Titre : Les hommes sont tous mauvais.

Auteur : Panthere

Disclaimer : tous les personnages appartiennent à J.K Rowling. On ne gagne pas d'argent.

Note de l'auteur : Je tiens à préciser que je n'ai rien contre les hommes et que ne pense pas le moins du monde qu'ils sont tous mauvais. Et désolé à tous les Arthur ! Bonne lecture !c'est un UA, oui je sais encore !Ce chapitre n'a pas été corrigé, il est possible qu'il y ait des fautes d'orthographe ou de compréhension. Je le ferais corriger dès que ma béta donnera signe de vie.

Résumé : Hermione, dégoûtée des hommes et orpheline de mère, s'apprête à rentrer à Poudlard. Elle sera répartie dans une des quatre maisons, mais laquelle ?

Couple : HP/HG mais pas pour tout de suite.

Rappel : Hermione rentre en 6ème année!

Ps : si plus tard j'appelle Hermione Farde, Hermione Granger, dites le moi. Et c'est un UA !

Les paroles que sa mère lui répétait souvent sont en italique.

« C'est le rapport avec le père qui détermine le comportement futur avec les garçons » « En clair, si vous êtes proche de lui, c'est facile d'approcher les garçons. Votre image des hommes sera positive et vous aurez plus d'aisance. Tandis que s'il est absent ou s'il représente juste pour vous une autorité, vous craindrez les mecs comme vous craignez son absence ou ses remontrances. Le comprendre peut débloquer la situation. » (extrait du magazine JJ n°222, réponse de Maryse Vaillant, psychologue, à la question « elles provoquent les mecs »)

Ce chapitre est dédié aux femmes battues par leur conjoint/mari et même parfois enfant ! Sachez qu'une femme meurt tous les 4 jours sous les coups de son mari ! Réagissez !

Rappel : « Heum…Très intéressant. Une forte personnalité, un courage et une franchise étonnante, beaucoup d'intelligence aussi. Mais que vois-je…tu voues une haine sans bornes aux hommes…intéressant….ton cœur est assombri par cela….heumm…très difficile à placer…. Tu es pleine de contradictions ma chère…je perçois également beaucoup de loyauté à l'égard des personnes à qui tu tiens…difficile…heum…je vois beaucoup de ruse…peu de choses t'atteignent….captivant….heum ?tu en as marre d'attendre? Bien, tu iras donc à……… »

« GRIFFONDOR ! »

Les applaudissements fusèrent. Hermione, impassible, se releva. Elle marcha jusqu'à la table des rouges et or où tous lui indiquaient un siège différent, forcément à leurs côtés. Hermione maudit la personne qui avait voulu qu'aucun endroit de la table ne soit vide et s'assit mécaniquement à côté d'une fille. Elle préférait supporter les babillages de ces pimbêches que les blagues lourdes, d'ailleurs pouvait-on appeler cela des blagues, des garçons visant à la faire « craquer ».

Elle poussa un long soupir et tenta de se focaliser sur la nourriture mais l'appétit semblait l'avoir déserté. Autour d'elle, Lavande Brown et Parvati Patil papotaient tranquillement.

« Harry Potter est de plus en plus mignon, dit Lavande tout en fixant attentivement le brun. »

Puis elles gloussèrent en chœur tandis qu'Hermione s'étonnait. Harry Potter ? Le Survivant ? Le garçon qu'elle avait rabroué si durement était Harry Potter ? Tout d'un coup, elle se sentit fière mais honteuse à la fois bien que la fierté dominait.

« Qu'est ce qu'il est beau, soupirèrent Lavande et son amie. »

Les nerfs d'Hermione étaient mis à rude épreuve. Elle aurait dû s'asseoir autre part. Alors qu'elle se maudissait en silence, les deux jeunes filles semblaient juste la remarquer.

« Ah ? C'est toi Hermione Farde ? »

Un regard noir leur fit office de réponse.

« Pourquoi es-tu venue à Poudlard ? »

Hermione n'en supporta pas davantage. Elle se releva brusquement et sortit, claquant les portes de la Grande Salle provoquant un silence aussi grand que bref dans la Grande Salle.

Elle arriva vite à un croisement. Devait-elle aller à droite, à gauche, ou tout droit ? Ne se préoccupant pas de ces détails, Hermione continua sa route, droit devant. Bien entendu, les escaliers n'en firent qu'à leurs têtes et elle fut perdue en quelques minutes.

Elle savait parfaitement qu'elle avait plus de chance d'être trouvée si elle était immobile que si elle déambulait dans les couloirs. Or, elle voulait vraiment dormir dans un lit ce soir. C'est pourquoi elle s'assit.

Les minutes passaient lentement. 10, 20 peut-être même 30 minutes s'écoulèrent dans le plus grand silence.

Hermione examina le couloir. Le couloir en question était large. Les murs étaient faits de pierre et éclairé par de nombreuses torches. La décoration du couloir était riche. Les tableaux représentaient principalement des victuailles. En face d'elle, la peinture montrait une immense coupe d'argent débordante de fruits.

Elle avait toujours adoré regarder les œuvres d'art. Si la peinture moldue pouvait être très réaliste, la peinture magique l'était encore plus. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait du tableau, elle pouvait presque sentir les odeurs des fruits. Ca semblait si vrai. Hermione était éblouie. Elle laissa courir ses doigts sur la toile. Plusieurs bruits de pas interrompirent sa rêverie.

Quelques instants après, deux garçons s'approchèrent du même tableau. Ils étaient massifs et pas très intelligents si on en jugeait les grognements qu'ils s'échangeaient pour se parler.

Crabbe et Goyle s'arrêtèrent net dès qu'ils virent Hermione. Puis une série de grognements suivit. Hermione vit qu'ils n'avaient pas des intentions des plus gentilles envers elle. Elle aurait eu le temps de mourir puis de ressusciter avant que les deux serpentards ne lui foncent dessus, l'un à la suite de l'autre.

Sans doute, avaient-ils remarqué ses vêtements moldus. Hermione secoua la tête en signe de désespoir puis s'écarta un pas quelques secondes avant l'impact. Puis elle tendit la jambe.

Les deux Serpentards continuèrent de foncer, incapables de freiner à temps. Ce qui devait arriver arriva. Crabbe s'effondra par terre tandis que Goyle lui tombait dessus.

Les murs en tremblèrent. Hermione, sentant qu'il faudrait mieux qu'elle déguerpisse, monta l'escalier qui l'avait mené ici, tourna à plusieurs intersections et se retrouva dans le Hall d'entrée.

Quelques élèves y trainaient encore. Hermione repéra un élève de Griffondor grâce à l'écusson puis le suivit. La jeune élève de 2ème année la conduisit à la salle commune de Griffondor. Elle apprit aussi le mot de passe qui était « cocochocolat ».

La grosse Dame ouvrit le passage et Hermione entra à la suite de la 2ème année qui décidément lui avait été bien utile.

Dès son entrée, elle fut interceptée par un cri strident.

« FARDE ! »

Hermione chercha du regard qui l'avait appelé si discrètement. Ron Weasley lui faisait de grands signes, indiquant par là qu'elle devait venir. Elle l'ignora et s'assit dans un des fauteuils libres. Elle entendit quelques cris et enfin le rouquin vint la voir.

« Mc Gonnagal, la sous-directrice de poudlard, m'a chargé de t'expliquer le fonctionnement. »

Il était clairement visible que cette tâche n'enchantait pas le Griffondor, surtout après la scène dans le train ou leur première rencontre avait été houleuse.

Il se lança alors dans un grand discours ponctué de grands gestes, discours qu'Hermione écouta attentivement tout en évitant à plusieurs reprises de recevoir une gifle, certes involontaire, du rouquin.

Pendant ce temps, Harry étudia de loin la nouvelle.

Hermione était assez petite et touchait à peine l'épaule de son ami. Elle semblait assez maigre mais ne ressemblait en rien aux mannequins qu'on pouvait voir sur les magasines qui elles étaient squelettiques.

Ses yeux bruns chocolats étaient légèrement en amande, sa bouche était ourlée et de couleur rouge rosâtre. Elle avait un nez fin et pointu.

Ses cheveux noirs (nda: elle les a teint après la mort de sa mère rappelez vous) retombaient en dégradé, les plus longs atteignant les omoplates, les plus courts cascadant sur les épaules.

En son for intérieur, Harry ne put que se montrer admiratif envers elle. Elle était la première fille à ne pas s'occuper du fait qu'il était Harry Potter mais un individu quelconque. Elle était également la première fille à ne pas battre inutilement des cils dans le vain espoir qu'il leur accorde ses faveurs. Elle était la première fille qu'il rencontrait avec autant de caractère « En dehors de Ginny mais ça c'est une autre affaire, se dit-il. » Et il aimait ça. (1)

Ron semblait avoir fini car il revenait vers Harry. Il affichait un grand sourire. « Mauvais, se dit Harry. ». Et il avait raison.

« Harrrryyyy ! Tu es mon meilleur ami, n'est-ce-pas ? »

Harry se recula et s'enfonça dans son fauteuil, comme s'il voulait disparaître.

« Est-ce que tu peux me rendre un tout, tout, tout petit service, s'il te plait ? »

Harry tenta désespérément de se cacher dans son fauteuil mais malheureusement Ron le rattrapa par le bras qui commençait à se confondre avec le fauteuil et il tira un grand coup, ruinant ainsi les efforts d'Harry pour se dissimuler.

« Alleeezzz Harrrrryyy ! Tu peux aider ton meilleur ami quand même !

- Mais oui bien sûr, répondit Harry en se crispant la mâchoire.

- Est-ce que tu peux faire visiter l'école à la nouvelle à ma place, s'il te plaît ?

- ……

- S'il te plaît ! S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît ! supplia-t-il avec des yeux de chien battu.

- ……….. »

N'obtenant pas de réponse, Ron continua ses supplications.

« S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît….. »

Au bout de quelques secondes, Harry explosa et cria :

« Bon, si tu veux mais arrête de m'énerver ! »

Ron eut un sourire victorieux qu'il ravala aussitôt qu'il vit la lueur meurtrière dans les yeux de son soi-disant ami.

Ron retourna vers le fauteuil où était assis Hermione.

« Farde ! Finalement c'est Harry qui te fera la visite guidée !

Je vois que ça ne t'attriste pas trop, dit Hermione, cynique. »

Ron ne semblait pas avoir capté le sous-entendu. Avant qu'il ne comprenne, Hermione se releva avec grâce et se dirigea vers Harry. Elle se posta devant lui et lui demanda :

« Autant commencer tout de suite, Potter. »

Il hocha la tête en signe d'approbation et ensemble, ils quittèrent la Salle Commune des Griffondors sous les regards venimeux des groupies du Survivant.


(2)

Un village. Un petit village. Des maisons en bois. Un grand feu…Puis, un rire. Glacial, malsain, démoniaque. Un rire de pure jubilation. Et des cris. Des torches humaines qui se dirigeaient en courant vers la fontaine du village. Des sorts venant de différentes baguettes tenues par des hommes en noir.

« Impedimenta ! »

Des corps calcinés sur le sol. Des cadavres flottant dans la fontaine. Les maisons en cendres. Un homme aux yeux rouges. Un homme admirant le massacre. Des lumières vertes. Partout de la terreur, de l'effroi. Des hommes et des femmes courent. Ils courent pour leur vie. Une lumière verte. Des corps sans vie gisant sur le sol. Un enfant survivant.

« Impero »

Un couteau. On lui donne un couteau. À nouveau, hurlement de souffrance. Le garçonnet tue. Il tue sans relâche. Ses amis, ses parents, sa sœur…

Tous le supplient. L'homme. Il sourit. Plus une seule vie. Sauf le jeune garçon de 5 ans. Il s'approche. Il s'approche de l'homme. L'emprise disparait. L'horreur. Horreur sur le visage enfantin. Larmes coulant de ses yeux bleus. Larmes creusant un sillon dans ses joues recouvertes du sang de ses parents. La douleur. La tristesse. Le jeune garçon a mal.

« Endoloris »

Encore de la souffrance. L'enfant crie. Il hurle ! L'homme. L'homme aime ça. Il aime voir souffrir. L'enfant tombe. Il tombe sous la douleur. Il pleure.

Enfin, le soulagement. Puis la folie. La folie s'empare de son esprit. Il poignarde à nouveau les cadavres de ceux qu'il a connu. Démence meurtrière. La folie l'emporte. Un couteau. Un couteau en plein cœur. Le garçonnet meurt.

L'homme est ravi. Il sourit. D'une joie impure. D'une joie qu'il ne trouve que dans la mort. Puis il disparaît.

Une dernière maison brûle encore. Elle brûle. Aucun souffle de vie ne se fait entendre dans le silence macabre. Tous. Tous sont morts. Les arbres sont en cendres. L'herbe est calcinée. La vie ne reprendra plus jamais dans ce village.

Un homme. Un très vieil homme.(3) Il regarde le village mort. Il est en colère. La rage se diffuse dans tout son esprit. Il pousse un long cri.

« Voldemort ! »


Harry se redressa brutalement. Il avait les yeux démesurément exorbités. Son souffle était saccadé. Il avait la pâleur d'un mort. Son corps était secoué de spasmes. Sa cicatrice lui causait mille maux. L'horreur. Il la sentait dans chaque fibre de son corps. Brutalement, il s'extirpa de son lit. Les draps étaient trempés de sa sueur. Il se dirigea d'un pas chancelant vers la salle de bain. Prenant appui sur tout ce qu'il pouvait, Le Survivant atteignit la salle et entra. Il mit le verrou d'une main tremblante. Il haleta. La tension était insoutenable. Il remplit un des robinets d'une eau glaciale et plongea sa tête à l'intérieur. Il répéta l'opération plusieurs fois.

La respiration à nouveau régulière, Harry enleva le bouchon du robinet d'un geste machinal et prit une des serviettes. Il s'essuya le visage dégoulinant d'eau. La serviette autour du cou pour empêcher que ses habits soient mouillés, il descendit à la salle commune qu'un paisible feu éclairait.

Hermione changea encore de position. Quand est-ce que ce foutu sommeil allait venir ! Cela faisait trois heures qu'elle tentait de s'endormir mais en vain. Abandonnant tout espoir, elle sortit de son lit. Rien de plus relaxant que de lire son livre préféré dans un fauteuil moelleux et devant un bon feu de cheminée. Elle enfila un gilet noir par-dessus son pyjama noir, mit ses pieds dans ses chaussons, prit son livre et descendit l'escalier.

Hermione prit place dans un des fauteuils. Elle sentait une douce chaleur s'insinuer dans ses membres tandis qu'elle suivait les aventures du héros de son roman. Elle soupira de bien être. Des échos de pas se firent entendre. Hermione regarda qui venait.

« Ah ! C'est juste Potter, pensa-t-elle »

Replongeant dans son livre, elle en fut ressortie par le brun.

« Est-ce que je peux m'asseoir ?demanda-t-il en désignant le siège à côté d'elle.

- Si tu veux Potter. »

Hermione fut soudainement gênée. Elle se tritura les mains puis lança un faible merci.

« Pardon ? Que disais-tu ?

- Merci…

- Mais de quoi ?

- Pour tout à l'heure, répondit-elle tout en fuyant son regard d'un vert émeraude intense.

- Ah ! Ca. De rien. »

Le rouge monta aux joues de la Griffondor.

FLASH BACK

« Alors ici, c'est la salle de classe de métamorphose, ici c'est…. »

Hermione s'arrêta net. Un tableau avait retenu son attention. Contrairement aux autres tableaux, celui-ci ne bougeait pas. La jeune dame qui posait était immobile, la peinture rendant à jamais sa beauté éternelle.

Le regard de l'inconnue regardait le lointain. Le regard était empli de tristesse et une larme coulait sur sa joue. Ses mains étaient jointes en un geste de prière. Comme si elle priait Dieu de la libérer de son chagrin. Ses yeux étaient d'un intense bleu, comme le ciel les jours d'été. Elle avait des cheveux couleurs miel qui s'arrêtaient à ses hanches. Elle portait un corset qui comprimait sa poitrine mais cela ne semblait pas l'entraver. Etrangement, le nom de la peinture était : « La Belle Inconnue ».

Hermione contempla le tableau. Cette femme avait l'air si prisonnière de son chagrin. Sans doute avait-elle perdu son mari ou son fils ou encore sa fille. Sans s'en rendre compte, Hermione se compara à la Belle Inconnue. Une grande émotion s'empara d'elle. Tout comme l'Inconnue, une larme creusa son passage sur sa joue. Très rapidement, ce fut l'inondation.

« Tiens. »

Harry lui tendit un mouchoir en lui faisait un sourire affligé. Elle le prit avec gratitude et essuya ses yeux et ses joues. Elle se moucha bruyamment à l'intérieur puis utilisa sa baguette pour faire volatiliser le mouchoir sale.

Il lui en redonna un qu'elle prit aussi. Elle se tamponna ses yeux rougis puis se releva.

« Et si on continuait cette visite Potter? »

FIN FLASH BACK

« Hermione ? »

La brunette fut surprise par l'utilisation de son prénom de sa part.

« Et si tu m'appelais Harry ?demanda-t-il d'une voix hésitante »

A SUIVRE

Alors est-ce que 'Mione va accepter ?

La publication de ce chapitre met fin officiellement à mon breack.

Panthere

(1)Non Harry n'est pas masochiste.

(2) Je vous enlève la visite vu qu'il y a pas grand-chose d'intéressant. Au alors je ferais un flash-back mais là je n'ai pas envie.

(3) Non ce n'est pas Dumbledore. C'est le grand-père d'un des habitants cracmols du village.