Mission 1 : Ils sont vraiment compétents ? La tactique de Sandaï révélée
« Vous obtiendrez la récompense convenue si vous accomplissez cette mission.
Songetsu Kuwabara, un conseiller de Konoha possède une vaste demeure dans l'une des avenues principales du village.
Elle est gardée par 16 juunin, la meilleure garde après celle de l'actuel clan Hyuuga et du futur Kage.
Homura est tombé mystérieusement malade ou disons plutôt qu'il est sous
le poids d'un horrible chantage. Kuwabara projette de le forcer à se
retirer pour le remplacer par quelqu'un d'autre, qu'il pourra
facilement manipuler.
6 de nos meilleurs éléments n'en sont pas revenu.
Servez vous de vos talents pour privez Kuwabara de son moyen de pression puis, capturez le.
Méfiez vous de Meishin Kuwabara, son fils : on dit de lui qu'il n'a
jamais connu l'échec et que personne ne lui arrive à la cheville lors
d'un combat au sabre.
Autre chose, même si vous n'êtes pas irremplaçable : ne vous faites pas tuer et ne tuez personne.
- Nous utiliserons la tactique de la mission de Sandaï. »
Konoha était encore en reconstruction et le kage suivant n'avait
pas encore nommé. Aux infos, Suna venait d'avoir présenté ses excuses
au village ainsi que reconnu publiquement la manipulation d'Orochimaru.
Le travail ne manquait pas mais on manquait de tout. Le village
était un peu sujet à l'anarchie : le Conseil préférait mille fois
sauver les apparences en acceptant toutes les missions plus ou moins
douteuse que de penser au bien être de ses habitants.
Les caisses seraient bientôt vides et personne n'y pouvait rien,
sauf travailler. Mais les choses se passaient encore bien : les
villageois savaient garder le sourire en toute circonstance et ce ne
serait pas la dernière fois qu'ils devraient reconstruire leurs
maisons.
Et puis les pertes civiles avaient été très minimes.
Depuis 5 ou 6 jours, un « spectacle » étrange se déroulait dans les
rues de Konoha. Personne n'avait vraiment le temps de compter et de
toute façon, tout le monde s'en fichait.
Installés dans l'une des allées principales, deux hommes
semblaient faire la manche, ne se souciant que très peu des apparences.
Personne ne les connaissait et parmi toute la foule qui s'activait à la
reconstruction, c'était les deux seuls à ne rien faire.
Lorsqu'ils étaient ensemble, l'un d'entre eux se chargeait
d'attirer l'attention de la foule de manière plus ou moins
conventionnelle.
… Enfin nous disons bien lorsque ils étaient ensemble où quand ils ne dormaient pas comme par exemple maintenant.
Personne ne comprenait ce qu'ils voulaient, cela ne semblait pas être des mendiants.
Son collègue était resté au même endroit et avait ouvert une
ombrelle avec des inscriptions marquées dessus. L'autre était parti,
nul ne sait où.
Deux jeunes et jolies adolescentes passèrent à ce moment là dans
la rue, justement en train d'exposer en public leur rivalité sur un
certain beau genin ténébreux.
La fille aux cheveux roses remarqua sa présence.
« Ho ! Regarde ! Un clochard.
- En fait d'habitude ils sont deux.
- A bon ? A Konoha ? C'est bizarre ça.
- Ils sont connus maintenant : ça fait une plombe qu'ils campent ici, devant cette résidence.
- Tu as vu ? Y a un truc de marquer sur l'ombrelle ?
- C'est plein de fautes et ils ont écrits comme des cochons : pas étonnant que personne n'y prête attention.
- Je croyais d'ailleurs que la mendicité était interdite à Konoha… Voyons ce qui y est écrit…
« Talents à vendre…Ames à acheter…Sabre à louer» ? »
Elles se regardèrent toutes deux d'un œil dubitatif, avant que de
rigoler aux éclats attirant l'attention de toute la rue. Disons que la
blonde avait un rire assez facile à identifier et difficile à ne pas
entendre.
L'homme à l'ombrelle cessa tout à coup de lire son journal pour lever sa tête vers les deux adolescentes.
C'était un homme aux cheveux blonds bouclés, assez maigre et de
quelques années seulement leur aîné. On ne voyait pas ses yeux, cachés
dans ses mèches.
Il était habillé de tout ce qu'il y avait de plus normal bien que pas trop propre non plus.
« Vous pouvez nous expliquer ce que vous avez marqué sur votre ombrelle ?
- Vous faites un nouveau numéro de clowns ? dit la blonde
- Euh … commença le « clochard ».
- Brr… on dirait qu'il va nous manger toutes crues…
- Tu as raison on s'en va ! Il a vraiment la tête d'un pervers…»
L'autre homme arriva à ce moment là. Il était un peu plus grand et
costaud que l'autre « clochard ». Il était encapuchonné et ne semblait
porter apparemment aucune arme sous sa cape verte.
Le nouveau venu s'accroupit pour échanger deux trois mots avec son compère, ne se souciant de la foule assistant à la scène.
On aurait dit qu'il se fichait des apparences ou des regards des gens… Il semblait être dans un autre univers.
Enfin c'était la sensation qu'il donnait au début à tout le monde.
«Bien… voyons ce qu'il a trouvé sur nos deux clochards…
"Assassins en provenance inconnue.
Véritables noms : inconnus
Village caché : inconnu
Ages : inconnus
Armes : inconnues
Avons la confirmation qu'ils travaillent à deux…
- D'où l'inscription sur leur ombrelle : « Talents à vendre, âmes à acheter, sabre à louer » "
- … Celui qui t'a renseigné est soit vraiment idiot soit il ne s'est pas foulé…
- On s'en fout. Hé, hé, ils pensaient peut être faire illusion mais
il n'y a pas de mendiants à Konoha. Leur couverture est complètement
stupide. Ils se sont jetés dans la gueule du loup.
- Au lieu de faire les marioles depuis plus d'une semaine et demi
devant la résidence de Kuwabara sama, ils auraient mieux fait de se
comporter comme de vrais assassins. De vrais débutants…
- Capturons les. On les forcera à révéler le nom de leur
employeur. Nous aurons alors une preuve irréfutable contre Homura
histoire de le faire chanter un peu plus.
Meishin, tu te chargeras de leur capture. Prend deux hommes avec toi.
- Bien, on y va. »
Après avoir échangé deux ou trois mots avec l'homme à l'ombrelle,
le nouveau venu se rendit compte enfin que la rue avait les yeux fixés
sur eux.
Un sourire bien entendeur se dessina sur ses lèvres : le premier show de la journée pouvait commencer.
Son compère déglutit un peu de travers : visiblement il ne savait pas qui elles étaient…
Première fausse note : faire du tapage public à 8 h du matin et surtout pendant depuis près d'une semaine. Ca a tendance à énerver le voisinage…
Il se leva et rabattit son capuchon d'un geste théâtral pour laisser apparaître une épaisse chevelure grise.
Les deux jeunes filles eurent un mouvement de recul : malgré ses
lunettes de soleil, il y avait deux petites lumières qui
transparaissaient. C'était un regard qu'elles ressentaient comme
désagréable …
Un instant plus tard, l' « obsédé » était tout sourire au milieu des deux jeunes filles, ses bras autour de leurs cous.
« Bonjour, bonjour mesdemoiselles ! Je m'appelle Yakumo, détective
privé accompagné par son fidèle et courageux associé, Setsumisu.
- Mezumi, sombre crétin, mon prénom c'est Mezumi !» ralla son ami.
Les « clochards obsédés détectives privé et associé » laissèrent plutôt une impression assez étrange aux deux jeux filles.
C'était quoi ces deux énergumènes ?
Les gens les regardaient tout pareillement, plutôt d'un œil peu
prêté à la farce. Ce n'était plus une surprise pour les habitants ou
commerçants du quartier, désormais habitués à ce genre d'affront en
public… mais plutôt une corvée de plus à subir. C'était marrant une
journée… pas 6 ou 7 d'affilé.
Seconde fausse note : vouloir profiter des gens et les prendre pour des billes.
« Nous acceptons toutes les missions à prix défiant toute concurrence. Payable à l'avance. Intéressées ?
- Il n'y a pas de concurrence…» se maugréa une nouvelle fois
l'autre, apparemment très gêné d'être l'un des acteurs de cette scène.
Mezumi se gratta la tête en se demandant pour la énième fois pourquoi il était resté avec lui.
« Heu… Yakumo-kun…
- Quoi ? Tu me casses l'ambiance là…
- Tu devrais laisser tomber. Ce sont deux minettes pré pubère. Y a pas d'argent à se faire.
- De l'ar-gent ? » Tilla une des filles, une veine saillante au front.
Devant le regard plutôt brumeux de son ami prouvant qu'il était
encore une fois à coté de la plaque, Mezumi haussa les épaules comme
pour dire : « ben quoi ? C'est la vérité ».
Lui et son tact alors…
Histoire de s'enfoncer un peu plus, il rajouta :
« Trop jeunes, tu peux rêver. Ces gamines ne pensent qu'au grand amour. 'Pas d'argent à se faire…»
Troisième fausse note : traiter de « boudins » « tarés » et « folles » deux kunoïchi récemment promues genin ayant l'apparence humaine d'une fille aux cheveux rose accompagnée d'une blonde excentrique.
Elles voulurent tourner les talons afin d'éviter que l'accident
prenne trop en importance. Les filles faisaient vraiment tout pour se
retenir : ce genre de tact leur rappelait un certain blondinet super
excité. Le coté pervers un moins tout de même.
Yakumo tenta de les rattraper en attrapant leur épaule … ce qui
lui value un beau direct dans la mâchoire de la part de la fille aux
cheveux roses.
« Ca vous apprendra les bonnes manières !
-Espèces de boudins ! dit Yakumo après un instant -en se frottant la joue-
-Arrêtes tes conneries, on ne fait pas la manche, 'juste à la recherche d'un contrat, dit Mezumi.
-Elles sont tarées ces deux gonzesses !
-Bordel excuse toi !
-Tu fais chier : arrête de prendre la défense de ces deux folles !»
Mezumi déglutit, ça allait faire mal… Il ressentait comme un
énervement de la part des deux jeunes filles. De part leur réputation,
on ne pouvait pas dire qu'elles étaient spécialement délicates comme
fleurs.
Il essaya, la mort dans l'âme de le raisonner un peu…
« Yakumo-kun …
-Je te pari qu'elles sont pleines aux as ces deux vipères !
-…
- Quoi Setsumisu ? arrête de me regarder comme ça. Tu ne vas pas me
dire qu'elles sont belles avec leurs gueules enfarinées et … »
Yakumo stoppa sa phrase d'un seul coup. Il sentait une aura
néfaste dans son dos. Mezumi soupira : ils étaient encore bon pour
aller acheter des pansements dans l'heure qui suit.
Une goutte de sueur perla au front de Yakumo en entendant – et voyant- craquer les mains d'Haruno Sakura et Yamanaka Ino.
Un instant après, on entendit des râlements de douleur raisonner dans tout le quartier.
Sakura et Ino repartirent, assez satisfaites des excuses qui leur
avaient été faites dans la violence et la jubilation la plus totale.
« La prochaine fois Yakumo-kun, soit un peu plus galant…
-Crève… » dit il avec un sourire non caché, la tête basculée en arrière.
Quatrième fausse note : insulter des ninja en service.
Trois hommes les couvrirent tout à coup de leur ombre. Ils portaient la
veste de chuunin. Les deux « clochards » eurent un « regard » bien
entendeur.
« Je m'appelle Meishin Kuwabara. Es ce que votre pancarte dit vrai ? »
Ce fameux « Meishin Kuwabara » attendait tout au moins une réaction de nos deux acolytes, une réaction qui ne vint jamais.
Habillé de l'uniforme ninja, il portait un bonnet qui cachait ses
oreilles ne laissant découvrir, qu'un visage au nez de boxeur et des
yeux verts.
Ne s'avouant pas vaincu devant ce manque de réactivité, il retenta sa chance.
« Puis je voir le sabre dont il est question sur votre ombrelle ? »
Toujours aucune réponse…
Meishin s'empourpa tandis que ses hommes commençaient à s'agiter…
« Es ce que vous pourriez nous suivre, nous voudrions nous entretenir avec vous. Nous vous paierons grassement.
-… Vous ne lui plaisez pas. Dit Mezumi en regardant son ami du coin de l'oeil.
-Comment deux crèves la faim comme vous osent ils nous parler sur ce ton ?
-Veuillez partir. Nous avons refusé de vous répondre. L'incident est clos.
-Vous osez nous parlez sur ce ton mais de quel droit ?
-… Vous sentez la mort à plein nez. Visiblement, vous ne savez pas cacher vos élans assassins.
-Attrapez les ! ».
Meishin voulu d'abord neutraliser l'homme aux lunettes de soleil,
selon lui le plus dangereux. Il voulu le saisir mais Yakumo retourna
son attaque en l'envoyer baller contre un autre ninja.
Mezumi de son coté profitait que son collègue fasse diversion pour remballer le plus vite possible leur barda.
Meishin se frottait le bras droit par lequel l'autre l'avait lancé. Il ne manquait pas de poigne.
Nos deux hommes optèrent pour une tactique plutôt classique mais qui avait toujours fait ses preuves : la fuite.
C'est ainsi que devant l'hallucination totale de la foule la
seconde d'après, on vit deux « clochards détectives » avec une ombrelle
sur le dos, courir frapper à la porte de la résidence d'en face en
criant :
« Asile, bordel ! On veux nous tuer, à l'aide !».
Meishin regarda ses deux hommes frappés de la même interrogation
silencieuse : le mec aux renseignements là… il était vraiment compétent
?
Ils en faisaient peut être un peu trop en même temps…
Las de ce triste spectacle, les chuunin se rapprochèrent de leurs
cibles. Mezumi et Yakumo s'étaient retourné pour leur faire face.
Mezumi remarqua trop tard une petite boule lumineuse descendre eux pour exploser.
Ils fermèrent touts les deux les yeux quand elle explosa mais trop tard apparemment.
« Hé hé vous vous êtes fait avoir… dit triomphalement Meishin.
-Vous avez reconnu une attaque oculaire mais trop tard semble t'il…
-Et quelle agilité pour fuir… impressionnant.
-Rendez vous… privés de vos yeux que pouvez vous faire ?
-Bande de serpents, cracha Mezumi… Vous êtes qui ?
-Allez rendez vous. On vous arrêtes pour mendicité … assassins ».
Ils se rendirent sans offrir plus de résistance.
L'ombrelle tomba de l'épaule de Mezumi.
Cinquième fausse note : sous-estimer l'ennemi et le prendre pour une bille.
Après avoir été ligoté et bâillonnés dans les règles de l'art, les
prisonniers placés sous une escorte se rendirent dans le hall
principal.
C'était une demeure qui était finalement plus grande qu'il n'y
paraissait de l'extérieur. Mezumi et Yakumo entendirent une voix
raisonner dans la pièce. Peut être bien le maître des lieus.
Songetsu Kuwabara était un homme plus large que grand et dans son
regard se lisait un peu toute cupidité du monde. Il portait une clé
doré au cou.
Confortablement installé dans le fond de la pièce, il dévisageait
avec grand plaisir ses nouveaux compagnons de jeux, se délectant à
l'avance de sa supériorité sur eux.
Un homme charmant donc...
« Bienvenu chers invités, commença t'il,.
Bien, allons droit au but et dites nous le nom de celui qui vous a engagé… nous traitons plutôt –trop- bien nos informateurs. »
Aucune réponse. Kuwabara claqua des doigts et l'instant d'après les deux prisonniers entendit des pas se rapprocher.
Meishin apportaient leurs effets dont l'ombrelle et un katana dans son fourreau.
Kuwabara observa particulièrement ce dernier. L'homme aux lunettes
l'avait gradé caché dans le revers de sa cape. Ce sabre possédait un
fourreau noir avec un motif de panthère aux yeux rouges et la garde
était ornée d'un joyau rouge en son sommet.
Kuwabara eut une sorte de frisson froid ; quelque chose d'étrange
ressortait dans ce motif de panthère, le révulsant malgré lui.
Toutefois, il sortit l'arme du fourreau pour en admirer son fil. Le
fourreau n'est qu'un instrument après tout, ce n'est pas ce qui tue
l'adversaire.
« Un dotanuki ? Ce katana a comme particularité de transpercer les
os sans s'ébrécher et la taille idéale pour les combats se déroulant en
intérieur. Je le garderai précieusement avec moi. Merci du cadeau…
-…
-Allez parlez : qui a loué vos services ? Insista Songetsu »
Personne ne répondit. On aurait dit qu'ils n'avaient pas conscience
de la situation. Kuwabara, histoire de la leur rappeler demanda à ce
qu'on les y aide de manière beaucoup plus physique…
Après un moment, Meishin fit signe à ses hommes de stopper. Kuwabara reprit son interrogatoire sans succès.
« C'est l'heure d'aller aux toilettes, souligna Mezumi
-Quoi ?
- Je ne parle pas en mon nom mais de mon associé. Il est disons… un
peu simplet comme vous l'aurez deviner. Je ne voudrai pas qu'il salisse
la maison.
-J'ai dit peu importe
-Yakumo… tu n'as pas envie d'aller aux toilettes ?»
C'est à ce moment là qu'une… odeur nauséabonde se fit sentir dans toute la pièce.
Les mines d'écoeurement dans toute la pièce se dessinèrent dans le même espace…
« Quand il sera soulagé je vous dirai tout » conclut Mezumi,
honteux –au moins en apparence- de la bévue de son ami qui lui ne
semblait pas plus affecté que ça…
Kuwabara las de ce petit jeu stupide demanda à ce à ce que deux de ses hommes l'accompagne au petit coin.
De toute façon c'était sans risque : il était toujours aveuglé par
la boule lumineuse de tout à l'heure… et au vu de son piètre talent
d'espion, cet homme avait très peu de chance pour s'échapper.
Pourtant… visiblement cette situation ne les dérangeait pas tant
que ça. Meishin remarqua le sourire de Yakumo en se dirigeant sous
bonne garde vers les toilettes.
Quelque chose clochait…
Ils étaient partis depuis environ cinq minutes et Kuwabara avait
retenté d'ouvrir la conversation. Meishin regardait attentivement aux
alentours, plus que jamais sur ses gardes.
Ses hommes et le prisonnier n'étaient toujours pas revenus.
Mezumi parlait maintenant tranquillement avec son père comme si ils étaient les meilleurs « amis » au monde.
« Dites moi Kuwabara san… dit Mezumi, qui vous a dit que j'étais un assassin ?
-Nous avons des espions partout, répondit l'un des chuunin à sa place. L'un d'eux a envoyé un coursier nous prévenir.
- « Assassins en provenance inconnue. Véritables noms : inconnus.
Village caché : inconnu. Ages : inconnus. Armes : inconnues. Avons la
confirmation qu'ils travaillent à deux d'où l'inscription sur leur
ombrelle : « Talents à vendre, âmes à acheter, sabre à louer »
-Diable, comment sais- tu tout ça ? dit Songetsu médusé
-Parce que c'est moi-même qui l'ai écrit…
-Et c'est moi qui ai tué votre informateur ce matin » dit une voix dans le fond de la pièce.
C'était Yakumo, qui portait sur son dos l'un des ninja qui l'avait
accompagné aux toilettes. Kuwabara eut un mouvement de recul : il ne
portait plus ses lunettes et ses pupilles le transperçaient. C'était un
authentique regard de tueur.
Kuwabara demanda à ce qu'on l'arrête.
Pendant ce temps, Yakumo avait profité de l'effet de surprise et
envoya bouler l'homme sur son épaule pour ralentir la première vague.
Il se servit d'un Kunaï emprunté sur le corps d'un des deux Junin
pour le lancer faire sectionner un lacet de la corde de Mezumi, qui se
leva avec aplomb.
Meishin sourit : ces deux hommes avaient de la ressource. Il
commençait à s'impatienter, à croire qu'ils n'allaient jamais passer à
l'action.
Avec un sourire provocateur, il montra du doigt les ninja adverses avant de s'adresser à eux :
« La meilleure garde de Konoha après celle des Hyuuga …
Peuh ! Elle est bien bonne celle là.
Amenez vous bande de bons à rien, 'même pas capable de déceler notre piège qui était quand même assez gros.»
Profitant de l'effet de surprise et du certain désordre dans les
rangs ennemis Mezumi, courut récupérer son ombrelle avec le sabre sur
le siège déserté de Kuwabara.
L'homme aux cheveux roux aurait voulu donner son sabre à Yakumo mais
celui ci était déjà à la poursuite du cerveau de l'opération.
Apparemment, il n'aurait pas à s'ennuyer car sa garde rapprochée lui
faisait bloc, Meishin en tête.
Kuwabara courait le plus vite possible pour prendre la poudre d'escampette. Comment avaient ils pu être aussi crédules?
Le conseiller de konoha ne doutait pas que sa garde puisse les vaincre mais il avait un mauvais pressentiment.
Surtout depuis qu'il avait vu les yeux de l'homme aux cheveux gris…
quelque chose de vraiment malsain. Si ils étaient bien ceux à qui il
pensait, c'était qu'Homura était tombé encore plus bas que lui.
Tout à coup il sentit une ombre dans son dos. Après un bref regard
en arrière, Songetsu vit en face de lui l'objet de tous ses tourments.
Yakumo sourit. Kuwabara hurla.
Il était complètement lessivé.
Les autres avaient posé moins de problème que celui là quoi
qu'ayant eux aussi un excellent niveau. Meishin était un sacré
adversaire et cela faisait 5 minutes qu'ils étaient au coude à coude.
Cependant, il ne pouvait pas combattre de toute sa force car son bras
droit était encore endolori. Et ce n'était pas un gaucher : bien que sa
force ait été diminué grâce à Yakumo, il arrivait à tromper la garde de
Mezumi.
En même temps, il n'a jamais eu un excellent niveau…
Des ninja en service surgirent dans la résidence pour y remettre bon ordre, les renforts tant attendus.
« Rendez vous, posez vos armes.
-Ce n'est pas trop tôt, dit Mezumi »
Meishin serrait les dents. Battus par deux hommes, quel affront !
Si seulement ils avaient mieux réfléchis et mieux étudier leur
comportement. Regardant autour de lui, il constata l'état d'épuisement
de ses hommes.
Comment ce faisait il qu'un homme réussisse à tenir tête à des ninja de Konoha avec une simple ombrelle ?
Tout cela était ridicule… complètement ridicule.
Il se vengerait un jour, mais en attendant de savourer cette vengeance, il se rendrait pour aujourd'hui. Meishin sourit.
Ces adversaires étaient vraiment intéressants.
« La tactique de Sandaï … je comprend enfin.
Expose ton incompétence, révèle tes secrets, laisse le te capturer pour entrer chez lui.
Le plan était parfait.
Sandaï ou « la mort en trois pas »
- Ils nous ont donné la clé en échange de l'argent… Homura, bien
qu'ils aient été loyaux, nous ne devrions pas les laisser partir.
-Ce ne sont pas des hommes que nous pouvons vaincre par les armes. Tu as pourtant bien vu tomber la garde de Kuwabara.
-…
-Craint son courroux, le courroux de Red Eyes »
