Titre : Les hommes sont tous mauvais.
Auteur :moi !panthere !
Disclaimer : tous les personnages appartiennent à J.K Rowling. On ne gagne pas d'argent.
Note de l'auteur : Je tiens à préciser que je n'ai rien contre les hommes et que ne pense pas le moins du monde qu'ils sont tous mauvais. Et désolé à tous les Arthur bonne lecture !c'est un UA, oui je sais encore !
Résumé : Louise Farde est enceinte de Hermione mais quand elle découvre que son petit ami, en l'occurrence le père d'Hermione, la trompait, elle part. Elle commence à haïr et à répugner tout contact sérieux avec un homme et elle transmet ce dégoût des hommes à sa fille. Quand elle arrive à Poudlard en 6ème année, elle est solitaire. Harry tente de devenir son ami…
Couple : HP/HG mais pas pour tout de suite.
Ps : si plus tard j'appelle Hermione Farde, Hermione Granger, dites le moi. Et c'est un UA !
Nda : Rebecca-black, franchement je pense pas qu'ils peuvent guérir le sida. Mais tout dépends du contexte. Et je dois dire que je suis très déçue par le nnombre très faible de reviews. Et j'espère que ma fic ne vous déplait pas au point de ne pas laisser une review !Sinon c'est simple, clair et net, je la supprime. (Cela ne concerne pas les gentilles personnes dont Rebecca-black et méli qui ont laissé une review à chaque chapitre)Merci à Lana51 aussi!
Chapitre 4 : Carpe Diem
Rappel : Arthur passa furieusement devant Louise et il lui cracha à la figure.
Ce fut le jour où Louise haït tous les hommes sans exception.
Louise avait donc obtenu la garde de Hermione et elle pleurait encore. De joie ? Pas tout à fait. De tristesse ?Non plus. Quelque chose entre les deux d'étrange et assez désagréable.
Le poids de la maladie se faisait de plus en plus lourd. Les visites chez le médecin et les prises de sang étaient régulières même pour Hermione alors âgée d'un mois. (nda : Donc on est le 19 Octobre)
Par un fabuleux miracle, geste de Dieu pour certaines personnes, Hermione avait guérie. Mais pas Louise. Elle devenait petit à petit de plus en plus affaiblie.
Peu avant ces 3 ans, Hermione rentra à l'école maternelle et se trouva être une élève précoce. Sa vie avait été entourée d'amour et de mises en garde venant toutes de sa mère. Les « Ne tombe jamais amoureuse d'un homme », « les beaux garçons sont les pires »…étaient devenus très courants. Anne n'en savait rien du tout.
Le jour de ces 5 ans, Hermione et Louise s'envolèrent pour la France. Elles s'installèrent dans un endroit isolé, sur les côtes de la Manche.(1) Elles coulèrent des jours heureux, rythmés par les crises de la mère.
Un 30 Juillet 1991, peu avant les 11 ans de Hermione, un hibou arriva accompagné d'une lettre. Sur le côté de la lettre, était écrit à l'encre violette, « Pour Hermione Granger. »
Hermione cria sa colère dans la maison ce qui attira l'attention de sa mère.
« Qu'y a-t-il ma puce ?
- Ils m'ont appelés Hermione Granger.
- Qui ils ?demanda Louise les yeux devenus cailloux.
- Je ne sais pas Maman. Un hibou (elle désigna l'animal) m'a apporté ça. »
Elle tendit la lettre à sa mère qui la lut.
« Que disent-ils Maman ?
- Il semblerait que tu sois inscrite à l'école de magie Beauxbâtons.
- Magie ?Beauxbâtons ? La magie n'existe pas voyons.
- Je ne sais pas. Tu vas y aller ?questionna Louise soudainement inquiète.
- Hors de question. »
Et on ne reparla plus de la lettre jusqu'au 2 Septembre où une étrange personne en robe apparut de nul part dans leur salon.
Hermione et sa mère qui prenaient tranquillement le thé, sursautèrent et dès qu'elles virent la personne, se glacèrent.
« Bonjour Monsieur. J'aimerais savoir ce que vous faîtes dans notre salon alors que nous n'avons invité personne, lança Louise d'une voix glaciale avec une once de politesse.(2)
- Je suis de l'école Beauxbâtons. Et nous voulions savoir pourquoi votre fille n'était pas venue dans notre école, répondit le jeune homme plutôt déconcerté par la réaction des 2 filles.
- Tout simplement parce que je ne le voulais pas. »
Le jeune homme blond était tellement étonné que ses sourcils se perdaient dans ses cheveux couleur de paille.
« Mais enfin !La magie est une chance !Pourquoi ne la saisissez-vous pas ?
- Je ne veux pas laisser ma mère seule voilà pourquoi.
- Mais votre père ne lui tient-il pas compagnie ? »
C'était la phrase à ne surtout pas dire. Hermione se leva et lentement les objets autour d'elles se mirent à s'élever et à se rapprocher dangereusement du sorcier. Les objets fondirent sur lui.
« Protego ! cria-t-il à temps. Si vous voulez, votre mère peut venir avec vous, gémit le sorcier. »
Hermione se rassit puis elle consulta sa mère du regard. Louise voyait bien la rage dans les iris brunes de sa fille mais aussi beaucoup de curiosité. « Foutu curiosité, foutu Arthur » pensa-t-elle. Elle soupira puis hocha légèrement sa tête en signe d'accord.
« Je suis d'accord.
- Avez-vous toujours la lettre ?
- Non, qu'est ce que vous croyez.
- Ce n'est pas grave, j'en ai un double sur moi. »
Il leur donna la lettre et Hermione lut la lettre avec attention.
« Où achèterons-nous tout ça ?
- Il existe un endroit spécial à Paris pour cela. Ça se nomme « La Fordiselle » (3). Vous voulez que je vous accompagne ?
- Non. »
La réponse fut claire et nette.
« Nous nous débrouillerons. Au revoir Mr. »
Et le blond partit dans un « pop » sonore.
Effectivement, elles se débrouillèrent. Elles allèrent à Paris et trouvèrent facilement « La Fordiselle ». Elles achetèrent tout le nécessaire dont une baguette magique en chêne, 24 cm, crin de licorne femelle. Et elles se rendirent à la gare la plus proche. Pourquoi une gare ?Une sorte d'intuition que Hermione avait eu. Elles s'approchèrent d'un escalier que Louise paraissait ne pas apercevoir. Puis elles descendirent les marches avec lenteur et grâce.
« Vous êtes Mlle Farde et Mlle Granger ?demanda une voix cristalline.
- Mlle Granger n'existe pas, répondit la plus jeune d'une voix glaciale comme à chaque fois qu'on abordait ce sujet.
- Pourtant dans nos dossiers…commença la jeune femme brune aux yeux verts.
- Et bien vos dossiers se sont trompés. Ma fille s'appelle Hermione Farde et non Hermione Granger »
Louise cracha le nom comme si c'était la pire des insultes.
« Euh…oui…peut-être…hum… bafouilla la femme. »
Hermione et sa mère toisèrent l'inconnue.
« Et vous vous êtes ?
- Je suis le professeur Jofferol, j'enseigne la botanique, se présenta-t-elle en leur tendant une main, espérant sans doute partir sur de meilleures bases.
- Ravie de vous rencontrer. Que devons nous faire pour aller dans cette fameuse école ?demanda Louise, ignorant superbement la main tendue.
- Et bien il faut… »
Hermione écouta avec attention tandis que Louise semblait ennuyée. Elle était devenue très très très rancunière et gare à la personne qui faisait la quelconque allusion à Arthur car cette personne le payerait très cher ,que cette personne soit un homme ou une femme.
Hermione l'était presque autant que sa mère bien qu'elle ne comprenne pas parfaitement. Sa mère ne lui avait jamais caché quelque chose. Elle avait appris dès qu'elle avait été capable de comprendre.
Flash-back
« Hermione viens s'il te plaît ! »
Des pas résonnèrent et bientôt sa fille survoltée s'asseyait sur le fauteuil en face d'elle. Elle était alors âgée de 6 ans.
« Ma chérie, est-ce que tu sais ce qu'est le sida ?
- Non qu'est ce que c'est ?
- C'est une très grave maladie qui tue beaucoup de monde tous les ans. Et il se trouve qu'on l'attrape lors d'un rapport sexuel non-protégé.
- Yerk !
- Et bien le problème, c'est que j'ai cette maladie (elle lui fit signe de se taire) et toi aussi tu l'as eu quand tu étais très petite.
- Moi ?chuchota Hermione avec des yeux humides.
- Je suis désolée ma chérie. Mais heureusement tu as guéri mais je n'ai pas eu cette chance. Je vais probablement mourir dans les années qui suivent…finit Louise les yeux dans le vide. (4)
- Maman ! »
Hermione se jeta dans les bras de sa mère et la serra de toutes ses forces.
« Ne meure pas Maman !Ne meure pas…répéta Hermione en une litanie. »
Les larmes de la mère et de la fille tombèrent longtemps.
Depuis ce jour, Hermione profitait de tout l'amour de sa mère, ne la quittait pas une seconde des yeux quand elles étaient ensembles.
« Carpe Diem, disait-elle souvent, Carpe Diem. » (5)
Fin flash-back
« Oui donc, ils vont bientôt venir nous chercher. »
Louise reporta son attention sur le professeur. Hermione buvait littéralement ses paroles mais gardant une certaine réserve.
« Ah !Les voilà ! »
Un carrosse somptueux atterrit devant les 3 jeunes femmes. Le carrosse était tiré par 2 imposants chevaux blancs. La brune aux yeux verts leur indiqua une porte, puis l'ouvrit. Les deux Farde entrèrent dans la diligence et furent émerveillées et surprises par la taille et la beauté des lieux. Mme Jofferol s'installa sur un des sièges à l'aspect très moelleux et recommença son monologue.
Louise et Hermione s'assirent et se laissèrent emporter par la magie. Elles arrivèrent une petite demi-heure plus tard. Un palais fait de verre ou de cristal s'élevait devant leur yeux exorbités. On pouvait voir assez distinctement l'intérieur. Les 3 brunes se dirigèrent vers l'école à un pas lent. Quand elles entrèrent, Louise et Hermione s'émerveillèrent.
Tout était disposé pour donner une impression de transparence et de chaleur. Un sentiment d'hospitalité s'échappait de partout. Le palais égalait facilement Versailles.
Mme Jofferol les emmena dans le bureau de la directrice, Mme Maxime. Chacune durent hausser la tête pour apercevoir la demi-géante. L'entretien se fit sans problème majeur. Le nom Granger…POUF! Effacé de la liste, vite remplacé par Farde. Mme Maxime donna une chambre pour la mère et Hermione rejoignit ces colocataires.
« Alors, tu vois Bob m'a dit qu'il me plaquait pour Jenny…. »
Les filles de 1ere année se comportaient comme des pies. Elles se racontaient les derniers ragots, parlaient coiffure, maquillage, garçons….(6) Hermione fut vite exaspérée et elle s'en alla. Le seul problème était qu'elle n'avait pas vu que quelqu'un d'autre allait la percuter. Le crash se produit et toutes les têtes se tournèrent vers eux.
Le garçon se releva et il tendit une main à Hermione pour l'aider à se relever. La nouvelle le regarda droit dans les yeux et lui lança son plus beau regard meurtrier. Elle se releva cahin-caha et partit d'un pas digne sans s'excuser. Il n'avait qu'à faire attention pensa-t-elle. (7)
Louise et Hermione s'acclimatèrent facilement à l'ambiance de l'école. Hermione n'avait pas d'amis, ne supportant pas la présence d'un garçon et d'une fille parlant de shopping etc.
Un soir, Louise fut vraiment mal en point. La maladie se faisait vraiment sentir. Elle mourut sans que quiconque ne puisse faire quelque chose. Hermione avait alors 15 ans.
TO BE CONTINUED
(1)Pour ceux qui ne sont pas du coin, c'est une mer.
(2) Vous devriez essayer !Des fois la politesse marche mieux que les insultes !Avec une voix froide c'est très efficace.
(3) totalement inventé.
(4) Je ne suis pas très informée sur le sida mais bon …
(5) ça veut dire « cueille le jour ». En gros profite de la vie ou bien profite de l'instant présent »
(6) en gros tout ce que je déteste qu'on me parle.
(7) j'espère que vous pensez pas qu'elle est malpolie.
