Note : chapitre un peu court, je vous l'accorde. Mais qui permait d'annoncer bien des choses .

Gros bizou, et bonne lecture !

Confortablement assis devant son grand bureau en chêne, Dumbledore regardait avec une visible satisfaction les parchemins étalés devant lui.

Il avait demandé à ses directeurs de maisons de faire un compte-rendu du moral des troupes. Ce qui avait soulevé l'indignation d'un certain potion Master et d'une animagus. Preuve que ces deux-là pouvaient se mettre d'accord, tout n'était qu'une question de volonté.

Les professeurs avaient donc surveillé avec une relative discrétion, et toute relative bonne volonté, leurs élèves de dernière année.

Et le bilan était largement satisfaisant.

Du côté des Serdaigles et des Poufsouffles, rien de surprenant. Il n'y avait eu aucune volonté de se rebeller, les serdaigles tirant même une certaine fierté d'être choisi pour jouer cette pièce lors d'un important événement officiel.

Par contre, même Dumbledore avait douté pouvoir rallier les gryffondors à sa cause. Ne parlons même pas des serpentards.

Avec leur courage et leur honneur en bandoulière, toujours fièrement brandis, les gryffondors pouvaient se montrer d'acharnés adversaires. Imaginez Fred et George en adversaire… Albus frissonna à cette pensée.

Non pas qu'ils y mettent de la haine. Mais simplement un terrible acharnement à vaincre, n'hésitant pas à y mettre tout les moyens si c'était nécessaire. Et puis, rien, ou presque, ne pouvait les arrêter.

Les serpentards étaient plus nuancés. Mais aussi beaucoup plus rancuniers. Ils ne connaissaient pas le pardon, et étaient plutôt adeptes des coups bas. La preuve vivante était ce cher Séverus avec qui Albus ne prenait plus le thé de peur de… d'abréger ses années à venir.

Pour tenter de mettre les deux adversaires du même côté, le directeur de Poudlard avait donc privilégié une tactique simple mais qui, espérait-il, finirait par porter des fruits.

Tout d'abord les unirent dans un but commun. Rien de plus simple, en les mettant dans une même situation difficile. C'était chose faîte. Maintenant, il n'y avait plus qu'à laisser se faire les choses.

Au final, il espérait obtenir ce que des générations de dirigeants de l'école n'avait jamais vu se réaliser. Une amitié sincère entre les deux maisons rivales. Pas seulement une alliance, non, quelque chose partant de sentiments. Et il avait les deux cobayes idéals juste sous la main.

Un grand sourire naquit dans les yeux de Dumbledore, s'étira sur ses lèvres pour ensuite se perdre dans la masse de pensée bouillonnante qui agitait son esprit que certains qualifiaient de dérangé.