Titre : Le Sang des Anges
Auteur : Black Sharne
Source : Harry Potter
Disclaimer : Univers et perso sont à JK. Rowling, excepté Miyubi, qui est à moitié inspiré par mon idôôleuh l'actuel chanteur miyavi ex Miyabi anciennement guitariste des Due Le Quartz (je m'inspire de son style de fringue d'alors, genre visual key, c'est pr ça que je précise :p) Le nom de la boîte où Harry et lui travaillent appartient à Anagrammes, que je remercie très beaucoup de me laisser l'utiliser.
Pairing
: HP/DM, HP/Miyubi, HP/Miyubi/DM, et pas dans l'ordre bien entendu.
Genre
: Angst, Romance…
Spoilers : Aucun spoiler du T6 ( aaaaaaaah… ! le T6 /se défenestre pour la vingtième fois/) mais il y'en aura probablement des cinq autres.

Note: Quelle chance, je réussis à finir ce chapitre pile poil le jour de mon anniv! Huhu! J'ai 18 ans, vive la majorité, à moi les conneries en tout genre etc! lool

En tout cas, ce chapitre c'est un cadeau spécial anniv :p! Alors j'espère qu'il vous plaira, en plus il est loooong! Mdr.

AMES SENSIBLES S'ABSTENIR, TOUT PARTICULIEREMENT POUR CE CHAPITRE. Ne prenez pas cet avertissement à la légère, je pense sincèrement que ce chapitre est particulièrement glauque et malsain.

RAR: J'ai répondu avec le super nouveau système de feufeunet. S'il y en a que j'ai oublié, je suis désolée, ce n'était absolument pas volontaire. :s Attention: Pour les reviews anonymes, les réponses se trouvent sur mon NOUVEAU blog, youpi! http : screamingkiss . blogspot. com (sans les espaces) ou bien cliquez sur Homepage dans ma bio :)

Bonne lecture...


Le Sang des Anges

Chapitre 4 : Premier Sang


Roxanne
You don't have to put on the red light
Those days are over
You don't have to sell your body to the night

Roxanne
You don't have to wear that dress tonight
Walk the streets for money
You don't care if it's wrong or if it's right

Roxanne
You don't have to put on the red light

Roxanne

… Put on the red light

I loved you since I knew you
I wouldn't talk down to you
I have to tell you just how I feel
I won't share you with another boy
I know my mind is made up
So put away your make up
Told you once I won't tell you again
It's a bad way

Roxanne
You don't have to put on the red light
Roxanne
You don't have to put on the red light

Roxanne

… Put on the red light.

Roxanne, The Police.


CRAC !

Harry et Miyubi se réveillèrent en sursaut. Le jeune sorcier sentit son ami asiatique trembler violemment contre lui.

Que se passait-il donc ?

Il ne se souvenait de rien.

Se redressant et plissant les yeux, il essaya d'apercevoir dans la pénombre l'origine du bruyant craquement qui les avaient réveillés.

Harry distingua enfin un sourire nonchalant et sardonique surmonté d'une paire d'yeux au regard meurtrier luisant dans le noir. Des cheveux blonds très clairs encadraient ce visage tout droit sorti des Enfers.

Le strip-teaseur écarquilla les yeux.

« Je suis de retour. » Lança Malfoy du pied de leur lit.

Il y avait dix aurors au regard haineux derrière lui.


Miyubi glissa sa main dans celle de Harry et la pressa pour lui montrer qu'il était avec lui. Harry continuait à contempler la scène qui se déroulait devant son lit d'un air totalement déboussolé.

« Johnson ! Appela Malfoy. Débrouille-toi pour trouver comment on allume ces putains de lumières moldues. »

Une forme se détacha des autres derrière le blond et se mit à longer le mur à la recherche d'un interrupteur.

« Alors c'est bien lui, grinça une autre silhouette dans le noir. C'est bien cette espèce de tantouse que tout le monde idolâtrait et qui a fini par vendre ses amis et se tailler tellement il pissait dans son froc. C'est sûr qu'il préférait pas montrer sa gueule maintenant que Voldemort est crevé. »

« Ca fait des années qu'on te cherche, Potter », reprit Malfoy tandis que le dénommé Johnson continuait à chercher le moyen d'allumer la lumière. « Et c'est maintenant que tu vas payer. »

Dans la pénombre, Harry vit les lèvres de Malfoy se retrousser lentement dans un sourire carnassier.

Tous ceux qui s'étaient introduits dans la chambre du sorcier brun semblaient surexcités. Harry écoutait sans les comprendre toutes ces formes noires parler autour de lui.

« Je me demande pourquoi on n'a pas commencé directement à écumer les bordels et autres bars à putes, intervint un quatrième en ricanant. A bien y réfléchir, il n'y avait pas d'endroits plus adaptés à ce merdeux »

« Alors Potter, fit Malfoy, tu ne dis rien, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu ne sais pas pourquoi on est là ? Laisse-moi te rafraîchir la mémoire… »

A ce moment-là, la lumière s'alluma, éclairant la scène, révélant les visages de ceux qui avaient investi la chambre de Harry et Miyubi. Les deux jeunes hommes clignèrent des yeux, éblouis.

Ils étaient là, les cernant de toutes parts, effrayant de rancœur et d'avidité, leurs regards braqués sur eux.

Harry cru reconnaître l'un d'entre eux. « Théodore Nott », constata-t-il. Il savait depuis longtemps que Malfoy avait rejoint les aurors, pour d'obscures raisons, mais il ignorait qu'un autre Serpentard en avait fait autant.

« En personne » répondit celui-ci avec un rictus, et Harry se rendit compte qu'il avait pensé tout haut.

A part Malfoy et lui, il ne reconnaissait personne. Il y avait un grand brun, un roux de taille moyenne qui, malgré la couleur de ses cheveux, n'avait rien à voir avec son ancien ami Ron, un châtain qui devait avoir la trentaine passée, une fille au regard noir inquiétant et un colosse blond. « Cela en fait sept » dénombra Harry.

Il fronça les sourcils, intrigué. Il lui semblait qu'il oubliait quelqu'un.

« Merci pour la lumière, Angelina » lança Malfoy au même instant.

Harry regarda dans la même direction que le blond et aperçu la personne qu'il avait omise, et qui n'était nulle autre qu'Angelina Johnson, l'ancienne poursuiveuse de l'équipe de Quidditsch de Gryffondor. Elle dardait sur lui un regard empli de la répulsion la plus pure.

« Tu m'as l'air bien endormi, Potty, déclara Malfoy en observant l'absence de réaction du brun. Ne me dis pas que tu ne te souviens pas d'hier soir, de ton petit cul de salope se trémoussant dans tous les sens et de tes sales pattes que tu as osées approcher de moi ! »

A côté de Harry, Miyubi bougea inconfortablement, notant que Draco omettait de parler du fait qu'il avait couché avec la salope en question.

Harry fronça les sourcils et sembla réfléchir.

Et soudain, il releva la tête et planta un regard plus vert que jamais dans celui du blond une milli-seconde avant que son corps entier ne se tende et plonge en direction d'une chaise qui se trouvait à proximité, où était posée une baguette.

Mais le blond fut plus rapide que lui.

Petrificatum totallus ! Tonna-t-il avec un mouvement sec du poignet, sa baguette à peine dégainée.

Figé dans son élan, Harry retomba sur son lit dans un bruit sourd, paralysé.

« Pathétique, Potter », souffla Malfoy avec mépris.

La tête à moitié enfouie dans les draps, le strip-teaseur vit du coin de l'œil les aurors le regarder avec dégoût. A côté de lui, Miyubi remua encore, saisissant à nouveau sa main.

Harry ne pensait pas, ne sentait pas, ne comprenait en ce moment même rien de ce qu'il se passait, et la tentative qu'il avait faite tout à l'heure n'était rien de plus qu'une impulsion presque animale, mue par son instinct de survie.

Miyubi le savait. Miyubi savait pertinemment que Harry, depuis qu'il le connaissait en tout cas, se mettait dans cette sorte d'état amorphe dès qu'il subissait un choc un peu trop important, Dieu seul savait pourquoi. Ses yeux suivaient tout, ses réflexes primaires étaient bien là et son cerveau enregistrait les moindres détails, mais ce n'était tout simplement plus Harry.

Harry, dans ces moments-là, était comme dans un autre monde, et Miyubi devait faire appel à toute sa volonté pour le faire revenir. Mais personne à part lui ne s'en était encore aperçu. Il se demandait si c'était un mal ou un bien.

Maintenant que la situation était sous contrôle, les aurors commencèrent à prendre leurs aises, échangeant leurs impressions, laissant échapper des exclamations joyeuses face à la capture qu'ils venaient de faire de l'un des hommes les plus recherchés du monde sorcier, et ce, sans que celui-ci n'ait même pu bouger d'un pouce. Ils voulaient rester là encore quelques temps à profiter de cette victoire facile. De tout côté on félicitait Draco Malfoy.

Soudainement, l'Asiatique en voulut énormément à tous ces gens, et comprima les draps sous ses doigts de toutes ses forces. Une haine sans nom s'empara de lui, si soudainement qu'un violent frisson le parcourut.

« Qu'est-ce qu'elle a à nous regarder comme ça, ta copine ? Gronda le colosse blond du fond de la pièce, à l'adresse de Harry. Si tu ne calmes pas immédiatement ta salope moldue, Potter, je te jure qu'on va s'en charger pour toi. »

L'Asiatique se contenta de détourner les yeux, sidéré par la stupidité de cette grosse masse de muscle sans cervelle.

« Il est pétrifié, imbécile » ne put-il s'empêcher de marmonner.

Il y eut soudainement un grand silence. Le temps sembla se figer. Interloqué, Miyubi releva les yeux et ses épaules s'affaissèrent sous le poids de tous les regards qui pesaient soudainement sur lui.

Tous le dévisageaient. Au fond, celui que Harry avait appelé Théodore Nott sembla retenir un gloussement excité. Puis, comme au ralenti, tous les aurors se tournèrent vers l'imposant blond.

« C'est une erreur fatale d'insulter Grotius (1). » Murmura Malfoy avec un amusement visible.

Tous les muscles de Miyubi se contractèrent brutalement tandis qu'il se mettait à mordiller sa lèvre nerveusement. L'expression qu'affichait le dénommé Grotius était saisissante. Un sourire aussi cruel ne devrait même pas exister… Miyubi avait soudainement l'impression d'être la proie d'un ours particulièrement effrayant, redoutable et malveillant.

« Il va me bouffer. » Eut-il juste le temps de penser avant que le gorille blond ne se dirige vers lui avec des pas si lourds qu'on aurait pu jurer que les murs en tremblaient.

A côté du Japonais, Harry était toujours pétrifié et apathique.

Une main énorme se tendit vers le cou de Miyubi et empoigna le col de son pull. Il se sentit soulevé du lit à une vitesse ahurissante. Le poing serré du blond le projeta contre le mur derrière lui avec une force incroyable. Le même sourire amusé aux lèvres, Malfoy se dirigea vers Harry statufié et, saisissant son bras, il le retourna sans ménagement en direction de son ami.

« Regarde ce qu'on va faire à ta copine, Potter », souffla-t-il cruellement à son oreille.

Miyubi, toujours soulevé par son pull et presque assommé par la force du choc, commença à s'agiter, les paupières papillonnantes, pour essayer de se dépêtrer de la poigne phénoménale du blond, cherchant de l'air avec désespoir.

Il regarda sans la voir la jeune fille aux yeux noirs qui se trouvait directement dans son champ de vision qui l'observait s'étouffer avec une délectation évidente.

« Ta maman ne t'a jamais appris qu'il ne fallait pas insulter les sorciers, petite pute moldue ? » Murmura Grotius, ses yeux réduits à deux fentes minuscules braqués sur lui.

Et sans prévenir, il lui enfonça son poing dans les côtes. Miyubi senti son thorax se comprimer brutalement sous la force du choc tandis qu'il cherchait désespérément à expulser l'air que le coup avait forcé à sortir de ses poumons. Mais le blond maintenait sa prise sur son cou.

Avec détresse, l'Asiatique jeta un coup d'œil à Harry, et vit que le regard de celui-ci était toujours aussi vitreux.

« Ne te débats pas, petite poupée, souffla le molosse qu'était son agresseur tout contre son oreille « Tu risquerais de m'exciter… »

A ces mots, Miyubi se raidit. Il observa d'un regard vacillant tous les aurors autour de lui et réalisa que vu combien ils semblaient haïr Harry, tout serait bon pour le faire souffrir, y compris en passant par l'intermédiaire d'un de ses proches. Grotius, puisque c'était son nom, pouvait lui faire n'importe quoi. Et même…

Comme il put, il déglutit. Tout était silencieux autour de lui, et il lui semblait que chacun prenait plaisir à la situation, excepté Harry qui n'était de toute façon toujours pas sorti de son monde intérieur.

« …Ry… » Tenta l'Asiatique.

« Qu'essaye-tu de dire ? » Dit Grotius, desserrant un peu sa prise, son sourire s'élargissant.

« Ha… r.. ry …» murmura à nouveau le strip-teaseur, les larmes aux yeux. Il prit une grande inspiration. « Harry ! »

« Ca ne sert à rien, fit Grotius très bas. « Il ne te l'a pas dit ? Ce mec ne se bougera jamais le cul pour te sauver la vie, petite pute. » Miyubi sentit que le blond resserrait sa prise autour de son cou. « Ce type est un lâche de la pire espèce. Il a préféré fuir en abandonnant ses deux meilleurs amis à cette enflure de Voldemort, plutôt que de le combattre alors qu'il en avait le pouvoir. Maintenant il n'est probablement plus qu'une petite merde limite cracmolle à force de vivre parmi les dégénérés. Ce mec est un déchet, et tu t'es fait souiller le cul par cette ordure, pauvre idiot. »

A ces mots, le grand blond se tourna vers un Harry toujours figé, et lui crachât férocement à la figure, son visage déformé par le mépris.

Les pupilles de celui-ci semblèrent s'étrécirent un fugitif instant, et puis plus rien. Miyubi ne perçut aucun signe indiquant qu'il était revenu à lui. Son regard retournant à son agresseur, il tenta de parler.

« Et… Vous… ? » Essaya-t-il, articulant avec difficulté.

« Quoi, moi ? »

Le sorcier blond haussa un sourcil sarcastique.

« Desserre ta prise, Grotius » Conseilla Malfoy d'un ton neutre.

« En quoi êtes-vous plus courageux que lui ? » Articula enfin Miyubi, reprenant comme il le pouvait son souffle, le cou à nouveau un peu libre.

« Tu veux dire, maintenant ? Toi, et moi ? Le fait que je profite honteusement du fait que tu sois moldu pour m'en prendre à toi ? » Il fit un grand sourire. « Prends-le comme un acte de charité chrétienne, comme vous dîtes, vous autres moldus. Parce que là, je suis sur le point de te purifier de tes péchés. Tu en as de la chance. »

Au fur et à mesure que Grotius parlait, son ton s'était fait de plus en plus bas, au point qu'à la fin, on n'entendait plus que son chuchotement résonner dans la pièce totalement silencieuse.

Il parut plus dangereux que jamais à Miyubi en cet instant. Sans pouvoir s'en empêcher, un grand frisson parcourut celui-ci alors qu'il sentait le sorcier enfoncer son visage dans ses longs cheveux noirs comme pour en respirer l'odeur. D'horreur et de dégoût mêlés, il ferma les yeux, ses poings se serrant et ses mâchoires se crispant.

Draco revint vers Harry pour redresser le jeune homme qui s'était affaissé à nouveau, afin que celui-ci voie bien ce que son ami s'apprêtait à vivre.

« Lâchez-moi… » supplia Miyubi dans un murmure. Il se haïssait d'être aussi faible. Il n'avait pas plus de force et d'autorité que la plus tendre des fillettes.

« Dans quelques minutes, chéri » Ironisa Grotius d'une voix sourde qui commençait à traduire un début d'excitation.

Derrière lui, les autres continuaient à observer la scène, stoïques pour la plupart, jubilants pour la jeune fille brune et Théodore Nott.

Miyubi sentit son thorax se comprimer et tenta d'inspirer de l'air avec maladresse. Il n'arrivait plus à respirer. Il souffla, inspira, souffla, inspira, de plus en plus vite, sa respiration de plus en plus hors de contrôle. Ses poings se serraient et se desserraient tour à tour, et son regard s'éleva au plafond. Il tenta de chercher de l'air et de se calmer un peu, en vain. Il commençait à hyperventiler et le seul qui aurait pu le rassurer et le calmer se sentait pour l'heure complètement étranger à l'histoire. Tandis qu'il hoquetait de plus en plus, il songea avec détresse qu'il était vraiment pitoyable.

A travers ses cils – car ses yeux étaient mi-clos – il perçut le regard méprisant que les autres avaient pour lui et cela le rendit malade.

Grotius, lui, se moquait éperdument des états d'âme de sa victime et du fait qu'elle soit sur le point de s'évanouir à force de respirer si mal. Tout en la maintenant d'un bras abominablement musclé et puissant, il avait déjà dezippé la braguette de son pantalon (que le japonais avait gardé de la veille), et s'amusait à le faire glisser sur ses cuisses nerveuses avec une langueur sadique.

Miyubi s'étranglait presque contre le mur, la tête du blond monstrueux était à moitié entre ses jambes et lui s'imaginait déjà qu'il était fini quand soudain, une drôle d'impression le submergea, comme si une vague de magie brute complètement déchaînée s'abattait sur lui. Une puissance noire, dévastatrice et enragée qui ne demandait qu'à être délivrée.

Il sut que Harry s'était réveillé.

Sa respiration se ralentit naturellement.

Autour de lui, tous les sorciers avaient tressailli simultanément, mis à part Grotius qui ne semblait sensible qu'à ce qu'il se passait en dessous de sa ceinture, et regardaient de toute part, intrigués, mais ne semblant pas faire le rapprochement de cette débauche tangible de puissance avec Harry. Seul Malfoy semblait regarder curieusement dans la direction du jeune homme brun, mais s'il soupçonnait quelque chose, il n'en pipa mot.

A son réveil, tous les matins, la puissance du jeune sorcier éclatait ainsi, sauvage, débridée, incontrôlable, alors que le jeune homme, inconscient de sa propre magie, clignait des paupières en baillant, et s'étirait avec nonchalance, son regard vert embrumé et paresseux. Une scène qui en général, depuis qu'il connaissait son secret, faisait sourire Miyubi.

Cependant aujourd'hui la magie dont Harry n'avait pas fait usage depuis tant d'années était bridée par le sortilège de Malfoy, et l'Asiatique réalisa soudain que tout ce que pourrait faire son ami serait d'assister à son… A ce qu'on allait… A ce qu'il allait subir alors qu'il était complètement impuissant.

Il osa un regard vers lui et face à l'intensité de ses yeux verts son cœur loupa un battement. A la sauvagerie de l'animal se mêlait dans ses prunelles étincelantes une rage toute humaine et absolument bouleversante. La rage de l'impuissance, un regard si malheureux que Miyubi sentit une tristesse sans nom l'envahir.

Non… Il ne fallait pas qu'il voie ça… Il ne s'en remettrait jamais… Harry… Il s'en voudrait tellement de ne pas avoir pu le sauver… S'il s'effondrait à cause de lui, alors que deviendrait-il ? Miyubi était déjà en train de perdre sa fierté, sa dignité d'homme était foulée au pied par une espèce de déchet humain qui s'arrogeait le droit de s'approprier son corps, mais s'il perdait son ami, alors il ne serait plus rien. Parce qu'assister à une telle scène sans pouvoir faire quoique ce soit achèverait un Harry à la santé mentale déjà vacillante.

La seule chose que Miyubi pouvait faire, puisqu'il lui était impossible d'échapper à son sort c'était…

Feindre l'indifférence. Pour épargner un peu Harry.

Il en avait dupé plus d'un avec ses quelques talents de comédien, mais il se fit la réflexion que ce rôle-ci serait probablement le plus difficile à jouer de toute sa vie.

Et de toute façon, qui pourrait y croire ?

On ne se faisait pas v… Faire ce qu'on allait lui faire sans en garder un traumatisme profond. Jouer la carte de l'indifférence était plus une tentative désespérée de conserver ce qu'il restait d'équilibre psychologique à Harry comme à lui intact qu'autre chose. Mais que pouvait-il faire d'autre ?

Cependant, comment ignorer ce porc qui continuait à lui tâter les cuisses tout en soufflant sur son sexe avec délectation ? « Gros malade ! » Pensa Miyubi avec haine. « Gros porc. Comme j'aimerais pouvoir te tuer. Juste, simplement, te tuer. Te voir mourir, là, à mes pieds. Sale porc. »

Alors que Grotius, sadique, prenait plaisir à prolonger le supplice, Miyubi sentit des larmes qui menaçaient de déborder de ses yeux et se força à se contrôler avec rage.

Il essaya de susciter une pensée agréable en lui. Exactement comme dans l'histoire de Peter Pan, l'enfant qui ne voulait pas grandir. Une pensée agréable pour pouvoir voler, s'envoler loin d'ici. Il se concentra, fort, de plus en plus, les yeux clos, ignorant la langue de Grotius qui venait de se glisser sur son aine, et invoqua avec l'énergie du désespoir un lieu, un paysage agréable à son esprit.

Le bruissement du vent dans les branches d'un cerisier en fleur accompagné du tapotement apaisant et régulier d'un shishi-odoshi (2) vinrent tinter à ses oreilles, et il sentit une douce brise l'envelopper.

Il rassembla sa volonté, et avec détermination, se focalisa sur les sensations.

Le bruissement du vent dans les fleurs… Le clapotis d'une eau claire.

Un rayon de soleil chaleureux sur ses paupières…

Il rouvrit les yeux, un magnifique jardin japonais s'étendait devant lui.

Il eut un petit sourire.

Dans la chambre de Harry l'étonnement se peignait sur les visages. Quelqu'un qui se fait violer avec le sourire était quelque chose qu'ils n'avaient encore jamais vu.

Des larmes se mirent à ruisseler sur les joues d'Harry. Il se sentait si misérable. Miyubi essayait tellement fort de lui cacher sa souffrance, il ne pensait même plus à lui, mais au remord que ressentirait, et ressentait déjà Harry face à ce que son ami subissait à cause de lui, et celui-ci ne s'en sentait que plus coupable. Il était bouleversé.

Si seulement, si seulement il avait trouvé un moyen de travailler secrètement sa magie au lieu de lui avoir tourné le dos toutes ces années… Si seulement… A l'heure qu'il était il aurait peut-être pu la contrôler de sorte à se libérer du sort qui l'emprisonnait et ainsi sauver le japonais… Mais actuellement, même en essayant de toutes ses forces, il n'en avait aucun contrôle. Bien sûr, il aurait pu tenter de mobiliser toute sa puissance et briser le sortilège, mais il y avait un risque vraiment non-négligeable pour qu'il fasse exploser tous les objets autour de lui et brise les murs. Et ainsi blesse voire fasse mourir tous ceux qui se trouvaient dans la pièce, y comprit Miyubi.

Il aurait voulu qu'ils meurent tous. Tous ! Eux, tous leurs amis, leur famille et les amis de leur famille pour ce qu'ils étaient en train de lui faire subir. Il les haïssait tellement fort qu'il avait l'impression de ressentir l'acide de cette haine s'emparer de son corps et brûler sa chair, ronger ses os, son cœur. A cet instant, si le charme avait été rompu, aucun ne s'en serait sorti vivant parmi ses bourreaux. Rien que par la libération de sa magie.

Miyubi eut un gémissement soudain et incontrôlé mais ne quitta pourtant pas le demi-sourire qu'il arborait depuis qu'il avait rouvert les yeux.

Harry se força à regarder et vit que la répugnante ordure dénommée Grotius l'avait pénétré. Il l'avait… Ca y est… Il l'avait fait.

Black-out total.

Un hurlement. Articulé et pourtant inhumain tellement la souffrance qu'il exprimait était brute et primitive.

« ARRETE ! »

Tous les regards convergèrent vers celui qui avait poussé le cri.

C'était Harry. Une telle peine se lisait dans son regard, si le désespoir avait eu un visage, cela aurait été le sien. Draco Malfoy serra les dents.

Miyubi sortit de sa torpeur, les yeux écarquillés. Mis à part les gémissements étouffés de Grotius, tellement pris dans son plaisir qu'il en avait occulté le cri, il régnait dans la chambre un silence atroce.

Le roux et le grand brun semblaient sincèrement choqués. Théodore Nott était parti dans une sorte de ricanement silencieux complètement hystérique. Les lèvres de la jeune fille brune s'étaient étirées dans un horrible sourire qui témoignait de son état d'excitation, tandis qu'elle dardait sur Harry un regard dément d'une inimaginable cruauté. Angelina Johnson, elle… Etait complètement pétrifiée. Le hurlement déchirant d'un homme qu'elle méprisait pourtant plus que tout au monde lui avait glacé le sang. Seul le trentenaire au fond semblait se moquer royalement de ce qu'il se passait.

Et Malfoy ? Son regard était totalement inexpressif, comme s'il ne se sentait pas le moins du monde concerné par ce qu'il venait de se passer. Mais les jointures blanches de ses mains crispées et tremblantes trahissaient de tout autres sentiments et Théodore Nott qui l'observait n'en fut que plus hilare.

La poitrine de Harry était convulsée de ce genre de sanglots incontrôlables et sans larmes qu'ont parfois les personnes qui viennent de vivre un événement particulièrement choquant, et le regard toujours aussi froid en apparence de Malfoy ne cessait de passer du sorcier pétrifié à Miyubi, et de Miyubi au sorcier pétrifié. Ses mâchoires se crispèrent d'avantage. Une veine à sa tempe saillait dangereusement.

La haine… La haine et le dégoût le submergeaient à la vue de cet être misérable et pleurnichard complètement impuissant recroquevillé sur son lit. La haine pour ce déchet humain qui avait été un jour celui en qui tout le monde sorcier avait stupidement placé ses espoirs. La haine était comme une bise cruelle qui s'emparait de tous ses membres et glaçait son cœur.

La haine… Et aussi…

La pitié.

Il poussa un grognement rageur et ferma les yeux, se mordant la lèvre inférieure si fort qu'on aurait pu croire qu'il cherchait à la transpercer.

Ne pas entendre ses pleurs… Ne pas entendre les gémissements de Grotius…

Ne pas croiser les prunelles noires si empruntes de détresse de cette espèce de salope asiatique, sortie brutalement du monde où elle avait cru pouvoir s'échapper le temps de son viol, et auquel Potter l'avait arrachée.

Ne pas voir… Le regard de Harry Potter.

Il serra les mâchoires. Il les serra fort. Jusqu'à ce qu'elles craquent.

Puis dans un jappement il ordonna : « Grotius. Stop. »

Tous les regards se braquèrent sur lui.

Certains frustrés, d'autres presque soulagés, mais unanimement étonnés.

Seul Grotius continuait, encore et encore, à labourer les reins du Japonais, se retenant de venir comme s'il voulait prolonger un maximum le cauchemar de sa victime.

Il n'avait pas entendu Draco, ou bien il l'ignorait sciemment.

Miyubi se contentait de gémir, écrasé contre le mur par la puissance du blond, le regard embué de larmes, attendant que l'enfer cesse enfin, souhaitant mourir, souhaitant n'importe quoi, que cela s'arrête. Le contrôle qu'il avait cru pouvoir avoir sur lui-même avait été brisé quand Harry avait crié. La souffrance de le savoir malheureux s'ajoutait à sa propre détresse et il se demandait combien de temps il tiendrait encore avant de devenir fou de douleur.

« Grotius. » Le regard de Malfoy brillait dangereusement. Coupant, glaçant. Il énonça avec douceur, dangereusement calme : « Tu. Le. Lâches. »

Grotius n'obéissait toujours pas. Entre deux coups de reins il haleta :

« Attends. Attends. Encore un peu. »

« Tu le lâches ou bien

Je.

Te.

Butes. »

Le dos du gros blond fut parcouru d'un frisson.

Dans les yeux de Draco Malfoy se devinaient des pulsions meurtrières.

Mais l'autre continua, encore plus vite, comme s'il se dépêchait d'assouvir son désir. Miyubi poussa un gémissement de douleur.

« Attends… »

Malfoy haussa un sourcil. Il eut un rictus et pointa sa baguette dans le dos de l'homme blond.

« Ecartez-vous » dit-il aux autres d'une voix neutre. Ils obtempérèrent sans poser de question.

Puis à Grotius :

« Trop tard, abruti. »

Et après une formule chuchotée il envoya d'un mouvement du poignet Grotius s'écraser sur le mur d'en face.

Dans un bruit de craquement et d'éclatement de chair répugnant.

Un silence de mort tomba dans la pièce.

Mines atterrées, révulsées, amusées ou excitées se partageaient le même espace.

Miyubi avait glissé au sol, du sang s'écoulant lentement de lui glissant le long de ses jambes.

Sordide.

En dessous de lui s'étalait une tache sombre, de plus en plus large.

Ses yeux étaient fermés.

Il était inconscient.

Draco se tourna vers Harry qui observait la scène avec des yeux vides, comme estomaqué de douleur.

Il murmura finite incantatem et le corps du strip-teaseur s'affaissa dans son lit.

Le blond lui jeta un « Occupe-toi de lui. », puis il lui tourna le dos et se dirigea vers Grotius.

Harry ne dit mot. Avec le même regard dénué d'émotion, il se leva, chancelant, rejoignit Miyubi et entoura de ses bras l'homme évanoui.

Il nicha sa tête dans son cou quelques secondes, silencieusement.

Puis il l'attrapa derrière le dos et sous les genoux, et, le serrant fort contre lui, il le porta jusqu'à la salle de bain.

Il se tenait droit et la tête haute tandis qu'il marchait au milieu des « autres », ignorant sciemment leur regard.

Il entra dans la salle d'eau, puis ferma la porte d'un coup de pied.

Angelina Johnson se tourna vers Draco, interloquée.

« Mais… Malfoy, il…. »

« Ce type est peut-être la honte de l'humanité, mais il n'est pas complètement stupide, la coupa Malfoy, sans même lui accorder un regard. Il ne s'enfuira pas. Le Japonais est complètement intransportable pour l'instant, et même s'il les faisait transplaner, de une, nous repérerions immédiatement sa destination (ce n'est pas pour rien qu'il n'a pas fait de magie pendant ces cinq années.), et de deux, l'autre n'est pas assez sorcier pour supporter un transplanage, surtout dans son état. De plus, Harry Potter n'a plus le contrôle de ses pouvoirs. Il ne tentera rien. »

Le rire hystérique de Nott se fit entendre à nouveau.

Malfoy l'ignora.

« Barett, Thomson ! » Un roux imposant et un grand brun se retournèrent à l'appel de ces noms. « Emmenez-le à Ste Mangouste » ordonna le blond en faisant un signe de tête vers la montagne de muscles blonde explosée et gémissante dont la plupart des aurors s'était éloigné, soit par dégoût, soit indifférence.

Les deux hommes obéirent avec réticence, se rendant auprès du colosse ensanglanté dont chacun s'empara d'une main avant de transplaner.

Ils disparurent dans un CRAC retentissant.

oOo

Harry finit de déshabiller Miyubi (le blond n'avait fait le travail qu'à moitié) puis le porta jusqu'à la baignoire, dans laquelle il l'installa avec le plus grand soin.

Il ne put s'empêcher de regarder ses si belles jambes monstrueusement tâchées de sang et passa une main caressante sur l'extérieure d'une cuisse avec tristesse.

Son regard remonta jusqu'à son visage magnifique, si fin, aux paupières closes, qui paraissait atrocement jeune maintenant que ses traits étaient détendus. Une espèce de spasme lui secoua un instant les entrailles, mais il refusa de laisser couler ses larmes.

Il dégagea le front de Miyubi de ses mèches éparses et collantes de sueur, puis pris son visage en coupe, d'une main, avec délicatesse. Il passa lentement son pouce sur une joue encore couverte de larmes, et déposa un baiser sur le front caramel.

Puis il se détourna, et, saisissant le pommeau de la douche après avoir ouvert le robinet d'eau chaude, il s'appliqua à laver son ami pour retirer tout le sang poisseux qui couvrait l'intérieur de ses cuisses.

Les dents serrées, il ne faisait pas un bruit.

Il ne fallait pas…

Il ne fallait pas qu'il craque.

Il se devait d'être fort. Se contrôler. Ignorer la douleur. La rage, la haine. La Haine.

Ne penser à rien.

Un gémissement.

Il sursauta. Il se rendit compte qu'il en était venu à frotter de plus en plus fort la peau de Miyubi, si fort que le jeune homme était revenu à lui.

Ses paupières papillonnaient faiblement.

Harry cessa tout mouvement.

Miyubi finit par fixer son regard sur lui et murmura d'une voix éteinte:

« Mais qu'est-ce que tu fous ? »

Harry ne répondit rien.

Il baissa les yeux.

Et soudain, il sentit une main frôler sa joue.

Il releva les paupières.

Miyubi le regardait et caressait son visage, doucement.

Puis il le força à se pencher vers lui.

Très doucement.

Il posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa comme lui seul savait le faire.

Tout aussi doucement.

En prenant son temps.

Puis il le relâcha, et laissa son dos s'appuyer à nouveau sur la baignoire.

Son regard avait quitté le sien. Harry le contempla un long moment en silence. Mais le Japonais ne prononça plus un seul mot et le laissa finir de s'occuper de lui sans réagir.

Alors qu'il achevait de le sécher, se fichant totalement des autres qui l'attendaient sûrement avec exaspération dans la pièce d'à côté, la porte s'ouvrit brutalement sur un Draco méprisant et glacial qui lança :

« Bouge ton cul, Potter. On y va. »

Harry serra les dents et prit à nouveau Miyubi dans ses bras, sortant de la salle de bain et le portant jusqu'au lit dans lequel il le coucha.

Quand il se retourna, il réalisa qu'il était seul dans la pièce avec Malfoy, tous les autres étant apparemment partis.

« Mets les gaz, le balafré. » Grinça son vis-à-vis.

Il laissa Harry s'habiller, non sans jeter un regard emprunt d'une lueur sadique sur son corps couvert de ses marques de coup, puis prononça un sort pour lui lier les poignets et lui empoigna le bras afin de les faire transplaner.

Juste avant de partir, Harry cru saisir quelques notes d'une chanson qui venait de l'étage du dessus.

« Roxanne… You don't have to put on the red light…Don't have to wear that dress tonight »(3)

Il tressaillit. Il aimait énormément cette chanson.

Elle parlait d'un homme qui était tombé amoureux d'une prostituée, et qui lui demandait d'arrêter de vendre son corps.

« Roxanne…

To put on the red light

I loved you since I knew you… » (4)

Alors qu'il laissait son esprit dériver au son de la voix de Sting, il se sentit comme tiré par le nombril. La musique sembla au début s'éloigner lentement, puis atrocement vite, jusqu'à n'être plus qu'à peine audible. Puis elle disparut.

Malfoy l'avait emmené.


TBC


(1) Grotius… Grosse bêtise que l'on vient de me corriger: j'avais dit que Grotius était un opposant imaginaire de Rousseau, bah en fait non! c'est un, je cite :) "législateur qui a justifié la monarchie absolue par un contrat social que récuse Rousseau comme étant injuste, voire totalement ridicule" (Merci à bigoudi sanguinaire ;p) Et donc voilà, c'est quand même un gros balourd, huhu.

(2) Un shishi-odoshi, bah c'est un genre de petite fontaine japonaise… Une sorte de tube dans lequel l'eau s'écoule jusqu'à le faire pencher et là, ça fait un bruit ! lol Pour faire fuir les cerfs il paraît. Le bruit est régulier et c'est très apaisant, enfin je trouve en tout cas. :p

(3) "Roxanne… You don't have to put on the red light…Don't have to wear that dress tonight " Roxanne… Tu n'es pas obligée d'allumer la lumière rouge… N'est pas obligée de porter cette robe ce soir" (Tout est la faute de mon frère, c'est à cause de lui que cette hanson m'ait revenue en tête il y a deux jours…. Et en y réflechissant bien, j'ai trouvé qu'elle allait bien avec mon histoire.) La lumière rouge (d'après le même bougre) fait allusion aux prostituées suédoises, qui euh « officient » légalement, et possèdent des cabines pour ce faire. Quand elles sont occupées (les cabines) elles mettent la « lumière rouge ».

(4) "Roxanne…

To put on the red light

I loved you since I knew you…"

"Roxanne…

Allumer la lumière roouuuuuuuuuge

… Je t'aime depuis la première fois que je t'ai vu… »


Sincèrement, je me sens trop sadique là...

J'espère que vous ne me détestez pas... Parce que Harry, Miyubi, et Draco (et oui, lui aussi) n'ont pas fini de souffrir...

A part ça, je vous invite à faire un tour sur mon nouveau blog, j'y tiens compte entre autre des avancements dans mes fics et je mettrai aussi quelques images de miyavi :p... Et ça serait super que vous passiez me faire un pti coucou pour m'encourager dans la dure quête du continuage-à-écrire-les-chapitres-de-cette-fic! (C'est par ici : (retirez les espaces) http : screamingkiss . blogspot. com ou bien faites un tour dans ma bio, Homepage)

Une tite review? Parce que là je suis inquiète, avec ce chapitre je me dis que vous allez arrêter de lire cette fic lol :s

Soyez pas trop méchants snif... Pour mon anniv :p Huhu...

Je vais essayer d'être plus rapide pour le prochain chap :)