fille toi on dirait, tu as quel âge au juste? Parce que tu sais… ton oncle Harry s'est absenté longtemps et j'ignorais jusqu'à hier que tu faisais partie de cette belle grande famille.

-J'ai cinq ans et demi, dit-elle fièrement. Et j'ai drôlement hâte au mois de Mai prochain! Ça va être ma fête! Le savais-tu?

-Non, comme je t'ai dit… j'ai manqué beaucoup d'événements depuis mon départ, mais maintenant je suis là, et j'espère pouvoir rattraper tout ce que j'ai manqué.

Même si Aurélie Pénélope Sinclair Weasley était né un mois avant son départ, il n'en avait rien su puisque Percy et Pénélope vivaient reclus des autres vu leur missions au sein de l'Ordre. Ils avaient dû se cacher à la manière de ses parents, quelqu'un était le gardien de leur secret depuis quelques mois, et on avait éviter d'en dire le plus possible pour éviter d'éveiller des soupçons. Mais ce qui avait marqué leur arrête de mort était leur implication dans la grande bataille finale, on avait demander le plus de renfort possible et ils s'étaient portés volontaires dès qu'on les avaient interpellés en laissant leur fille à la garde de Jeanne Sinclair, la mère de Pénélope. Mais les jeunes parents n'étaient jamais revenus, on avait seulement rapportés leur corps à leur famille respectives et des funérailles communes eurent lieux sous les yeux d'une jeune Aurélie qui ne comprenait pas ce qui s'était passé, mais qui ressentait les émotions tristes des gens l'entourant, si bien qu'elle avait pleurer tout au long de la cérémonie. Elle ne comprenait pas pourquoi ses parents n'étaient pas là pour la réconforter au lieu de ressentir toute la tristesse de ceux qui l'entourait.

-Dit tante Gina? Tu veux venir jouer dehors avec moi? demanda la petite fille.

-Non, ma chouette, je suis désolé, mais il va falloir attendre ta tante Hermione et ton oncle Ron. Les grands ont beaucoup de choses à se raconter tu sais… on en a parler ce matin.

-Gina? S'enquit Harry qui se retenait de rire en entendant le surnom qu'avait donner la petite à Ginny.

-Oh… pas moyen de lui enlever ce surnom de sa tête qu'elle m'a donner depuis que Fred m'a surnommer ainsi pour s'amuser. Je crois qu'elle a littéralement adopter ce surnom pour moi… ça fait plus d'un an qu'elle m'appelle ainsi. Tant qu'à moi j'aime pas tellement ce nom, dit-elle plus bas pour se faire seulement entendre d'Harry qui rit de sa remarque.

-Pourquoi n'iriez-vous pas les rejoindre? Proposa Molly.

-Oh oui tante Gina!

-Par où sont-ils partis? S'enquit Ginny.

-Vers la forêt, répondit son père, il fait beau aujourd'hui, ils ne pouvaient quand même pas gâcher cette journée non?

-En effet, répondit Harry absent, il songeait à ce qu'il apprendrait bientôt de ses amis.

Ginny allait passer le pas de la porte, la main d'Aurélie dans la sienne, quand elle s'arrêta net et se retourna voyant qu'Harry ne les suivaient pas.

-Tu viens Harry où on attend que Ron et Hermione reviennent?

-Hein? Ah, euh, oui.

Il se dépêcha d'enfiler son manteau et sortit à la suite des deux filles et vin se placer à côté d'Aurélie qui lui prit automatiquement la main. Il sourit en sentant la petite main qui s'agrippait fortement comme de peur de tomber. Ils traversèrent le jardin silencieusement, mais en arrivant à l'orée de la forêt Aurélie commença son babillage habituel.

-Vous savez quoi? Il paraît que la forêt est hantée selon oncle Georges, ou c'était Fred, je ne me rappelle jamais! Mais avec vous je n'ai pas peur, quand des grands m'accompagnent je n'ai jamais peur, mais j'espère qu'on ne me demandera jamais de la traverser seule. Je mourrais de peur avant même d'avoir fait trois pas! Est-ce que c'est vrai qu'elle est hantée? Et les fantômes ils sont méchants? Ou c'est des gentils fantômes? Croyez vous qu'oncle Fred ou Georges ait raison? Moi je crois que oui… il a toujours raison. Et puis ils doivent être intelligents pour inventer toutes ces choses comiques non?

-Oui, probablement, répondit Ginny à la dernière question.

Face à tout ce placotage, Harry ne savait pas plus que Ginny quoi répondre, la petite en disait tellement. Mais elle avait pris le 'oui probablement' comme une réponse suffisante à toutes ses questions apparemment.

-Pourquoi les grands ont toujours raison? Demanda-t-elle songeuse.

Pas de doute, cette fille avait hérité de l'intelligence de ses parents. Des questions difficiles à répondre.

-Euh… Parce qu'on est plus vieux et qu'on a acquis beaucoup d'expérience au cours de notre vie peut-être? Proposa Ginny. Mais tu sais, les grands n'ont pas toujours raison Aurélie, parfois ils sont dans l'erreur même s'ils ne veulent pas l'avouer.

Harry se demandait s'il y avait un sous-entendu dans ces paroles. En y songeant, probablement que non, Ginny n'avait pas semblé offensée par son départ et ses explications la veille.

-Comme ça oncle Fred et Georges n'ont pas toujours raison?

Harry croisa le regard de Ginny et ils ne purent s'empêcher de s'esclaffer de rire.

-Non ma chouette, oncle Fred et Georges n'ont pas toujours raison… Faire des folies éternellement n'est pas nécessairement la raison…

-Alors tout le monde peut se tromper?

-Oui.

-Et toi tante Ginny, est-ce que tu t'es trompée un jour?

-Oui, dit-elle pensivement, plus d'une fois, mais un moment en particulier plus que les autres…

-Quand? C'était quoi?

-Oh, ce ne sont pas de tes petites affaires, un jour peut-être que tu sauras ou comprendra. Mais pour le moment tu est trop jeune pour savoir. Par contre je peux te raconter quelque chose d'amusant… Je me suis trompée une fois en confiant à Ron que j'aimais quelqu'un, si bien qu'il l'a dit à tout le monde de la famille et oncle Fred et Georges s'en sont mêlés lors d'une certaine journée de la St-Valentin… J'étais en première année à Poudlard à l'époque et ils avaient composer le plus affreux des poèmes jamais entendu de toute l'histoire de cette école!

-Oh… et ça disait quoi?

-Oh, je ne crois pas qu'Harry serait content de ré-entendre cela… il doit s'en rappeler drôlement bien lui aussi, tout comme mes frères.

-Oui je m'en rappelle, et c'est vrai que c'était de mauvais goût. Heureusement qu'ils ont décider d'ouvrir un magasin de farce et attrapes car ils se seraient ruinés en tant que poètes à l'heure qu'il est. Mais je ne savais pas que c'était eux qui l'avaient écrit, dit-il à l'intention de Ginny pour la taquiner.

-Tu crois que j'aurais écrit cela? Bien que j'étais un peu idiote parfois…

-Non, dit-il soudainement sérieusement, je ne crois pas que tu aurais écrit ça…

Sentant la conversation se diriger vers des sujets plus sérieux au ton d'Harry, Aurélie interrompit leur discours.

-Et toi oncle Harry, tu t'es déjà trompé?

-Euh… oui… mais à mon tour, on te racontera un jour… et tu le sais déjà peut-être quelques unes de mes erreurs sans savoir. Mais tu est trop jeune pour comprendre.

-Oh… non… je t'assure… je comprends… c'est difficile de tuer quelqu'un sûrement. Le mage noir… c'était quand même quelqu'un après tout.

Interloqué les deux adultes se dévisagèrent en entendant ces paroles très clairvoyantes pour une enfant de 5 ans. Mais évidemment elle ne saisissait pas tout. Il y avait l'erreur d'être parti un jour, l'erreur qui rendait encore Harry se sentant coupable de la mort de son parrain, l'erreur de ne pas avoir réussi à protéger Dumbledore qui était mort à ses côtés, puis Cédric, tous ceux qui étaient morts pour lui dans le fond. Et puis il y avait la plus grosse erreur aux yeux d'Harry, avoir abandonner ses amis et Ginny qui avait évidemment besoin d'aide. En effet lorsqu'on y pensait Lord Voldemort était quelqu'un, de malade, certes, qui avait besoin de se faire soigner, aussi. Mais tout était allé tellement loin, qu'il n'y avait plus moyen de faire marche arrière. Il ne croyait pas le tuer, il pensait qu'il lui ferait inssufller un peu d'amour dans le cœur, mais cela n'avait pas fonctionner, Voldemort était fermé à toute émotion et avait préféré mourir que de 's'abaisser aux sentiments qui rendent faibles'.

-Il y a plus que ça Aurélie. Mais comme je t'ai dit… un jour tu sauras…

Ils marchaient dans la forêt tranquille, empruntant le sentier principal. Seule le babillage occasionnel d'Aurélie venait déranger le calme de l'endroit. Ron, Hermione et les jumeaux ne semblaient pas en vue ou dans les environs. L'air frais de l'automne vivifiait leur sang et avait une odeur réconfortante. Aurélie fatiguée de marché finit par s'arrêter et demanda à être prise dans les bras de Ginny qui la prit. Ils continuèrent leur route. Soudain ils aperçurent des silhouettes au loin et entendaient quelques éclats de voix.

-Les voila! S'exclama Aurélie en désirant maintenant débarquer des bras de Ginny.

Ginny la posa à terre. La petite fille se mit à courir en direction de ses cousins en leur criant des « Ohé! ». Ceux-ci se tournèrent en entendant leur cousine et coururent dans sa direction, des feuilles plein les mains.

-Regarde les belles feuilles d'automne qu'on a ramasser avec tante Hermionne et oncle Ron, dit fièrement Émilie en tendant quelques feuilles à son amie.

-Maman! S'exclama Alexandre en voyant sa mère approcher, ce qui fit attirer l'attention de Ron et Hermione qui avaient cru jusque là qu'Aurélie avait échapper à la surveillance des grands-parents et s'était enfoncée seule dans la forêt.

En relevant la tête, Hermione et Ron eurent une réaction différente en voyant qui accompagnait Ginny et s'exclamèrent plutôt « Harry! » en courant dans leur direction.

-Ron, Hermione, que c'est bon de vous revoir, leur dit-il une fois qu'ils se seraient tous dans leurs bras.

-Alors tu est finalement venu? Dit Hermione. Nous avions cru un instant que tu ne viendrais pas vu qu'hier il paraît que vous avez veiller tard.

-Oui, j'avais promis de faire mon tour et surtout prendre le temps de tout vous raconter.

-Oh prends ton temps, on a bien attendu cinq ans… on est capable d'attendre encore quelques jours… et je suis sérieux, on comprend, t'inquiète, ça n'a pas dû être facile. Dit Ron à l'intention de son ami.

-Merci, mais si je suis là aujourd'hui c'est pour tout vous raconter. Est-ce qu'on rentre ou on les laisses jouer ici en les surveillants? Dit-il en faisant référence aux enfants et le fait que ceux-ci ne devraient peut-être pas entendre cette histoire.

-Bah ils peuvent bien s'amuser un bout ici, conclue Ginny. Il fait tellement beau et ils n'ont pas l'air de s'ennuyer.

-T'as raison Gin, répondit Hermione, allez on va s'asseoir sur ce rocher là-bas? Et tu nous racontera Harry…

Ils se dirigèrent vers le rocher et s'y installèrent en demi-cercle pour garder à l'œil les trois enfants semblant s'amuser gaiement dans les feuilles d'automne en les faisant voler de tout sens ou en faisant de petits tas sous lesquels ils se cachaient.

-Bon, commença Harry, il y a cinq ans comme vous savez nous étions tous assis un soir de début d'été au pied d'un arbre près du lac… (Harry raconta à nouveau l'histoire que vous connaissez tous déjà selon les chapitres 4 et 5! Si vous voulez un rappel de l'histoire je vous conseil d'aller relire ces deux chapitres précédents.)

Au cours du récit Harry se rendit compte que plus il allait loin dans son histoire plus il se sentait mieux et libérer d'un certain poids. Inconsciemment aussi, il avait pris la main de Ginny dans la sienne, elle le réconfortait, elle le savait et c'était pour cette raison qu'elle l'avait laissée dans la sienne. Elle voyait qu'il avait besoin d'elle, surtout depuis les semi-aveux qu'il avait fait dans le récit de la journée précédente, mais elle ne savait pas comment l'aider. Elle se sentait maintenant incapable d'aimer. Jamais plus elle ne pourrais aimer. Et cela la faisait souffrir de savoir qu'il souffrirait pour elle. Dans le plus profond d'elle-même elle savait qu'elle l'aimait, mais jamais elle ne pourrais revenir à de doux sentiments, tout était difficile à endurer. Quand elle serait ses enfants dans ses bras, il lui arrivait souvent de penser à celui qui lui avait fait du mal et se sentir coupable de ne pas avoir su se défendre plus que ça. Lorsqu'elle leur donnait un baiser avant qu'ils n'aillent dormir elle avait toujours ce serrement au cœur, même si elle les aimaient, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir mal et ressentir toute cette nuit de douleur. Non, elle ne pourrait plus aimer normalement, et elle ne voulait pas mal aimer une personne de plus en laissant Harry l'approcher. Elle se sentait horrible, mais pourtant elle ne pouvait rien y faire, seulement accepter son destin qui avait été composé ainsi. Elle laissait sa main dans la sienne comme l'aurait fait tout meilleur ami, juste pour le réconforter pas plus.

En terminant à nouveau son récit, il vit que ses deux meilleurs amis avaient le regard trouble et perdu. Ils comprenaient. C'était au moins ça de gagné. Il ne lui en voulaient pas pour des choses dont il était pourtant responsable.

-Si l'on avait su, crois-nous qu'on t'aurait aider, commenta Ron.

-Je sais Ron, mais je ne pouvais pas rester après tout ce qui s'était passé. Je ne pouvais plus faire face à l'avenir.

-On comprends Harry, et peu importe le chemin que tu as pris, il y a lieu de croire que c'était un très bon chemin.

-Et maintenant vous allez me raconter ce qui s'est passé durant mon absence?

-Évidemment! Rétorqua Ron. Tu croyais qu'on allait te laisser dans l'ignorance?

-Non, seulement je commence à être intrigué par tout ce qui a pu se passer… j'en sais quelques bribes mais c'est tout, dit-il en jetant un coup d'œil vers Ginny.

-On ferait peut-être mieux de rentrer pour la suite, proposa cette dernière, les enfants doivent être fatigués… et ce sera bientôt l'heure du souper. Puis Papa et Maman vont sûrement vouloir participer à cette conversation. Mais avant… je crois que je me dois de dire à Harry ce qui m'est arriver, sinon nous n'arriverons jamais à raconter touts les événements proprement. Ron, Hermione, pourriez-vous rentrer avec les enfants? Vous savez, mieux vaut qu'ils n'entendent pas cette histoire. Ils pourraient être traumatisés, enfin choqués…

-Oui, bien sûr Ginny, répondit Hermione. Et tu as raison, il vaut mieux que tu racontes tout immédiatement car il est vrai que nous aurons de la difficulté à raconter le reste sans qu'il ne sache de quoi principalement il s'en tient dans toute cette affaire.

-Nous allons rester ici, si jamais vous nous chercher, ajouta Ginny. Alexandre! Émilie! Aurélie! Venez ici!

Les enfants qui jouaient un peu plus loin et commençaient à s'ennuyer fermement arrivèrent en moins de deux à côté des adultes.

-Oui, maman? Chantonnèrent les jumeaux en même temps.

-Vous allez rentrer avec Ron et Hermione, je dois discuter avec Harry. Mais ne vous inquiétez pas je reviendrai à temps pour l'heure du dodo et vous raconter un histoire. Soyez sage hein? Et toi Aurélie ne cause pas trop de trouble à ta grand-mère. Tu pourras te joindre à tes cousins à l'heure du dodo pour entendre l'histoire si tu veux. Oh et vous la choisirez pour que quand j'arriverai vous l'ayez déjà en tête. Allez, maintenant rentrez, je crois que grand-maman Molly vous aura préparer un beau souper lorsque vous entrerez au Terrier, ne croyez-vous pas?

-D'accord maman, répondirent les jumeaux.

Ron et Hermione les saluèrent en se disant « À tout à l'heure » et firent suivre les enfants avec eux, qui pour une fois ne rechignaient pas trop de laisser leur mère ou leur tante (dans le cas d'Aurélie). Probablement que la faim s'était fait ressentir et que le fait de ne pas avoir eu de collation entrait en jeux. Harry et Ginny les regardèrent s'en aller jusqu'à ce qu'ils ne les voient plus et n'entendent plus le babillage d'Aurélie.

-Bon, il est maintenant temps pour moi de tout te raconter, vient on va se rasseoir là sur le rocher. Et cette fois c'est moi qui a besoin de compréhension et de support. Je t'avertit, ce ne sera pas facile, et ne te sens pas coupable si je pleure, c'est très possible. Ce n'est pas de ta faute ce qui s'est passé. Tu ne pourras jamais rien y changer, jamais. C'est trop tard maintenant et même un retourneur de temps qui permet de changer quelques éléments à l'histoire ne pourrait rien changer, car mon double existerait toujours et ce qui m'est arriver, arriverait quand même. Puisque tu est avertit, je me lance dans le récit avant que je ne change d'idée, d'accord?

-D'accord, tu fais comme tu veux, je ne veux te forcer en rien.

-Je sais Harry, mais il y a des choses dans la vie qui doivent être su pour changer un peu la situation parfois. Peut-être que ça ne changera rien, mais parfois l'espoir me prend aussi, même si la plupart du temps depuis cinq ans c'est le désespoir qui vient. Évidemment peu de gens savent cela, toi tu le sais par ce que tu as vu dans le cimetière, d'autres s'en doutes tout simplement. Maintenant laisse-moi te ramener cinq ans en arrière et te raconter ce que tu ignores du temps qui a passer par la suite. C'est ma vie depuis ce temps…. Une morte vivante à la fois…