Titre : Les hommes sont tous mauvais.

Auteur :moi !panthere !

Disclaimer : tous les personnages appartiennent à J.K Rowling. On ne gagne pas d'argent.

Note de l'auteur : Je tiens à préciser que je n'ai rien contre les hommes et que ne pense pas le moins du monde qu'ils sont tous mauvais. Et désolé à tous les Arthur bonne lecture !c'est un UA, oui je sais encore !

Résumé : Louise Farde est enceinte de Hermione mais quand elle découvre que son petit ami, en l'occurrence le père d'Hermione, la trompait, elle part. Elle commence à haïr et à répugner tout contact sérieux avec un homme et elle transmet ce dégoût des hommes à sa fille. Quand Hermione arrive à Poudlard en 6ème année, elle est solitaire. Harry tente de devenir son ami…

Couple : HP/HG mais pas pour tout de suite.

2ème chapitre : accouchement

rappel : Louise retraversa la ville ayant abandonné toute tentative de se promener. Elle se retrouva dans un parc très peu fréquenté. À vrai dire, ce parc était désert. Elle s'assit sur un banc en pierre puis elle leva les yeux. Les larmes coulèrent les unes après les autres. L'étendue d'eau devant elle lui semblait si tentante. Elle se leva et avança pas à pas dans l'eau. L'eau lui arrivait jusqu'aux épaules quand soudain…

…un coup de pied la ramena à la raison. Elle pensa. « Non !J ne vais pas mourir !Je vais vivre pour elle, pour Hermione. Nous allons toutes les deux vivre Hermione.» Elle sortit de l'eau le plus rapidement possible afin de me pas être retentée. Elle sortit prestement du parc, laissant ses empreintes de pas, seul témoin de sa venue en ce lieu.

Elle rentra chez Anne et sans un mot, elle monta les escaliers. Direction la salle de bain ! Quand elle se sécha, elle caressa son ventre en un geste tendre. Puis elle redescendit au salon où une Anne l'attendait avec inquiétude.

« Ca va aller Louise ?

- …

- Lou ? »

Louise essaya en vain de stopper les perles d'eau qui coulaient le long de ses joues. Il Fallait être forte !

« Ca ira.

- Certaine ?

- Non, dit-elle d'une voix éteinte. »

Eteinte. C'était le mot. Elle avait l'impression d'être morte. L'air qu'elle respirait lui semblait toxique, la nourriture avait un goût de poison et l'eau qu'elle buvait au cyanure. (1) Elle se sentait vide, sans vie. Sans lui, plus rien n'avait de sens. Elle l'aimait, oui, mais autant qu'elle le détestait. Et ça, impossible de le dire à sa sœur, aussi proche soit-elle. Elle se jeta dans les bras d'Anne puis elle pleura. Longtemps. Les minutes passèrent sous les sanglots de la jeune femme.

« Arrête de pleurer ou je m'y mets aussi, plaisanta Anne. »

Louise la regarda dans les yeux et lui ses lèvres s'écartèrent en un sourire triste.

« Laisse le temps faire ce qu'il a à faire et profite de la vie ! »

Louise murmura un vague « je sais pas si je pourrai… »

« Allez va te coucher ! »

Anne l'aida du mieux qu'elle pouvait et s'assit à ses côtés sur une chaise. Elle fredonna une berceuse, la berceuse que leur mère leur chantait étant petites. Cela la calma immédiatement. De plus, Anne avait le même timbre de voix que leur mère et cela lui donnait l'impression d'être retournée dans son enfance. Anne s'assura que sa sœur était bien endormie puis elle s'en alla. Elle posa la main sur la poignée puis elle éteignit la lumière. Lançant un dernier regard vers l'endormie, elle prononça.

« Allez dors sœurette, la nuit porte conseil… »

Le lendemain, lorsque l'aurore aux doigts de rose toucha le ciel, les Farde s'éveillèrent. Les 4 mois précédant l'accouchement se terminèrent ponctués par les crises de larmes de plus en plus rare de Louise et du bonheur fragile qui s'était installé dans la maison. Anne fut réveillée par une Louise complètement paniquée.

« Qu'est ce qu'il y a Louise ?

- Je vais accoucher !cria-t-elle d'une voix blanche.

- Quoi !Fallait le dire plus tôt !Vite !On va à l'hôpital ! »

Elle s'habilla en vitesse et prépara le sac de maternité de Louise puis elle prit sa voiture et elle les conduisit toutes les deux en un temps record à l'hôpital. Louise fut aussitôt transportée à la salle d'accouchement et Anne eut la permission d'y assister.

« Respirez à fond !ordonna la sage-femme. »

Le bébé sortit peu à peu sous les nombreux cris de douleur de Louise soutenue à 100 par sa sœur qui lui tenait la main.

« Encore un dernier effort !s'exclama la sage-femme. »

Dans un dernier hurlement, le bébé fut libéré.

« Félicitations !C'est une magnifique petite fille ! »

Le cordon reliant la mère et l'enfant fut coupé et le bébé prit en charge par une assistante de la sage-femme. Le bébé fut nettoyé, puis lové dans les bras de sa mère qui affichait un sourire radieux, le premier depuis la séparation avec son ex à vrai dire.

« Nous allons vous conduire à votre chambre, indiqua la femme. »

Elles furent amenées dans la 488 et furent vite rejointes par Anne.

« Je peux la porter ?demanda Anne. »

Louise hocha la tête sans se départir de son sourire heureux. Anne porta le bébé avec tendresse et le berça lentement. C'était un vrai bonheur.

« Comment tu vas l'appeler ? demanda Anne.

- Hermione, Hermione Farde, répondit Louise.

- Oh la la !Je suis tante !Oh mon dieu ! Il faut faire les boutiques pour fêter ça ! »

Louise sourit encore plus largement.

« Attends au moins que je sorte de cet hosto !

- Promis ! »

Hermione cria.

« Qu'est ce que je fais ?demanda Louise toute paniquée face à ses nouvelles responsabilités.

- J'appelle une infirmière. »

Elle appuya sur un bouton et 3 min plus tard, une blouse blanche était là.

« Il faut la nourrir avec du lait chaud à moins que vous ne vouliez le faire au sein ?

- Je vais le faire au sein.

- Alors redressez -vous et tenez votre bébé. Présentez-lui votre sein et elle va se débrouiller. Laissez la respirer de temps en temps. »

Louise fit ce qu'elle dit et Hermione happa le téton pour recueillir le lait maternel.

« Oh !Comme c'est mignon ! »

Anne s'essuya les yeux. Louise retira son sein puis le remit quelques secondes plus tard.

« Je pense que vous n'avez plus besoin de moi, chuchota l'infirmière à Anne.

- Merci, murmura Anne. »

L'infirmière partit en un coup de vent discret.

« Alors comment ça fait ?posa Anne émerveillée et avide d'informations.

- C'est magique. Oh !Mon dieu !Qu'est ce qu'elle est mignonne !

- C'est pour ça qu'il faut lui acheter plein de vêtements choupinous !s'exclama Anne. »

Un silence s'installa dans la salle.

« Je dois rentrer à la maison mais demain promis je reviens !

Au revoir ! »

Anne rentra chez elle le sourire collé aux lèvres et sortit en chantonnant de la voiture. Elle mit la clé sur la porte et s'apprêta à tourner la clef quand soudain quelqu'un lui agrippa le bras. Elle tourna vivement la tête pour tomber dans des yeux chocolats.

« Arthur !Tu en as du culot de venir ici !s'écria Anne.

- Où est Louise et l'enfant?demanda-t-il froidement.

- Qu'est ce que ça peut te faire de toute façon ?répliqua Anne. Et comment as-tu su qu'elle vient d'accoucher ?»

La poigne de l'homme maltraitait son poignet fragile.

« J'ai mes sources, répondit Arthur.

- Qu'est ce que tu vas faire ?

- Reprendre Mon enfant.

- Ton enfant ?Comment oses tu dire qu'elle est ton enfant !

- Elle ?C'est une fille ? »

Anne jura puis répondit :

« Oui c'est une fille !Je t'interdis de la prendre !

- Tu n'y pourras rien… »

Puis il s'enfuit dans la noirceur de la nuit. Anne rentra chez elle et se jeta sur le téléphone. Chaque seconde comptait !Elle composa le numéro de l'hôpital.

« Oui ?Allô !Bienvenue à l'hôpital des Lys. Que puis-je faire pour vous ?

- Je voudrai m'adresser à la personne résidant dans la chambre 488, c'est très urgent !

Veuillez patienter une minute, répondit la voix du téléphone qui ne paraissait même pas affecté par l'urgence de la situation. »

La petite musique débuta et tapa sérieusement sur les nerfs de l'aînée Farde.

« Vous ne pouvez pas lui parler, la résidente de la chambre dort.

- Mais vraiment c'est très urgent !

- Je suis désolée mais je n'y peux rien.

- Ecoutez !Je suis sa sœur !Et je voudrais vraiment la féliciter, mentit Anne.

- Cela peut attendre demain. Mlle Farde se repose.

- Non ça peut vraiment pas attendre !

- Ecoutez Madame ou Mlle, vous ne pouvez pas lui parler, veuillez patienter jusqu'à demain matin.

- Mais… !

- Au revoir ! »

Et on lui raccrocha au nez. Arthur conduisit sa voiture jusque chez lui. Il ne restait plus qu'à trouver l'hôpital où Sa fille s'y cachait.

Anne soupira puis elle remit son manteau et reprit ses clés. Elle retourna à l'hôpital. Elle était très anxieuse durant tout le trajet et elle craignait fort que Arthur ne soit arrivé avant elle. Elle roula tellement vite qu'elle faillit ce prendre un p.v. Anne se gara sur le parking de l'hôpital des Lys et entra en trombe dans l'établissement quasi désert. Les rares employés qui n'étaient pas rentrés chez eux furent surpris de voir débarquer la jeune femme. Une vieille femme s'approcha et lui dit :

« Qu'est ce que vous voulez Mme ?

-Mlle, rectifia Anne. Je voudrai parler à Louise Farde, salle 488.

- Mlle, les visites sont fermées à cette heure-ci.

- Je sais mais c'est très grave ! s'écria l'aînée des Farde.

- Cette jeune femme a accouché aujourd'hui, elle doit se reposer, intervint un infirmier affecté au service de maternité.

- Qu'y a t'il de si urgent ?demanda la vieille femme d'une voix douce. »

Anne pesa le pour et le contre. Elle n'avait aucune envie de déballer la vie privée de sa sœur à des inconnus.

« Ce n'est pas grave. J'attendrai demain matin, se résigna Anne. Pouvez-vous lui donner quelque chose de ma part s'il vous plaît ? »

La vieille femme acquiesça. Anne prit un stylo et une carte de visite de l'hôpital et griffonna quelques mots. Elle tendit la carte à la femme puis elle repartit quelque peu soulagée. La vieille femme monta les escaliers et entra dans la 488. Sans aucun bruit, elle déposa le papier sur la table de nuit et ressortit en silence.

De son côté, Anne refaisait le sens inverse et rentra à nouveau chez elle se reposer. Aucune mauvaise surprise ne l'attendit cette fois. Elle fit des rêves agités.

POV Louise :

Les rayons du soleil caressèrent sa peau. Comme à son habitude, elle posa sa main sur son ventre mais le petit rebond qui s'y trouvait habituellement avait disparu. À ce moment précis, elle réalisa complètement les conséquences. Elle était mère nom de Dieu !Mère célibataire !Comment Hermione allait-elle vivre ?Dans un univers chaotique ?Serait-elle une bonne mère ?Qu'est ce qu'elle allait faire, Dieu ?

La jeune mère prit le verre d'eau posé sur la table et se désaltéra. Elle vit le papier sur la dite table et cela l'intrigua. Elle s'en saisit et la lut.

Arthur sait pour elle, il la veut. Fais attention. Anne.

Même aussi bref, le message déclencha une grande colère en Louise. Comment osait-il ?I voulait prendre Hermione ?Il voulait la guerre ?Et bien il l'aurait ! Une lueur de rage s'alluma dans le regard de la brune. Elle tenta de se calmer sans y parvenir.

Mais le bruit de l'actionnement de la poignée la mit sur ses gardes….

POV Arthur :

IL prit les pages jaunes et consulta l'épais bouquin. Il trouva ce qu'il voulait. Il y avait 3 hôpitaux dans les environs. « Hôpital Christine ». Il composa le numéro et il demanda à discuter avec Louise Farde. On lui répondit gentiment qu'elle ne s'y trouvait pas. « Hôpital du ciel » (2) Non plus. Plus que l'hôpital des Lys. Il téléphona tout de même et il trouva ce qu'il recherchait. SA fille était effectivement dans cet hôpital. (3)

POV Anne :

Elle courait comme une dératée dans les couloirs blancs et qui sentent le désinfectant à plein nez habituel des hôpitaux. Elle finit sa course devant la porte de la chambre 488 de l'hôpital des Lys. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard.

To be continued ou à suivre !

(1) que du joyeux quoi !

(2) je sais c'est bizarre, mais ça n'a aucun rapport avec le fait que les patients vont tous au ciel dans cet hôpital. Au passage, c'est fictif donc si un hôpital s'appelle comme ça, qu'il me pardonne '.

(3) Arthur méchant ?et encore vous avez pas tout vu !Mouahhahahahahahahahaha ! Encore désolée à tous les Arthur !

nda : Je suis sadique je sais ! Au passage, je pense que dans 2 ou 3 chapitres au max 4 au pire, Hermione ira à Poudlard. Reviews !