Merci à tout ceux qui m'ont laissé des reviews, sachez que ça m'a fait très plaisir et que je tiens en compte que vous n'avez pas apprécié de ne pas savoit ce qui arrivait à Narcissa...

Voilà donc la suite et j'espère qu'elle vous plaira ! Surtout qu'il y a l'apparition d'un nouveau personnage : l'horrible, l'affreux, le méchant...

Bonne lecture !

Jamais deux sans toi

Chapitre 3

Draco et Harry était assis dans la salle d'attente de l'hôpital, tout était blanc, désinfecté et impersonnel. Draco se tenait droit et regardait droit devant lui, sans sembler remarquer que Harry lui parlait lentement dans l'espoir de l'apaiser.

Il avait abandonné sa mère, qu'est-ce que père allait dire ? Il n'aurait jamais du la laissé seule, il savait qu'elle était fragile et pourtant il l'avait laissée. Il s'en voulait tellement, ce n'était même pas lui qui l'avait sauvée, c'était Harry. Sans lui elle serait sans doute morte à l'heure qu'il est.

Flash Back

Quand il arriva près de la piscine après avoir prévenu les secours, il vit Harry penchée sur sa mère en train de lui faire du bouche à bouche. Il s'avança rapidement et s'assit à côté d'elle en regardant faire Harry.

Quand sa mère recracha l'eau qu'elle avait avalée, il fit un mouvement pour la prendre dans ses bras.

- Non Draco, laisse la respirer.

Sa mère avait été emmenée d'urgence à l'hôpital et Harry l'y avait emmené grâce à son voisin qu'il avait réussi à convaincre.

Une fois arrivé sur place, on les avait emmené dans la salle d'attente, et ils devaient attendre que les médecins viennent leur donner des nouvelles.

Depuis ils attendaient.

Fin du Flash Back

- Draco, allez calmes-toi ce n'est pas de ta faute…

Draco n'entendait rien, comme il ne sentait pas la main de Harry qui caressait la sienne. Harry quand a lui se sentait impuissant. Il ne savait plus quoi faire pour faire sortir Draco de sa torpeur.

Harry entendit des pas approcher de la salle d'attente. Il se leva en même temps que Draco, pensant que se seraient les médecins mais il en doutait, des dizaines de personnes étaient passées dans ce couloir sans que Draco ne se lève.

- Dray, tu veux quelque chose ? Je doute que se soit les med…

- C'est mon père.

Dès qu'il entendit cette phrase, Harry sentit que quelque chose clochait. Il parlait avec une voix à la fois sur de lui et complètement paniquée. Il ne comprenait pas, ce n'était pas de sa faute, sa mère était tombée toute seule dans la piscine, ça aurait pu arriver à n'importe quel moment.

Quand la porte s'ouvrit Harry se figea sur place. L'homme qui se tenait devant lui était majestueux. Il était très grand, beaucoup plus que Draco. Il avait de long cheveux blonds-blancs et était habillé tout de noir, avec un immense manteau.

Cependant ce fut son visage qui marqua Harry, il avait les traits très aristocratique mais beaucoup moins délicat que Draco. Et tous son visage dégageait une sorte de froideur. Ses yeux aussi, quand il les posa sur Draco celui-ci trembla, et Harry le comprit aussitôt. Ils étaient glacés, empli de froid et de haine. Aucune trace d'amour et de tendresse. Tout l'inverse de sa femme qui était délicate et fragile, rempli de douceur.

Ensemble ils avaient fait la plus belle personne que Harry avait pu voir et pourtant mis à part leur cheveux et la couleurs de leur yeux, tous les séparaient. Tant de différence réuni en un être parfait.

Harry en était là dans ses pensées, quand une gifle magistrale parti pour atteindre la joue de Draco qui tomba sous l'impact. Il se recroquevilla sur lui-même dans le vain espoir de se protéger.

- Comment es-tu pu abandonner ta mère misérable vermine ? Tu n'es qu'un chien, tout juste bon à faire des bêtises puis à ramper devant les autres dans le vain espoir de se faire pardonner.

- Pardon père je…

Draco fut coupé dans sa phrase par une main chaude qui se posa sur sa nuque. Toujours roulé en boule il ne pouvait pas voir qui le caressait ainsi, mais il fut sur que ce n'était pas son père.

- Lève-toi Draco, je suis là.

- Harry…je…part…

- Qui êtes-vous jeune homme ? Comment osez-vous vous placer à coté de mon fils et de le toucher. Laissez-le il n'a que ce qu'il mérite.

- Je suis l'homme qui a sauvé votre femme…

- Je…

- Taisez-vous ! Vous n'avez en aucun cas le droit de battre votre fils et de l'insulter ainsi pour quelque chose qu'il n'a pas fait. Il n'a en aucun cas poussé sa mère dans la piscine. Celle-ci y est tombée seule.

- Ma femme est malade, Draco est au courant et sait qu'elle est faible et a besoin de se reposer. L'obliger à aller à la piscine était un acte…

- Il ne l'a pas forcée, elle est venue de son plein grès pour me rencontrer parce que Draco devait venir chez moi afin de rattraper son retard dans ses cours.

Draco sentait que Harry était toujours accroupi à coté de lui et pourtant il ne pouvait cesser de trembler et se relever. Quand il entendit la porte s'ouvrir et une infirmière parler il se recroquevilla encore plus. Elle était morte, il le savait.

- Votre femme va bien, elle a juste besoin de repos, nous allons la garder en observation cette nuit et vous pourrez venir la chercher demain. Ce jeune homme a assurément de grande qualité de sauveteur, parce qu'il est parvenu à réanimer votre femme sans lui casser une côte, ce qui est pourtant très commun lors qu'une réanimation faite sans matériel…

La jeune femme continua sa tirade Draco se calma quand il entendit que sa mère allait bien. Il ne l'avait pas tuée. Elle allait bien. Elle était en vie.

Harry constatant que Draco s'était calmé, passa un bras sous ses genoux, un autres derrière son dos et le souleva comme si il ne pesait rien. Draco posa sa tête contre son torse et laissa couler ses larmes. Son père avait raison, il était un bon à rien, il avait failli tuer sa mère il…

- Bonjour, est-ce qu'il serait possible que vous nous appeliez un taxi ?

- Bien sur jeune homme, je vous l'appelle tout de suite. Attendez je vais vous donner un ticket pour que vous n'ayez pas à le payer.

- Merci Mademoiselle, c'est très aimable à vous.

Harry lui fit un magnifique sourire charmeur accompagné d'un clin d'œil quand il s'éloigna. Il était dans une position fâcheuse. Draco ne semblait pas vouloir se décoller de lui, et il avait dans une main le ticket pour le taxi.

Il parvint tout de même à s'asseoir sur un banc à coté d'une adorable médecin, d'allumer une cigarette et de discuter.

- Votre petit ami, n'a pas l'air bien, vous voulez que je l'ausculte ?

- Non, c'est bon merci, il a juste reçu un choc émotionnel. Je vais le coucher et ça ira mieux demain.

Harry lui fit un sourire aguicheur, tout en s'amusant de la gêne du jeune médecin.

- Ah, d'accord… donc c'est vraiment votre petit ami ?

- Disons que c'est en bonne route.

- Bill, viens travailler ta pause est finie.

- J'arrive, Fleur. Bon je dois retourner bosser, tiens voilà mon numéro au cas ou ça fonctionne pas avec monsieur choc émotionnel.

Harry prit distraitement le papier et le mit dans sa poche. Le taxi arriva à ce moment. Il tenta de convaincre Draco de se lever, mais celui-ci semblait s'être endormi dans les bras d'Harry.

Le trajet en taxi fut assez rapide. Cependant Harry se trouva dans une fâcheuse position quand il du porter Draco 6 étages. N'ayant pas d'ascenseur il arriva en sueur dans sa chambre. Il déposa délicatement Draco sur son lit et commença à se lever pour pouvoir se doucher et préparer ses affaires de cours. Mais celui-ci n'était pas d'accord et l'attira contre lui quand il sentit que son « nounours » tentait de fuir.

Harry se trouve donc obligé de se coucher avec Draco lové contre lui. La respiration régulière de Draco ne tarda pas à emporter Harry dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, Harry se réveilla comme d'habitude vers 6h00. Cependant ce matin-là quelque chose avait changé. Quelqu'un s'accrochait désespérément à lui tout en marmonnant des phrases sans aucun sens.

- Papa, s'il te plait… peur du noir… lumière… cachot…

Draco avait de fine larmes qui coulait sur ses joues. Harry touchait par la fragilité qui se dégageait de Draco se pencha lentement vers lui et lui déposa un léger baiser sur le front. C'est alors qu'il entendit une phrase qui lui glaça de sang.

- Ne touche pas à maman, elle est malade, père prenez moi à sa place… je vous en supplie ne la touchez plus.

N'y tenant plus Harry prit Draco par les épaules et le secoua doucement. Comme rien ne semblait le faire réagir. Il se leva tant bien que mal du lit (Draco était toujours désespérément accroché à lui), alla dans la salle de bain, ou il remplit un verre d'eau et retourna le jeter sur le visage angélique de Draco qui se tordait d'une douleur imaginaire.

Celui-ci sursauta aussitôt et se releva en regardant autour de lui complètement perdu.

Quand ses yeux tombèrent sur Harry tout débraillé, tenant un verre à la main, il le regarda suspicieux.

- Qu'est-ce que je fais ici ? Je suis ou ? Et c'est toi qui m'a mouillé ? T'es malade je vais tomber malade !

- Tu es chez moi, à Poudlard, oui je t'ai mouillé pour te réveiller parce que tu semblais faire un cauchemar. Et tu es ici parce que tu t'es endormi dans mes bras à l'hôpital tu te souviens ?

Une lueur de compréhension passa dans le regard puis celui-ci baissa la tête gêné.

- Je suis désolé pour mon père. Il n'est pas très délicat et puis tu sais il a fait ça parce qu'il s'inquiétait et… je suis désolé de m'être endormi sur toi.

- C'est rien, j'ai beaucoup aimé dormir avec toi. Harry sourit face au visage rouge de son camarade. Bon tu n'as qu'à aller dans la douche, je vais te sortir des habit qui seront sûrement à ta taille.Après on ira manger. Ça te va ?

- Oui, c'est très gentil merci beaucoup.

Draco se dirigea vers la salle de bain. Pendant ce temps Harry lui sortit des habit qui lui était un peu petit puis il réfléchi en faisant son lit. Le rêve de Draco avait été très étrange. Il n'avait pas osé le questionner, mais il le ferait, parce que si ce qu'il pensait été vrai alors, le père de Draco méritait d'aller en prison.

- Voilà j'ai fini, tu peux y aller si tu veux.

Harry sursauta quand il entendit Draco lui parler. Il n'avait pas entendu que celui-ci avait fini. Il entra lui aussi dans la salle de bain et se doucha rapidement. Quand il sortit, il vit tout d'abord, Draco assis sur le lit entrain de lire un livre qu'il avait probablement pris dans sa bibliothèque. Il se dirigea vers son armoire ou il en sortit de quoi s'habiller.

Draco plongé dans sa lecture n'entendit pas Harry sortir de la douche. Cependant quand celui-ci ouvrit son armoire, Draco releva la tête et fixa Harry incrédule. Celui-ci avait juste une serviette entourée autour des hanches. Des gouttes d'eau dégoulinaient de ses cheveux pour ensuite rouler sur la peau de son dos. Il était splendide. Draco totalement hypnotisé par cette vision fut surpris de voir Harry se tourner vers lui.

Une fois qu'Harry eut sélectionné avec soin ses vêtements, il se tourna pour aller s'habiller. C'est à ce moment qu'il rencontra les yeux de Draco. Il resta figé devant ce regard. Il avait les yeux gris très foncé, dilaté par le désir, lui-même posa son regard sur le corps de Draco. Bien qu'habillé, les vêtements que Harry lui avait sélectionné ne laissait rien à l'imagination. N'y tenant plus, Harry fit les deux pas qui les séparait et posa ses lèvres sur celle de Draco.

Voyant que celui-ci ne le repoussait pas, il approfondit leur baiser. Il poussa légèrement Draco afin que celui-ci s'allonge sur le lit. Harry se positionna sur lui et ne pu s'empêcher de frissonner quand Draco gémit. Il sentit les main de Draco se poser doucement sur son dos, comme si celui-ci craignait un refus.

N'y tenant plus, Harry rompit leur baiser, provoquant par la même occasion un grognement de mécontentement de la part de Draco.

- On a tout notre temps Draco, et puis il va falloir aller manger. Tu dois avoir faim, tu n'as rien mangé depuis hier midi.

- Je n'ai faim que de toi.

Harry se laissa faire quand Draco reprit ses lèvres dans un baiser plus passionné. Ce n'est que lorsque quelqu'un toqua à la porte qu'il se libéra totalement de la prise de Draco.

- Harry ouvre c'est Blaise. Je t'attends depuis 10 minutes en bas, tu as oublié de te réveiller ou quoi ?

- Blaise, non vas-y rentre, c'est juste que j'ai un invité.

La porte, qui avait était légèrement entrouverte quand Harry avait commencé à parler, se referma brutalement.

- Harry, vérifie si vous êtes tous les deux décents avant de m'autoriser à entrer.

L'éclat de rire de Harry convaincu Blaise d'ouvrir la porte. Il se trouva alors devant un spectacle des plus surprenant.

Harry était debout mais retenu par la taille par « le nouveau » qui assit sur le lit de Harry ne semblait pas vouloir le lâcher.

- Dray, faut aller manger maintenant.

Draco se releva mécontent mais refusa tout net de lâcher la taille de Harry qui rigola de plus belle.

- Dray je vais pas m'envoler, tu peux me lâcher tu sais.

- Je le connais pas, celui-là et je l'aime pas, il nous regarde bizarrement, en plus j'ai pas faim.

Le messe basse du nouveau attendrit Blaise qui mit les points sur les i afin de ne pas être éloigné de Harry à cause d'un malentendu.

- T'en fais pas le nouveau, je ne te volerai pas Harry, il n'est pas mon genre. Il lui faudrait les yeux marron, une magnifique chevelure brune toute bouclée. Une paire de seins, petit mais magnifique…

L'éclat de rire de Harry coupa Blaise dans sa description. Blaise avait toujours était amoureux d'Hermione sans jamais tenter de l'approcher. Il était devenu ami avec Harry parce qu'ils étaient tous les deux dans l'internat, mais il n'avait jamais tenté d'approcher Hermione grâce à son amitié avec Harry.

Draco trouva de très mauvais goût que ce gougea se moque de lui. Il se décolla cependant de Harry, trouvant son comportement puéril, mais il lui prit la main avec possessivité.

Le trio descendit ainsi, vers la grande salle, ou un immense buffet était présent au milieu de la salle.

Harry comme à son habitude ne prit que des fruits. Tandis que Blaise prenait autant de nourriture que son assiette lui permettait.

Draco quand à lui, ne savait pas quoi choisir. Il prit donc, une tasse de chocolat chaud avec deux croissants. Puis il suivit les deux garçons vers une table.

Alors qu'il commençait à manger, Harry remarqua que Draco s'était figé et regardait devant lui. Harry porta donc son attention dans la même direction et croisa le regard de la directrice. Celle-ci lui fit un sourire chaleureux.

- Harry j'ai pas le droit d'être ici, elle va me mettre dehors et…

- Draco, tu as le droit d'être ici, tous les élèves ont le droit de manger à Poudlard. T'en fais pas

- Monsieur Malefoy, je ne vous ai pas vu hier, et je voulais savoir comme votre journée c'était passé ?

- Très bien madame.

- Parfait, sinon j'ai reçu un message de votre mère vous disant qu'elle allait rester quelques jours à l'hôpital, donc elle souhaitait que vous restiez au pensionnat, malheureusement nous n'avons plus aucunes chambres de libres donc je ne pourrai pas vous héberger. Cependant j'ai contacté votre père, et il m'a assuré qu'il pourra s'occ…

- Il va venir chez moi, Madame la directrice.

- Monsieur Potter, vous êtes certain que cela ne vous dérange pas ? Parce que Monsieur Malefoy ne semblait pas…

- Non, comme ça, ça sera plus simple de lui faire rattraper les cours. Par contre il nous faudrait une mini armoire en plus car…

- Elle vous attend dans votre chambre.

Draco tourna la tête en direction de Blaise qui pleurait de rire. Une fois la directrice partie Draco demanda à Harry la raison de son sourire de contentement idiot et de l'hilarité de Blaise. Celui-ci lui expliqua simplement qu'il demandait cette armoire depuis 6 ans et qu'elle ne lui avait jamais été accordée.

Une fois le petit déjeuné terminé Draco, Blaise et Harry retournèrent dans leurs chambres et Harry examina SA mini armoire sous tous els angles. Draco attendrit par cette vision le regarda faire tranquillement.

Ce fut le bruit de Blaise tambourinant à la porte qui les sortit de leurs pensées.

- Toc toc toc, arrêtez vos cochonneries et sortez de là vous deux. Les cours commencent dans 10 minutes.

Draco tenant fermement la main de Harry se laissa guider vers sa salle de grec. Hermione et Ron les y attendaient. Si ils furent surpris de leur « rapprochement » il n'en laissèrent rien paraître. Ce n'est quel quelques secondes avant le début des cours qu'Hermione intervint.

- Harry arrête d'embrasser le pauvre Draco tu vas l'étouffer. Et puis ton cours d'Herbologie commence dans 10 secondes.

Celle ne se laissa en rien attendrir et amadouer par le regard de chien battu de Harry.

- Tu ne le laisses que pour une heure. C'est pas la fin du monde et t'en fais pas je vais faire attention à lui. Il ne lui arrivera rien.

Harry ravit une dernière fois les lèvres de Draco avant de partir en courant avec Ron qui râlait derrière lui, parce qu'il en avait marre de ses amoureux qui ne pensait qu'à eux et qui après faisait courir leurs amis.

- C'est parce que t'es jaloux que Mélanie (une fille de sixième année qui m'arrange :d) ne te tombe pas dans les bras.

Harry partit en courant en espérant que le Ron enragé qui le poursuivait n'arriverait pas à l'attraper.

Alors vous en avez pensé quoi ! Bien ? pas bien ?

Une p'tite review pour me dire ce que vous en avez pensé !
A jeudi ! Lun'