Titre : L'amour sous tous ses aspects
Disclaimer : Tout à J. sauf quelques personnages
Pairing: HP / DM (basique)
Rating: PG-13 ou K
Genre : Slash, romance homosexuelle
Résumé : Harry Potter et Draco Malfoy sortent ensemble depuis trois ans. Ils ont maintenant 23 ans et vivent heureux ou presque. Le problème est que Harry c'est pris de passion pour les vampires. Alors qu'Harry est en voyage en Transylvanie pour son hobby, Draco le rejoint pour lui faire une surprise. Seul. En chemin il rencontre un Vampire. Celui-ci le vampirise.
Note pour résumé : Ceci est un défi de Zoomalfoy donc l'idée n'est pas de moi, j'espère réussir ce défi ! ! Et pour l'instant ce résumé fera l'affaire mais j'en ferai un plus court plus tard
OoOoO
Petite note : Je tiens à m'excuser pour tous le retard, mais franchement je n'étais pas motivé. Cela ne tient qu'a vous (je vous fais un chantage odieux)
Je tiens à dédier ce chapitre à Arwen94, sans qui vous n'auriez pas du tout eu le chapitre. Elle m'a vraiment boosté. Mais malheureusement je n'ai pas eu de correction pour ce chapitre donc s'il vous plait ne venez pas me dire que c'est bourré de fautes.
Changement d'état Ce que Draco détestait le plus, c'était bien l'ironie du sort. Ce que les emmerdeurs professionnels défini dans leur dictionnaire, comme une boucle infernal. Harry lui avait bien enlevé certaines manies, mais il n'en restait pas moins que d'être entouré de 99% de moldus dans une boite de conserve, lui fasse plaisir.
Surtout que le dernier % soit lui, ne le rassurait pas du tout, mais vraiment pas du tout. C'était bien la 2711eme fois qu'il se demandait pourquoi prendre cette objet de torture pour claustrophobe.
Chose facile à expliquer, Harry avait certainement loué un appartement du côté moldu, et il préférait arriver légalement avec passeport et autre bureaucratie moldu…Et puis être classé sans papier comme un vulgaire sans sou, le rebutait complètement. On est un Malfoy ou pas.
Il voulait absolument surprendre Harry, lui prouvait qu'il pouvait compter sur lui, pour vivre sa passion. Il resterait avec lui jusqu'au bout. Il avait contacté un ami, qui avait contacté lui aussi un ami qui avait appelé une connaissance pour guide, et peut-être même un logement. C'était vraiment l'aventure.
Une fois bien assis dans l'avion, bien calé au fond de son siège première classe, Draco essayait de se concentrer sur sa respiration. Technique de méditation inspirée par les bouddhistes, il fallait qu'il se calme sinon sa magie perdrait elle aussi les pédales et il ne préférait qu'elle débloque tous les systèmes tordus que créent les moldus pour ce déplacé dans un coucou volant en fer.
Et puis ce n'était pas de la faute à Draco s'il était nerveux, et quand cela arrivait malheureusement il avait une curieuse envie de rabaisser tout le monde ou de faire son con arrogant qui pète plus haut que son cul.
Après avoir massacré pendant 1h15 les reposes coude de son siège, une hôtesse de l'air aimable arriva et demanda ce qu'il lui arrivait.
« Ce qu'il m'arrive ? Oh mais c'est d'une banalité affligeante, ma chère demoiselle. Ce que je n'aime pas voler dans ce truc fait de moteur et de FER ! ! » Cria-t-il sur les nerfs.
La femme ne se démonta pas devant ce ton, elle en avait vu plus d'un de berlingot qui craquait comme ca. A se demander pourquoi ils prenaient ce genre de commodité.
« J'ai peut-être quelque chose qui vous aiderait à supporter ce voyage, si vous voulez ? »
« Tout ce que vous voulez mais que je ne puisse pas me rendre compte des deux heures restantes. »
Elle partit et revint avec un gobelet et un comprimé. Elle lui expliqua que normalement c'était interdit, mais qu'elle voyait bien qu'il n'en pouvait plus alors gentiment elle lui donna. Draco sans demander son reste avala le tout avec insouciance.
Le reste du temps fut un rêve merveilleux pour Draco. Il se voyait arrivait en Transylvanie et embrassait fiévreusement son Harry, qui lui murmurait à l'oreille qu'il l'aimait et qu'il ne devrait plus le quitter, ce à quoi répondait Draco que plus jamais…
Mais ca c'était avant de se réveiller. La première chose qu'il vit en se réveillant ce fut l'hôtesse de l'air qui le secouait doucement. Elle lui indiqua qu'ils s'étaient posés sans problème en Roumanie et qu'il devait descendre dans l'aéroport.
Après avoir pris ses maigres affaires (deux sacs et un vanity) il alla attendre là où on lui avait donné rendez-vous. Il ne savait absolument pas qui viendrait le chercher, mais il alla prendre un cappuccino en attendant.
Les mains autour de la tasse pour se réchauffer et les yeux baissés sur le liquide noir, il ne vit pas arriver la personne qui serait son guide. Ce n'est que quand cette personne se racla la gorge que Draco se rendit compte qu'on l'observait.
Mais dès qu'il posa son regard sur elle, il sut que c'était une plaisanterie de mauvais goûts. Elle devait avoir 15 peut-être même 16 ans, mais certainement pas plus, des yeux couleurs charbons comme ses longs cheveux noirs et fins détachés. Une peau de porcelaine sans aucune imperfection de l'adolescence. Elle tenait ses deux mains dans le dos et semblait toiser Draco.
« Je suis ton guide, veuillez bien me suivre. Je sais de source sur que vous cherchez Harry Potter. Il est pas dans ma région mais cela ne posera aucun problème je peux vous y amener tout de suite. A moins que cela ne soit pas si urgent, ajouta-t-elle en regardant un Draco bouche bée. »
« C'est vous mon guide ? »
« J'aurai cru que vous seriez plus rapide. Enfin bon ce n'est pas comme si j'étais pressé. Oui je suis votre guide que cela vous plaise ou non. Allé hop, on y va. »
Elle empoigna sans douceur une des valises de Draco et partit sans se retourner. Le blond prit sans détour ses autres valises laissa un pourboire et suivit l'intrépide guide qui ne c'était même pas présenté.
Il la rattrapa à l'entrée de l'aéroport où elle appelait un taxi. En voiture il put enfin se reposer et essayer de recouvrir ses esprits.
« Mais enfin qui êtes-vous ? Vous auriez pu vous présenter. »
Elle ne parut pas gêner d'avoir oublié cette impolitesse.
« Oh c'est vrai que j'oublie à chaque fois. Ca fait tellement longtemps que je ne vis plus avec des gens que j'en oublie les principes. Elena Gonzalez…heu enchanté, c'est ca ? »
Elle lui tendit sa main et Draco la prit. Il se demandait d'où elle pouvait bien sortir pour ne pas savoir ce genre de détail. Mais avant qu'il n'est pu apaiser sa curiosité, il sentit la voiture ralentir puis s'arrêtait, il allait demander ce qu'il se passait quand il sentit la main d'Elena sur sa bouche.
Il se tourna vers elle, pour la voir lui faire signe de se taire et elle pointa sa tête au devant de la voiture où dans une rue perpendiculaire à la leur, un cortège funèbre passait. Puis une fois finit le conducteur reprit sa route. Et c'est là que Draco commença à s'apercevoir que devant plusieurs personnes se trouvait une sorte d'autel recouvert de tissu sombre où un pupitre avec un livre se trouvait dessus.
Mais avant qu'il ait pu poser ne serais-ce qu'une question Elena lui expliqua.
« Ces tables que vous voyez sont des tables de condoléances. Toutes ses maisons sont en deuil, et chacun peuvent s'ils veulent laisser un mot de paix pour la famille dans le livre posé dessus. Elles sont installés là à la découverte du corps jusqu'à ce qu'on rende le défunt à l'église pour l'enterrement et chaque jour une nouvelle bougie est allumé pour laisser partir la fumée au ciel amenant au mort les prières. »
Draco resta pétrifié, il y avait d'innombrables tables dans la ville. Toute recouverte de satin de couleur sombre, tel un spectre menaçant les passants.
La ville dégageait quelque chose de morbide.
« Mais bon de toute façon cela n'a strictement rien à voir avec votre visite donc pas de souci. » fit-elle en souriant.
Draco préféra ne pas commenter. Etait-elle tellement jeune que tout lui passait par-dessus la tête ?
Le voyage en voiture resta silencieux un peu tendu. Cette fille inquiétait Draco mais il aurait plutôt mangé des couleuvres que de le dire.
Par la fenêtre le décor changeait subtilement, des maisons disparaissaient au fur et à mesure puis un arbre par-ci, par-là. Un petit bosquet à l'horizon et derrière ce bosquet un village. Les civilisations étaient espacées de presque trois quart d'heure de route. Et c'est là qu'il remarqua au loin une forêt avec des arbres immenses.
Elena parla en roumain au conducteur et ils s'arrêtèrent à l'orée des arbres menaçant. Elle descendit de la voiture ainsi que Draco et sortirent les bagages du coffre. Puis la voiture repartit comme elle était venue.
Elle sortit une longue baguette de bois noir et l'agita devant les bagages qui devinrent plus léger. Elle lui fit un sourire goguenard, à force de réfléchir dans la voiture il en était venu à se dire qu'elle était une moldue, mais là elle venait de lui prouver par a + b qu'elle ne l'était pas.
Et toujours sans mot elle rentra dans la forêt sans crainte. Draco la regarda s'enfoncer dans la noirceur sans rien dire. Il était fatigué par le voyage et elle ne l'aidait pas en ne lui disant rien. La frustration montait progressivement au baromètre, bientôt la chaudière exploserait.
« EH ! Mais où on va ? » Cria-t-il.
Au bout de cinq minutes de non-réponses, il sortit sa baguette et rentra lui aussi dans l'antre noir. Puis ce qui le frappa d'un coup c'était le silence total qui y régnait, dehors le vent soufflait doucement apportant le chant des oiseaux, mais ici, rien. Comme si il était entrait dans un autre monde.
A l'orée de la forêt des Carpates en Transylvanie :
De grands arbres noirs l'entouraient. Aucun rayon de soleil ne se reflétait dans cette forêt morne et silencieuse. Seuls ses pas progressaient avec lenteur dû au fait des nombreuses racines qui ressortait du sol. A perte de vue un horizon fait d'arbre sans fin se voyait. Bref le pays natal de Tarzan.
Ses cheveux bien coiffés se heurtaient au problème des branches basses. La pluie qui avait commencé à tomber cinq minutes après son entrée dans la forêt, ne filtrait pas grâce aux feuilles fournis et basses des Hêtres et autres conifères.
Il n'en pouvait plus, il avait perdu son guide, aucune trace d'elle.
« ELENA ! » hurla Draco.
Mais il avait beau crier, hurler aucune réponse ne l'atteignait.
Mais contrairement aux autres fois, il eut un changement le buisson à environ quatre mètre de lui bougea. Ce n'était pas le fruit de son imagination, ni le vent imaginaire qu'il croyait sentir parfois.
Et c'est alors qu'apparut une main blanche comme de la craie, puis un corps aux formes longilignes. Draco referma un peu plus ses doigts sur sa baguette, seul moyen de défense qu'il avait en sa possession. L'être devant lui était caché par la pénombre, il pouvait distinguer les contours de son visage mais il ne voyait pas grand-chose.
« Excusez-moi n'auriez-vous pas vu une petite fille, de cette taille (il désigna sa main à autour du menton) avec de longs cheveux noirs ainsi que ses yeux ? Elle s'appelle Elena, Elena Gonzalez, elle est …mon guide. »
Les gens étaient vraiment mal polis ici, personne ne répondait à ses questions où ne faisait le moindre geste comme si il était une simple tache sur leurs chaussures. Mais avant qu'il ait pu crier toute sa frustration sur la personne devant lui, l'homme parla.
« Non, la petite n'est pas passé là. Je l'aurai vu sinon. Mais vous, par contre, êtes bien ici, non avec elle. »
'Ok les fous de la cervelle, c'est pour ma pomme' pensa-t-il.
« Je sais pourquoi vous êtes là. Mais on m'a ordonné à ce que vous le rejoignait changé. Je me pli aux ordres. »
« Mais qu'est-ce que vous dîtes ? Qui vous a ordonné ? »
Mais la personne à laquelle il parlait disparut brusquement, mais dans son dos il sentit une présence, mais à peine il amorça un geste il se retrouva encerclé par deux bras solides. Les mains étaient décharnés et longues. Puis cet homme étrange lui murmura :
« Si vous ne bougez pas, ca ne sera pas douloureux. C'est mon cadeau. »
Quelque chose de froid se posa sur son cou, gelant ses entrailles. UN VAMPIRE ! Il avait un vampire collait contre lui. Mais rien ne lui ne venait à son esprit pour se défaire de sa prise et s'enfuir. Alors quand il pensa que c'était trop tard, il sentit les longues canines vampiriques rentrait en lui, déchirant sa peau. Il sentit sur sa joue le sang qui gicla.
Le vampire sortit ses canines et apposa ses lèvres sur la blessure mortel et suça comme un assoiffé à une oasis. Draco eut des sortes de fourmillement le long de sa colonne vertébrale, des frissons tout le long du corps. Une communion avec un être comme il ne l'avait jamais ressenti. Un plaisir sans fin.
Et irrémédiablement, autant le plaisir montait en crescendo, autant son cœur luttait vaillamment pour pomper le sang, sang qui s'activait plus vite à cause de l'adrénaline. Ses paupières se firent plus lourdes, il sut que la fin arrivait, mais il s'accrochait aux mains qui le soutenaient gentiment, et ses lèvres qui suçaient ne s'arrêtaient pas à son plus grand bonheur. Mais quand elles le firent, Draco geignit pour la perte immense qu'elle procurait.
L'homme retourna doucement Draco et embrassa ses lèvres pales où aucune goutte de sang n'habitait. Il monta son poignet à la lèvre et y mordit dedans, faisant tomber quelques gouttes dans la bouche de Draco, qui tendit ses mains faibles vers la source d'un nouveau plaisir. Et il goutta d'abord, puis se jeta sur la source et avala, avala autant qu'il pouvait, mais le nouveau nectar lui fut arraché.
Il protesta pour la forme, mais au fond de lui, il sentit une douleur inhumaine remontant le long de ses entrailles à ses lèvres. Il se retrouva par terre gesticulant de douleur ne pensant à rien d'autre que si seulement cette source revenait il n'aurait plus mal.
Mais rien ne venait, alors il sombra dans une noirceur bienvenu. Rêvant de source inépuisable, où il pourrait s'abreuver autant que son corps le supporterait.
A suivre ...
Voilà, j'ai rien d'autre à dire à part que j'espère que ca ne sent pas que je n'aime pas du tout ce chapitre. Et j'en suis un peu déçu mais impossible d'écrire autre chose. Enfin bref !
Bisous tout le monde.
Et encore pardon pour le retard.
Ange de un cisme
