L'avion à destination de Lyon atterrit à Rome à 9h du matin. Alice est arrivée dans le hall de l'aéroport à la recherche de Nil, mais elle ne vit personne. C'est alors que quelqu'un attira son attention, une personne comprend une pancarte où l'on pouvait y lire son nom. Elle se dirigea alors vers son guide.
« - Buongiorno siniora Alice vous avez fait bon voyage ? Je suis Giulio, j'ai été envoyé pour vous récupérer veuillez me suivre.
- Buongiorno, je m'attendais à être accueilli par Nil. Je suppose qu'il était très occupé. Dit-elle
- En effet, Nil est occupé ces temps-ci, mais ne vous inquiète pas, vous serrez bien accueillit. Et Nil a réservé du temps pour vous. Lui a répondu-il.
- Très bien dans ce cas andiamo ! Dit Alice en souriant. »
Elle monta dans la voiture qui l'attendait devant l'aéroport une berline noire vitre teintée. L'intérieur était en cuir avec tout le confort Alice y trouva même un mini bar, en bref le grand luxe. La voiture se dirigea vers le centre de ville et s'arrêta Piazza Consolazione, Alice descendit alors du véhicule et suivi Giulio jusqu'à un immeuble se trouvant sur la place. Il ressemblait à un hôtel particulier avec une immense porte en bois sculpté avec une décoration florale. Ils montèrent au troisième étage et arrivèrent dans un immense appartement. En ouvrant la porte elle entra directement dans un grand salon avec à sa droite une grande cuisine ouverte qui agrandissait encore plus la pièce. Cette dernière avait une décoration sombre et à une fois raffinée dans des tons de gris. En entrant dans l'habitation, Alice fut surprise de trouver une femme seule qui attendait dans l'un des grands canapés gris qui occupait l'espace. Elle était grande avec des cheveux dégradés courts en undercut, ils étaient châtains avec des reflets auburn qui lui donnaient un air mystérieux et à la fois intimidant. En la voyant, on savait qu'il ne fallait pas lui chercher des ennuis. Elle portait un pantalon de costume et une veste de blazer bleu marine avec des escarpins noirs. Alice avait déjà vu des femmes élégantes, mais jamais autant que celle qui se comprend devant elle. Elle se demanda qui pouvait-elle bien être ? Sa cliente ? Alice était persuadée que la personne qui l'avait contactée était un homme. Était-elle une autre employée de Nil ? Alice s'avança timidement vers la mystérieuse jeune femme et se présenta en lui tendant la main pour la saluer.
« -Buongiorno... Io... Sono Alice la... Tatoueuse par...
- Bonjour, je suis Mathilde, mais vous pouvez m'appeler Nil, nous pouvons parler en français. C'est moi qui vous ai contacté pour le tatouage. Dit-elle avec un grand sourire et lui serrant la main.
- Enchantée Nil, je dois vous avouer que je ne m'attendais pas à ce...
- Ce que je sois une femme, je comprends ne vous en faites pas, on me le dit souvent.
- En-tout-cas, je suis ravie de réaliser votre projet, j'espère qu'il vous plaira. C'est un gros projet que nous prenons pas mal de temps. C'est rare que l'on me demande des projets de cette envergure. Et je suis ravie que vous m'ailliez contacté pour celui-ci.
- Bien, je suis ravie de l'apprendre. Et je suis également enchantée que vous ailliez accepté de me tatouer malgré les nombreuses contraintes qui se sont présentées. Suivez-moi, je vais, vous montrez où vous pouvez installer votre matériel.
- Mais il n'y a pas de quoi j'adore relever des défis et je trouve que votre était particulièrement intéressant. De plus, cela me permet aussi de voyager. Avec plaisir, je vous suis. Déclara Alice »
Alice lui emboîta le pas. Elles traversèrent le salon pour arriver dans un immense couloir où toutes les portes étaient fermées sauf une tout au fond de-ci. Alice en déduit qu'il s'agissait de la pièce où elle allait travailler. Cette dernière était décorée de façon sobre et perfectionnée comme le reste de l'appartement. Cette pièce était relativement grande avec une belle baie vitrée, le mur opposé à la fenêtre était gris perle avec une peinture abstraite où différentes couleurs semblaient exploser dans tous les sens. Dans un angle, se trouvait une grande chaise noire qui lui fit penser à un œuf, et un coté se trouva un petit meuble noir également avec un vase contenant un bouquet de roses blanches. Alice y trouva aussi une table d'architecte pour lui permettre de travailler sur le dessin. Celle-ci était proche de la grande fenêtre et offrait une lumière parfaite pour dessiner. Au centre de cette pièce Alice a trouvé une table de tatouage ainsi qu'un tabouret à roulette. Contre le mur opposé de la fenêtre, il y avait un grand placard et une table à roulettes pour y déposer les différents ustensiles dont Alice aurait besoin pour son œuvre. Elle n'avait jamais travaillé dans de tels lieux. C'était un espace tellement spacieux et beau, elle qui était habituée à tatouer chez elle ou dans des petits shops où elle avait à peine la place pour poser son nécessaire de travail. Elle fit courir ses doigts sur la table de tatouage en imaginant tous les projets qu'elle pourrait réaliser dans cet endroit. Elle se rendit alors compte que Nil la regarda appuyé contre la porte, Alice se sentit alors honteuse d'
« - Avant de me mettre au travail, je voudrais juste retravailler certains détails avec vous par rapport au tatouage pour qu'il vous corresponde parfaitement, si cela ne vous dérange pas.
- Il n'y a aucun souci, d'après les dessins que vous m'aviez déjà envoyés, cela me semblait parfait. »
Alice sort alors de sa valise son carnet de croquis. Et invita Nil à venir la rejoindre à la table à dessin en lui préparant une chaise. Elle tire le tabouret à roulette pour s'installer devant la table d'architecte. Ainsi, toutes deux étaient capables de voir parfaitement le croquis et en discuter ensemble. Alice était penchée sur les pivoines qui entouraient le dragon. Elle tourna la tête et fut surprise de trouver le visage de Nil juste à côté du sien.
« - Je me demande, je trouve que les pivoines s'associent bien avec le dragon pour lui donner du relief, mais cela vous convient-il ?
- J'adore le rendu avec les pivoines, je trouve que cela se produit à la fois de la puissance au dragon en le faisant apparaître, mais aussi de la douceur. Dit-elle en souriant.
- Je me demande aussi par rapport à la couleur, est ce que vous voulez en noir et gris ou avec des touches de couleurs ?
- Je préfère le noir et le gris ça correspond plus avec mon style et je pense que ça rend mieux qu'avec des touches de couleurs.
- Dans ce cas, c'est parfait, je vais imprimer le pochoir et vous le poser pour avoir une idée du rendu et si l'emplacement vous convient. »
Alice se leva et installa son imprimante pour le pochoir. Pendant qu'Alice prépare le pochoir, Nil fit le tour et alla s'asseoir sur la table de tatouage. Elle enleva son blazer et son débardeur, pour se retrouver en soutien-gorge noir à dentelle et attendait qu'Alice termine l'impression du pochoir. Alice arriva alors et posa sa main gantée sur le dos de Nil, plus particulièrement sur l'une des cicatrices qui recouvraient presque la totalité de son dos. Il y en avait de toute taille et dans toutes les directions. Alice ne s'attendait pas à voir des cicatrices aussi importantes malgré le fait qu'elle ait vu des photos avant. Elle se demanda qu'elles étaient les causes de toutes ses cicatrices, elle se doutait qu'il ne s'agît pas d'un accident. Elle imagina la souffrance de Nil qu' elle avait dû subir. Malgré ses nombreuses interrogations, elle ne fait aucun commentaire à Nil qui l'observait dans le miroir, qui avait été posé devant elle pour qu'elle puisse voir son dos par le biais de miroir interposé. Elle vit son regard inquiet et plein de réflexions, elle fut soulagée que la tatoueuse ne lui pose aucune question ou ne fasse de remarques. Alice reprit ses esprits et mit en place le pochoir sur le dos de Nil en faisant en sorte qu'il recouvre au mieux les marques de lacérations. Elle dut découper le calque et le repositionner à plusieurs reprises pour être sûr que le rendu final soit parfait. Une fois satisfaite, elle se relève et alla chercher un miroir pour que Nil puisse voir le positionnement du tatouage. observait dans le miroir, qui avait été posé devant elle pour qu'elle puisse voir son dos par le biais de miroir interposé. Elle vit son regard inquiet et plein de réflexions, elle fut soulagée que la tatoueuse ne lui pose aucune question ou ne fasse de remarques. Alice reprit ses esprits et mit en place le pochoir sur le dos de Nil en faisant en sorte qu'il recouvre au mieux les marques de lacérations. Elle dut découper le calque et le repositionner à plusieurs reprises pour être sûr que le rendu final soit parfait. Une fois satisfaite, elle se relève et alla chercher un miroir pour que Nil puisse voir le positionnement du tatouage. observait dans le miroir, qui avait été posé devant elle pour qu'elle puisse voir son dos par le biais de miroir interposé. Elle vit son regard inquiet et plein de réflexions, elle fut soulagée que la tatoueuse ne lui pose aucune question ou ne fasse de remarques. Alice reprit ses esprits et mit en place le pochoir sur le dos de Nil en faisant en sorte qu'il recouvre au mieux les marques de lacérations. Elle dut découper le calque et le repositionner à plusieurs reprises pour être sûr que le rendu final soit parfait. Une fois satisfaite, elle se relève et alla chercher un miroir pour que Nil puisse voir le positionnement du tatouage. elle fut soulagée que la tatoueuse ne lui pose aucune question ou ne fasse de remarques. Alice reprit ses esprits et mit en place le pochoir sur le dos de Nil en faisant en sorte qu'il recouvre au mieux les marques de lacérations. Elle dut découper le calque et le repositionner à plusieurs reprises pour être sûr que le rendu final soit parfait. Une fois satisfaite, elle se relève et alla chercher un miroir pour que Nil puisse voir le positionnement du tatouage. elle fut soulagée que la tatoueuse ne lui pose aucune question ou ne fasse de remarques. Alice reprit ses esprits et mit en place le pochoir sur le dos de Nil en faisant en sorte qu'il recouvre au mieux les marques de lacérations. Elle dut découper le calque et le repositionner à plusieurs reprises pour être sûr que le rendu final soit parfait. Une fois satisfaite, elle se relève et alla chercher un miroir pour que Nil puisse voir le positionnement du tatouage.
« - Voilà, c'est posé, est-ce que cela vous convient ? La taille, l'emplacement ?
- C'est parfait, j'aime beaucoup. Vous êtes sûr qu'il va tout recouvrir que ce ne sera pas difficile, je vous ai vue perplexe.
- Je pense avoir réussi à toute les recouvrir, on ne devrait plus les voir une fois le travail terminer. Si c'est bon pour vous, je vais commencer par faire le traceur. Si vous ressentez une gêne ou quoi que ce soit n'hésitez pas à me le dire, on fera des pauses.
- D'accord, il n'y a pas de souci, vous pouvez y aller. Juste un commentaire je dois m'installer ? Demande Nil
- Allongez-vous de manière à être le plus confortable possible.»
Nil hocha la tête en signe d'approbation et s'installe sur la table de tatouage, elle pose sa tête sur ses bras. Alice attacha ses longs cheveux châtains en chignon, mit ses lunettes rondes sur ses yeux et sorti les capsules pour l'encre qu'elle remplit, la vaseline pour apaiser la peau et mit l'aiguille dans son dermographe. Elle s'installe sur le tabouret et commence à tatouer Nil. Elle débuta par les tracés du dragon, car elle savait que les fleurs qui allaient accompagner ce dernier pourraient être faites plus tard si Nil ne supportait pas la douleur. Alice travailla en silence bercée par le son de sa machine. Elle aimait se calmer qu'elle lui procurait. Elle n'éprouva pas spécialement le besoin de faire la conversation avec Nil, l'atmosphère était d'étendue chacune semblaient se relaxer au cours de la séance. Nil ne bougea pas d'un centimètre tout au long de la séance à tel point qu'Alice se demanda si elle ne s'était pas endormie. Cinq heures plus tard, Alice remonta ses lunettes sur son front. Elle essuya une dernière fois le dos de Nil et se relève satisfaite du résultat. En effet, elle avait réussi à faire tout les traceurs que ce soit le dragon comme les pivoines, mais ce qui l'avait le plus impressionné était la résistance à la douleur de Nil. La jeune femme n'avait montré aucun signe de douleur ou d'inconfort tout au long du tatouage. elle avait réussi à faire tout les traceurs que ce soit le dragon comme les pivoines, mais ce qui l'avait le plus impressionné était la résistance à la douleur de Nil. La jeune femme n'avait montré aucun signe de douleur ou d'inconfort tout au long du tatouage. elle avait réussi à faire tout les traceurs que ce soit le dragon comme les pivoines, mais ce qui l'avait le plus impressionné était la résistance à la douleur de Nil. La jeune femme n'avait montré aucun signe de douleur ou d'inconfort tout au long du tatouage.
« - Je vais te poser le dermalize pour aider à la cicatrisation et on se revoit dans une semaine pour contrôler tout ça puis dans un mois, nous pouvons attaquer le remplissage. Je suis impressionné par ta résistance à la douleur, c'est rare de voir des personnes aussi résistantes. Tu n'as pas bronché une seule fois.
- Merci beaucoup pour ton travail. C'est magnifique, dit Nil en contemplant le résultat dans le miroir. C'est vrai qu'avec mon vécu, j'ai appris à ne plus ressentir la douleur. Ce ne sont pas tes petites aiguilles qui m'ont fait du mal. Comme nous allons être amenées à nous revoir souvent et pendant de longues heures, nous pouvons-être nous tutoyer non ?
- C'est vrai que je préfère te tutoyer aussi et ravie que cela te plaise. »
Alice rangea sa table de travail pendentif que Nil se réhabilitait. Puis, une fois, son espace de travail complètement rangé, Alice consulta son portable et constata qu'elle n'avait aucun appel ou message. Elle a trouvé cela bizarre et encore plus effrayant que si elle avait été harcelée de sms ou d'appel. Elle se disait qu'elle devait être folle d'attendre un signe de Marc alors qu'elle voulait le fuir à tout prix.
« - As-tu un hôtel pour ton séjour ? Demande nulle
- J'avoue que non pas encore, je comptais improviser pour cette nuit. Répondre Alice avec un sourire enfantin.
- Tu peux rester ici cette nuit si tu veux, il y a plusieurs chambres.
- C'est gentil, mais je ne veux pas abuser de ton hospitalité.
- Dors ici cette nuit, tu chercheras un endroit où dormir demain. Aller suis-moi. »
