Cet os est sur le même principe que l'autre. C'est une histoire tirée d'une image trouvée sur le web.
C'est la même que pour le premier: http /i31. jpg
Vous la trouverez à cette adresse. Pour la voir, copier coller dans la barre d'adresse et enlevez les espaces entre http et / et costume. et jpg. Vous devriez tomber dessus. Sinon, allez sur le site de Photobucket et cherchez l'album d'Erwinn-chan, dossier Yaoi.
Bonne lecture.
Le pari!
AC 205, Salle de bain de l'appart' du Lieutenant-Colonel Heero Yuy.
MAIS QU'EST CE QUI M'A PRIT DE PARIER AVEC LUI!
SURTOUT CA...
Oh mon dieu... Je suis définitivement la honte des préventers.
Le si sérieux Lieutenant-Colonel Yuy, l'ancien pilote du gundam Wings, le héros de la dernière guerre pestait devant le miroir de sa salle de bain contre le "baka" de service qui l'avait foutu dans une merde monumentale, tout en traçant un fin trait de liner sur sa paupière...Oo!
Flashback:
" Allez Heero, t'a rien à perdre.
- Hn, et que veux tu parier?
- Celui qui perd choisi le costume de l'autre pour la soirée masqué que Quatre organise dans son club ce week-end.
- Hors de question! Je ne parie pas CA avec toi.
- Tu as peur de perdre Hee-chan?
- Peur? Tu plaisantes!"
Et il avait serré la main tendu de son futur ex-ami.
Fin flashback...
Putain! Il savait qu'il allait perdre... Mais il était incapable de resister un défi, surtout si c'était Maxwell qui proposait.
Il vouloit partir loin de tous là. Il lui semblait presque vital de trouver un petit trou de souris pour se cacher.
Il aurait dû refuser quand il lui avait montré le costume.
De rage contre un certain natté, il balança un coup de pied dans le vide et se tordit la cheville.
Putain de talons aiguilles de merde...OO!
Flashback:
" HORS DE QUESTION Duo! Je ne mettrais pas CA!
- Hee-chan un pari est un pari.
- Duuuuuoooooooo...
- Alors Yuy! Pas capable d'assurer ses engagements?
Et il lui avait pris le costume des mains...
Fin Flashback.
Il savait exactement comment le faire craquer. Et il le haïssait pour ça!
Il le se regarda une dernière fois et lissa la dentelle de sa robe, tentant de la convraincre de se rallonger un peu quand un coup de claxon retentit.
Il soupira et sortit dignement de son appartement.
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AC 205, salle de bain de l'appart' du Lieutenant-Colonel Maxwell.
Je suis trop fort! Il me tarde de voir ça! J'avais promis à Quatre qui j'y arriverais. J'espère pour lui que Trowa a perdu son pari.
Flashback:
Quatre était venu passé la soirée avec lui. Ca faisait longtemps qu'ils ne s'étaient vu et ils s'étaient fait une petite soirée télé...
Ils avaient échoué sur une émmission assez sympa. C'était un reportage sur..., ils savaient pas trop... où un jeune chanteur se trémoussait sur scène au un son d'une musique pop, avec pour tous vêtements une jolie robe de soubrette.
Une drôle d'image s'était alors présentée à son esprit: Heero dans cette tenue. Et il avait éclaté de rire après avoir rougi fortement.
" Qu'est ce qui t'arrive? lui demanda son ami.
- Pfffui..., rien, je viens juste d'imaginer Heero dans cette tenue.
Quatre rit aussi, surtout pour masquer la soudaine rougeur de ses joues, imaginant lui, son fiancé dans cette tenue.
- Je donnerais tout ce que j'ai pour voir ça en vrai...
Il avait eu une idée de génie en sortant cette phrase.
- Tu pourrais lui offrir la lune qu'il ne le ferait pas, avait rétorquer son ami.
Et le lueur du défi avait allumé leur yeux.
Un sourire se dessina sur ses lèvres: Il tendit sa main paume vers le haut:
- Te paries que j'y arrive...
Quatre réfléchit deux secondes.
- Ok, dit-il en tapant dans la main, mais ce doit être pour le bal costumé que j'organise pour la nouvelle anné, dans un mois!
- Ok!"
Fin flashblack.
La chance du Duo fut que son collègue fusse un parieur invététré! Duo avait longuement réfléchi à comment faire pour amener Heero à porter une tenue pareille surtout en public.
L'occasion en or s'était présenté deux semaines après la soirée chez Duo.
Flashback:
" N'y compte même pas Maxwell, lui avait-il répondu alors que Duo venait de lui dire qu'il était en grande forme et qu'il le battrait.
Le défi était trop gros et il avait choppé la perche au vol:
- Tu paries Yuy?
La lueur de défi avait aussitôt flambé dans les yeux de son ami:
- Bien entendu et il tendit sa main paume tournée vers le ciel.
Un sourire se dessina sur ses lèvres:
- Je te paries le choix de ton costume pour la soirée de Quatre.
Et il avait tapé.
- Ok, je choisis le tien si je gagne!"
Ils étaient tombés d'accord et Duo dû batailler dur pour l'emporter mais il avait gagné!
Heero avait juré, et il avait bien raison...
Fin flashback.
Il avait choisi pour l'occasion un costume de riche propriétaire terrien américain d'avant les colonies. Un pantalon de cuir noir moulait ses longues jambes, une chemise blanche ouverte sous une veste de daim attachée sur sa poitrine à l'aide d'une lanière de cuir et lui tombant à mi-jambes. Des gants blancs complètaient sa tenue.
Avisant l'heure, il prit ses clés de voiture sur le comptoir de la cuisine et sortit. Une fois devant le petit immeuble de son ami, il klaxonna, l'attendant tranquillement, le sourire aux lèvrres.
Un sourire qui disparaissait au rythme des pas qui raisonnaient dans l'allée. Ok, il s'était imaginé Heero dans cette tenue. Ok, il avait lui-même choisi la couleur et la taille. Mais il ne s'attendait pas à ça! Une merveilleuse créature descendait d'un pas rageur les quelques marches qui donnaient dans la rue. Des jambes finement musclés guainés de bas en dentelles blanches, un corps élancé mise en valeur par une courte robe d'un bleu profond, la chaleur de sa peau contrastant avec la blancheur immaculée des dentelles qui finissaient les manches et la jupe. Mais c'est quand il posa son regard sur son visage qu'il se surprit à prier pour le secours de son âme. Un trait de liner noir soulignait son regard envoûtant, un léger rouge donnait à sa bouche une allure de fruit qui ne demandait qu'à être croqué. Il sortit de la voiture et en parfait gentleman, il ouvrit la portière à "sa cavalière".
Cette soirée allait être dur à vivre pour Duo.
La pénombre lui dissimula le soudaine rougeur des joues d'Heero. Il avait été impressionné par le costume de son ami, il le mettait vraiment en valeur, dévoilant la perfection de ses courbes. Et son attitude galante l'avait légèrement déstabilisé. En sortant de l'immeuble, il était prêt à le tuer mais il n'avait pu rien dire.
Ils arrivèrent au club de Quatre 20 minutes plutard. Le trajet avait été silencieux, chacun sentant la tension de l'autre. Ils entrèrent rapidement sans échanger un mot.
L'atmosphère était lourde de fumée, de parfums et saturée de musique. Mais leur entrée fut très remarquée. On pouvait entendre des soupirs ou des grognements sur leur passage mais ils avaient tous les yeux braqués sur un des plus beaux couples de la soirée. Il était magnifique et elle était superbe. "Il", la plupart avait reconnu le Lieutenant-Colonel Maxwell, sa natte ne trompait personne, et "Elle", ben elle s'était plus dur. Tout le monde était d'accord, c'était une femme, ils remarquèrent tous la ressemblance avec le Lieutenant-Colonel Yuy, peut-être sa soeur?
Duo s'amusa de leur réaction pendant qu'Heero hésitait entre hurler sa frustration ou rougir de gêne.
Le natté vit leur hôte un peu plus loin. Il posa une main sur l'épaule d'Heero et lui prit la main de l'autre. Il fit un clin d'oeil à Quatre.
Leur ami crut qu'il rêvait. Ce n'était pas possible! Il ne pouvait pas avoir réussi. Et pouratnt c'était bien Heero qui était habillé d'une robe courte et qui portait des hauts talons. Encore heureux que la nature l'est voulu plus petit que Duo, sinon ça aurait dénoté. Il dut se pincer pour réaliser.
Il était dégouté, il n'avait pas réussi avec Trowa et s'était lui qui se trouvait attifer d'une improbable robe de princesse orientale... Il avait honte mais il avait perdu son pari avec le français, il avait dû assumer.
Ils furent nombreux à venir voir Duo pour savoir qui était la superbe créature à son bras et si elle avait un lien avec Yuy. Il était évident pour la plupart des hommes présents que draguer la probable soeur d'Heero Yuy équivalait à la mort.
Le natté se marrait tout en ne le quittant pas une fois du regard. Il savait qui était cette "superbe créature" et pourtant il ne pouvait que comprendre leur aveuglement. Il était difficile d'imaginer Heero dans une telle tenue pour qui le connaissait mais il jouait son rôle à la perfection, à croire qu'il s'amusait aussi. Son regard se fit tendre sur cet être qui semblait si frèle à cet instant.
Quand il s'était aperçu qu'on ne le reconnaissait pas, il avait décidé de jouer le jeu. C'était le Nouvel An et il n'avait pas envie de le passer à courir après le baka de service. Autant rire un bon coup.
La soirée se déroula au rythme de la musique qui défilait. Duo et Heero avaient rejoint Trowa, superbe dans son costume de dompteur ( je sais, pas original...') et Quatre à l'heure table. Wufeï se joignit à eux un peu plus tard dans la soirée.
En arrivant avec son verre de saké, il avait regardé la jeune femme qui accompagnait Duo à deux fois. Tout en s'asseyant, il se dit, bien légitimement, qu'il devait déjà avoir trop bu. D'un parce qu'Heero ne pourrait jamais porter une tenue pareille et de deux, il n'avait pas de soeurs. Où Maxwell avait pu dénicher une fille pareille?
Quatre éclats de rire devant sa mine perplexe confirmèrent ses doutes les plus improbables:
" YUY?"
Et les rires redoublèrent...
Duo leur expliqua vite fait leur pari qu'il avait gagné "haut la main". Le perdant lui tira sur la natte, lui rappelant que ça s'était joué "à un cheveu".
L'alcool aidant, Heero finit par s'apercevoir des nombreux coups d'oeil de "son cavalier". Une idée lumineuse vint éclairé son cerveau pas mal embrouillé. Duo avait voulu joué, soit, ils allaient jouer mais cette fois-ci, c'était lui qui distriburait les cartes.
Depuis une heure déjà, le club s'était transformé en un immense karaoké, petit lubie de leur petit, plus si petit d'ailleurs, arabe favori.
Et bien qu'Heero ne fusse pas à la pointe de la mode en musique, il lui en revint une en mémoire...
Il repassait les paroles dans sa tête, histoire d'être sûr de lui, elle était quand même sans equivoque. Mais après tout, cette drôle de soirée qui avait mal commencé selon son point de vue pourrait largement s'arranger, si bien sûr il ne se trompait pas sur les intentions de son "ami".
Il attendit encore un peu tout en l'observant discrètement. Il surprit une mine apeurée sur le visage d'un jeune homme non loin d'eux et qui regardait dans leur direction. Un coup d'oeil vers ses compagnons le renseigna. Duo avait le regard rivé sur l'inconnu, ses yeux violines exprimant toutes les tortures qui pourrait lui faire subir s'il approchait. S'il approchait quoi ou qui? Il observa de nouveau le pauvre jeune homme dont le regard allait de Duo à lui... Ok, c'était donc pour cela que personne n'était venu le voir... Pour le coup, Heero sut qu'il avait une bonne main!
Il se leva, s'excusa auprès de ses amis, il revenait.
D'une démarche sciement provoquante, il traversa la foule vers la scène sur le regard gourmand de Duo.
Celui-ci, pour le coup, sentit son pantalon se réduire de quelques centimètres. Mais quelle idée n'avait-il pas eu là! Il était déjà dur pour lui de le voir tous les jours, dans son uniforme, sans le coincer dans un coin pour lui faire subir les derniers outrages mais là...C'était à pleurer. Et en plus, il en jouait ce con!
Et pour en jouer...
Quelle ne fut pas leurs surprises quand ils le virent sur scène, prêt à chanter.
Savoure moi savoure toi savoure le rouge mon amour.
Oh mon dieu...
Savoure-toi savoure-moi savoure le rouge mon amour.
Il n'avait pas le droit de chanter un truc pareil.
Si je dessinais sur toi des serpents
Surtout en le regardant lui...
Des serpents en argent,
Il avait decidé de le tuer, c'était sûr...
Tu voudras voir des marais de sang
Ce que tu veux...
Et cultiver la flore de mes mouvements
Quand tu veux...
Tu voudras que je dessine sur toi sur ton corps
Mon corps est à toi...
Des étoiles de diamant.
Il les voyaient déjà les étoiles,
Lève les bras comme ça ne bouge plus !
dans ses yeux...
Oublie-moi ou bien ne m'oublie pas !
Pourrait pas oublier ça...
Eh ! Conduis-moi vers ton endroit mon bébé
Duo ne pouvait déjà plus et il commençait juste le refrain. Son coeur battait à tout rompre tandis qu'il ne pouvait le lâcher du regard.
Parle-moi ! parle-moi ! de ton humidité
Devant lui, à juste quelques mètres... Heero jouait avec lui, avec ses nerfs
Ses sentiments?
Décris-moi ! décris-moi ! sale et beau à la fois
Il semblait si innocent et pourtant sa bouche l'attisait...
L'enflammait comme jamais.
Bien avant que les astres jaillissent
Il buvait ses paroles
Et que ton sexe me lisse entre les mains,
Il le dévorait des yeux..
Les doigts mouillés, l'étoile inondée
Les yeux dans les yeux, il l'aguichait
Tu me griffes la peau sur le tableau
Il passa sa langue sur ses lèvres
Asséché...
Et un jour je te peindrai entière
Il but un peu sans le quitter des yeux
Sur tout ton corps je te peindrai dans l'or
Il frissonna...
L'ultra chair mon huile et ma déesse
Pourtant il avait chaud
Retourne toi retourne dans le rouge...
Très chaud...
Eh ! conduis-moi ! vers ton endroit mon bébé
Il commençait à chercher un souffle...
Parle-moi ! parle-moi de ton humidité
Qui se faisait rare.
Décris-moi ! décris-moi ! sale et beau à la fois
Il l'excitait, sans le toucher...
Eh ! mon bébé mon bébé mon bébé
Il n'y tint plus et se redressa.
Conduis-moi ! conduis-moi ! vers ton endroit mon bébé
Se leva, sans jamais briser le lien visuel
Parle-moi ! parle-moi ! de ton humidité
Il s'avança comme lui plutôt
Décris-moi! décris-moi! sale et beau à la foi
A travers la foule qui s'ouvrait devant lui
Eh ! mon bébé, mon bébé, mon bébé,
Jusqu'à ses peids..
Eh ! mon bébé, mon bébé, mon bébé
Un tonnerre d'applaudissement acceuillit la magnifique préstation. Quatre, Trowa et Wufeï en restèrent bouche bée. Heero qui chantait, qui chantait plutôt bien et pour allumer un certain natté. Ce fut trop pour le chinois qui tomba dans les pommes. Quatre était tout content, depuis le temps qu'il les voyait se tourner autour, se boudina un peu plus contre le français qui souriait.
5...
Le compte à rebourd avant le nouvel an commençait.
Duo n'avait pas bougé, perdu dans un océan cobalt.
4...
Plus personne ne faisait attention à eux.
Duo leva les bras vers Heero, toujours sur la scène.
3...
Heero sourit et prit appui sur les épaules du natté.
Celui-ci attrapa sa taille...
2...
Il l'aida à descendre, doucement...
1...
Mais il ne lui laissa pas le temps de toucher le sol.
Il le coinça contre le mur...
0.
Et alors que tout le monde hurlait, il happa ses lèvres entre les siennes.
Il était hors de question qu'après une démonstration pareil, il le laisse partir. Il le serra un peu plus contre lui, s'enivrant du goût de ses lèvres, de la chaleur de son corps.
Les lèvres s'entreouvrirent sous l'assaut et il en profita pour y glisser sa langue. Elle chercha sa compagne et quand elle l'eut enfin trouvée, elles jouèrent ensemble, douce symphonie de soupirs et de sourds gémissements.
Ses doigts courraient sur la chute de reins protégée par le tissu de la robe mais il sentait les tremblements du corps entre ses bras.
L'air manqua. Duo relâcha ses lèvres à contre coeur et posa son front sur le sien.
"Bonne année" lui souffla son ange.
Il sourit...
Mais la nuit n'était pas fini.
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Ils étaient vite partis, pressés de sentir la peau de l'autre.
Pourtant, la porte d'entrée passée, ils étaient moins sûr. L'euphorie du moment était passée et malgré un désir bien présent, ils hésitèrent. C'était devenu brusqement trop intime, les conséquences de ce qui allait se passer leur vinrent à l'esprit, était-ce vraiment une bonne idée de risquer leur amitié?
Duo se reprit en premier alors qu'ils étaient plantés dans l'entrée dans la pénombre. Heero lui tournait le dos. Il posa ses mains sur les épaules de son compagnon. Il avait attendu bien trop longtemps pour qu'il laisse cette histoire finir avant qu'elle n'est réellement commencée. Il le sentit tressahir sous ses mains. Il le tourna face à lui, le regarda longuement avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Ce baiser était bien moins fougueux que leur premier. L'autre avait été un déchaînement de désir, de passion non assouvie, un déferlement d'envie trop longtemps réprimé. Celui-là voulait dire qu'il était sûr de lui, qu'il avait envie de l'aimer... A peine plus qu'une brise pour avouer des sentiments longtemps enfouis au plus profond de lui.
Avec soulagement, il sentit les lèvres d'Heero s'entreouvrirent sous les siennes, timidement, peu certain de ce qui allait suivre, de ce que cela impliquait vraiment.
Mais peu importait pour le moment...
Duo glissa ses mains dans la courte chevelure brune, approfondissant ce doux baiser. Lentement il le fit reculer jusque contre le mur alors que les mains tremblantes de son amour s'attaquaient au ruban qui retenait ses longs cheveux.
Heero poussa un soupir de contentement quand ses mains se perdirent dans l'ondoyante chevelure de son compagnon, apaisant le tension qui était née entre eux.
Leurs gestes se firent moins hésitant.
Rompant leur étreinte, Duo redessina du bout de la langue la courbe presque féminine de sa mâchoire, mordillant par endroit la chair légèrement sucrée tandis que ses mains s'affairaient dans le dos du brun, dénouant le lien qui retenait la robe. Il la fit glisser le long de ses bras, dévoillant le torse de son futur amant. Il aimait cette peau délicatement dorée, plus douce qu'il n'avait pu imaginé, plus sensible aussi. Heero gémissait doucement sous les aériennes caresses, sa peau frissonnait sous les doigts agiles. Il n'avait pas vraiment cherché un telle réaction de la part du Shinigami mais quand il l'avait embrassé au club, il ne s'était jamais aussi bien qu'à l'insant où il avait pris ses lèvres. Il n'avait éprouvé ce sentiment de sécurité que Duo lui procurait. Alors il suivait son instinct, certain que sa vie ne pourrait jamais vraiment se faire loin du natté. Et pendant que celui- ci dévorait sa peau, y laissant probablement des marques, Heero revivait tous les petits instants qui lui prouvaient l'amour de Duo. Pourtant, au début ça avait été dur. Duo avait essayé de le tuer le jour même de leur rencontre, puis le natté s'était obstiné à devenir son ami et lui, l'avait laissé peu à peu envahir son espace vital, jusqu'à le rendre indispensable. Et il ne s'en rendait compte que maintenant, 10 ans après leur première rencontre.
Une larme coula sur sa joue, de bonheur et de désir mélés. Duo le rendait fou, irrémédiablement dépendant de lui alors que sa langue remontait tortueusement l'intérieur de sa cuisse, y laissant une traînée de feu qui embrasa les reins d'Heero. Celui-ci émit un cri plaintif quand le natté stoppa tout mouvement. Il ouvrit les yeux et le vit se redresser. Il lui prit les bras qu'il posa sur ses épaules puis le souleva avant de nouer ses jambes autour de sa taille. Le brun haussa un sourcil, le châtain sourit en prenant la direction de sa chambre.
Une fois la porte passée, Heero reprit pied sur le sol. Il s'éloigna de quelques pas et finit de faire glisser sa robe, revelant des dessous bien féminin. Duo n'aurait pas cru qu'il aurait poussé la perfection jusqu'à ce détail. A moins qu'ils ne fassent parti du costume qu'il avait lui même acheté. Pas qui s'en plaigne.
Il dévorait littéralement Heero du regard. Il ne se fit pas prier et se déshabilla entièrement avant d'attirer de nouveau la sulime créature dans ses bras.
Avec une tendresse qu'il ne se soupçonnait pas d'avoir, l'ex-Shinigami allongea son amant sur le lit avant de venir l'y rejoindre. Il prit possession de ses lèvres alors que ses mains couraient sur ce corps quasi nu, cherchant le moindre petit coin de peau qui faisait gémir le brun sous ses lèvres.
Il avait eu une brusque monté d'adrénaline quand il s'était déshabillé et ses yeux avaient viré au violine sous le désir. Il avait furieusement envie de se perdre dans ce corps qui ondulait sous lui.
Il réprima son envie de le faire sien sur le champs et se délecta de sa peau, de ses gémissements sourds à mesure que sa bouche descendait lentement vers son ventre.
Ce n'était pas sa première fois et pourtant Herro n'avait jamais ressenti ça. Duo était plus que doué et il était juste bon à soupirer de plaisir sous ses caresses. Il se cambrait à mesure qu'il descendait, son corps tendu à craquer. Et il n'avait pas encore frôlé son entrejambe.
Ses doigts se faufilèrent sous la fine dentelle et il glissa le string le long des jambes fuselées. Le natté remonta doucement, frôlant de sa joue la peau gainés de dentelles.
Et Heero n'en pouvait plus. Il cherchait desespérement son souffle, haletant sous les gestes de son amant. Il murmurait une longue lithanie dans sa langue maternelle, chuchoti d'amour et de passion que Duo, s'il n'en comprenait pas l'exact signification, prit pour ce qu'elle était. Il leva son regard vers le japonais et eut un coup de coeur. Il se donnait complètement à lui, les yeux mi-clos, la tête rejetée sur le côté, le souffle court, les joues rosées, les jambes à peine écatrées. Il était magnifique.
Du bout de la langue, il vint chercher les premières gouttes d'un plaisir naissant. Un violent frisson étreignit le brun, vite succédé par d'autres alors que sa langue redessinait chaque ligne de sa hampe dressée.
Duo jouait, il voulait que cette nuit soit celle de son amour. Il avait fait le premier pas, à lui de lui prouver qu'il l'aimait aussi. Le brun se releva brusquement quand il le prit complètement dans sa bouche, râlant son prénom.
Au bout de quelques instants, Duo le rallongea d'une pression sur les hanches et glissa trois doigts entre ses lèvres. Il allait lui faire l'amour dans les règles de l'art.
Les jugeant suffisement humides, il les laissa glisser contre ses côtes, arrachant un soupir de plus à Heero. Il accélera ses va-et-vients alors qu'il introduisait le premier doigt. Ne sentant aucune résistance, il en glissa un deuxième puis un troisième, un vague sentiment de jalousie au coeur. Lui non plus ne l'avait pas attendu...
Et alors qu'il le sentait venir, il stoppa net tout mouvement, s'attirant une longue plainte de frustration qu'il vint étouffer sous un baiser passionné.
Il entra doucement en lui, attentif au moindre expression de son amant. Quand ses hanches bougèrent, il entâme d'amples va-et-vient, bridant sa brutale envie de le prendre avec violence. Il incendiait ses veines, son sang devenu lave sous le regard noir de désir d'Heero.
Les ongles du brun laçairaient ses ommoplates, la douleur amplifiant son propre plaisir. Il l'enlaça et le remonta sur ses genoux, lui arranchant un cri quand il toucha sa prostate.
Le visage dans son cou, il l'aima avec passion, frissonnant et gémissant de concert. Il mordilla la peau, y laissant sa marque. Mais ses gestes devinrent vite désordonnés, ses murmures de passion soufflés dans le cou de l'être aimé.
Deux corps s'arquèrent ensemble quand la jouissance vint, trop puissante, les perdant littéralement dans les bras l'un de l'autre.
Ils reprirent doucement leur souffle et Morphée vint cueillir ce couple qu'elle attendait depuis bien longtemps.
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La chanson est "savoure le rouge" d'Indochine...
J'espère que ça vous a plu.
Je ne pense pas qu'il y aura d'autres os sur cette image mais je ne peux jurer de rien...
Un grand merci à Lady Balkys ( merci pour l'info!), à lucy-hp, ali angel, Catirella, Didi, onarluca et ma Crystal chérie rien qu'à moi. Ca fait toujours plaisir de savoir que ce que l'on écrit plait!