Hello!

Et voilà, c'est la fin... Je lâche mon bébé dans la nature une bonne fois pour toute.

Ce n'était pas ma première longue fic, mais c'est la première écrite directement en anglais, et avec une date limite! D'autres qui ont participé au big bang publient encore leur histoire parce qu'elle n'était pas terminée le 3 octobre, mais c'est une auteure que j'aime beaucoup, lantur, pour ceux qui veulent aller voir sur AO3, alors je ne peux qu'être contente d'attendre entre chaque chapitre.

Merci Hawkeye59, LénaFMA et Nuradone pour vos reviews animées qui m'ont vraiment touchée!

C'est peut-être la fin de cette histoire, mais vous n'avez pas fini de me voir ici! Fin décembre il y a la Moms made Fullmetal Week, qui met en avant les figures maternelles de FMA, et je compte bien participer! Et il y a "Le cercueil vide", qui avance lentement et sûrement dans son écriture. Et je participe à un défi sur twitter, le fma_60min: toutes les semaines, un thème est donné, et on a 1h pour créer quelque chose (fanart, fanfic...) sur ce thème. Vous trouverez mes participations en français dans le recueil "A l'heure d'Amestris", qui est normalement mis à jour tous les jeudi. Cette semaine c'était aujourd'hui parce que le OS a aussi été écrit pour la Nuit du FoF.

Voilà pour la partie promo!

Et je vous laisse lire cet épilogue! Je l'ai écrit alors que je n'étais qu'au chapitre 4, et avec les événements qui ont suivi, il a subit quelques modifications pour rester cohérent avec le reste de l'histoire.

Bonne lecture!


Epilogue - Commencements


— Au-revoir mademoiselle Hawkeye !

Riza salua de la main le dernier enfant qui quitta le studio de danse avec sa mère et commença à ranger ses affaires. Elle sourit joyeusement à la pensée de ses élèves. Ils avaient commencé l'année deux mois plus tôt, et les enfants ishbals qui voulaient découvrir la danse avaient déjà été intégrés au groupe.

Quelques parents avaient protesté au début du projet, mais lorsque la directrice du Conservatoire leur avait dit qu'ils pouvaient soit changer d'avis soit changer d'école de danse pour leur enfants, aucun n'avait osé prendre de nouveau la parole.

Le téléphone de Riza sonna, et elle prit l'appel avec un sourire en voyant le nom de Roy sur l'écran.

— Roy ? Que se passe-t-il ?

— Hey, Oiseau de Feu, comment était ta journée ?

La voix de Roy était à la fois contente et incertaine. Quelque chose se passait, elle en était sûre.

— Bonne, et la tienne ?

Riza sourit. Elle n'aurait pas à attendre trop longtemps avant de connaître la vraie raison de son appel.

— Plutôt bonne, je dirais. Nous avons eu beaucoup d'interventions, donc je ne pouvais pas t'appeler pour ça avant.

Ça ?

— Et ça, de quoi s'agit-il ?

— D'un chien, répondit Roy. Je veux dire que Fuery a trouvé un chien ce matin et il lui cherche une famille. Falman et Fuery ne peuvent pas le prendre parce qu'il n'est pas admis dans les baraquements communs, Breda est absolument terrifié par les chien, Havoc n'arrête pas de faire des blagues sur le fait de manger les chiens, donc on n'a pas beaucoup d'options pour ce chiot.

Riza savait ce qu'il se passait, et elle aimait l'idée. Mais d'abord elle voulait le taquiner un peu.

— Et Hughes ? Pourquoi ne le prendrait-il pas ?

— Je suis certain qu'il sera comme avec Elicia avec lui, et je n'ai pas envie de l'entendre déclamer son amour pour son adorable chiot tous les jours, surtout quand il va avoir un autre bébé bientôt. Donc Hughes, c'est hors de question.

Il y eut un silence, puis Roy ajouta quelques mots.

— Je… je veux être celui qui radote sur la bonne croissance de mon chien, et dire à tout le monde que sa maman est belle et lui apprend tellement bien à se comporter comme il faut.

Les lèvres de Riza se courbèrent à ses mots et elle s'appuya contre la fenêtre, son dos rassemblant la faible chaleur que le soleil couchant de novembre pouvait lui fournir.

— Roy, déclara-t-elle doucement.

— Oui ?

Elle aimait l'entendre si hésitant. Et elle était sur le point de le faire patienter très longtemps.

— Va droit au but.

Roy bafouilla un instant et elle l'imagina se redresser, où qu'il soit.

— Veux-tu que nous adoptions ce chien ?

Ils avaient parlé des animaux, des enfants, du mariage, et ils savaient qu'ils voulaient que tous arrivent à un moment ou un autre. Peut-être pas dans cet ordre, cependant. Riza avait toujours voulu avoir un chien, mais son père avait refusé, son grand-père en avait déjà un, très territorial, puis durant ses tournées avec le BNA c'était impossible d'en avoir un, et lorsqu'elle s'était installée à East City, elle partageait l'appartement de Rebecca, donc ça ne pouvait pas non plus marcher.

Mais maintenant elle se sentait prête. Elle savait ce qu'elle voulait, et elle le voulait avec Roy.

— Riza ? Demanda Roy, impatient. Quelle est ta réponse ?

— Tu peux m'envoyer une photo de ce chiot ? Répondit-t-elle immédiatement. Je veux voir à quoi il ressemble d'abord.

Ce n'était même pas pour dire à Roy qu'il était mignon ou pas, puisque tout ce qu'elle voulait était un compagnon avec lequel elle pourrait passer du temps.

— Je l'ai déjà fait. Je t'ai envoyé un message avec sa photo juste avant de t'appeler.

Riza réprima un rire alors que son cœur se gonflait de fierté et d'amour. Cet homme était parfait, et elle était heureuse qu'ils aient trouvé une base commune sur laquelle construire leur relation. Elle mit son téléphone en haut-parleur et regarda ses messages. Au lieu d'une photo, elle en trouva quatre. Quatre photos d'un mignon chiot shiba-inu noir et blanc avec des grands yeux et la trace d'un sourire sur son museau. Il regardait la caméra et Riza put soudain le voir, un peu plus vieux, courir avec Roy et elle durant leur jogging matinal, les suivre partout durant leur mariage, et jouer avec leurs enfants.

Tout à coup elle ne put voir sa vie sans cet adorable chiot.

— Oui.

— Quoi ?

Roy semblait ne pas en croire ses oreilles.

— Adoptons-le, beau gosse.

— Tu es sérieuse ?

— Je le suis, Roy ! Crois-moi, je suis sérieuse, je veux qu'il fasse partie de notre famille et tu ne sais pas à quel point cette pensée me rend heureuse.

— Eh bien maintenant je veux savoir !

Riza rit, et le rire de Roy la rejoignit bientôt. Un jappement joyeux retentit derrière sa voix, et elle sut que c'était son chien. Leur chien.

— Oui Blackie, nous t'emmenons chez nous ! Tu vas voir ta maman !

— Blackie ? Je t'en prie, Roy, ne lui donne pas un nom avant qu'on y ait réfléchi !

— Penses-tu vraiment que ton imagination pour les noms est meilleure que la mienne ?

— Disons qu'on trouvera quelque chose qui nous convient à tous les deux, et ça fera un entraînement pour plus tard.

— Plus tard ?

Cette fois Riza savait que Roy savait de quoi elle parlait. Elle rougit à la pensée de sa réaction.

— Quand nous nommerons nos enfants dans quelques années.

Il y eu un silence, puis…

— Je t'aime, Riza, murmura Roy.

— Je t'aime aussi, Roy, répondit-t-elle en souriant alors que ses yeux se remplissaient de larmes. Je te vois ce soir, j'ai tellement hâte de rencontrer notre petit chiot !

Son sourire demeura longtemps sur ses lèvres après qu'elle eut raccroché. Elle avait allumé un feu dans le cœur de Roy lorsqu'il l'avait vue pour la première fois, et il avait réussi à lui faire la même chose alors qu'il était pompier, et maintenant ils allaient ajouter une nouvelle flamme à leur foyer. La première de nombreuses autres, elle en était certaine.