Chapitre 4 : Depuis quand les anges viennent sur terre en temps de misère ?
Quand Harry fut endormis sur le piano, Draco sortit de sa cachette et se rapprocha du bel endormi. Il essuya les larmes qui avaient coulé et eut un sourire triste. Il savait maintenant d'où Harry tirait cette douleur. L'état d'Harry avait empiré. Ses doigts que l'infirmière avait guéris, étaient de nouveau rouge sang. Mais Draco comprenait pourquoi : Il en avait besoin, c'était comme une drogue, un exutoire par sa douleur, pour sauver son âme mais pourquoi 'lui'. Harry aurait pu prendre quelqu'un d'autre, jamais son rêve ne se réalisera, 'Ils' sont trop différents. Mais il comprenait, un enfant, car Harry n'était qu'un enfant qu'on avait fait grandir trop vite, a toujours besoin d'un doudou pour lui faire partager ses douleurs, ses peurs et Harry en avait des tas. Il regarda l'ange perdu de plus prés. Son visage était blême et ses yeux rouge et gonflé à cause des larmes salées et amères qu'il avait versés.
Harry frissonna, peut-être sentait-il le regard perçant de Draco ? Non ! Il devait avoir froid. La température de la pièce avait considérablement baissée et le pyjama de l'infirmerie n'est pas des plus pratique pour l'air froid et humide qui régnait dans ce château. Il avait l'air si fragile là dedans……si mignon ! Draco se redressa ! Il a dit mignon ? Non, il voulait dire… Mignon, il devait bien se l'avouer, même si il n'aimait pas le survivant, quand il dort il est mignon, comme tous les enfant s qui dorent. N'est-ce pas ? Oui, c'est ça ! Draco prit Harry dans ces bras, il ne pouvait décemment le laisser ici. Il a besoin de soin et de repos et s'est pas en restant dans le froid qu'il allait se reposer. Soudain Draco se figea et ses épaules se secouèrent d'un rire silencieux. Quel paradoxe, lui, le fils du bras droit de Voldemort, sûrement un futur mangemort alors qu'il ne le voulait pas, secourait Harry Potter, le survivant et probablement le seul espoir du monde sorcier. Harry s'agita dans ses bras et Draco cessa de rire. Il ne voulait pas que le brun se réveille dans ses bras, cela pourrait porter à confusion.
Harry sentant une chaleur qui lui paraissait familière, s'y pelotonna encore plus : il accrocha ses mains autour de la taille du blond et fourra sa tête dans son cou. Draco était figé. La respiration d'Harry contre sa peau lui faisait un drôle d'effets. Il secoua la tête. Mais non, c'est ses hormones qui lui jouaient un putain de saletés de tour. Il est hétéro et mme si il était bi, c'est son ennemis bordel. Il ne pouvait pas ressentir quelque chose pareil à 'ça'. Plus vite, il le ramènerait à l'infirmerie, mieux se serait pour sa santé mental. Harry, quand à lui, respirait cette odeur avec délice. Un mélange discret entre le boisé et le sucré : cannelle et cerise. Est-ce 'lui' ? Non, il doit rêver. Mais pourtant, quel doux rêve. Pourvu qu'il dure longtemps très longtemps, une vie si c'est possible.
L'esprit de Draco empirait sur tout la longueur du trajet. Il ne pouvait s'empêché de trouver Harry mignon et adorable mais comme un petit frère pas autre chose. N'est-ce pas ? Il ne savait plus où il en était et ce qu'il voulait et cela le perturbait énormément. Un Malfoy sait toujours où il en ait et ce qu'il désire, règle n°15. Pourtant, là, il ne savait plus. Heureusement pour lui, il arriva rapidement devant l'infirmerie.
Il entra silencieusement, tel un félin, dedans et se dirigea vers le seul lit dont les couvertures étaient roulées en boule. Harry avait du bouger énormément dans son rêve, à voir l'état des couvertures. Il y déposa le survivant et le borda. Puis il commença à s'éloigner. Harry, sentant son rêve se faire la malle, se raccrocha à lui. Draco fut stoppé brutalement car Harry dans son sommeil avait agrippé sa cape. Sa meilleure cape, celle doublé d'hermine. Il tenta de se défaire de cette étreinte mais Harry, malgré son apparence chétif avait encore pas mal de force. Il refusa de lâcher prise. Draco commençait sérieusement à s'énerver. Et Si Pomfresh arrivait, que dirait-elle ? Elle crierait au scandale et Draco serait catalogué de mangemort lâche qui a voulut assassiner le survivant dans son sommeil.
« Bordel, lâche-moi, je t'en prie avant qu'elle ne rapplique » murmura inlassablement Draco
Mais Harry n'entendait pas. Draco tira un coup sec sur sa cape. Harry ne la lâcha pas le blond donna involontairement un coup dans la table de chevet. La verrerie qu'il y avait dessus, s'écroula dans un tintamarre sur le sol. MERDE ! Draco, paniqué, décrocha sa cape et sortit en triple vitesse, sans se soucier de faire du bruit ou non. De toute façon, il est trop tard. Pomfresh arriva quelques instants plus tard, dans une robe de chambre bleu ciel, assez usée.
« Il y a quelqu'un ? »
Seul le silence lui répondit accompagné de la respiration de son seul patient. Elle haussa les épaules. Maintenant qu'elle était réveillée, elle pouvait mettre à profit son temps pour faire la visite matinale de son patient et répertorier les potions qu'elle avait et noter ceux dont elle avait besoin. Elle soupira. Il avait oublié sa béquille en cours et cela n'avait vraiment pas arrangé sa fracture. Quoique rien ne pouvait être plus pire que quand elle était rentrée de vacances. Dans quel état elle avait retrouvé le survivant.
Flash-back
Severus avait quitté le chevet d'Harry depuis, maintenant, 5 jours après sa transformation. Il avait été laissé à la garde pendant 2 semaines à deux Aurors en stage. Ils avaient du penser que ce stage n'était qu'une franche rigolade où que la garde d'un enfant ne nécessitait pas une grande attention. Toujours est-il que quand Pomfresh pris le relais, le survivant était dans un sale état : il tenait à peine debout, il ne lui restait plus que la peau sur les os et le plus grave était qu'il était de nouveau blessé très sérieusement. Son corps était couverts d'égratignures plus ou moins sérieuses et sa jambe gauche était fracturé en trois point. Pomfresh, malgré tous ces pouvoirs, n'avait pas pu résorbés toutes les fractures et avait donc du employer la méthode moldu : c'est-à-dire le plâtre. Heureusement, le reste des vacance, Harry avait été placé sous la garde étroite de Pomfresh, laquelle, l'avait gavé de soupe et de médicaments en tous genres.
Fin flash-back
Quand elle s'approcha de lui, elle sourit avec tendresse. Elle savait, maintenant, qui avait fait tout ce bruit. Le pauvre gosse avait du avoir froid et était aller sa cape. Pourtant, il n'en avait pas en rentrant ? Oh ! Sûrement qu'un des gosses du trio d'or qui lui avait apporté. Soulagée, elle se dirigea vers la réserve et y resta jusqu'au matin.
Tom se frottait les mains en sifflant de contentement ( nda : vous savez un sifflement de serpent). Son espion au sein de l'école de ce vieux fou, amoureux de moldu avait de bons résultats. Brr ! Comment un sang pur, avec sa puissance magique, s'abaisse-t-il à aimer et aider ses veracrasses, ses moins que rien de sang mêlée ? Ce directeur le dégoûtait plus qu'autre chose.
« Maître, seigneur ? Puis-je interrompre vos si précieuses pensées ? demanda une créature, misérablement recroquevillé au pied du Lord.
Tom sourit avec un sourire qu'il savait effrayant. Il adorait cette sensation de pouvoir qu'il avait sur ces mangemorts, ses sang-pur. C'était grisant, ils avaient une certaine puissance magique et prônaient la pureté du sang mais ils ne savaient même pas qu'ils s'agenouillaient devant un sang-mêlé et qu'ils en avaient extrêmement peur.
Son espion gémit, il haïssait cette peur, alors qu'il savait l'origine de son maître.
« Oui, tu peux. Tu as bien travaillé, mon petit espion, mon adorable petit traître ! Je suis si fier de toi. »
« Merci, mon maître ! Votre mission avance bien ! Cependant… »
Voldemort se redressa, il détestait les contrariétés.
« Quoi ! » dit-il sèchement
« Il me manque de la potion pour Potter ! Désolé maître » articula difficilement l'espion, tant la peur le faisait trembler.
Tom se rassit, calmé. C'est seulement ça ! Il se leva, passa à côté de son espion qui tremblait comme une feuille et ouvrit une armoire. Il passa en revue les dizaines de fioles qui peuplaient les étagères. Sa bouche s'ouvrit dans une exclamation de contentement muette. Il prit une fiole de couleur verte sombre, à la limite du noir et la donna au mangemort
« Voici dé jà de quoi tenir une semaine, tu auras la suite par colis. Maintenant, va ! Il ne faudrait pas que l'idiot ne se doute de quelque chose ! »
Le mangemort acquiesça, baisa les pieds de son maître et partit aussi silencieusement qu'en arrivant. Oui, Tom était vraiment très content.
Draco se dépêcha de rejoindre Blaise et Pansy. Soudain il s'arrêta. Devait-il leur dire pour ce soir ? Oui, c'était ses meilleurs amis ! Non, pour préserver le jardin secret de cet ange si fragile. Mais il leur a toujours tout dit. Non ! Il ne peut pas leur dire : ils voudraient voir, cependant c'est SON secret, rien qu'à lui, tout à lui.
Un miaulement le fit sursauter. Miss Teigne ! Elle le regardait depuis l'escalier qui menait à la tour des griffondors.
« Je te signale, maudit chat, que j'ai le droit de patrouiller dans les couloirs. Je suis Préfet en chef ! »
Draco secoua la tête, après le départ du chat, et repris son chemin vers les donjons. Voilà qu'il parlait à un chat. Pathétique ! Un bruit attira son attention sur la gauche. Peu ravi de rencontrer un professeur ou encore Rusard, il se cacha derrière une colonne. De derrière, il regarda le couloir. Un tableau d'une nature morte, un plat de fruit plus précisément, s'ouvrir sur un grand rouquin.
« Weasley, la belette ! Tu as laissé Har… le balafré. Tu as pas peur de ne plus voir sa gloire rejaillir sur toi ? » demanda Draco de son habituel voix traînante. Dieu qu'elle lui avait manqué, celle-là.
Ron sursauta et se retourna, l'œil malveillant, un regard noir digne de Snape. Quoique aujourd'hui, on peut en douter.
« Qu'est-ce que tu veux la fouine, »
Draco ricana, un autre avantage d'être préfet en chef, en plus d'être libre le soir, c'est qu'on a le droit de retirer des points.
« 5 points en moins pour Griffondor, pour être dehors après l'heure. Maintenant, tu me parles correctement et tu m'expliques ce que tu fais là ! »
Ron le regarda attentivement et sourit. Jamais il n'aurait cru cela possible. Il avait eut cet honneur avant ce cul terreux de Malfoy.
« Jaloux peut-être ? Qu'est-ce que ça te fait d'être second ? » demanda Ron
Draco eut l'air stupéfait. Quoi, lui un second ? Jamais de la vie et surtout pas derrière un mendiant comme Weasley.
« Je ne vois pas de quoi tu parles ! Un Malfoy n'est jamais second. Maintenant dégage ! »
Ron resta perplexe. Pourquoi n'était-il pas au courant pour ce soir ? Soudain la lumière fut : Sûrement qu'il avait été jugé indigne pour qu'il soit mis au courant. Il tourna les talons et remonta à sa tour en sifflotant. Tout marchait comme prévu. Bientôt il sera plus célèbre et plus riche que cet imposteur de Potter.
Dumbledore était penché sur d'épais manuscrits. Il devait 'le' faire revenir, c'était même urgent. Bon d'accord, il avait dit à tout le monde que c'était trop dangereux mais Harry allait de plus en plus mal et était bien trop sensible pour sa condition. Il était déjà venu auparavant pourquoi pas une nouvelle fois. 'Il' l'aiderait sûrement. Rien dans celui-là, dans un autre, peut-être.
TOC, TOC, TOC
Qui osait le déranger pendant ses recherches. Albus releva la tête et claqua le livre d'un geste brusque. Un épais nuage de poussière s'éleva du livre. Il avait pourtant demandé à la gargouille d'interdire l'accès de cette tour à quiconque. Il soupira, ce château fait vraiment à sa mode.
TOC, TOC, TOC
Voilà, voilà, on se calme. Cette porte ne vous a rien fait.
« Entrez ! » si vous êtes assez courageux pensa-t-il.
La porte s'ouvrit sur une sorte de vampire. Enfin, c'est ce qu'on pourrait croire avec son teint blafard, ses vêtements noirs et son air peu avenant.
« Que puis-je pour vous, Severus ? »
« Je suis venu voir si vous aviez trouvé quelque chose à propos de l'héritage de Potter »
« Ah oui ! Excusez-moi, ça m'était sortit de la tête. Voici les photocopies du dossier concernant Harry Potter. Vous serez gentil de les donner aux différents professeurs. »
Severus accepta puis sortit rapidement du bureau. Albus ne souhaitait apparemment pas avoir de visite ce soir : il ne lui a pas proposait de bonbon au citron ou alors il n'y en a plus. Pauvre Albus. Il rentra chez lui et jeta un œil au dossier.
Dossier d'Harry Potter
Nom : Potter
Prénom : Harry
Date de naissance :31 juillet 1985
Domicile : chambre, 4 rue Privet Drive
Parents : Lily et James Potter. Décédés
Tuteur : Pétunia et Vernon Dursley
Autre famille : Sirius Black et Amélia Norman
Age : 16 ans
Fait inhabituel : a reçu son héritage un ans à l'avance. a une cicatrice en forme d'éclair sur le front
Description : petit, frêle, teint très pâle, cheveux noir, yeux verts émeraude
Description de l'héritage : Harry James Potter, né de James et Lily Potter, décédés le 31 octobre 1986, a reçu à Poudlard ; dans la nuit du 1 août 2001 l'héritage de sa mère Lily Potter, anciennement Evans
(Quoi ! Ah oui c'est vrai ! J'ai oublié. Désolé Lily)
Certaines donnée physiques ont changés : Des cheveux plus longs, les oreilles légèrement plus pointues.
(Ce qui en soit est logique puisque l'héritage vient de Lily)
Le caractère a subit des changements : émotion instable, plus grande sensibilité.
Conclusion : L'héritage venue de Lily Potter, anciennement Evans, a donné un être hybride : mi-ange, mi-humain. L'enfant peut-être celui d'un ange déchu et donc doit être étroitement surveillé.
Severus s'écroula dans son fauteuil. Ce dossier lui avait rappelé bien des souvenirs qu'il voulait oubliés. Se les rappeler lui faisait trop mal pourtant, il y en avait certaines qui lui faisait du bien. Pourtant, elle lui avait dit que jamais Harry n'aurait cet héritage puisqu'elle avait épousé un humain alors pourquoi ? Il doit y avoir une erreur !
Depuis quand les anges viennent sur terre, en temps de misère ?
