Chapitre 2

Me voilà de retour dans le couloir. Mes pas, toujours silencieux, sont tels ceux d'une ballerine. Voilà une autre porte à ma droite. Je l'entrouvre légèrement, encore personne. J'entre. C'est une pièce ronde, minuscule. Il n'y a rien a part une armoire, une petite table et une chaise. Il n'y a aucune décoration en plus. Les murs sont bruns, le bois est de la même couleur les lampes également. La seule chose qui ressorte un peu du décor brun, ce sont les poignées de l'armoire tout au fond. Elles sont de couleur or, ornées de minuscules rubis. Je m'approche, intriguée. Je regarde derrière moi, personne. J'avais crut entendre un bruit. Je regarde les poignées de plus près, elles sont magnifiques. Je les tourne, ouvre l'armoire. Elle est remplie de vêtements. Des robes, des jupes, des manteaux, des espèces de longues toges de toutes les couleurs. Des jeans, des pantalons, des chapeaux, etc. On dirait que la chance tourne en ma faveur. J'enfile ce qui me semble être le mieux. Un pantalon noir, une camisole blanche et une veste verte. Je prends un manteau noir au cas où il pleuvrait encore. Je prends un sac accroché sur le coté intérieur de l'armoire. J'y mets chapeau, vêtements, foulard, etc. Tout pour tenir au moins une semaine. En prenant un manteau beige, je remarque qu'il y a une feuille dans la poche droite. Je la prends et commence à la lire.

« N'oublie pas, sous la table, mais ce n'est qu'en cas d'urgence! Dlanor »

Sous la table? Qu'y a-t-il sous la table? Je finis de préparer mon sac et me dirige vers la petite table basse. Elle n'a rien de bien exceptionnel. Je la pousse un peu. Merde. Avec tout le bruit qu'elle fait, je vais réveiller toute la maison. Je vais utiliser mes bras. Je soulève la table de toute mes forces marche petit pas par petit pas. Lorsque je la dépose finalement au sol, mon regard se dirige vers le tapis brun que je n'avait pas encore vue. Je le soulève et le tire au bout de mes bras. Il y a maintenant un trou dans le plancher. Un trou assez profond. Je ne vois pas le fond. Alors que j'allais mettre le pied dedans, une trappe en barreaux de métal se referme. Il y a un mécanisme d'ouverture où deux boutons sont visibles. L'un est rouge, l'autre est vert. Je ne sais pas pourquoi mais je suis plus tenté par le rouge que le vert. J'appuie dessus. Rien ne se passe. Soudain une voix de nulle part s'élève. On dirait que je la connais, elle me fait beaucoup penser à quelqu'un. Mais je ne saurais pas dire qui. C'est une voix masculine, forte, résonnante et grave. J'ai peur que quelqu'un l'entende. J'essaie de la faire taire mais je ne parviens qu'à faire répété le message qui y est enregistré. Je l'écoute, peut-être comprendrais-je comment entrer dans ce passage.

« Bonjour, Peut importe qui vous êtes, vous n'avez pas d'affaire ici. Seule Hermione Granger est autorisé à descendre ici. Si vous prétendez être cette personne, répondez correctement à une question et une reconnaissance vocale et vous pourrez passer. Avez-vous bien compris? »

-Oui. Répondis-je.

Le message s'interrompit quelques instants avant de poursuivre.

« Premièrement, levez-vous et dirigez-vous vers la lumière. Mettez vous face au mur derrière elle. Deuxièmement, dites moi votre nom. »

-Hermione Granger. Répondis-je.

« Bien, maintenant, répondez à ma question et je vous laisserez passer sous cette grille. Quel est l'animal qui a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir? »

Qu'est-ce qui peut bien avoir deux, trois et quatre pattes dans la même journée? Peut-être que la journée n'est qu'une façon de parler. Peut-être qu'elle signifie autre chose, comme une vie, le cycle d'un plante, ou n'importe quoi. Mais... Une vie... Mais oui c'est ça.

-J'ai trouvé la réponse! C'est l'être humain! Il a quatre pattes lorsqu'il naît puisqu'il marche sur ses deux jambes et ses deux bras. Il en a deux lorsqu'il grandit et il en a trois parce qu'il a une canne dans la vieillesse. C'est ça! C'était facile!

« Bien, je vous laisse passer »

Mais alors que j'allais bouger pour retourner dans la trappe, un trou m'aspire. C'était un piège! J'ai peur, affreusement peur! Je tombe et je tombe jusqu'à ce que j'arrive sur une tonne de coussin. Il y a un chandelier, un sac déjà préparé avec du linge et de la nourriture et une montre. Mais la montre est très étrange. Elle n'indique pas l'heure. Il y a une aiguille pour chaque personne, et elle n'est pas divisée par des chiffres mais bien par des endroits tels que ; la maison, le travail, dehors, en voiture, etc. Il y tellement d'aiguille que je ne sais pas très bien comment elle fonctionne. Il y en a 6 en tout. Une mauve pour Ronald Weasley, une verte pour Harry Potter, une rouge pour Ginny Weasley, une grise pour Drago Malefoy, une jaune pour moi et une bleue pour Neville Londubat. Il y en a trois sur « la maison », deux autres sur « dehors » et la dernière est sur « mort ». C'est celle de Neville Londubat. J'ai un pincement au cœur, même si je ne le connaissais pas. Ou peut-être que je le connaissais... Enfin, c'est la vie. Je détourne enfin mon regard. Tout en attachant la montre à mon poignet gauche, je regarde devant moi. Il y a un immense couloir, tout sculpté dans la pierre. Il tourne un coin un peu plus loin. Le tunnel est assez grand pour qu'un nain y marche debout et qu'il reste encore un peu de place. Je n'ai pas le choix, il va falloir que je marche à quatre pattes. Je prends le chandelier d'une main, mets le sac sur mes épaules et m'accroupit au sol. Je commence à marcher puis marche encore, je crois bien qu'une heure a passée. Les aiguilles de ma montre n'ont pas bougées. Je marche encore, je ne m'arrête pas. Je marche encore et encore, une autre heure a passée. Je prends une pause, boit une gorgée d'eau et mange une barre nutritive aux fraises. Puis je reprends ma marche pendant au moins quatre heures encore. Soudain j'aperçois une porte. Elle est fermée à clé. Je cherche mais la clé n'est pas dans mon sac. Je décide d'utiliser le bâton de bois. Je le pointe sur la serrure mais rien ne se passe. Je l'agite un peu. Rien. Je l'agite encore plus fort, toujours rien. Je commence à rager. Je la bouge de tous les côtés mais soudain, d'autres mots bizarres me viennent en tête. Je décide de les utiliser simplement par curiosité.

- Haloro Mora

Il y a eu un déclic. Je tourne la porte et il y a une petite pièce ronde. Pas plus grande que l'autre au dessus du tunnel. La pièce est complètement vide, les murs sont recouverts de briques. Je me dirige vers la porte mais elle ne s'ouvre pas. Je jette à nouveau le sortilège mais rien ne se passe cette fois. Je regarde autour de moi, mais je ne vois rien pour m'aider à sortir d'ici. Peut-être que c'était un piège et que je suis tombée carrément dedans. Quelle belle dinde! J'essaie quand même de trouve quelque chose qui puisse m'aider. Je creuse mon cerveau pour essayer de trouver d'autre formule magique. Il n'y a rien qui me vienne à l'esprit. J'essaie de la défoncer en rentrant dedans, mais le seul résultat que j'obtiens c'est celui de mon bras en compote. Mais d'après ce que j'ai pu voir, je suis une personne qui se sert beaucoup plus souvent de sa tête que de son corps, alors je vais me servir de ma tête. Il doit bien y avoir une énigme à résoudre ou une formule à trouver. Je cherche dans tous les recoins de la pièce, essaie de déplacer toutes les briques. Lorsque je m'approche de la porte, j'arrive à en déplacé une. Je cris ma victoire mais tout ce que je trouve c'est un bouton. J'appuie dessus et il ne se passe rien. Je appuie une nouvelle fois. Toujours rien. Je commence à enrager. Je recommence. J'appuie sans arrêt. Il doit bien servir à quelque chose s'il est là. Et si c'était pour avertir mon agresseur de venir me chercher? Pour l'avertir que j'étais là? J'arrête aussitôt d'appuyer. J'ai soudainement peur. Très peur. Et à quoi bon arrêté? Si je dois sortir d'ici, il faut bien que se soit par cette porte. Alors je continue de sonner et sonner encore.

J'ai crus entendre un bruit. J'arrête de sonner. J'écoute plus attentivement. Mais oui, il y a quelqu'un qui arrive à la course. Il doit y avoir un escalier derrière la porte parce que je l'entends descendre les marches quatre à quatre. Je cherche quelque chose pour me préparer à l'assommer. La brique! Je la prends dans mes mains et me tiens debout, derrière la porte, prête à assommer la première personne qui franchira cette porte. Un déclic. La porte s'ouvre lentement. Très lentement. Je vois une tête immerger de la porte. C'est l'homme que je recherche, Ronald Weasley. Trop tard. Mes bras sont partis tous seuls. Ronald Weasley est évanoui, gisant à mes pieds.

Au mon dieu, qu'ai-je fais?

Voilà pour ma fic, j'espère qu'elle vous a plut! Je reviendrai la prochaine fois avec peut-être la suite...

Mais non, je blague! C'est le nouveau chapitre! J'espère que vous lavez aimé je reviendrai avec la suite plus tard. Peut-être la semaine prochaine, mais rien n'est certain... désolé pour le retard. Laissé moi toujours vos commentaires, vos reviews et vos impressions. Que va-t-il se passer d'après vous? Je voudrais le savoir, peut-être que ça me donnerait une idée comment poursuivre... parce que j'écris au fur et à mesure, je ne sais même pas encore ce qui va arriver à Hermione et ce qui lui EST arrivé... J'aimerais vous dire que c'est encore une blague mais non... Je suis en train de monter le casse-tête et sa résolution. A la prochaine! Bisou -xxx-