P'tite fic "poètique" de part les mots...
Bonne lecture !


Dream or reality
(T)

Le vent s'éleva sur cette haute colline de la ville de Washington, une brise légère souleva ses cheveux, intensifiant son manque de patience. Elle n'avait jamais eu de patience, mais pour son Mulder, elle attendrait. Elle regarda tristement cette ville sombre, engloutie par un faible brouillard. Que voulait-il lui dire de si important ? La patience fit place à la curiosité de son esprit et de nombreuses questions germèrent dans son esprit. Que voulait-il donc lui dire ? Peut-être n'est-ce pas si important que ça. Mais pourquoi lui avoir demandé de venir ici ?

Le soleil se coucha lentement ; elle était restée dans ses pensées si longtemps. Les lumières de la ville s'allumèrent une à une, l'obscurité laissant place à une faible clarté. Le vent devint froid, de plus en plus froid ; elle frissonna légèrement. Elle se sentit envelopper, une tendre chaleur envahit son être en sentant sa respiration dans son cou. Elle ferma les yeux, cette sensation de proximité... si rare et si agréable. Elle tourna son visage sur le côté et ses lèvres rencontrèrent les siennes. Un frisson lui parcourut l'échine, non pas un frisson du au froid, mais à la surprise et au bonheur. Elle n'existait plus que par ses lèvres. Des lèvres tendres et souples, des lèvres qui la rende folle, depuis des années qu'elle les observe, les veut, rien qu'à elle, pour elle. Son sang ne fit qu'un tour, la passion la dévora, son corps se consuma par le plaisir de le savoir rien qu'à elle.

Ils ne purent attendre, ils allèrent chez elle. A peine entré, le plaisir les envoûta. Leurs corps avides se dirigèrent vers la chambre où leur amour prit le chemin de la liberté d'expression. Un amour parfait, comblé...

Le soleil lourd filtra à travers le store de la chambre qui n'avait été fermé qu'à moitié. Un corps bougea, s'étira, s'éveilla dans les draps. Une jolie petite frimousse se dégagea et chercha une personne à ses côté, laissant ses mains voyager dans un lit désespérément vide. Elle se lamenta, un rêve, juste un rêve, un rêve magnifique. Elle pleura silencieusement sa peine de solitude. Des pas se firent entendre. Elle se figea, son être criait Mulder, espérait que se soit Mulder. La porte de la chambre s'ouvrit lentement, laissant apparaître un homme. Elle laissa échapper une mine de surprise et de bonheur. L'homme s'avança vers elle, un petit déjeuner dans les bras. Il le déposa au pied du lit s'assit à côté d'elle, sur le rebord. Il semblait heureux, comblé, il rayonnait. Elle se releva à la rencontre de ses lèvres, goûter à nouveau à cette sensation si agréable. Elle posa une main sur son cou, l'approchant, l'attirant à elle. Leurs lèvres se touchèrent et ce même bonheur l'envahit. Leurs lèvres se séparèrent, presque à regret.

- Tu as bien dormit mon coeur, questionna l'homme.

- J'ai fait un rêve merveilleux. -elle lui sourit- Mais la réalité dépasse parfois la fiction, car ce n'était pas un rêve, n'est-ce pas ?

- Non, c'était bien réel.

- Alors pourquoi rêver ?

- Car l'attente était interminable sans cette fatalité. Nous refusions de l'avouer, mais notre inconscient ne le réfutait pas lui, nos rêve étaient le reflet de notre désir le plus profond.

- Je préfère une surprise, je ne voulais pas connaître la suite, je voulais que cela se passe à l'improviste, mais mes rêves reflétaient bien mon désir. Je n'osais les imaginer se réaliser...

- Pourquoi ?

- Parce qu'il y avait trop de contrainte, trop de chose qui nous empêchait d'être ensemble à part dans notre inconscient, dans l'irréel.

- La vérité est ailleurs Scully.

- Elle est très bien où elle est Mulder. Mais j'aurais préféré que personne ne la trouve, ainsi, ses conspirateurs n'auraient pas eu lieu.

- Il nous cache la vérité...

- ... et nous devrons à présent leur cacher aussi quelque chose, afin d'être toujours ensemble. Si je te perdais, je mourrais.

- Tu es ma raison de vivre.

- Et tu es la mienne...

Leurs lèvres s'assemblèrent à nouveau, mais en un acte qui se perpétuerais à jamais : l'union de leurs corps, la fusion de leurs esprit, le tout de leur amour...

FIN


J'ai finit de la relire la main sur le coeur... Sans blague, je suis vite émue vous savez !