Titre : Histoire d'eau

Auteur : Sofî

Série : pour changer, Gundam Wing ! (j'ai une grosse période en fait… lol ! )

Genre : heu… j'me suis un peu lachée dans les descriptions… ça dérange quelqu'un de voir Heero sous la douche ?

Couples : Ben, un glaçon canon et un natté de toute beauté…

Disclaimer : pas à moi… Mais qui sait, si jamais Duo veut encore des fics comme celle là, il viendra me payer en nature… V (toujours garder espoir !)

Petite note : Un matin en me réveillant, j'ai eu une vision… trèèèèèèèèèèès agréable de Hee-chan… sous la douche… Et j'me suis dit, si Duo voyait ça ! Et voilà, c'était partit ! Quelques encouragements et j'me lançais. A vous de voir le résultat. Je pense que ce sera aussi mon premier lemon.. hum hum… Vos avis compteront beaucoup pour moi… Sur ce, bavez bien ! Itadekimas !

Histoire d'eau… Chapitre 2

Je sens une chaleur diffuse sur ma joue. J'émerge lentement. Le soleil filtre au travers des volets, et vu la force qu'il a, il doit déjà être tard. Un coup d'œil au réveil confirme mon intuition. Une heure et demie de l'après midi. Pas de quoi être fier, je suis une grosse larve. J'enfouis ma tête dans les coussins. Les évènements de la nuit me reviennent en mémoire. Je sais très bien que ça n'était pas un rêve, ni une hallucination. Mes souvenirs sont bien trop réels. Rien que d'y penser… Ha non, pas dès le matin ! Péniblement, je m'assois sur mon lit. Machinalement, je passe ma main dans mes cheveux. J'ai du avoir un sommeil agité, ma tresse n'a pas tenu le choc. Des mèches folles s'échappent de partout. Bonjour les nœuds. Je me passe la main sur le visage. Une bonne douche me remettra les idées en place… Heu, non, pas une douche… Mais bon… faudra bien que j'me lave. Impossible de remettre les pieds dans notre salle de bain après la scène d'hier. Je prends mes affaires et descends d'un étage. Trowa et Quatre ne m'en voudrons pas si occasionnellement je squatte chez eux. Je règle l'eau plus froide que d'habitude et prends la douche la plus rapide de mon existence. Bon sang que ça fait du bien. J'essore mes cheveux. Avec l'habitude, c'est moins pénible que ce qu'on croit de les démêler. Vu qu'ils sont toujours tressés, ils ont pris une ondulation. C'est marrant. Hooooo, stop le shit mon grand, on s'réveille et on arrête de planer un peu ! Bon, c'est pas le tout, je commence à avoir un creux. Mais rien que de penser que je risque de croiser Heero et mon estomac fait des nœuds. Comment je vais soutenir son regard moi ? Comment je vais faire pour ne pas me trahir ? On arrête les questions et on se bouge un peu. J'enfile un jean et une chemise blanche. Ma croix sur ma poitrine me rassure un peu. Mon passé reste celui du Shinigami. C'est encore ma seule certitude.

Au rez de chaussée, tout est silencieux. Trowa et Quatre se sont absentés. Je passe devant la porte du salon, et j'entraperçois Wufei, méditant… devinez ou ? Sur le canapé, gagné ! Ce mec est prévisible comme pas croyable. J'me demande comment Sally arrive à le dérider… Quoi que non, j'préfère pas savoir. J'me plante dans le couloir. Le bruit des touches du clavier d'Heero provient bien du salon. Je n'aurai donc pas besoin de le croiser ce matin. Bizarrement j'me sens soulagé. Je sais, c'est strange, mais, je suis sur que j'arriverai plus à me comporter comme avant avec lui. J'étais sur d'être le seul à… enfin, à m'intéresser à quelqu'un de notre groupe. Mais après ce que m'a fait comprendre Quatre hier, je suis plus sur de grand chose. Et ma fichue trouille du ridicule me retient d'aller le voir directement. Je me glisse sans bruit dans la cuisine et j'ouvre le frigo. Je souris. Quatre avait deviné que j'aurai pas le cœur à manger à la maison, retourné comme je le suis. Il m'a préparé un sandwitch. Il est vraiment chou ce type, une mère en mieux. Mieux parce que c'est un mec, et que donc on peut vraiment parler de tout avec lui, et mieux aussi parce qu'il est pilote… nan, ex-pilote de Gundam. Et ouais, ex pilote… Comme moi. Stop le mélodrame. Je prends mon sandwitch, le fourre dans mon sac à dos, et mine de rien, je file au garage. Pardon, entrepôt. Nos Gundams aussi y sont, derrière des bâches, remisés. Y a une telle quantité de véhicules ! Et le must, c'est qu'on peut tous les emprunter ! Même la jolie rouge là bas au fond ! Mais pour aujourd'hui je préfère la moto. Noire… Comme mon Deasthcyte… Un peu de nostalgie me noue la gorge. Putain mais c'est pas vrai de faire dans le sentiment comme ça ! Le casque sur la tête et tresse au vent, je m'enfuis lâchement de la maison. Pas envie d'affronter mes questions tout de suite. Wufei va pas comprendre pourquoi aujourd'hui je lui ai pas dit bonjour en lui lançant une vanne… Mais bon… Les temps changent.

En entendant le moteur de l'engin s'éloigner, Heero ferma les yeux. Il se mordit légèrement la lèvre, puis éteignit son laptop et le ferma. Il baissa la tête, et sortit du salon. Mais la voix de Wufei le rattrapa.

-« J'ai peut-être loupé un épisode, mais je ne suis pas aveugle. Patience est mère de sûreté, tu l'as jamais entendu ce dicton ? »

Le japonais serra les poings, et monta voir dans sa chambre si ses regrets l'y suivraient encore.

Jolie vue… J'm'arrête en haut d'une falaise. Y a un petit bosquet de pins, c'est simpa pour pique-niquer. J'ai toute ma journée à perdre. J'me vois pas rentrer à la maison avant tard ce soir, ça me laisse de la marge. L'air est plus piquant au bord de la mer, plus frais aussi. Grisé par la hauteur, j'étends les bras façon « je suis le roi du monde ». J'ai toujours aimé ce film d'avant les colonies. Les sentiments y sont simples mais beaux. Quatre m'a dit que planqué au fond de moi, y avait une âme d'artiste. Et c'est vrai que là, assis sur le rebord, les jambes dans le vide, la vue que m'offre la paysage me donne des envies de peinture. Faudra que j'essaye. Il fut bien un temps ou des croûtes se vendaient un prix fou, j'ai peut-être mes chances. Ca règlerai au moins la question de mon avenir. Mais pour le moment, le problème, c'est Heero. J'y comprends plus grand chose à cette histoire. Il est pas doué pour la parole, mais quand même, je trouve sa façon de faire un peu brute. Si y a un truc de sur, c'est que je l'aime. Je l'aime à en mourir. Mais lui… Je savais pas qu'il était homo… Ou du moins bi. Il en a jamais rien dit, contrairement à moi qui ne me suis jamais caché. J'aime les hommes comme les femmes, et tous mes camarades sont au courant. J'ai peur. Peur qu'il ne veuille s'approcher de moi que pour essayer, que pour tester. Soit je peux l'aimer, soit il n'y aura rien. Je ne pourrai pas me satisfaire d'une demi relation, d'une histoire avortée. J'ai trop de sentiments pour lui. Ca fausse tout. Et si… si il m'allumait uniquement parce que je suis le seul mec ouvertement bi qu'il ai sous la main ? Je frémis à cette pensée. Non… Heero est un mec droit. Mais… Ca y est, le doute est dans mon esprit, et je sens que ça va devenir pareil à une sangsue qui va me pomper l'air toute la journée. Je ramasse mon sac, jette un dernier regard au panorama pour le graver dans ma mémoire, et enfourche ma moto. Rouler va me faire du bien. Rouler longtemps, et loin…

A neuf heures du soir, Quatre et Trowa revinrent enfin du bureau. Comme la maison était un peu éloignée du centre ville, il fallait une petite heure avant de rentrer. Mais ça leur faisait quand même une bonne journée de boulot. Sitôt arrivé, Quatre ressentit l'ambiance tendue qui régnait dans les lieux. Et il ne sentait pas Duo. Les traits un peu crispés, il se dirigea vers le frigidaire : Duo avait pris ce qui lui était destiné. Mais il n'était toujours pas rentré. Trowa revint du garage et informa son amant que manquait la moto noire. D'un sourire, il tenta de conforter son ange blond. L'américain reviendrai dans la nuit. Il n'était pas assez fou pour faire une bêtise.

Avant de rentrer, je passe par le centre ville. Malgré l'heure tardive, les gens sont sortis et se baladent. Il faut dire qu'il fait bon, même si je commence à me geler un peu malgré ma veste en cuir. Une chemise à moto, c'est pas un bon plan. Je me gare devant un bar simpa. Mon casque à la main, j'entre. La musique est forte, et l'ambiance tamisée. Je me mets dans un coin, et commande un whisky. Je sirote mon verre en regardant les gens autour de moi. Il y a des couples, des groupes d'amis. On a jamais vraiment fêté la fin de la guerre. Pour nous, même si c'était une joie de voir la fin des combats, ça signait aussi notre mise au rebu. Des guerriers comme nous, on nous a mis en retraite anticipée. Presque trop dangereux pour être à nouveau recrutés. Je regarde le liquide ambré. La lumière joue de ses reflets cuivrés. Un groupe de fille s'est installé à une table proche de la mienne. Je sais qu'elle me matent. Faut dire que je passe pas inaperçu avec ma chemise blanche sous la lumière noire. Ma croix brille sur mon torse, je passe un doigt dessus redessinant les ciselures de métal. Soudain, une main fine se tend devant mon visage. L'une des filles m'invite à danser. Pourquoi pas. Ca va me défouler un peu. J'ai pas eu mes deux heures de sport quotidiennes, ça me manque. Sur la piste, j'en profite pour la regarder un peu mieux. Elle a les yeux verts, elle est brune et a les cheveux courts. Elle me rappelle un peu Hilde. La même franchise dans le regard. Elle me drague ouvertement, et elle assume. Je sais que je suis pas mal foutu… l'avantage d'être un New type et athlète. Je l'observe un peu plus. Sous son T-shirt bleu, je devine une taille fine, et une poitrine ferme et haut placée. Ses jambes fuselées s'entremêlent aux miennes. Elle danse bien, c'est agréable, surtout qu'elle est tout à fait mon genre. L'alcool commence à faire effet. Ca fait un certain temps que j'avais pas bu. Elle me fixe du regard, cherche à savoir ce que je pense. Son visage se rapproche du mien. Je sais ce qu'elle attend. Je sens son souffle sur ma peau. Son parfum discret nous entoure. Je baisse un peu plus la tête, mes lèvres se rapprochant des siennes… Elle baisse les paupières… Je m'arrête et la regarde. Une image passe devant mes yeux. Qu'est-ce que je fais. Je peux pas, je peux pas ! L'alcool me prend la tête, le fumée m'asphyxie. Je balance un « I run, I hide but I never lie… Sorry » et je quitte la piste, récupère mes affaires et file comme un voleur. Je me sens pas bien. Je sais pourquoi. Je le sais. Heero. Putain, ce mec me pourri la vie ! J'peux même plus embrasser une fille ! J'me ment à moi même !

Je file à toute allure sur la route qui mène à la maison. Quelques larmes brouillent ma vue. Faut que j'me calme ou je vais me foutre en l'air. Ca serait drôle que le Shinigami clamse par un accident de la route. J'arrive à la maison. Je me fais le plus discret possible pour garer la moto à sa place. J'ai une pensée pour ce pauvre Quatre qui doit se ronger les sangs. Et Trowa avec, même s'il ne laisse rien paraître. Il souffre autant que son amant quand il le voit dans cet état. C'est beau l'amour. J'ai décidé de faire dans l'humour noir ce soir. Je me retourne, et vois tout au fond de la pièce de béton les toiles qui recouvrent nos gundams. J'peux pas m'en empêcher. Je passe sous les tentures et caresse affectueusement mon Desthcyte. Quand pourrais-je à nouveau risquer ma peau dans l'espace… Certainement jamais. Tant mieux pour les civils, tant pis pour moi. Je hais ma vie en ce moment.

Je quitte mes chaussures, pose ma veste. Je regagne silencieusement le troisième étage. Putain c'est pas vrai. Il me rejoue la scène d'hier ou quoi ? Faites que ce soit Wufei qui prend une douche. Non… Wufei doit-être chez Sally, ça faisait trois jours qu'ils s'étaient pas vus. Qu'est-ce que je fais. Est-ce que je tente le coup ? Est-ce que je prends le risque ? De toute façon, j'ai plus grand chose à perdre. Ma décision est prise. Si Heero me rejette, je quitte la maison, et je m'engage dans la première armée qui voudra de moi. J'ouvre doucement la porte. Bingo, c'est bien Heero. Il a du m'entendre, il reste figé sous l'eau, il me donne l'impression d'attendre quelque chose. Lentement, je me dirige vers lui. J'ai les pensées troubles. J'aurai pas du boire. J'aurai pas du tomber amoureux. Je m'avance doucement. Il me tourne le dos. Je me glisse tout habillé sous le jet d'eau tiède. Je pose une main sur le mur, me colle contre lui, et attends un geste de sa part. S'il me fout une baigne, je saurai pourquoi. Pendant de longues secondes, le temps semble se figer. Il n'y a plus que le bruit de l'eau qui résonne à mes oreilles, et le battement de mon cœur devenu fou. Puis, il se retourne, et plonge ses yeux verglacés dans les miens. Je ne sais pas ce qu'il pense, je ne crois pas le comprendre vraiment. J'y vois comme un peu de surprise, et d'attente aussi. Imperceptiblement, nos visages se rapprochent. Puis il décide de rompre la distance et pose finalement ses lèvres sur les miennes. Ca faisait si longtemps que j'en rêvais. C'est un baiser chaste, doux. Je ressens même de la tendresse de sa part. C'est la première fois qu'on me fait ressentir ça comme ça. Doucement, j'appuie un peu plus mes lèvres sur les siennes. Les yeux fermés, des myriades d'étoiles passent dans ma tête. L'eau ruisselle sur nous et colle ma chemise à mon corps. Je m'en fous éperdument. La façon qu'il a de m'embrasser, tout doucement, comme s'excusant, me permet d'espérer des sentiments de sa part. Il ne joue pas. Il ouvre les yeux. Dans son regard, je vois enfin ce que j'espérais depuis si longtemps. Lentement, je le fais reculer, et le colle doucement contre le mur de carrelage froid. Je passe un doigt sur son visage et pose à nouveau mes lèvres sur les siennes. Un peu timide, il me demande l'accès à ma bouche. Notre premier vrai baiser. La douceur laisse place à plus de fièvre. La vapeur a envahi la pièce, et la chaleur se fait plus présente. A bout de souffle, je m'écarte un peu de lui. Du bout des doigts, il trace le contour de mes lèvres. Puis sa main se promène dans l'encolure de ma chemise à présent trempée et transparente. Sa bouche se glisse dans mon cou, et il mordille gentiment ma peau jusqu'à prendre possession du lobe de mon oreille. Je gémis doucement. Il revient à mes lèvres et pose un doux baiser avant de baisser la tête. Il rougit un peu avant de murmurer quelques mots.

-« J'avais peur… peur de t'avoir fait fuir… Gomen nasai… »

J'ai le cœur qui va exploser.

-« Oui j'avais peur… Mais peur de moi aussi… Heero… Je t'en prie ne me blesse pas… »

Un sourire discret orne ses lèvres, puis, glissant une main dans mon dos, il me rassure d'un :

-« jamais… jamais je ne te ferai de mal… »

Il défait un à un les boutons de ma chemise qu'il jette ensuite à terre. Sa bouche repart à l'assaut de mon cou tandis que mes mains se perdent sur sa chute de reins. Je me débarrasse de mon jean avant qu'il ne soit trop mouillé pour être enlevé. Le boxer ne tarde pas à disparaître aussi. Pendant quelques secondes, nous restons là, l'un tout près de l'autre, le souffle court, le cœur fou. Je fixe mon regard améthyste dans le sien, et l'embrase à nouveau, mais avec plus de fougue. Je l'aime. Il est là, près de moi. Enfin. C'est tout ce qui compte. J'ai une dernière pensée cohérente pour le pauvre Quatre. Sous l'eau chaude, je passe mes mains sur son torse, puis ma langue commence à dessiner des arabesques sur sa peau. J'ai tant de fois espérer pouvoir un jour y goûter. Sentir son souffle près de mon oreille, le rendre fou de désir. Il défait ma tresse, et mes cheveux se collent à mon dos. Je prends sa main, et l'emmène délicatement jusqu'à ma bouche, puis lentement, entreprends de mordiller la pulpe de ses doigts. Puis je remonte le long de son bras, en caresses légères. Il ferme les yeux et se mord la lèvre.

-« Non… ne te retiens pas… j'ai tant espéré ce moment… »

Je sens tout à coup sa main glisser vers mon bas ventre et prendre possession de mon désir. Je laisse échapper un cri de surprise. Mon regard se trouble. Mes jambes ne me tiennent plus. Je le plaque encore plus contre le mur, et le choc de nos bassins nous fait gémir tous deux. Je le prends à mon tour en main. Il halète, et ses pommettes ont pris une belle couleur rouge. Il tremble, moi aussi. De seconde en seconde, notre plaisir s'accroît. Ce soir, pas de dominant, pas de dominé, juste lui et moi, ensemble, pour la première fois dans les mêmes sensations. Il baisse la tête la pose sur mon épaule. A mon tour, je me laisse aller contre lui. Encore quelques secondes ou le temps de suspend, puis c'est l'explosion. Dans un même râle, nous nous libérons, enfin complets d'être deux. Epuisée, les yeux embués de plaisir, nous nous laissons tomber sur le sol. Il lève un regard vers moi. Un sourire épanoui orne son visage. Mon cœur bat si fort. Je ne peux m'empêcher de le lui dire.

-« I… I think I'm in love with you… »

A cette confession, le sang me monte aux joues. Il pose ses lèvres sur les miennes et me glisse un mot que je n'aurai jamais espéré entendre de sa bouche. Mon bonheur est complet. Ce matin, je n'avais rien, et ce soir, j'ai ce qui est le plus précieux pour l'être humain : l'amour de son âme sœur.

Heero coupe l'arrivée d'eau, et me tend une serviette. Je ne suis pas sur de pouvoir me lever… Ha si, mes jambes me portent encore ! J'essore rapidement mes cheveux, place la serviette autour de ma taille, et suis mon amant dans sa chambre. Je sais, j'ai compris que c'était la première fois que quelqu'un le touchait. C'était aussi probablement son premier baiser. Il y en aura d'autres, j'en suis certain maintenant, il y a un avenir. On se glisse entre les draps frais, et je me blottis contre lui. Il est encore humide, et il embaume le shampoing. Jamais je n'oublierai cette odeur. Elle est celle de notre première fois. Tant d'émotions nous font bientôt fermer les yeux, et nous nous endormons dans la chaleur l'un de l'autre, enfin complets malgré nos différences.

Owari !

Pfiuuuuu… Pas fâchée d'avoir fini ! Il m'a fallu plus de trois heures pour en arriver à ce résultat là…Bon, je sais, c'est pas un vrai lemon. Mais je voyais leur première fois comme ça. Un simple partage de plaisir. 'fin bref, chuis rouge pivoine, mais j'assume ! sors un panneau « j'assume » !

Si maintenant vous me disiez ce que vous en avez pensé ? Onegaishimass !

Je passe aussi un grand merci à ma bêta lectrice, Zelyell, qui m'a patiemment aidé à reprendre la fic pour les points les plus… flous.

Bises et à bientôt !