Au Comte Dracula
O toi mon
tendre epoux bien trop tot disparu
A cause
d'un amour qui ne dura qu'un jour
Dans notre
eternite ! Quand je monte a la tour
Je peux
voir Klausenburgh, ses champs et ses charrues.
La terre
ou je suis nee, ville aux etroites rues,
Au charme
surrane. Pars de l'Enfer, amour !
Je revois
ma maison, la plus riche du bourg.
Sur le
portail si long des ronces ont apparu. . .
Je serai
toujours belle et ne vieillirai pas
Mais la
passerelle du château Dracula
Est
toujours relevee et le manoi en deuil ;
Pour qui
cette beaute de peche et de sang
Que
n'altereront point la mort et le cercueil ?
Il fait
froid au rond-point des souvenirs d'antan. . .
