Chapitre 9/ Flash-back !

Je me traîne péniblement jusqu'à la grande salle alors que je n'ai qu'une seule envie : m'endormir, si possible pour l'éternité. Maudits professeurs, soucieux de leurs élèves ! Je suis obligé de venir manger sous peine d'être en retenu pendant toute l'année. Je ne comprends pas comment ai-je pu accepter alors que je m'en fous complètement de leur retenu. La porte est ouverte et le bruit des mâchoires qui mastiquent et des conversations puériles me viennent. J'ai envi de foutre le camps à point. D'ailleurs, mes pieds n'ont pas attendu mon cerveau. Ils se dirigent sans plus attendre vers les donjons et mon lit. Je fais pouvoir continué mon dessin.

Pourquoi je suis comme cela ? L'ennui mais surtout la révolte. Je ne le montre pas mais j'en ai marre. Ca bouille ! J'en ai marre d'être considéré comme une sale petite chauve-souris aux cheveux graisseux mais surtout d'aimer une personne qui ne m'aimera jamais car c'est elle qui m'a affublé de ce doux surnom. Pas ma faute si je suis malade. D'ailleurs cette putain de maladie me tue. Je ne supporte pas un élément qui compose la magie. C'est con pour un sorcier, non ? Mais bon, mon cas n'est pas isolé. Heureusement, sinon je crois que mon père m'aurait tué dès ma naissance mais bon… C'est une autre histoire. Seulement voilà le médicament donne à mes cheveux un aspect graisseux alors qu'ils sont doux mais bon que puis-je y faire ?

Cela ne m'empêche pas de me démener comme un fou pour être le meilleur de l'école. Pour le moment, c'est Lily mais elle est aussi ma meilleure amie donc je ne lui en veux pas, tout comme mon père. Non, lui, c'est à moi qu'il en veux.

« Comment peux-tu te laisser doubler par une sang-de-bourbe ! Je n'ai pas élevé mon fils dans cet optique. »

Mais bien sûr papa ! Cours toujours ! Dans un peu moins de deux heures, tu n'auras plus de fils.

'BOUM'

Putain que ce sol est dur. J'ai mal partout mais bon, c'est de ma faute. Je devrais manger plus mais comme faire quand la nourriture n'a plus aucun goût ? Résultat : 10 kilos en moins de quatre mois. Je lève les yeux pour voir dans qui je suis rentré. Merde ! Black et les maraudeurs. Tient, Lily !

« Tu ne peux pas regarder où tu vas ? » dit Potter tandis que Black me fixe.

Tu ne sais pas qu'une chauve-souris est aveugle ? Quel ironie mais alors pourquoi je me la ferme ? Pas fou ! Je n'ai pas pour habitude de tendre le bâton pour me faire battre. Mais pourquoi il me fixe celui-là ? Me fais chier ce type ! Le fils parfait selon mon père.

« Ca va ? » me dit-il, gentiment en me tendant la main.

Heureusement que je suis par terre. Parce que je crois que je serais tombé ou alors le choc avec le sol m'a rendu fou. Oui, c'est ça ! Je suis complètement cinglé ! Mais pourquoi tout le monde le regarde comme cela ?

Je me relève sans son aide et fuis dans l'ombre. Voilà, la normalité. Moi les ténèbres et lui la lumière. Lui la vie et moi la mort. D'ailleurs elle m'attend !

« Snape » crie une voix qui m'est beaucoup trop familière.

Je m'arrête brusquement. Je ne rêve pas ? Il m'a appelé Snape ? Aïe ! Oui, mais où est l'habituel Sivellus ? Il me retourne d'une seule main sur mon épaule. Il me tend quelque chose mais je n'arrive pas à le discerner. Ma vue se brouille. Ah non ! Pas devant lui. Trop tard ! Je me sens partir. Il me rattrape. Pur réflexe.

« Severus ! »

Est-ce de l'inquiétude que j'entends dans sa voix ?

« Ah, tu te réveille enfin ! »

Hein qui me parle ? Pas lui ? Si ?

« Snape, tu m'écoute ? »

Non, tout sauf lui ! Oh, ma tête, j'aurais peut-être pas du me relever aussi vite. Sev', tu n'es qu'un imbécile !

« Espèce d'imbécile ! On n'a pas idée de se lever si brusquement quand on vient de faire un malaise. » dit-il en me recouchant de force.

« Mais je t'emmerde Black ! Pas besoin d'une mère poule ! » Non mais !

« Aah, je retrouve enfin mon Severus que j'aime… Bien ! »

Ohlà, j'ai peur ! Il a dit « MON Severus ? » ? Mamaan, au secours ! Tanpis pour les explications et la dignité. J'emmerde mon père et ses principes à la con ! Je veux sortir !... Mais, au fait, je suis où ? Ah, oui, dans un coin paniqué ! Mais encore ?

« Calme-toi Sev' ! Je ne voulais pas te faire peur, chut, là, tout va bien ! »

Mais il me prend pour quoi ? Un animal ? Et ce surnom à la con, tu sais où tu peux te le mettre ?

« Dans mon cul, je sais. Tu m'aides ? » dit-il d'une voix « sensuelle »

Oups ! J'ai parlé tout haut ! Mais il cherche quoi là ? Mon poing dans sa gueule ? C'est une blague pour voir si je ne suis pas gay et pouvoir ensuite se foutre de ma gueule ? Ils peuvent toujours courir. Et si je suis bien gay, j'ai déjà assez de mal à le vivre sans avoir tout Poudlard sur le dos.

Depuis quand il est aussi près de moi ? Je sens son souffle chaud sur ma bouche. J'ai chaud, tout à coup ! Ca sens le roussi… Ah, non ; pas encore ! Pourquoi je tombe toujours inconscient dans SES bras. Je lutte contre cette noirceur, j'ai laissé mon corps, minable je vous l'accorde, dans les mains d'un pervers ! Encore un petit effort ! Oh, et puis je laisse tomber ! De toute façon, je vais crever. Une raison à mettre en plus sur la liste :10 bonnes raison de mourir ! Maintenant 11.

J'ai si chaud, j'ai l'impression de cuire sur place. Pitié, éteignez le feu. Je veux mourir de mes propres mains et non cuit comme un vulgaire cochon à la broche. De plus, je n'ai que la peau sur les os ! L'argument qui tue, n'empêche que ça marche ! Une légère brise caresse mon corps nu. NU ! Je le savais. Et maintenant, c'est une réalité. Je rêve où j'ai dit ça sur un ton fataliste ? Mais oui ! Et ma langue acérée ? Elle est passée où ? Dans sa bouche ? Je ne vous crois pas ! Comment ça, que j'ai vérifié ? Bande de pervers ! Maman, au secours ! Je suis entouré de folle ! Comment ça, faire une orgie ? Qui êtes-vous ? Où est ma maman ? Waouah, ça mouille ! Et c'est glacé. On m'a mis au congélo.

« Chut, dors mon bébé ! Je suis là. Je veille sur toi » me murmure une voix.

Maman ? Oui, je crois que je vais dormir, tu restes avec moi ? Oui !

Mm, je suis bien là. J'ai une douce impression de sécurité. Pourtant ma conscience me hurle d'ouvrir les yeux mais je me sens si bien.

« Sirius ! Qu'est-ce… Snape ! » Boum

Hein ? C'était la voix de Potter ? Mais alors où je suis ? Tout du rouge, trop de rouge ! Un dortoir de griffondors ! Mais comment suis-je arrivé ici ? Je suis mort ! C'est ce que je voulais, vous me direz, oui mais pas de honte, ni de la main de Potter ! Je cherche mon kidnappeur. Il est occupé avec Potter ! Le choc fut trop pour sa petite tête. Bon, je suis habillé, j'ai une cape d'invisibilité à ma porté, Black est occupé… On y va !

Je crois que je ne suis jamais allé aussi vite. Ouf, enfin dans mes appartements. Merde, Dumbledore. Je crois que je vais rester sous cette merveilleuse cape.

« Monsieur Snape, heureux de vous revoir. Sortez de là, s'il vous plait. »

Remerde, il voit à travers ! Sûrement, grâce à ses lunettes. Bon, on enlève ça, ça sert plus à rien !

« Puis-je savoir pour quoi vous n'êtes pas venu hier soir, ni ce matin ? »

« Je… ( je lui dis ou pas ? Pas confiance !)…me suis endormis dans la tour d'astronomie. »

« Mm (merde, tu vas y croire à mon bobard !) Bon d'accord mais soyez présent ce midi. »

Merci mon dieu ! Il me laisse enfin seul. Je renvois la cape à Potter, grâce à Hellsy. Dommage mais je ne suis pas un voleur. Contrairement à mon putain de père. Oui, je sais. C'est l'amour fou entre nous !

Midi, l'heure tant redouté est arrivé. Je vais devoir affronter le regard de toute l'école. Potter a déjà du dire qu'il m'avait vu dans les bras de Black. Leur blague a bien marché. Joli coup de théâtre, l'évanouissement. Heureusement qu'on est dimanche. Je me montre et puis je retourne m'enterrer dans mon dortoir. Une grande inspiration et stop ! On rembobine. Putain tout ça pour un con de directeur qui veut me voir. Bordel, je suis un serpentard pas un griffondors ! Puut… ! Comme entrée, on ne peut pas faire pire ! Mais, merde, je suis maudit ou quoi !

« Arrête de te cogner la tête sur le sol ! Tu gagneras pas contre lui. »

« Mais lâchez-moi ! je vous permet pas »

Bordel, je ne touche même plus le sol, et ce con m'étrangle. Si il cherche à me tuer, qu'il continue, il est sur la bonne voie ! Oh ! Il m'a déposé. Bon, un coucou à Dumby et j'y vais. He ! Pourquoi il me bloque le passage ? Mais eeuh ! Je veux sortir ! Une feinte à droite, non. A gauche, non plus…

« Tu viens manger avec nous ! »

Mais, il va arrêter de me pousser ! OK, je me suis pas rétamé par terre mais…Tiens une nouvelle table ! Il y a une très belle femme, mais je préfère le jeune homme à côté d'elle. Oh non ! Pas lui !

« Désolé mais je me dois de décliner votre offre. J'ai autre chose à faire. »

« Te tuer par exemple ? » me murmure l'autre type à l'oreille.

Oui, exactement. Tu me laisses passer alors ? Non ? Bon d'accord…

« Alors, Snape. T'as peur de moi ? Je ne vais pourtant pas te manger, enfin pas tout de suite… »

L'autre qui s'y mêle maintenant. Reste à espérer que je n'ai pas rougis sinon bonjour l'asile. Je regarde autour de moi. Evidemment, tout le monde attend ma réponse. Mais je vous emmerde ! Et toi, l'empêcheur de tourner en rond, quand j'irais mieux, je te ferais bouffer ce sourire. Jamais vu un chien aussi accroché, pire qu'un pitbull. Pour l'enrager, je m'assis le plus loin possible de lui. Hehe ! Prends ça dans tes dents.

3 Mais rapproche toi, on dirais que tu as peur de moi ! C'est le cas ? »

Je vais le… Tiens une tarte ! Toi, mon joli, tu vas déguster…

Je me rapproche de lui, la tarte dans les mains. Il a les yeux qui brillent d'anticipation.

« Tu m'as voulut, tu m'as eu ! Sale clebard ! »

Ensuite je m'assis à côté du jeune homme. Quel gâchis, une bonne tarte mais ça en valait la peine. En face de moi, Remus doit retenir James qui crève d'envie de me tuer. Mais qu'il vienne seulement. Les serpentards sont mort de rire, quels bandes de con. Hein ? Pourquoi il rit, l'autre-là ?

« Merci, mon mignon, mais je préférait t'avoir autrement, couvert de crème fraîche par exemple. »

Ma mâchoire est tombée par terre. Il n'a pas fait ça devant toute le château ? Si ? Bon, je suis bel et bien mort et par deux fois en plus. Merci qui ? Merci Black. De un les serpentards font être sur mon dos pour haute trahison et de deux, James pour avoir entraîner son toutou dans la voie du mal. N'importe quoi ! Le jeune homme à mes côtés soupire de lassitude.

« T'as toujours autant de tact, Gabriel ! »

Gabriel ? Connais pas ! Ce ne peut être Black. Un nom d'ange pour lui, impossible.

« Mais eeuh ! Séraphin, t'es pas sympa ! » Mais c'est qu'il réponds en plus.

Je ne comprends pas. Il s'appelle Sirius Black, le plus gros emmerdeur que la terre n'est jamais porté pas Gabriel, un mignon petit ange, quoique pour le mignon…

« Bonjour, moi, c'est Séraphin. Mon père Mickaël et ma mère Xenéphone dit Xeno. Et ça, c'est mon cousin du côté de mon père. Gabriel mais tu dois le connaître non ? Je suppose que tu es Severus, son amoureux, c'est ça ? »

C'est pas vrai, il n'a pas dit ça. Je dois rêver. Aie ! Apparemment, non. Pourtant, c'est impossible, irréel !

« Tu as encore moins de tact que ton cousin… »

« Ah ! Il se réveille enfin. Gabriel et Séraphin, allez chercher de quoi manger en cuisine. Alors gamin, tu te sens mieux ? »

Et merde, je me suis encore évanoui. Ca devient une habitude. Où suis-je ? Tiens, mais, c'est ma chambre. Et qu'est-ce qu'il fait là, lui ?

« Calme-toi, gamin ! Tu vas nous faire une rechute. N'empêche, c'est débile de s'affamer comme ça ! Tu cherches quoi ? Mourir ? » demanda Mickaël.

« Oui ! » di-je d'une voix atone.

Je crois que ma réponse la déstabilisé. Tant mieux, je veux avoir la paix. Je lui tourne le dos et essaye de me rendormi. Mais il reste là. Je sens mon lit s'abaisser sous le poids de l'ange (enfin, je crois que c'est ce qu'il est.)

« Pourquoi t'entête-tu à te faire du mal ? » soupire-t-il

Je ne lui réponds pas. Je me contente de me cacher sous les couvertures de mon lit. Je ne veux pas pleurer, je ne peux pas ! Il est partit mais je ne sors toujours pas. Une grande lassitude m'envahit et je ne peux m'empêcher mes larmes de couler le long de mes joues. Je ne veux pas ! Mais j'ai si mal ! On m'enlève les couvertures. Non, je ne veux pas qu'on voit ma déchéance. Surtout pas lui ! On me prend dans ses bras. Je n'ouvre pas les yeux car les ouvrir signifie avouer que je pleurs mais je ne le veux pas. C'est lui, je reconnais son odeur.

« Qu'est-ce qu'il y a mon cœur. » Oh, le mot qui tue. Le seul qui me blesse au plus profond de moi. Un beau mensonge que ce mot. Il ne sera jamais pour moi. Tu dois te tromper de personne.

« Arrête de me mentir ! » hoquetais-je.

« Je ne me moque pas, je t'aime. » Mais bien sûr. Si je ne crois pas celle-là, tu m'en racontes une autre.

« Mais bien sûr. Du jour au lendemain, tu t'es dis : tiens aujourd'hui, j'ai décidé d'aimer Severus. Quoi de plus simple ! » Ricanais-je

Il ne me répond pas. J'avais raison pourtant comme je souhaiterais avoir tord pour une fois. Il se lève mais je le retiens. J'ai besoin de sa chaleur. Donc, l'espace d'un instant, je fais faire semblant de croire que réellement qu'il m'aime. La chute ne sera que plus douloureuse.

« Reste avec moi, s'il te plait ! »

Voilà que je supplie. Pathétique.

« Parle-moi ! Qu'est-ce qui te met dans un tel état ? » dit-il d'une voix douce. Pourquoi est-il comme ça avec moi ? Je n'en sais rien mais j'aime ça. L'amour, un jeu dangereux et voilà que je suis rentré dedans.

« Tout ! J'en ai marre d'être aux yeux des autres que la chauve-souris graisseuse… »

« Tout le monde ne le pense pas ! »

« Ah non ? J'ai entendu des professeurs m'appeler comme ça entre eux ! Mais tu as raison, seule le château m'appelle comme ça, mais c'est déjà bien assez ! »

« Je suis désolé d'avoir dit ça avec James… »

« Laisse Potter s'excuser lui-même mais il ne le fera jamais et je commence à croire qu'il a raison. Je ne mérite pas la vie que j'ai entre les mains ! »

« Ne dis pas ça ! Tu es une personne super.. ; »

« Tu n'en sais rien ! Tu ne me connais même pas ! »

« Non, tu as raison. Le Severus que je connais et que j'aime est un battant. Il ne se laisserait pas marcher sur les pieds pour des conneris de gamin ! »

« Pff, ce Severus -là est mort en même temps que sa mère et grâce à la haine de son père. »

Merde, je n'aurais pas dû dire ça. Personne ne devait savoir pour ma famille. Je ne veux pas voir leur pitié dans leurs yeux et dans leurs gestes. Je préfère encore plus leur mépris.

« Severus, regarde moi, s'il te plait. »

Je secoue la tête. Non, je ne veux pas la voir. Je ne veux pas perdre cette minuscule particule d'esprit. Avoir quelqu'un qui m'aimer quelque part est vraiment un doux rêve. Mais si je le regarde, mon rêve volera en morceau et je ne pourrais le supporter. Il desserre son étreinte et prends mon menton dans sa main. Elle est si douce et chaude, cette main.

« Je suis sincèrement désolé pour ta mère mais ne baisse pas les bras pour autant, mon amour. »

On dit que les yeux sont les miroirs de l'âme. J'espère que c'est vrai, car dans ses yeux, je vois beaucoup d'amour, de l'inquiétude aussi mais pas une once de pitié. Je lui souris et replonge la tête dans son pull. Je m'endors petit à petit, bercé par son odeur. Finalement je crois que la chute sera moins rude que prévu. Tant qu'il reste là, comme a avec moi, j'ai une raison de vivre pleine ma vie.

Fin flash-back

Severus se réveille doucement et comme d'habitude avant son ange. Il le regarda avec tendresse. Finalement le mensonge de son père sur la fuite de sa mère avait du bon. Il lui avait permis de croire en un ange. Il caressa les deux ailes vertes sombres à la base de la nuque de Gabriel. Celui-ci soupira mais ne se déroba à la caresse de son amant.

« Debout mon ange ! J'ai faim. » dit Severus en embrassant les ailes.

« Moi, j'ai faim de toi ! » dit Gabriel en se retournant.

Severus éclata de rire. Chose rare : il n'y avait qu'avec Gabriel qu'il était comme ça. Même avec les autres anges, il restait une certaine barrière.

« Tu as toujours faim de moi. Une chance que je sois infatigable. »

Gabriel ne répondit pas mais embrassa son cœur. Severus répondit avec la même passion à son baiser. Les mains de l'ange descendirent le long de son dos, déclenchant des frissons de plaisir chez le maître de potion.

« Mm, Gabriel, arrête ! J'ai cours dans une demi-heure ! »

« Et bien, tu seras en retard ! » dit Gabriel en mordillant le lobe de Severus.

« Mm, c'est… Ooh… Impossible, ma réputation… »

« Et ta réputation, alors ? Dans cet état ! » dit l'ange en pressant l'érection de son amant.

« Une seule solution : la douche froide ! »

« Et moi ? Je ne suis pas une solution à ton problème ? » gémit l'ange en suivant Severus dans la salle de bain.

Il réussit à se glisser dans la douche avec son amour. Celui-ci mit l'eau chaude. Il prit une noisette de gel douche et se retourna vers son amant.

« Mm, nouvelle solution : une douche chaude avec mon ange. »

« Très bonne solution. » dit Gabriel en se rapprochant langoureusement de son ténébreux amour.

Severus carra en douceur le corps sculté de son amant. Ce traitement le mit rapidement dans le même état que le maître de potion.

« Severus ! Tu es sadique. Putain… Continue ! » gémit sourdement l'ange.

« Excusez-moi ! On a un problème ! » dit Raphaëlle, en entrant dans la salle de bain.