Celle-là, elle me plait bien !
Bonne lecture !
PS : Je trouve que le titre est pas mal trouvé, pas vous ?
Sans toi l'abeille…
(T)
- Il faut que j'y aille...
Scully sortit de l'appartement et avança dans le couloir, elle ne devait pas se laisser aller, se laisser convaincre car même si elle essayait de la renier, elle savait qu'il arriverait à la faire changer d'avis.
Mulder hésite quelques secondes à suivre Scully. Est-ce qu'il arriverait à la faire changer d'avis, elle, si têtue ? Il devait essayer, il ne pouvait pas la laisser partir.
Il sortit dans le couloir et tout en la rattrapant lui lança :
- Si ça t'arrange de croire ça pour t'en aller la conscience tranquille alors crois-le mais tu te trompes !
Il s'approche d'elle.
- Quel devait être mon rôle quand j'ai été affectée à ton bureau ? De débiner ton travail, de te mettre au pas, de te discrédité.
Il ne supporte pas ça, il sait qu'au fond d'elle, elle sait bien que ce n'est pas la seule raison qui l'a poussé à rester.
- Mais tu m'as sauvé. Même... même si j'ai pu le trouver pénible et frustrant, ton maudit rationalisme scientifique m'a sauvé des dizaines, des milliers de fois ! Tu m'as obligé à être honnête. Tu as fais de moi un homme sensé. Je te dois tout... et toi, tu ne me dois rien.
Scully le regarde et toute l'intensité des paroles de Mulder se répercute dans son corps. Ses yeux se remplissent de larmes et sait que Mulder ne fait pas ça seulement pour la retenir, il sait qu'elle a besoin de lui et elle sait elle-même qu'il a besoin d'elle.
- Je ne sais pas si j'ai envie de continuer seul... Je ne sais pas si je pourrais. (il la regarde intensément avant d'ajouter) Et si j'abandonne aujourd'hui ils vont gagner.
Elle baisse les yeux quelques millièmes de secondes pour les braquer ensuite sur lui. Elle marcha lentement vers lui et ils s'enlacèrent. Elle passa ses bras autour de sa taille tandis que lui réussi à l'envelopper par son imposante carrure d'homme. Elle s'écarte légèrement de lui et pose sa main droite sur sa nuque afin d'embrasser son front. Son esprit est vide, elle tenta de trouver un certain réconfort dans celui de Mulder en posa son front contre le sien. Il restèrent un moment ainsi, puis Mulder passa ses mains autour de la nuque de Scully. Ils s'écartèrent un peu et se fixèrent dans les yeux. Tant d'émotions tourbillonnaient en elle. Cet homme qu'elle aimait tant était là à la supplier de rester alors qu'elle allait partir sur un "coup de tête". Ses yeux se remplirent à nouveau de larmes, non, elle ne partirait pas, elle ne pouvait pas car sans lui, elle n'était rien. Il lui caressa tendrement la joue et s'approcha dangereusement d'elle. Le temps sembla s'arrêter, les yeux dans les yeux, ils se regardaient avec plus d'intensité qu'ils ne l'avaient jamais fait. Une tension apparut et les deux agents semblèrent hésiter. Etait-ce une bonne idée ? Cette question les avait souvent tourmenté, mais cette fois, ils étaient ensemble et sauraient directement la pensée de l'autre. Et cette réponse, ils la connaissaient d'avance, c'était leur destin. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Deux opposés parfaits s'aimant tendrement et passionnément à la fois. Leurs lèvres se touchèrent en une douceur telle la plus douce des caresses. Chacun goûtait l'autre, s'abreuvant de cette passion enivrante. Alors que leurs bouches s'entrouvraient afin d'approfondir leur baiser, ils se serrèrent en une étreinte, profitant de cette nouvelle chaleur qui durerait et durerait. Aussi longtemps qu'ils vivraient. Eternellement...
FIN
Plus je relis, plus je me dis "C'est moi qui ait écrit ça ! Ben ça alors !"
Modeste, reste modeste... Bon, j'avoue que celle-là me fait craquer...
