Titre : un nouveau monde pour une nouvelle vie.

Base : Gundam Wing

Genre : Angst, AU, OOC, Shônen-ai

Couple : 1x2 ; 3x4 ; 1x3 (amitié)

Disclaimer : Les paysages, les tentes, les chevaux sont à moi, quant aux cinq protagonistes, malheureusement Sunrise ne veut pas me les donner.


un nouveau monde pour une nouvelle vie

Chapitre 27

Quand ils atteignirent Auckland, les premières lueurs de l'aube se levaient, et ils avaient chevauché de longues heures sans dormir.

« - Comment allons-nous retrouver ce Zechs Merquize ? » Demanda alors Treize.

« - Je l'ignore. Auckland est une grande ville, il peut être n'importe ou. »

« - D'après ce que j'ai compris, c'est quelqu'un de très libertin, non ? »

« - Oui, Heero ne nous a jamais vraiment parlé de lui, mais je sais que la seule activité de Zechs est celle de trouver un beau et riche amant. »

« - Donc nous aurons de grande chance de le trouver dans des clubs fréquentait par des nobles. »

« - Sûrement. » Fit le blond d'un air las.

Treize le regarda du coin de l'œil et remarqua l'intense fatigue sur les traits du blond.

« - Le mieux pour le moment, serait qu'on se repose un peu. »

« - Nous n'avons pas le temps pour ça. »

« - Je sais, mais nous n'entrerons jamais dans les clubs privés si nous avons l'air de bandit de grand chemin. »

« - Et de toute façon Treize, nous ne sommes pas des nobles, nous ne rentrerons jamais là-dedans. »

« - Parle pour toi, tu oubli que je suis issu d'une famille de renom, et mon nom me permet de rentrer dans certains clubs. »

Quatre lui jeta un regard étonné.

« - Je… Je ne savais pas. »

« - Le privilège d'être issue d'une famille de banquier, c'est que tu te fais rapidement un nom. » Fit Treize, ironique.

Quatre eut un sourire quelque peu ironique aussi, et suivant docilement Treize, ils mirent pied à terre devant un bâtiment assez coquet.

« - Bienvenu à l'hôtel Tampton, messieurs. »

Quatre et Treize venait de pénétrer dans le hall d'entrée d'un des hôtels de Auckland, ils n'avaient aucune idée de l'endroit où se trouvait Zechs, mais d'un commun accord, ils avaient décidé de se reposer un petit moment après leur longue chevauchée.

« - Bonjour. » Fit Quatre avec un grand sourire. « On voudrait deux chambres s'il vous plait. »

« - Vous comptez rester longtemps ? » Demanda l'homme derrière le comptoir.

« - Quelques jours. Mais nous avons de quoi payer si cela peut vous rassurer. »

« - Vous comprendrez qu'en tant qu'étranger, je vous demanderais de payer vos frais maintenant. »

« - Bien sur. »

Quatre sortit alors de sa sacoche une petite liasse de billet.

« - Tenez, cela devrez être suffisant. »

L'homme échangea les billets contre deux clés.

« - Vous avez la 23 et 25, bon séjour messieurs. »

Quatre se saisit des clés et avec Treize, ils se dirigèrent vers leurs chambres.

« - On se rejoint dans deux heures dans le hall de l'hôtel, d'accord ? » Questionna Quatre en s'arrêtant devant le numéro 23.

« - Entendu, à tout à l'heure. » Fit Treize en continuant son chemin.

Le blond entrant dans sa chambre avec un soupir. Il laissa tomber son maigre sac de voyage à terre et alla s'écrouler sur son lit. Il repassa en mémoire tous les derniers évènements, et il espéra du plus profond de son cœur que tout soit bientôt fini. Il ignorait où se trouvait Trowa et Duo, il ignorait s'ils étaient encore en liberté ou en vie… Et ces inquiétudes le fatiguaient beaucoup trop, et il regrettait le temps insouciant qu'il avait passé à Green Mountain avec Trowa, Heero et Duo avant que Wufei ne devienne vraiment une menace. Il étouffa un dernier soupir, et ferma les yeux pour deux heures de sommeil qu'il espérait réparateur.

Ce furent quelques coups frappés à sa porte qui le réveilla quelques heures plus tard, ce fut avec un air effaré que Quatre remarqua que l'après-midi était déjà bien avancé. Sautant pratiquement du lit, il se précipita vers la porte et l'ouvrit.

« - Vous auriez dû me réveiller beaucoup plus tôt. » Fit alors le blond d'un air réprobateur alors que Treize pénétrait dans la chambre.

« - JE suis désolé, mais nous avions besoin de sommeil, vous plus que moi. Puis, je viens à peine de me réveiller également. »

Quatre jeta un regard soupçonneux à la tenue et à la coiffure impeccable de son ami. Il n'avait pas vraiment la tête de quelqu'un qui venait de se réveiller.

« - Ce n'est pas une raison, nous n'avons pas beaucoup de temps pour retrouver ce Zechs Merquize, et dormir n'est pas une priorité. » Répliqua Quatre d'un air buté.

« - Je le conçois tout à fait, mais je pense que nous aurons plus de chance de le trouver la nuit, plutôt que le jour. Profitons plutôt de cette après-midi pour nous donner un air plus distingué. »

« - Que voulez-vous dire ? » Demanda le jeune homme en fronçant les sourcils.

Treize eut un petit sourire.

« - Jamais nous ne pourrons mettre un pied dans un club privé si nous sommes habillés ainsi. » Fit-il en désignant ses vêtements de voyage. « - Il nous faut des costumes. »

« - Vous êtes fous ? Croyez-vous que j'ai l'argent et l'esprit à faire les magasins ? »

« - Il vous faudra l'avoir alors, parce que c'est nécessaire. »

Quatre soupira profondément, il savait que Treize avait raison, mais ils ne disposaient que peu de temps pour réussir à trouver Zechs et le convaincre de parler.

« - Ne vous inquiétez pas, je payerais les vêtements. » Fit alors la voix de Treize.

« - Hors de question. » S'exclama Quatre.

« - Je vous dois bien ça. »

« - Au contraire, Treize, vous ne me devez plus rien du tout à présent. »

« - Soit, mais je payerais quand même nos achats, et ne discutez pas. Maintenant préparez-vous, je vous attends dans le hall. »

Puis, sans laisser le temps au blond de répliquer, le banquier sortit rapidement de la pièce. Quatre soupira une énième fois et se rafraîchit rapidement le visage et se recoiffé avant de descendre rejoindre son ami.

Le premier endroit où ils se rendirent, se fut chez le tailleur. Ce dernier prit son temps pour prendre les mesures des deux hommes, tout en vantant les mérites d'innombrables étoffes de qualités dans l'espoir de leur vendre, mais Treize lui ordonna sèchement de réaliser leurs deux costumes avant ce soir. Quatre fut étonné de la dextérité et du savoir dont le banquier faisait preuve, après le tailleur, ils étaient allés repérer les différends clubs qui se trouvaient dans la ville, cinq au total.

« - Nous aurons toute la nuit pour faire le tour de ces clubs. Un type comme Merquise doit très bien être connu des lieux. Avec un peu de savoir-faire, les barmans nous renseigneront. » Expliqua l'Allemand avec sérieux.

« - J'ai l'impression que vous vous sentez comme un poisson dans l'eau. » Fit Quatre avec un petit sourire.

« - C'est vrai, j'ai passé quelques temps à Auckland pour affaire avant de m'installer avec mon oncle. »

« - une chance que vous m'accompagnez alors. »

Treize se tourna vers lui et lui sourit gentiment. Il savait que le blond n'éprouvait rien pour lui, mais il était heureux d'avoir son amitié.

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Il faisait nuit noire, les environs étaient déserts et il n'y avait pas âme qui vive, si ce n'est l'ombre qui se faufilait silencieusement à travers les arbres jusqu'à rejoindre une petite clairière ou une grotte naturelle dans la roche se trouvait. L'ombre y pénétra et fit observa l'intérieur de la grotte avec des yeux minutieux. Vide. Il se dirigea vers une lampe à huile et l'alluma, aussitôt, une faible lumière envahie l'intérieur. À nouveau Trowa, car il s'agissait bien de lui, observa les environs, mais il n'y avait plus aucune trace de Duo, ni de Heero.

En quittant précipitamment Queenstown et Quatre, il avait fait un détour par plusieurs autres campements afin de brouiller les pistes et revenir discrètement au campement du japonais et le mettre au courant de la situation, mais de toute évidence, ses deux amis étaient déjà partis… Ou peut-être, avait-ils eut des problèmes ? Trowa porta alors un regard soucieux vers l'extérieur. À cette heure avancée de la nuit, il ne pourrait rien faire, valait mieux attendre le matin. Il se dirigea vers l'une des couchettes et s'y allongea, tentant de deviner ce qui était arrivé à son ami et son cousin. Demain, il partirait à leur recherche, même si pour cela, il doit se montrer au grand jour et risquer de se faire arrêter.

À suivre…


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Bisous

Shali Maxwell