Woouaaahh ! Dis-donc, j'ai eu plein de reviews pour ce chapitre ! Ca fait très plaisir ! Je vous remercie tous et toutes de vos encouragements et de vos compliments. Je ne sais pas s'ils sont mérités ou pas ; mais je ne me permettrais en aucun cas de douter de votre opinion (mdr !).
Sur ce, pour tenir parole et vous remerciez, voici la suite !
En voyant Ron, à la limite de la fureur, Hermione le trouvait encore plus attirant.
Le piège qu'elle avait construit pour Ron, s'était refermé sur elle. Elle avait envie de le frôler, de le toucher, de voir quels effets, elle pouvait lui procurer.
En suivant la musique, le regard planté dans celui du Ron, elle recommença à se déhancher tout contre lui, raide comme piquet.
Hermione ferait tout pour qu'il succombe, elle l'aimait et elle le voulait.
Elle se baissa toujours face à lui ; et ses mains qui, jusqu'à présent, étaient sagement restées sur ses épaules, amorcèrent une lente et langoureuse descente vers son torse, son ventre.
Elle pouvait sentir se contracter sous ses doigts, les différents muscles tendus de Ron. Lorsqu'elle arriva au niveau de son bas-ventre, Ron attrapa les poignets d'Hermione durement. Aussi lentement qu'elle était descendue, il la fit remonter rapidement, sans cérémonie, à sa hauteur.
Il serrait ses poignets avec tant de force qu'Hermione aurait dû avoir mal.
Mais celle-ci était concentrée sur la respiration haletante du jeune homme et le regard bleu impatient où elle voyait paraître du désir.
D'un geste brusque, Ron lâcha le poignet rougi d'Hermione et colla sa main en bas de son dos, pour la rapprocher brutalement et la plaquer contre son corps tendu.
Elle sentit alors l'effet qu'elle avait sur lui, et il n'était pas des moindres. Voyant là, la réponse et la victoire qu'elle attendait, elle lui lança un sourire espiègle.
Sans jamais cesser de le fixer, elle reprit son rythme chaloupé.
A l'endroit où était placée sa main, Ron sentit le mouvement de bassin de la brune. Ils ne se rendaient plus compte de rien : ni la foule qui les entourait, ni le lieu où ils étaient, il n'y avait qu'eux qui comptaient ; le reste, ils l'avaient oublié.
Hermione se tourna rapidement pour se trouver de dos à lui.
Les mains de Ron se trouvaient sur son ventre et faisaient de légers mouvements circulaires jusqu'à ses hanches. Il suivait Hermione dans sa danse enflammée.
Ses mains à elle, qui étaient jusque là restées sur celles de Ron, prirent délicatement le chemin de la nuque de celui-ci. Elle frottait ses fesses contre Ron et le jeune homme avait de plus en plus de mal à se contrôler.
A chaque mouvement descendant qu'elle effectuait, elle pouvait sentir l'érection grandissante du rouquin, et cela ne faisait qu'accroître son envie de lui.
Ron voyait à chaque roulement de hanches, la jupe d'Hermione qui remontait. Plus ça allait et plus on voyait le haut de ses cuisses voire le bas de ses fesses.
Il lui prit alors une irrésistible envie de toucher de ses doigts les rondeurs si attirantes. Hermione sentit les doigts de Ron glisser de son ventre, le long de sa mini-jupe, pour venir caresser l'intérieur de ses cuisses tendrement et impatiemment à la fois.
Hermione avait mis ses mains dans son dos à elle, lui permettant ainsi de caresser le torse, le ventre musclés de Ron.
Celui-ci remontait ses mains vers le bas-ventre de la brune. Il la colla contre son entrejambe désormais douloureuse, marque de sa virilité dont elle ne doutait plus depuis très longtemps.
S'il la cherchait, il allait la trouver, et sans tarder ! Elle fit descendre ses mains, d'un mouvement habile, vers la fin de sa chemise, sous laquelle elle passa ses doigts.
Puis d'un geste qui mit à vif la peau de Ron, Hermione glissa vers son pantalon.
Au lieu de s'y arrêter, comme à une barrière intime, elle continua d'avancer, jouant avec ce qu'elle se plaisait à imaginer, comme étant son boxer fétiche orange des Canons de Chudley.
Ron la pressa encore plus contre lui, en enfouissant son visage dans la masse brune de son 'amie', afin d'étouffer un gémissement.
Il se rapprocha de son oreille et lui souffla d'une voix éraillée emprunte de désir :
-« Si tu continue à jouer avec tes mains sur cette partie de mon corps, tu vas me rendre encore plus fou que je ne le suis déjà, et je pense que je ne pourrais pas m'empêcher de te violer sur place ! »
Cette simple phrase fit l'effet d'un électrochoc à Hermione. Elle se tourna vivement vers Ron, elle fixa ses yeux emplis d'un fort désir pour elle.
Elle, Hermione, la banale Hermione ! Ron voulait la violer.
Un large sourire décora son visage. Elle se colla tant à Ron, qui la serra contre lui, on aurait dit qu'ils voulaient ne faire qu'un.
Elle murmura contre son oreille :
-« Ca pourrait être excitant ! »
Puis, elle souffla un air chaud sur son oreille, avant de lui lécher le lobe lentement.
Hermione descendit en embrassant, léchant, suçant et mordillant sensuellement le cou de Ron.
Celui-ci n'en pouvait plus : encore une de ses tortures et au choix il lui sauterait dessus ou la braguette de son pantalon allait craquer.
A dire vrai, elle lui avait toujours fait cet effet-là, mais lui préférait l'ignorer, de peur d'être blessé, de se tromper.
Ce soir, il ne pouvait pas se tromper. C'est lui qu'Hermione avait voulu piéger et non un des gars de ce troupeau.
Et, elle avait réussi à le pièger.
Elle y réussissait toujours, même dans leurs disputes, c'était lui le premier à céder.
N'y tenant plus, Ron glissa ses mains sur les fesses d'Hermione. Il y avait entre eux une sorte de compétition engageant les deux jeunes gens à une course effrénée vers le désir et le plaisir.
Ne dit-on pas 'jeu de mains, jeu de vilains' ?
Pour Hermione, cette stupide phrase n'avait aucune signification et elle souhaitait plus que tout que le jeu des mains de Ron continue.
Chacun entraînait l'autre un peu plus loin.
Ron aurait donné n'importe quoi pour être hors de cette foutue boîte de nuit, dans un coin calme et douillet pour continuer son exploration du corps d'Hermione.
En parlant de celle-ci, il la sentit passer ses mains entre leurs deux corps.
Peut-être allaient-ils trop vite ? Ou elle venait de se rendre compte que c'était lui qu'elle touchait ?
Ses deux questions furent balayées en moins de temps qu'il faut pour dire 'quidditch'. Hermione venait à l'instant de passer sa main sur l'entrejambe de l'immense rouquin. Cette pression, à travers quelques morceaux de tissus, suffit à enflammer Ron.
Il se pencha vers elle, les yeux clos à s'en fendre les paupières et dût enfouir son visage dans le cou de la jeune femme, afin d'étouffer un gémissement de plaisir.
-« Où sommes-nous ? » questionna Hermione.
Il se décolla d'elle, suffisamment pour remarquer qu'ils n'étaient plus dans la boîte de nuit.
Ils se trouvaient dans une minuscule cabane en bois, au milieu de laquelle se trouvait un vieux lit qui, s'ils avaient sauté dessus, aurait grincé sans aucun doute !
-« Ron ? tu sais où nous nous trouvons ?
- Hummm… Je crois bien que oui. Et si je ne me trompe pas, nous sommes dans la petite cabane que Bill et Charlie avaient construit à quelques mètres du Terrier.
- Et je suppose que c'est toi, qui nous a amené ici…en transplanant ?
- Non, enfin… je ne crois pas, commença-t-il à répondre quand il se souvint de ce à quoi il avait pensé quelques minutes avant 'l'incident'. Euh…maintenant que tu me le dis, c'est peut-être bien de ma faute…
- De TA faute ? l'interrompit Hermione en s'avançant de nouveau vers lui.
- Oui…en fait, tu vois…hummm…quand on dansait, si on peut appeler ça danser, tu m'as…comment dire…frôler accidentellement..
- Intentionnellement, l'interrompit-elle de nouveau en faisant un pas.
- Quoi ?
- Oui, je t'ai touché de façon, pas vraiment accidentelle, mais ça n'explique pas comment nous sommes arrivés ici, conclu-t-elle en rougissant.
- Bah, en fait , avant que tu me touches…là… je pensais que j'aimerais bien…euh…trouver un endroit calme…tranquille pour tferlamour, déclara Ron dont les oreilles semblaient pâles en comparaison du reste de son visage.
- Pour quoi ? demanda Hermione en venant se coller lascivement contre son corps.
- Pour…pour te faire l'amour Hermione ! J'ai plus qu'envie de toi, termina-t-il, sa voix n'étant plus qu'un son rauque.
- Oh ! Elle le fixa avec un regard remplit de malice. En fait, c'est moi qui nous aies fait transplaner, dit-elle en baissant la tête. J'avais tout arrangé, jusqu'aux draps du lit. Je voulais te piéger, mais visiblement c'est toi qui m'as eu à mon propre jeu ».
Ron prit le menton d'Hermione entre ses doigts et lui releva le visage. Il s'attendait à voir une Hermione gênée ou même en colère, mais il fit face à des yeux sombres brillants d'envie.
-« Comment se fait-il que tu aies tout arrangé ?
- Eh ben, maintenant que Voldemort n'est plus, je ne pouvais plus reculer. J'ai toujours tout garder en moi, parce qu'on était pas sûrs de la vie qui nous attendait après la guerre, dans l'optique où l'on serait toujours en vie. Mais aujourd'hui on est en vie, et je n'ai plus envie de me cacher derrière de fausses raisons. Alors j'avais décidé que ce soir était le soir où je devais tout te dire, même si rien n'était sûr.
- Juste pour m'en parler, c'est ça ? demanda Ron.
Elle lui répondit oui de la tête.
- Alors pourquoi avoir mis des draps propres ?
- Parce que je suis prévoyante…
- Tu savais que je partagerais tes sentiments ? dit-il surpris.
- Non, bien sûr que non, mais… elle fit une pause en se mordillant la lèvre. Enfin, si tu ne partageais pas mes sentiments, je pouvais toujours dormir ici et partir au matin ».
Ron était abasourdi, mais il allait montrer à son Hermione sur le champs que jamais, il ne la laisserait faire.
Voilà, encore un chapitre de terminer !
J'espère qu'il vous aura plu. Le prochain chapitre sera le dernier de l'histoire !
Comme d'habitude, j'attends vos reviews, vos remarques bonnes ou mauvaises…
Bisous à tous et merci beaucoup de m'avoir lu !
A bientôt Faeris
