AVERTISSEMENT: Ce chapitre pourrait être classé dans la section M. Mais comme il n'y a que celui-là qui soit dans ce genre...Donc,voilà,j'avertis les plus jeunes lecteurs.Bonne lecture pour le reste en tout cas. ;)

22-Un évènement inattendu

Ayant d'abord déposé Tina Tocci chez elle, Flack était enfin arrivé devant l'immeuble de Stella. Comme la veille, il décida de la raccompagner à son appartement. Ils étaient actuellement dans l'ascenseur et ce fut Flack qui brisa le silence.

Don : La question va peut-être vous paraître stupide mais…ça va…heu…mieux ?

Stella (lui souriant légèrement) Pas vraiment…Voir la souffrance de Tina m'a bouleversée plus que je ne pensais…

Don (lui posant une main sur l'épaule) Je suis vraiment désolé. Je ne peux pas imaginer à quel point ça doit être dur…

Stella : Ce n'est pas grave. Mais merci pour tout. (avec humour) Vous n'avez pas arrêté de me consoler ces derniers temps.

Don (plaisantant) Ça m'a valu quelques remarques de la part de Mac.

Stella : Ha ?

Don (voyant qu'il s'aventurait sur un terrain glissant) Heu…Oui. Cette manie de voir tous les détails…

Le détective fut sauvé par la sonnerie de l'ascenseur et ils se dirigèrent vers l'appartement de Stella. La jeune femme déverrouilla sa porte et l'ouvrit puis se retourna vers Don.

Stella (souriant) Bonne nuit, Flack. Et merci encore.

Don (souriant) Je vous en prie. Bonne nuit, Stella.

Voyant la tristesse qui régnait toujours dans le regard de la scientifique, Flack se pencha vers elle pour lui déposer un doux baiser sur la joue. C'était juste un geste impulsif, un geste de réconfort. Quand il se redressa, son visage à quelques centimètres du sien, leurs regards se croisèrent. Flack ne s'attendait vraiment pas à sa réaction, ni à celle de Stella. Elle agrippa la cravate du détective et rapprocha son visage du sien, le regardant avec une brûlante intensité. Sans savoir qui avait amorcé le contact le premier, leurs lèvres s'effleurèrent doucement pour ensuite se lier en un baiser nettement moins chaste.

Stella s'était mise sur la pointe des pieds et tenait toujours fermement la cravate de Don, tandis que celui-ci avait pris délicatement le visage de la jeune femme entre ses mains. Puis elle le tira à l'intérieur de son appartement et lâcha enfin sa cravate pour nouer ses bras autour de son cou. Elle sentit Flack lui libérer le visage pour la serrer contre lui, caressant son dos, et tous deux continuèrent à s'embrasser avec une passion dévorante.

Putain, mais qu'est-ce qu'il faisait ! C'était la question qui martelait l'esprit de Don depuis le moment où il avait senti les lèvres de Stella sur les siennes. Ce n'était vraiment pas une bonne idée ! Elle avait besoin d'un ami, pas d'un amant ! Mais comme si son esprit ne contrôlait plus son corps, Flack ne cessait d'embrasser Stella et approfondissait de plus en plus chaque baiser, sentant aussi la langue de Stella chercher la sienne et s'y mêler avec plaisir. Il sentit les mains de la jeune femme se glisser sous sa veste pour la lui retirer et elle finit par le pousser sur le canapé.

Stella ne savait que penser de leur réaction inattendue. Tout ce qu'elle voulait, c'était Flack. Elle avait besoin de lui à en crever ! Les baisers du jeune homme étaient passionnés et avides, ses mains étaient douces et fortes à la fois et l'étreinte de ses bras était tendre et puissante. Il était à lui seul un maelstrom de sensations. Stella voulait sentir le corps de Flack plus distinctement, c'est pourquoi elle fit glisser sa veste au sol. Puis elle le poussa sur le canapé et se mit ensuite sur lui, commençant à défaire lentement sa cravate.

Comme Stella s'était écartée de lui, bien qu'elle se trouvait maintenant sur ses cuisses, ce qui l'excita encore plus, Don essaya de reprendre le contrôle de la situation. Il saisit alors les mains de Stella, qui s'affairaient sur les boutons de sa chemise, et la regarda droit dans les yeux, de beaux yeux vert émeraude emplis de désir. Le détective déglutit puis se mit enfin à parler.

Don (essoufflé et d'une voix qu'il trouvait rauque) Stella. Je… Qu'est-ce qu'on est entrain de faire ?

Stella (essayant de récupérer ses mains) Je n'en sais rien…Mais c'est agréable…

Elle se pencha vers lui, touchant légèrement ses lèvres avec les siennes, et une nouvelle fois, Flack l'écarta de lui.

Don : Ce n'est pas une bonne idée, Stella…Ce n'est pas une solution…

Stella (se mettant à embrasser son cou, ce qui le fit soupirer de plaisir) J'aime cette idée, Flack… (sentant l'excitation de Don) Et toi aussi, tu en as envie…

Don : Stel…

Il fut interrompu par les lèvres de Stella sur les siennes et finit par lâcher les mains de la jeune femme, qui se remirent à déboutonner la chemise de Don. Une fois cela fait, elles se mirent à caresser sensuellement le torse ferme et musclé du détective pour ensuite s'attarder sur ses abdominaux et elles glissèrent par la suite sur son dos. Flack se leva soudain, portant la jeune femme par la taille, ses jambes nouées autour de la sienne, pour se diriger ensuite dans la chambre. Il la coucha en douceur sur le lit puis reprit avidement ses lèvres.

oOo

Comment ose-t'il ? Comment oses-tu ? Pourquoi me trahis-tu, Stella, pourquoi ? Tu es donc comme les autres alors…Infidèle, traîtresse, menteuse ! Tu n'aurais pas dû, Stella, tu n'aurais pas dû. Quant à lui, c'est le prochain…

oOo

Chacun retirait tendrement les vêtements de l'autre, les jetant un peu partout dans la chambre, et ils s'embrassaient encore et encore, ne s'arrêtant que pour reprendre un peu d'air.

Flack se mit à explorer le corps entier de Stella avec ses lèvres : le visage puis le cou, qu'il mordilla un peu, taquin, les épaules, les bras, les mains…Il s'attarda sur sa poitrine, la faisant soupirer de plaisir, pour ensuite continuer sa série de baisers brûlants le long de son ventre et autour de son nombril, la faisant s'arc-bouter contre lui. Il s'attaqua ensuite à ses jolies jambes fuselées, les caressant en même temps, puis revint vers son visage pour reprendre ses lèvres si douces avec passion.

Stella avait une main qui caressait le dos puissant de son amant et l'autre qui s'était glissée dans ses cheveux noir de jais. Elle aimait les lèvres de Flack sur les siennes et sur son corps. Elle adorait la façon dont il l'embrassait, tendre et passionnée à la fois. Elle aimait la façon dont il caressait son corps, avec force et douceur. En fait, elle aimait les sensations qu'il éveillait en elle.

Don s'écarta légèrement de ses lèvres pour la regarder, comme s'il voulait noter chaque détail de son visage. Stella fut surprise par l'intensité du bleu des yeux de Flack : jamais elle ne les avait vus aussi vifs, aussi bleus. Elle se mit alors à lui sourire avec tendresse et caressa sa joue avec une sensuelle douceur. Don lui sourit à son tour avant de lui reprendre amoureusement les lèvres dans un baiser passionné, intense et carnassier, et il fut satisfait de la sentir y répondre avec ravissement.

Don se décida enfin à agir. Il noua ses doigts aux siens et entra en elle avec douceur et passion, la faisant doucement gémir. Il commença à se mouvoir lentement en elle, l'embrassant et lâchant une de ses mains pour la caresser avec amour.

Sentant Flack en elle, Stella avait l'impression que des milliers de petites explosions avaient éclatés à l'intérieur de son corps et qu'elles s'étaient transformées en un brasier de plus en plus brûlant au fur et à mesure que Flack accélérait l'allure de son mouvement de va et vient. Quant à Don, il avait l'impression d'être consumé de toute part et de perdre tout contrôle. Tout le décor semblait avoir disparu. Il n'y avait que Stella. Et lui. Ils étaient seuls au monde, leur monde…Une main frôlait une jambe, des lèvres se posaient dans le creux d'un cou, deux mains jointes se serraient à chaque mouvement de hanches, deux voix se joignaient pour exprimer leur plaisir…Tout était sensualité et volupté, douceur et force, tendresse et amour.

Tous les deux gémissaient de plaisir, se caressant et s'embrassant sans cesse. Flack ne cessait de répéter « Stella » alors que la jeune femme ne faisait que pousser des cris de plaisir, serrant le jeune homme contre elle avec son bras libre, le poussant plus loin en elle. Don finit par augmenter l'allure et la puissance de ses coups de reins et tous deux finirent par atteindre l'orgasme tant recherché.

Stella (se cambrant contre Don et criant) OH, DO… (se mordant les lèvres un instant puis se remettant à crier) FLAAAACK !

Don (gémissant et serrant plus fort la main de Stella dans la sienne) Stella ! Stellaaa !

Epuisé, en sueur et la respiration saccadée, Don s'écroula doucement sur Stella, qui mit ses bras humides de sueur sur son dos tout aussi humide, embrassant son cou au niveau de la veine jugulaire, sentant ainsi les battements rapides de son cœur. Pourtant, malgré le plaisir qu'ils venaient de partager, Don s'interrogea : il avait bien entendu, et bien vu, que Stella s'était retenue de crier son prénom. Pourquoi ?

Stella continuait de caresser et d'embrasser le corps musclé de l'homme qu'elle considérait comme son ami. Mais peut-être y avait-il plus que ça ? Et puis, sans trop savoir pourquoi, elle avait empêché le prénom du jeune homme de franchir ses lèvres. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il était jeune justement. Ils avaient dix ans de différence…À moins qu'elle craignait que, finalement, ça n'avait pas été une bonne idée ? Elle l'ignorait et mit toutes ses questions dans un coin de son esprit. Tout ce qui comptait pour le moment, c'était Flack. Elle n'avait pas eu de meilleur soutien depuis le début de cette affaire. A chaque fois qu'elle était mal, il était là pour elle et elle se sentait si bien dans ses bras…En était-elle tombée amoureuse ? Ou est-ce juste sa détresse qui avait parlé pour elle ?

Don sut finalement ce qui le travaillait tant ces derniers jours : il était amoureux. Et de Stella ! Il avait fallu cette enquête tragique pour qu'il s'en rende compte mais il craignait que cet amour soit à sens unique… Il préféra alors penser au moment présent : Stella était là, dans ses bras et ne semblait attendre que lui. Don l'embrassa alors puis leur nouvelle étreinte devint plus que passionnée et ils recommencèrent à faire l'amour.

Le portable de Flack, se trouvant dans la poche intérieure de sa veste tombée précédemment au sol, se mit à sonner et son écran affichait le nom et le numéro de Mac. Hélas pour lui, il n'eut jamais son correspondant car Don était bien trop occupé dans les bras de Stella.

oOo

Demain, tu vas avoir une surprise, enfoiré ! Tu ne la méritais pas ! Tu ne la mérites pas ! Quant à toi, Stella, tu m'as déçue et tu mérites d'être punie…Tu n'aurais jamais dû me trahir…