Chapitre 2 : Depuis quand les anges se cachent pour pleurer ?
La barrière du quai menant au Poudlard Express laissa passer un jeune homme blond. Il avait une prestance et un port royal. Mais son teint pâle et son visage légèrement renfrogné le rendaient froid, hautain pour les personnes qui le connaissaient pas ou très mal. Cependant ce n'était qu'un masque qu'il détestait porter mais son père et surtout son parrain lui avaient montré l'importance de ce masque.
Pourtant Draco ne pouvait s'empêcher de haïr ce masque. C'est pour ça aussi qu'il ne pouvait s'empêcher d'admirer Potter car il avait cette facilité. Mais il avait refusé son amitié… On ne refuse pas l'amitié d'un Malfoy.
D'accord, il s'y était mal pris… mais…
« Draco, Viens vite. Tu vas bien ? Comment se sont passées tes vacances ?
Il répondit d'abord avec un sourire en coin qui le caractérisait si bien. Il s'assit
« Bien Pansy. Très bien, père n'était pas là donc… !
Son père, Lucius, était un homme cruel, avide de massacre et de sang. Tout jeune, Draco en avait peur : il était le vampire de ses cauchemars. Durant les vacances, depuis son entré à Poudlard, Lucius avait pris l'habitude de battre Draco à cause de se notes. Pas qu'elles soient mauvaise au contraire, cependant il était derrière une sang de bourbe et cela son père ne pouvait l'accepter. Draco trouvait après le réconfort auprès de sa mère qui soignait les blessures de son fils avec une haine pour son époux des plus flagrants.
« Comment va ta mère ? demanda un jeune homme aux châtains.
« Bien, elle a décidée de partir en voyage. Et ta famille ? » demanda Draco
Blaise et Pansy étaient ses meilleurs amis, les seuls avec qui Draco laissait tomber le masque qu'il haïssait tant.
« Tu ne vas pas à la réunion ? T'es bien préfet en chef ? » demanda Pansy
« Merde, j'ai complètement oublié. De plus, je dois me coltiné la miss-je-sais-tout. Seigneur, aidez-moi ! » pria le jeune homme.
Il se mit même à genou par terre provoquant le rire de ses compagnons. Ce qui arriva après, termina de les achever : la porte s'ouvrit brusquement.
« Malefoy ! La réunion est annulé. Mc Gonagall n'est pas là ! »
La porte se referma aussi vite.
« alelliuah, Dieu existe ! »
« Ron, tu n'as pas vu Harry ? » demanda une jeune fille à la chevelure brune
Ledit Ron soupira, ce n'est que la troisième fois que sa copine lui demandait cela. Elle avait même refusé une séance de câlin ; sous prétexte que leur meilleur ami était absent. Il y en a marre des lubies de celui-là.
« Oui, je l'ai vu, ma Mione. Regarde, il est là. Bizarre, c'est quoi les drôles de bâtons à côté de lui ? T'as vu sa jambe, elle est bizarre, c'est normal ?
« Il a une jambe dans le plâtre ? Mais Pomfresh peut tout soigner, alors pourquoi ? » dit la jeune fille, un peu pour elle-même.
Beaucoup d'enfant de sang pur regardait la survivant avec curiosité pour certains et dégoût pour les autres. Le survivant affichait encore une étrangerie pour se faire remarquer. D'abord comment est-il arrivé avant les autres ?
Hermione alla s'asseoir en face de leur ami, suivit de prés par le rouquin. Cela sembla réveiller la foule car, suivant leur exemple, elle alla s'asseoir, attendant le début de la répartition.
A la table des griffondors, beaucoup d'amis proche d'Harry furent frappés par son apparence. Il était tout simplement magnifique.
Harry avait les cheveux détachés qui lui tombaient jusqu'au reins, avec seulement une tresse sur la tempe droite, terminé par une plume blanche, une de son hibou sûrement.
Il avait l'une des oreilles percés d'un clou en diamant. Beaucoup de filles trouvèrent que cela lui donnait un côté aventurier, sauvage, méchant garçons. Bref il était attirant. Il l'était aussi du côté des garçons car il avait maintenant des traits beaucoup plus androgyne sans paraître trop féminin. Ce qui avait le plus changé étaient ces yeux. Ils étaient terne, sans la petite étincelle d'innocence qui caractérisait si bien Harry avant. A présent, on avait l'impression qu'il était mort sans vie et le ton monocorde de sa vie confirmait l'hypothèse.
« Bonjour, vous deux. » dit calmement Harry.
Hermione frémit, où est passé le garçon enjoué qu'elle aimait tant ? Que lui était-il arrivé pour que disparaisse cette étincelle ? Beaucoup de question auxquels elle n'avait aucune réponse. Ron ne remarqua rien ou fit semblant de rien remarquer.
« Salut, devine quoi, mon frère… Je suis avec Mione. Je me suis déclaré lors de sa venue au terrier.
Harry ne demanda pas pourquoi il n'avait pas reçu d'invitation. Ses amis voulaient s'éloigner de lui, très bien de tout façon, ils ne peuvent plus le comprendre. Il est beaucoup trop différent. Même Malefoy ne pourrait plus le faire chier : il est au-dessus de ça maintenant. En parlant de Malefoy…
« Malefoy, tu me dois de l'argent…
« Et pourquoi, je t'en prie ? « demanda Draco avec un profond dégoût dans sa voix.
« Le pari : ils sortent ensemble maintenant, donc tu me dois 30 gallions.
Un épais silence suivit la conversation. Draco prit une bourse qu'il avait toujours sur lui et la lança avec un manque flagrant de bonne volonté. Harry ne du qu'à ses réflexes d'attrapeur pour l'avoir avant qu'elle ne fracasse le crâne de Neville. Pour une fois qu'il a de la chance, ah non ! Il s'est renversé du jus de citrouille sur sa robe qui est totalement fichu a présent. Harry sortit l'argent pendant que Draco grommelait dans sa barbe inexistante. Il tendit ensuite la somme entière au couple. Hermione refusa mais Ron les prit avec avidité auquel Harry répondit avec un petit sourire en coin, si semblable à celui de Malefoy que le couple eu une très jolie grimace de dégoût.A l'interrogation muette de la jeune griffondor, Harry répondit d'une voix neutre
« Malefoy avait dit un jour que jamais vous ne pourriez sortir ensemble. On a donc parié. J'ai gagné point ! »
Harry haussa les épaules puis plongea dans un mutisme qui mirent mal à l'aise le couple et ses compagnons autour de lui. Pourquoi le survivant était aussi grave, Voldemort aurait fait de nouveau des siennes ?
Hermione mit un tel effort pour le faire parler et à le harceler de question qu'en plein milieu de la cérémonie de répartition des premières années, Harry se leva et quitta la salle péniblement avec sa jambe dans le plâtre.
Pas un professeur n'intervint pour lui demander de se rasseoir. Ils semblaient aussi grave que le survivant. Maintenant c'est sûr c'est Voldemort. Un vent de panique souffla sur la salle.
Dumbledore qui jusqu'ici n'avait rien dit, se leva et réclama à grande peine le silence.
« Chers élèves, comme vous le savez, le gouvernement a reconnu le retour de vous-savez-qui. Je tient à dire que les protections autour de l'école ont été renforcé et que cette année, il y aurait un auror qualifié comme professeur de DCFM : mademoiselle Nymphora Tonks. De plus, il va y avoir pas mal de personne, autre que les enseignants, qui circuleront dans l'école. Ces personnes sont là pour assurer votre protection. Vous n'avez donc rien à craindre.
Le directeur se rassit, inconscient de l'ombre qui avait entendue
c'est ça, vieux fou, protége ton école comme tu le peux mais après la mort du survivant, ton école tombera comme une vulgaire mouche. Le Lord est beaucoup plus puissance que tes barrières si pathétiques. Tu feras personne n'ai à l'abri de son courroux, ton petit protége sera le premier à payer
« Potter a l'air bizarre, t'as vu Dray… »
« Pourquoi as-tu parier avec lui » coupa Blaise
« Tu lui as vraiment donné l'argent ? » demanda un autre serpentard
« Berkk, la belette va procréer avec la sang de bourbe quel horreur » enchaîna un de septième année.
« SILENCE ! »hurla Draco avant de reprendre calmement.
« J'ai parier avec lui pour m'amuser mais c'est de l'or de gobelin, donc la somme va disparaître et comme il l'a donné aux deux autres misérables, jamais il ne se rendra compte de leurs disparition.
« Ah, t'as presque réussis à nous faire peur. Faire ami-ami avec un griffondor, un Potter qui plus est mais quel abomination ! »dit calmement Vincent.
Beaucoup de Serpentard acquiesça dans leur coin. Pourtant ce qu'ils ne savaient pas c'est que juste avant de faire leur pari, ils s'étaient serré la main, car ils en avaient marre de leur petit guerre qui en fait ne les concernait pas mais concernait surtout les plus jeunes années et quelques rares idiots qui n'avaient pas encore mûrir. Draco, après le dîner se leva et conduisit les premières années jusqu'à leur salle commune. Il sourit, pour une fois, les premières étaient plus nombreux que ceux des autres maisons.
Harry s'était dirigé vers une salle qu'il était, il en était sûr, le seul à connaître : jamais Snape ou Dumbledore n'avaient réussi à le retrouver quand il était dans cette pièce. De plus il avait pris soin de ramener ses trésors ici ; à l'abri des fouineurs. Au centre de la pièce, un y avait un magnifique piano à queue de couleur blanche. Harry aimait cette couleur, symbole de la pureté. Une pureté qu'il n'aurait plus jamais. Harry ravala ses larmes. Dans un coin de la salle, proche de la porte, il y avait un large divan, remplit de coussin de toutes les couleurs. C'était son havre, son refuge depuis…
Draco, après avoir montrer l'école aux premières années, les réunit dans leur salle commune. Celle-ci était aux teintes vertes et argentés et donnaient une certaine froideur au lieu, tellement que même le gigantesque feu n'arrivait pas à réchauffer les lieux.
Draco monta sur le divan, tandis que ces deux meilleurs amis s'assirent à ses côtés. Crabe et Goyle se mirent derrière leur guide.
« Cher premières, bienvenu à Serpentard. Cette maison est maintenant la votre durant 7 années. D'après les autres maisons, celle de Serpentard est un déchet, une voie conduisant auprès du Lord et donc du côté de la magie noire. Pourquoi disent-il ça ? Simplement parce qu'ils sont jaloux : les Poussouffles, parce qu'ils aimeraient avoir notre puissance mais ont bien trop peur. Les griffondors, parce que nous sommes rusés et que nous réussissons à nous sortir d'embarras sans vraiment de casse et puis les serdaigles, même si ils sont assez proche de nous, parce que jamais ils n'auront notre facilité pour les études et pour nous faire remarquer des grands de ce monde. Donc, cette maison, notre maison leur est supérieur à tout point de vue, cependant il y a une tâche noir sur le tableau : Le lord noir. Il venait de Serpentard. Chères premières années, je vous demanderez de tout faire pour redorer notre blason, mais sans coup bas. Nous sommes rusés, montrons-le dans les cours et non dans les couloirs. Sachez que si vous décidez de vous mettre du côté du Lord, je ne vous jugerez pas mais même dans cette maison, vous serez mal vu donc choissisez votre destin en connaissance de cause ! Bonne nuit. »
Severus qui était tapi dans l'ombre et regardait son neveu avec anxiété, sourit : Draco avait réussit à motiver ses troupes et leur avait laissé le choix tout en leur conseillant fortement la voie de la lumière.
Un Ange, Dumbledore n'en revenait pas ! Comment avait-il pu passer à côté de ça. Et dire qu'elle avait été proche de Severus, Gab' et Alexandre mais jamais n'aurait cru qu'elle soit un ange. Il se fait vieux ou il a vraiment besoin de vacances mais avec l'autre-là… Mission impossible. Albus soupira pour le énième fois et se souvient de ce jour-là.
Flash-back
Après avoir quitté le chevet d'Harry, Dumbledore se jeta sur ses archives, cherchant la moindre petit indice le menant à la vérité sur les gènes de son protége.
Lily, une si brillante sorcière, trop pour ses origines. Quoique, en voyant Hermione… A moins que… Stoop ! Un problème à la fois, et celui-ci est déjà assez compliqué.
Albus prit une photo du dernier bal de Lily à Poudlard. Elle était magnifique : elle avait attaché ses longs cheveux auburn en un savant chignon d'où s'échappaient quelques mèches. Elle virevoltait avec son futur époux. Elle avait une robe de couleur vert clair qui avait un léger décolleté devant mais un plus grand derrière. James, d'ailleurs s'amusait à passer ses mains sur le dos nue de sa partenaire la faisant frissonner. C'est à ce moment –là que Albus su. Jadis à cause de Gab', il avait du faire des recherches sur les anges. Il avait découvert qu'ils pouvaient rentrer leurs ailes mais cela laissait un tatouage à la base de la nuque. Lily avait une mini paire d'ailes de couleur noire sur la nuque.
Albus n'en revenait pas, Lily n'était pas une sang-mêlée mais un ange ou demi ange donc Harry…
Ron et Hermione, après la visite des premières s'étaient retiré au coin du feu de leur salle commune. Les geste qu'ils avaient envers l'autre étaient empreints de tendresse pourtant Hermione semblait être ailleurs.
« Qu'est-ce qu'il y a, Mione ? Qu'est-ce qui te préoccupe ? » demanda Ron
« C'est Harry. Il m'inquiète !
« Ah !
(J'en ai marre. Harry toujours Harry, Harry Potter le survivant… D'abord mes frères maintenant lui. Pourquoi toujours lui. Je veux exister mme si ce n'est que pour ses yeux noisette mais, il n'y a que Harry qui compte. Dieu que je hais cela.)
« Je sais ma mione. Je sais mais si il veux pas qu'on l'aide, on ne peut rien faire ! Tu ne peux rien faire.
« Mais…
« Mione ! Tu ne comprends donc pas ? De un, il se laisse mourir à petit feu mais tu ne peux rien contre ça. Cela doit venir de lui, ne t'épuise pas dans une tâche vaine. De deux, dans quelques années, il mourra sûrement !
« Comment oses-tu dire ça ? » dit Hermione en se redressant.
« Parce que Voldemort est après lui et qu'il est beaucoup plus puissant qu'Harry. Il n'a aucune chance.
Hermione réfléchit quelques instants mais finit par se ranger du côté de Ron même si cela la peinait énormément. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner son meilleur ami. Elle essayerait de l'aider sans que Ron ne le sache. Elle reprit donc leurs câlins. Ils ne virent pas les deux ombres qui se séparèrent et remontèrent dans leur dortoir. Jamais ils n'auraient cru ça de la part des deux membres du trio d'or, comme les surnommaient beaucoup de Griffondor. Comment, Ron, l'ami le plus fidèle d'Harry, pouvait le poignarder ainsi dans le dos ?
Et Hermione, une fille si sensée, allait-elle laissait Harry à son triste sort pour l'amour de Ron ?
Ils ne savaient pas mais se promirent quelque chose, si ces deux-là laissait Harry en plan, ils l'aideraient de leur mieux.
Draco flânait plus qu'il ne surveillait les élèves, car le premier jour était toujours le plus calme. Il adorait le silence qui hantait les couloirs du château. Cela le calmait car son père et ses réunions, ses réceptions, lui avaient fait haïr le bruit des cocktails, des commérages qu'on s'échange… De même, il haïssait les personnes dégoulinants de bon sentiment : ce sont souvent que des hypocrite au sourire falsifié comme leur argent.
Une douce mélopée s'éleva dans le couloir. Elle était douce et pourtant si triste. Jamais il n'aurait cru qu'une telle musique puisse exister. Il chercha la source et plus il se rapprochait plus la musique s'atténuait. Il arriva devant la salle sur la dernière note. Par l'entrebâille de la porte, il vit le musicien et fut frappé par sa faiblesse.
Le survivant, car c'était lui, avait les yeux fermés et baignés de larmes. Ses mains étaient fermé autour de lui et donnait un sentiment d'insécurité au personnage qu'ils berçaient. La lueur de Lune rendait le tableau encore plus mélancolique, plus fragile. Draco, bouleversé, partit sans faire un bruit. Ce qu'il avait vu l'avait choqué. Depuis quand les anges se cachent pour pleurer ?
J'espère que ça vous plaît? Je sai que je ne dis pas grand chose mais cela se précise par la suite!
