Chapitre 7 : Petit à petit, l'espoir renaît tel un phénix.

Les quatre adultes s'arrêtèrent et laissèrent le jeune homme rentré dans sa salle commune.

« J'ai rêvé où il a sourit ? » demanda Severus, perplexe

« Tu sais, le sourire comme le rire est le propre de l'homme. C'est donc normal de voir quelqu'un sourire » ricana Gab'

Garde ton humour de clebard. Je sais de quoi je parle. Ce môme, c'est mon neveu et son père lui a appris à ne jamais montrer ses sentiments où qu »il soit. Je me demande quelle est la raison de ce sourire. »

« Tu lui demanderas pendant la discutions. C'est lui qu'on cherche ! » clôtura brusquement Séraphin, évitant ainsi une nouvelle bagarre.

Les anges suivirent Severus, jusque devant un tableau, représentant un homme d'un âge mûr. Il avait de longs cheveux noirs, attaché en catogan, qui accentuait la pâleur de son visage. Son regard transperça les nouveaux arrivants sauf Raphaëlle à qui il fit un clin d'œil.

« Ma gente dame est revenue parmis nous. J'en suis fort aise. Puise-t-elle demeurer sans crainte dans mon humble maison. » dit d'une voix grave et quelque peu hautaine le portrait.

« Noble sir Serpentard. Cette rencontre me remplie de joie et j'apprécie hautement votre hospitalité » répondit Raphaëlle.

« Je comprend maintenant pourquoi, durant mes deux dernières années, les serpentards se levaient avec de drôle de tête » dit Severus en regardant Gabriel d'un regard outré.

Gabriel ne répondit pas mais leva les yeux au ciel en sifflant d'un air qui se voulait innocent.

« Ange noir, bonjour désespoir. » dit en soupirant Severus.

Le portrait se décala et laissa libre l'entrée de la salle.

« Cool, vos mots de passe ! Ca me rappelle ma dernière année : Un homme ou un ange, on n'y perd pas au change » ironisa Gabriel

Severus, d'un geste très mature, lui montra la langue et puis dit dans un souffle que le mot de passe était véridique. Gabriel sembla rayonner. Doux qu'il l'aime, son serpentard !

Les anges regardèrent dans la salle et ne tardèrent pas à trouver le blond. Il est le seul à être encore dans la salle commune à cette heure. Il semblait être ailleurs perdu dans ses pensées. Il avait dans les yeux, une étrange petite boite en métal. Severus lui tapa sur l'épaule. Son élève sursauta et se tourna vivement en cachant quelque chose dans le dos.

« Bonjour Draco. Pourrait-on te parler quelques minutes ? »

On ? Le blond regarda autour de lui et vit trois autres personnes. Il y avait Séraphin, le type de la grande salle et… Non c'est impossible ! Les deux fumier, faire ça à un enfant ! Brusquement, il se leva et recula un petit peu. Il savait qu'ils étaient, Harry lui avait montré leur vrai visage. Puis un feu de colère s'alluma dans ses yeux mercure.

« Draco ? Ca va ? » demanda Severus.

Gabriel et Raphaëlle reculèrent. Ils sentaient la rage qui palpitait dans les veines du jeune homme mais ne la comprenait pas.

« Désolé, parrain mais je n'ai pas envi de leur parler. » dit Draco calmement, trop calmement.

Severus voulut lui ordonner de les écouter mais Draco eut un geste qu'il ne s'y attendait pas. Il cracha aux visages des deux anges puis s'enfuit. Il laissa un Severus très interloqué. Le comportement de son neveu était tout sauf normal. Il allait partir quand un éclat de lumière attira son attention. C'était la boite que tenait son neveu quelque temps auparavant. Le maître de potion le ramassa et le mit dans sa poche. Il le redonnerait à Draco plus tard. Les adultes retournèrent dans l'appartement de Severus. Ils n'étaient pas plus avancés sur le lieu où était Harry et le pourquoi de son comportement. Severus se laissa tomber dans un fauteuil et une musique plutôt glauque commença.


Dans un château, situé au fond d'une forêt sombre, rire sinistre éclata, faisant peur aux quelques oiseaux qui avaient été assez courageux pour venir s'y installer. Tom exultait. Son ennemi était fini, bientôt son âme et le monde entier seraient entre ses mains. La plupart des mangemorts, encore présent dans la bâtisse, résistaient difficilement à ne pas s'enfuir. Leur maître les effrayait.

« Qu'on m'amène Lucius immédiatement ! » hurla Tom au pauvre homme qui tremblait comme une feuille morte face à un vent violent.

Le rat se crapahuta dans tout le château à la recherche de la main droite du diable. Il le trouva dans l'immense bibliothèque à lire un livre dont le nom fit frémir le messager :

« Les milles et unes façon de torturer un rat. »

Le combat, au lieu de le calmer, l'avait mis en appétit. Lucius avait soif de sang. Les hurlements de douleur et de terreur calmaient les tourments de son âme noire. Draco avait raison de voir en lui un vampire. Il se nourrissait surtout de meurtres sanglants.

« Lucius ? » essaya le rat mais seulement un grognement lui répondit.

« Maître Lucius ? Désolé de vous déranger mais… » retenta-t-il

« Que veux-tu, misérable rat. Traître ! » répondit Lucius

Il ne pouvait s'empêcher de rabaisser la lâcheté. Ce n'était pas un sentiment digne d'un sang pur.

« Le seigneur vous demande dans la salle de réunion ! »

Lucius se leva, sans un regard en arrière. Peter en avait de plus en plus marre. Le comportement hautain de Malfoy et le mépris de son seigneur lui portaient sur les nerfs. Cela lui rappelait le comportement de Sirius et de James. Seul Remus avait été gentil avec lui mais maintenant il l'avait trahi. Un loup trahi ne pardonne pas.


L'ombre se baladait dans les couloirs. Le silence de son maître l'inquiétait. Ce n'est pas normal ! Mais bon, l'ange le laissait en paix depuis les deux jours où il était arrivé. Il restait souvent avec Severus. Maudit bâtard ! Un espion, mais ne t'en fais pas Snape, le maître s'en souviendra quand il aura le monde à ses pieds. Les traîtres seront les premiers à payer. Un hibou noir se précipita dans un vol silencieux cers elle. Il portait un petit paquet. L'ombre reconnut l'oiseau aussitôt. Le maître ne l'avait pas oublié, d'ailleurs voilà la livraison hebdomadaire. Et dire que cette potion qui détruisait le survivant à petit feu était une invention du bâtard. Quelle ironie du sort ! C'est un protecteur qui tuerait Potter.

Il détacha calmement le paquet et alla dans son repaire, sans voir une paire d'émeraude qui brillait de colère le suivre des yeux. Ainsi Séraphin avait raison. Quelle honte pour sa famille ! Un traître à son nom.

L'ombre posa et ouvrit le paquet. Il y avait trois fioles, une de plus ! Le dosage a augmenté. Il y avait aussi une enveloppe de taille conséquente. L'hibou, quand à lui, attendait. Il rédigea son rapport des deux derniers jours : un bilan du comportement de chaque personne dont il s'occupait. Harry, l'Ange, Severus et son ex. Beaucoup trop intelligente et donc une menace pour le bon déroulement du plan. Elle a déjà faillit détruire une bonne partie de l'avancée du Lord. Hier, il l'avait vu discuter avec Potter alors qui lui avait interdit. D'ailleurs, il devra se méfier du nouveau trio de griffons. Ce matin, l'une des membres avait reçu une lettre de sa famille. Pas bon tout ça ! L'ombre resta plus d'une heure à lire. Ah ! Un fait intéressant !


Hermione et le couple de 5eme, Et oui, Neville et Ginny sortaient ensemble depuis peu. Ils se réunissaient car Ginny avait reçu une lettre de Charlie. La réponse qu'ils attendaient tant

« Ma petite soeurette,

C'est gentil de m'écrire, et de te rappeler mon anniversaire, et oui c'est vieux 20 ans. (Merde j'ai oubliée…) Tu veux que je te raconte le séjour de Ron ? Mais, tu sais, il n'est pas resté longtemps au campement : une seule nuit. Il m'a dit par hibou qu'il restait dormir au stade et que les parents étaient d'accord. Dois-je comprendre que c'était faux ? C'est vrai qu'il était bizarre à son retour, mais c'est normal à son âge : il cherche à s'affirmer, à se faire une place dans la société et donc il se détache un peu de la famille mais tu verras, ça lui passera.

Bien à toi, Charlie. »

« Et bien, on n'est pas plus avancé. Il a peut-être raison pour Ron » conclu Ginny en rangeant la lettre.

« Peut-être. Et pour Harry, on a du neuf ? »

« Oui ! Hier, il m'a montré ou il dormait maintenant. Il doit me montrer l'intérieur bientôt. Je vais lui demander après le cours d'histoire si vous pouvez venir aussi. Mais je ne promets rien. »

Ils se séparèrent sur cette note d'optimisme. Dans un coin de la pièce, un sourire réjoui se dessina sur le visage d'un homme aux cheveux noirs.


« Eh, Harry! Attends moi, s'il te plait » cria Hermione.

Le survivant s'arrêta et se tourna pour attendre la jeune fille. 'Il' avait raison : avoir des amis aide beaucoup en cas de malaise. Et puis, ce n'est parce qu'un est gâté que les autres le sont aussi.

« Salut, ça va ? »

« Oui, mieux que les autres jours, peut-être parce que tu es là ! » dit sincèrement Harry

« Oui, je sais. Je suis indispensable ! » crâna Hermione en regardant Harry du coin de l'œil.

Le garçon eut son premier sourire depuis… des lustres. Hermione sourit aussi. Elle était heureuse, car l'espace d'un instant, l'étincelle qu'elle aimait tant était revenue dans les yeux de son ami. Elle prit une grande inspiration et attaqua.

« Harry, je sais que Ron n'ai plus comme avant et qu'il a monté contre toi pas mal de griffondor…. »

Le visage d'Harry se renferma et l'étincelle disparut.

« Mais ! Mais il reste des personnes qui te sont fidèle comme Neville et Ginny. D'ailleurs, ils s'inquiètent beaucoup pour toi ! »

« Ah oui ? » demanda Harry

Hermione ne répondit pas tout de suite car un blond leur fonça dessus. Il agrippa Harry et le plaqua contre le mur. Hermione resta statique sous le choc.

« Désolé ! Petit cœur. Fais attention à toi ! Il y a dans le château des personnes qui sont là pour te faire tu mal » murmura Draco

Il lâcha Harry et dit à haute voix avant de partir.

« Ce soir, où tu sais, enfin si t'as des couilles. Potter ! »

Dans l'ombre d'un couloir, une rousse souriait, tout va bien !

Harry, à terre, regardait le blond partir comme un voleur. Il rêve ou il l'a mis en garde ? Serait-il au courant ? Non, c'est impossible ! Impossible ! Pas vrai ! Il secoua la tête, perdu. Hermione fut surprise. Qu'avait pu dire le blond pour mettre son ami dans un tel état ?

« Allez, viens ! Tu as besoin d'avaler quelque chose pour te remettre. »

Harry se leva avec l'aide d'Hermione et ensemble, ils partirent en direction des cuisines.


Séraphin et Severus s'étaient arrangés pour surveiller Draco. Ils voulaient savoir pourquoi il avait réagi comme cela en présence de Raphaëlle et de Gabriel. Ils le suivaient depuis un bon moment et avaient découvert l'importance de celui-ci dans la vie d'Harry. Ils l'avaient suivi jusqu'à une drôle de salle. Celle-ci leur avait refusé l'entrée quand ils avaient essayé de suivre le blond. Peu après, Harry était arrivé. Draco resta dans la salle deux bonnes heures et quand il en ressortit, il avait un étrange sourire sur le visage. Cependant Severus avait raconté les déboires des deux ennemies. Cela inquiétait Séraphin. Quelles étaient les intentions du serpentard ? Pourtant, il avait l'intime conviction qu'il n'était pas un homme de Voldemort. Par contre, le rouquin…

Harry allait de mieux en mieux et cela grâce à LUI. Mais quelque chose avait changé, mais Harry ne savait pas quoi. Peut-être à cause de SON attitude juste après qu'il est terminé de jouer. D'habitude, il disparaissait juste après et Harry s'endormait seul et se sentait mal. Mais maintenant, il s'endormait dans ses bras. Il était un peu plus heureux. Oh ! Pas au point de sauter de joie mais il avait une plus grande tendance à sourire. Il avait aussi renoué des liens avec trois des griffondors quoique ces liens étaient très faibles. Mais il se sentait bien avec eux et surtout Hermione. Cependant, il ne comprenait pas l'attitude de son ex-meilleur ami. Il était froid et distant et dardait souvent Harry d'un regard malveillant.

Draco sortait de nouveau avec un léger sourire. Harry s'était à nouveau assoupi dans ses bras. Le même rituel depuis une semaine. Et de jour en jour, les sentiments de Draco changeaient, muaient en quelque chose qu'il ne comprenait pas. De la pitié, selon lui, quoique cela sonnait faux à son cœur. Il était content aussi : Harry changeait aussi. Il semblait plus heureux et avait de nouveau des amis mais Draco, â cette pensée, sentit son cœur se serrer. Le sauveur allait de mieux en mieux et grâce à lui. Il en était fier alors pourquoi cette pointe sur son cœur ? Il doit être en manque des doux sourires d'Harry, les seuls sourire que seul lui reçoit. Quand un ange sourit, l'espoir, dans les cœurs, renaît petit à petit.


Je n'aime pas tellement ce chapitre mais il est necessaire. C'est une sorte de charnière. Je crois maintenant que HArry va aller de mieux en mienx. Enfin, on fera...

Sinon, merci beaucoup pour les rewiews. Desole de ne pas y avoir répondu mais pendant les vacances, internet, ça était la galère.