Disclaimer: Harry potter ne m'appartient pas et ne m'appartiendrait surement jamais sauf si je deviens subitement multi-milliardaire et que j'achète ses droits.
Bonne lecture! hum.. pour malfoy, j'aime mieux l'écrire en anglais c'est plus beau!
Ils débarquèrent du train et montèrent sur les barques. Harry proposa à Hermione de monter avec eux et elle accepta à contre-cœur. Mais pourquoi je dois toujours être prise avec eux? Ces personnes ne faisaient que lui rappeler de mauvais souvenirs. Pendant le voyage elle se retint de les pousser dans l'eau de peur de se faire renvoyer. Elle avait peut-être changé d'apparence mais elle était toujours Hermione.
-Tu veux toujours être à Serpentard? Demanda Ron
-Non, j'ai juste dit ça sur un coup de tête. Il ne faut pas oublier Malfoy. Je le déteste autant que je déteste ces traîtres.
-Tu veux aller où? Demanda-t-il encore.
-Je ne sais pas, je me vois bien à Serdaigle.
-Non Griffondor c'est bien mieux, lui conseilla Harry.
-Pourquoi ça? Elle avec eux pendant une année mais tu es malade Harry? Tu veux que je me suicide ou quoi?
-Parce qu'ils sont loyals et courageux, lui dit-il fièrement.
Hermione en entendant cela serra ses poings à en saigner, quand ils mirent pied sur la terre ferme, elle cracha :
-Loyal, ria-t-elle, courageux… vous n'aviez même pas été loyaux à votre 'amie' et vous vous appelez loyaux? Vous n'avez pas honte? Courageux, vous ne l'aviez même pas défendue, vous l'aviez laissé là, vous l'aviez abandonnée et vous vous dites Griffondor? Je préfère mille fois plus être à Serdaigle que d'être avec des poules mouillées comme vous, des traîtres. Votre maison n'abrite que des menteurs.
Elle se battait pour retenir ses larmes qui lui chauffaient les yeux. Elle les regarda, ils avaient les têtes baissées, probablement par la honte et Ron était rouge comme une pivoine. Ginny était encore au bord des larmes, Neville était blanc tandis que Harry gardait toujours silence.
-Bravo bien dit! Lui cria quelqu'un
-Ta gueule Malfoy, lui cria Ron.
Hermione se retourna et vit son pire cauchemar : Malfoy. Il avait toujours ce sourire qui l'énervait tant. Il n'est pas capable de sourire comme du monde? Ces cheveux toujours d'un blond platine et il est très grand et musclé, sûrement à cause du Quidditch. Il la comtempla de la tête au pied ce qui la fit rougir.
-Tu as raison, les Griffondors sont des minables.
-Vas-t-en Malfoy, lui dit Harry.
-Du calme Potter, laisse-moi lui expliquer qu'elle a complètement raison, la preuve que les Griffondors sont des minables c'est de regarder Weasley le pire des minables.
Hermione laissa échapper un petit rire discret, mais Malfoy l'a entendu.
-Laisse-moi me présenter, je suis Draco Malfoy, appelle-moi Draco. Tu seras parfaite à Serpentard, ils sont rusés et malins, c'est mieux que d'être Griffondors en tout cas.
-Moi c'est Jane White, mais je voudrais être à Serdaigle.
White… pensa Malfoy Elle vient donc d'une pure lignée. Malfoy commença à éprouver un petit intérêt envers elle puis lui dit :
-Serdaigle? Et pourquoi cela?
-Parce qu'ils sont studieux comme moi.
-Une autre Hermione Granger? C'est dommage.
-Comment ça une autre Hermione Granger? Mais c'est quoi votre problème, arrêtez de me comparer à elle! Je ne suis pas elle, je suis moi! Je suis Jane White ce n'est pas pourtant compliqué.
-Non c'est vrai, elle était une Sang-de-Bourbe et toi tu es Pure comme ma famille.
-Mais est-ce que le sang est si important que ça?
-Oui, comme tu vois ma famille est très connu pour notre sang.
-Je croyais que ta famille était connue parce que ton père était un Mangemort et qu'il est maintenant à Azkaban!
Malfoy sursauta et la regarda surpris. Surpris, parce qu'elle avait du cran de l'insulter. Insulter le Grand Malfoy? Mais qui est-elle pour lui dire ça? D'habitude les filles passaient leur temps à l'admirer et lui faire des compliments comme «oh tu es tellement beau!»« Tu as un sourire charmeur » pas « ton père est un criminel!». Puis il lui cria :
-Tu oses m'insulter?
-Je ne t'ai jamais insulté, j'ai juste insulté ton père. À moins que toi aussi tu sois un Mangemort?
-Non ce n'est pas ça.
-Bravo Jane, lui cria Ron.
Puis elle lui envoya un sourire, ce n'était pas prévu de fraterniser avec les ennemis, mais Malfoy était pire que eux. Il lui avait rendu ses cinq années et le début de la sixième année infernaaux. Et elle n'était pas prête à le pardonner de sitôt.
Draco la fixa intensément avec des yeux indéchiffrables. Elle ne savait pas à quoi il pensait ce qui lui fit peur. Soudain, une voix stridente venue de nulle part leur perça les oreilles. Une fille sauta sur lui et se pendit à son cou comme si sa vie en dépendait. Elle lui dit
-Draco chéri, où étais-tu? Je t'ai cherché partout!
Il lui fit une grimace qui voulait dire je me cachais de toi, c'est normal que tu ne me trouvais pas.
-Pansy ne m'appelle pas comme ça, je déteste ça! Lui cria Malfoy.
-Je suis désolée Draconinounette.
Hermione n'en pouvait plus, elle éclata de rire et se roula à terre. Elle n'était pas la seule à rire, Harry, Ron, Neville et Ginny s'étaient joint à elle. Elle riait tellement qu'elle avait mal au ventre. Des étudiants passaient près de eux et se demandaient s'ils étaient fous. Puis elle se releva et enlevait un peu de poussière sur sa robe.
Elle vit que les joues de Malfoy avaient légèrement rosis d'embarras. Puis il reprit son air digne puis il ouvrit la bouche mais Pansy lui coupa :
-Mais tu es qui toi? Pourquoi as-tu ris? Je ne vois rien de drôle.
-Moi? Je suis nouvelle, je m'appelle Jane White. J'ai ri parce que vous formez un drôle de couple.
C'est vrai que c'était drôle, Pansy ressemblait à un bouledogue qui suivait son maître partout et prête à mordre tout ceux qui osaient regarder son Draco chéri. Draco poussa Pansy et lui ordonna :
-Va donc m'attendre dans la grande salle, je te rejoindrai plus tard. Et arrête de me coller.
-Tout ce que tu veux Draconinounette. Lui dit-elle en battant les cils.
Hermione regarda Harry et ils étouffèrent un rire. Elle reprit son calme et lui dit :
-Mais qu'est ce tu attends, va rejoindre ta blonde, tu es son Draconinounette adoré, il faut pas la décevoir sinon elle va te mordre.
Elle n'en pouvait plus, elle sentit des larmes de rire qui allaient couler. Ses épaules bougeaient car elle essayait de toutes ses forces de ne pas cramper.
-Ce n'est pas ma blonde! Je ne veux aucune relation avec elle! C'est elle qui se fait des idées!
Draco avait l'air de la convaincre ou de se convaincre lui-même qu'il n'aimait pas Pansy. Mais c'était quand même normal pour l'idole des filles de se tenir avec une fille comme Pansy. Je ne le blâme pas pensa-t-elle.
Elle regarda Malfoy s'éloigner en marmonnant des mots incompréhensibles. Elle se retourna et vit Harry et Ron qui lui souriaient. Ses yeux s'assombrirent, elle ne pouvait pas leur pardonner, au fond d'elle elle voulait leur dire que c'était elle, pour qu'ils ne s'inquiètent pas mais elle ne pouvait juste pas. Elle avait peur que tout redevienne comme avant. Rien n'est comme avant pensa-t-elle. Parce qu'ils m'ont trahie, rien ne peut être comme avant, c'est impossible.
-Je dois y aller, il faut que je me trouve une maison. Dit Hermione.
Elle entra et vit des chandelles flotter sur du vide, elle avait oublié la splendeur de Poudlard. À Dumstrang, il faisait froid et sombre, tandis qu'à Poudlard, elle se sentait déjà comme chez elle.
Comme Dumbledore était mort, Professeur McGonagall l'avait remplacé. Elle était cernée à cause des tonnes de travaux et de responsabilité.
Elle attendit que les premières années soient triées dans leurs maisons respectives. Son cœur battait très vite, elle avait le même sentiment qu'elle avait éprouvé quand elle était en première année. Elle avait hâte, si elle le pouvait, elle sauterait sur place.
Puis, elle entendit «Jane White», elle avança lentement en se disant Tout va bien se passer, reste calme, reste calme. Elle monta les marches et s'assit sur le petit tabouret. Elle vit Harry, Ron et Malfoy se taire et l'observer. Ils se lançaient des regards pour dire « Elle va être dans ma maison.»
Quelqu'un posa le Choixpeau sur elle qui lui dit
Hermione Granger, comme on se revoit. Je vois que tu as beaucoup changé, c'est dur maintenant. Je vois que tu as beaucoup de gentillesse mais tu as bien d'autres qualités, pas à Poussouffle, tu es studieuse et ambitieuse mais je ne te mettrais pas à Serdaigle.
Oh non! pensa-t-elle, il ne restait que deux maisons, celles dans laquelle elle ne voulait absolument pas être.
- Tu ne veux pas être dans ces maisons hein? Voyons voir, tu es très courageuse ça c'est sure, ta loyauté a sans limite, mais tu es rusée et intelligente, c'est très difficile.
Elle attendit et elle entendit le Choixpeau crier :
-SERPENTARD
La table des serpentard l'acclamait et sifflait. Elle vit Malfoy envoyer un sourire triomphant à Harry. Elle marcha lentement vers eux et prit une place en face de Malfoy, la seule qui restait. Il lui dit :
-Tu vois je t'avais dis que tu serais parfaite à Serpentard.
-La ferme Malfoy.
Les plats apparurent devant eux et ils commencèrent à manger. Elle mangeait en silence, Malfoy l'observait de temps en temps, mais elle ne levait pas les yeux. Elle pensait que sa vie ne pouvairt pas être plus pire que ça.
Puis elle frappa sa tête sur la table, et les Serpentards lui envoya des regards plein de questions. Harry, assis à la table en face des Serpentards, lui envoya un regard désolé, puis elle lui envoya un regard qui voulait dire «sauve-moi».
Malfoy qui en avait assez qu'elle communiquait avec la maison ennemie, lui demanda :
-Pourquoi tu parles avec les Griffondors, tu es un Serpentard maintenant. Qu'est ce qui se passe?
À mon grand désespoir, je suis prise avec toi, voilà ce qui passe.
-Je parle avec personne, tu vois mes lèvres ne bougeaient pas, je ne fais que les regarder je n'ai pas le droit?
-Écoute, je suis le chef ici, alors si tu as besoin de quelque chose tu sais où me trouver, lui dit-il en envoyant un clin d'œil, ce qui la fit frissonner.
Qui peut penser que Malfoy voulait séduire Moi? Une sang-debourbe? Pensa-t-elle.
-Tu veux me rendre un service?
-Oui n'importe quoi pour toi.
-Jette-toi du haut d'un pont et crève, ça me rendra la vie plus agréable.
Les Serpentards qui écoutaient leur conversation ainsi que tout le monde car elle avait crié, étaient bouche-bée. Aucune, bien aucune fille ne parlait comme ça à Malfoy. Il n'en revenait pas, personne n'en revenait. Malfoy écarquilla les yeux et ouvrit la bouche mais la referma aussitôt.
Hermione en avait assez, elle se dirigea vers la porte et s'en alla à son dortoir. En franchissant la porte, elle entendit la table des Griffondors l'acclamer, elle ne puis s'en empêcher : elle étira un petit sourire.
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