Auteuse:Howan
Base: I'll
Titre: Do it faster makes us stronger
Chapitre: 01
Genre: ou comment faire des couples toujours plus tordus à partir d'histoires vécues.
Rating: bof ... ça veut dire quoi ?
Pairing: comme d'hab', surprise !
Disclaimer: (cache deux ou trois bishô derrière son dos) ... toplé Asada-sama ... soit cool, t'façon tu t'en sert même plus !
Notes: un grand merci à Zif, ma béta/seunsei/collègue-hayamazakiste pour ses corrections autant du point de vue orthographique que grammatical et contenu/incohérences ... parce qu'elle a du mérite, mes brouillons et premières versions ont vraiment de quoi se suicider .
Et quoi, comment ça je ferai mieux de bosser mes autres fics ... mais je les bosse ... parfois ...
01
Takaiwa soupira pour la énième fois depuis qu'il squattait désespérément l'unique banc de la place, au beau milieu du centre ville. Dieu que l'été pouvait être animé à Hayamazaki.
Le dimanche était bien le seul jour intéressant puisqu'une foire aux puces daignait s'intéresser à son trou paumé et essayait éventuellement de se tailler une part du marché local.
Pas que le blond eût spécialement envie de s'acheter une ou deux bricoles, le simple fait que cette animation ramène du monde à mater lui suffisait. Malheureusement, les vieux semblaient s'être donnés le mot pour monopoliser les allées commerçantes, ne laissant pas grand choix au basketteur qui se demandait s'il n'allait pas finir par se reconvertir dans la gérontophilie histoire d'assouvir au plus vite ses pulsions les plus primaires.
Ce fût dans cet état de pensée qu'il tomba nez à nez –enfin, nez à dos- avec ce qui lui sembla être la solution à tous ses problèmes techniques de sur-tension anatomique.
Plein de prestance, il se leva et s'approcha de sa victime, feignant de fouiller dans le même étalage de cds de toutes provenances et en profitant pour le détailler de profil à défaut de face.
L'apollon –car il fallait le reconnaître, c'en était bien un– était vêtu d'un jean et d'une simple chemise blanche légèrement ouverte au niveau du col, faisant ressortir ses longues mèches brunes négligemment rejetées sur ses épaules. Des lèvres ni trop fines, ni trop charnues –mais plutôt nerveuses– s'accordaient délicieusement à l'ensemble à la fois carré et féminin du visage, rehaussant d'un trait de couleur la noirceur naturelle des pupilles.
Lesquelles pupilles se posèrent insidieusement sur lui avant même qu'il ne se rende compte que sa contemplation, bien que silencieuse, n'était pas discrète pour autant.
"- Pourquoi tu me mates comme ça ? ... Je te plais ?"
Satoru déglutit ; tant qu'à faire, il pouvait jouer la carte de la franchise:
"- Ouais."
Le brun eut un rictus méchamment sensuel à la réception de la réponse et reconnut soudain son interlocuteur. Après tout, qui n'avait jamais vu le célèbre Takaiwa ? C'était presque impossible lorsque l'on fréquentait le monde du basket.
A l'inverse, le blond n'avait aucune idée de l'identité de sa victime. C'était à peine s'il avait déjà entendu parler de lui –peut-être le nom de Takayanagi était-il une fois sorti de la bouche du Coach– et pour tout dire, il s'en foutait totalement.
"- T'as quelque chose de prévu en ce moment ?", commença le brun, peu enclin à laisser le basketteur lui filer entre les doigts.
"- Hum ..."
Sato prit un temps pour rassembler ses idées et chercher ses mots, un peu surpris de la tournure des choses. Il ne s'était pas vraiment attendu à ce que sa proie lui fasse direct du rentre-dedans, avant même qu'il ne déclare officiellement la chasse ouverte.
"- Alors, s'impatienta Gaku, ... c'est oui ou non ?"
"- Oui.", lâcha le blond en oubliant la moitié de la question de départ, voire en l'interprétant plus que librement.
"-..."
Un ange passa.
"- Euh ... t'as dit quoi déjà ?"
"- Je t'ai demandé si ça t'intéressait d'aller prendre un verre sur la terrasse là-bas ..."
Takaiwa aurait juré avoir entendu autre chose sortir de la bouche du brun la première fois, il avait la légère impression qu'il se foutait de sa gueule et en profitait honteusement pour le duper. Enfin, ce petit détail dans la configuration des choses n'était pas une raison pour laisser filer l'occasion.
"- Tu veux pas plutôt passer chez moi, tenta l'ex capitaine d'Hayamazaki, ...c'est dans le coin ..."
Un sourire à la limite de la perversion illumina le visage de Takayanagi, et celui-ci accepta avec plaisir l'invitation, comme s'il n'attendait que ça depuis le début. Comme quoi, quand il voulait, le blond pouvait se montrer presque intelligent dans ses paroles.
N'ayant nul besoin de discuter plus que ça, les deux adolescents se dirigèrent vers l'extérieur du centre-ville –vers les lotissements– le brun marchant légèrement en retrait par rapport à Satoru qui ne tarda pas à s'en étonner.
"- Pourquoi tu restes derrière ... fais pas ta timide ... j'te fais peur ?"
"- Non ..., il esquissa un demi-sourire tout en fixant un point bien précis entre le sol et le visage du blond, ... mais d'ici la vue est meilleure ..."
"- ... Profites-en alors ..."
Takaiwa, satisfait des raisons du garçon, se retourna dans le sens de la marche et continua le long de la route jusqu'à ce qu'ils arrivent au pied d'un petit appartement modeste mais pas sordide pour autant.
La montée des escaliers se fit dans un silence religieux, seulement troublé par les bruissements des vêtements et les semelles des chaussures contre les marches. Le blond pouvait parfaitement sentir le regard inquisiteur de l'autre derrière lui, et cela le rendait de plus en plus impatient.
A peine entré dans l'appartement, Takaiwa referma la porte d'un coup de pied distrait et se pencha par dessus le bar juste à côté pour poser ses clés et choper des verres, faisant ainsi éventuellement preuve d'un minimum de civisme en offrant quelque chose à boire à son invité.
Il sentit soudain deux mains s'aventurer sur ses hanches, et un corps chaud se coller à lui, l'empêchant de faire le moindre mouvement en le plaquant étroitement contre le meuble. Constatant avec ravissement que son vis-à-vis se foutait complètement des civilités, le blond lâcha sa vaisselle et amorça un demi-tour, sans succès.
"- Euh dis... je peux pas bouger..."
"- Je sais... et c'est plutôt excitant."
"- Pas pour moi."
Le brun relâcha légèrement la pression, laissant juste un peu d'espace pour que le basketteur puisse se retourner vers lui et lui passer langoureusement les bras autour du cou, l'embrassant avidement sur les lèvres puis tout le long de sa mâchoire tendue.
Les deux adolescents dérivèrent stratégiquement vers le lit à l'autre bout de la pièce, et se laissèrent lourdement tomber dessus, toujours enlacés. Il roulèrent sur le côté et Takaiwa se retrouva en dessous à sa grande surprise. Mais après tout, jusque là ce n'était pas désagréable, du moment qu'il n'était pas réduit au simple rôle de poupée gonflable, n'importe quelle position lui convenait.
Les gestes rendus saccadés, presque imprécis, par le désir montant, il déboutonna aussi proprement qu'il le put la chemise du brun, tandis que ce dernier se plongeait dans l'exploration minutieuse de sa gorge avec sa langue. Il était plutôt doué dans son genre.
Sans même qu'ils ne s'en rendent compte, leurs vêtement tombèrent un par un sur la moquette et ils se retrouvèrent intégralement nus, ayant pour seuls habits les bras de l'autre.
Satoru sursauta imperceptiblement et eut soudain un petit éclair de lucidité.
"- Ça t'arrive souvent, haleta-t-il, ... d'aller baiser chez de parfaits inconnus ?"
Le brun passa volontairement sur le fait qu'il n'était pas si inconnu que cela pour lui, et releva un peu la tête pour ancrer son regard dans celui du blond sous lui.
"- Et toi ... ça t'arrive souvent d'inviter de parfaits inconnus à baiser chez toi ?", répliqua-t-il sur le ton de l'ironie.
Ne prenant même pas la peine de réfléchir à une quelconque réponse –qui n'intéresserait d'ailleurs sûrement pas Gaku– Takaiwa saisit brutalement la nuque de son amant jusqu'à pouvoir écraser ses lèvres brûlantes contre les siennes, coupant ainsi court à toute discussion inutile.
Il ne chercha pas à savoir ce qu'il lui avait prit de parler à un moment pareil, trop occupé à tenter de retenir ses gémissements. Le brun, une fois rassasié de sa bouche, s'était momentanément attaqué à son cou puis à son torse, le couvrant de baisers furtifs, alternant morsures et griffures tout le long de son bassin cambré pour finalement enfouir son visage dans le creux frémissant de l'aine.
Les yeux fermés, la tête dodelinant doucement sur l'oreiller, Satoru glissa mécaniquement ses mains dans la chevelure ébène de Takayanagi, l'enjoignant à continuer toujours plus bas. Ses doigts caressèrent avec passion les tempes humides, s'attardèrent sur la gorge avant de remonter lentement vers l'arrière du crâne pour lui infliger une infime pression, mais tout à fait explicite. Le brun laissa un sourire ironique étirer ses lévres en relevant les yeux vers Takaiwa. Il l'observa un instant, admirant les traits détendus de son visage, la longueur étonnante de ses cils sur ses paupières closes, la courbe tentatrice de sa bouche humide...
"- T'endors pas..."
"- La ferme, râla la divinité à la limite de l'assoupissement, ... j'en profite, alors continue !"
"- Tu me laisses faire ... ?"
Le blond ouvrit mollement les yeux et offrit une moue délicieusement sensuelle à son amant, le défiant presque d'oser s'arrêter dans un moment pareil. A la fois sceptique et enchanté de la tournure des choses, Gaku pencha la tête sur le côté et fit mine de réfléchir.
"- Très bien .. .dans ce cas ..."
Sans prévenir, le brun empoigna sans douceur les cuisses de Takaiwa et les souleva tout aussi brutalement, ignorant les cris de protestation de leur propriétaire. Maintenant le blond coincé sous lui dans une position à la fois inconfortable et à la limite de l'outrage, le basketteur se pencha sur lui et frôla son visage de ses lèvres.
"- Te voilà en fâcheuse posture ... tant qu'à avoir le contrôle, je préfère l'avoir en entier ... tu penses encore pouvoir faire quelque chose ?"
"- ... Non, couina Takaiwa avant de reprendre d'une voix plus lascive, ... c'est toi qui va faire quelque chose ..."
"- Excellent."
Sa bouche avide scellant celle de Satoru, Gaku se colla contre lui et le pénétra tranquillement, sans précaution ni violence particulière. Il relâcha les cuisses du blond avant de poser ses bras sur les draps, entamant un ample mouvement de va-et-vient sur le corps offert de son partenaire.
Takaiwa fit glisser ses jambes autour du torse du brun, l'enserrant avec force et l'obligeant à entrer en lui encore plus profondément. Ses ongles agrippèrent le matelas –dernier point d'ancrage à une pseudo réalité– avant de finalement céder pour venir lacérer presque convulsivement les épaules musclées de Takayanagi, se raccrochant à lui, tout reste de lucidité envolé.
La présence d'un corps contre le sien –et quel corps– lui avait horriblement manqué pendant tout le début de ses vacances, paumé au milieu de nulle part. Il ne faisait que se rattraper, et sa fougue n'avait pas l'air de déranger le brun, contrairement aux nanas écervelées qu'il ramenait parfois chez lui, en désespoir de cause plus qu'autre chose.
Une seule chose le gênait encore un peu; comment avait-il pu se retrouver en dessous sans même opposer une quelconque résistance ?
Arrivé au terme de sa prestation, Gaku se déhancha une dernière fois contre le blond puis se retira paresseusement avant de se laisser tomber sur lui avec lourdeur. La tête posée sur le torse moite et haletant de son amant, son regard dériva jusqu'à la table de nuit où un réveil indiquait une heure avancée dans la soirée.
Il n'avait pas remarqué être resté aussi longtemps et cela lui fit un peu peur, lui qui calculait si bien les minutes et les heures passées en temps normal.
La main de Takaiwa remonta dans son dos, puis dans ses cheveux, les caressant distraitement et le brun tilta. D'un geste brusque, il se releva et se mit consciencieusement à la recherche de ses sapes éparpillées au pied du lit, prenant bien soin de ne pas regarder son partenaire d'une nuit.
Il enfila rapidement son boxer, puis son jean, guerroya un moment avec ses pompes qui avait manifestement décidé de le faire chier et se permit même un passage dans ce qu'il repéra être une salle de bains pour se coller la tête sous l'eau.
A travers la cascade glacée se déversant sur ses tempes, il crut percevoir une voix lointaine et plaintive et se résigna à fermer le robinet.
"- Tu fais quoi ?", réitéra Satoru, le nez sous les couvertures qu'il avait fini par rabattre sur lui.
Le basketteur se bougea jusqu'à la pièce principale et attrapa le reste de ses fringues, faisant style d'ignorer la question qu'il avait pourtant très bien entendue. De toute façon, l'autre ne la répéta pas une troisième fois.
Sa nuit dans les bras du sportif lui avait plu, certes, mais il ne voulait pas lui donner de faux espoirs. En le voyant la première fois, il avait espéré qu'il ne chercherait –tout comme lui– qu'un amant occasionnel, aucunement destiné à devenir l'amour de sa vie. Sa main, presque tendre se promenant sur son corps après l'acte l'avait plus que rebuté.
Takayanagi renifla et finit tranquillement de boutonner sa chemise sous le regard appuyé –mais fatigué– du blond. Il ne voyait pas vraiment comment le jeter.
"- J'y vais ... je te rappelle plus tard ..."
"- Tu veux pas rester encore un peu, Satoru se frotta lascivement contre les draps encore humides de leur nuit, ... j'ai froid ..."
Levant les yeux au ciel, Gaku serra la boucle de sa ceinture et lâcha presque sèchement:
"- T'as qu'à fermer la fenêtre."
"- La fen ... ?"
Takaiwa haussa un sourcil tout en observant avec circonspection la fenêtre parfaitement close. Le brun en profita pour placer un second argument un poil plus recevable que son mensonge éhonté.
"- J'ai du boulot."
"- ..."
"- Fais pas la gueule ...", soupira Gaku tout en s'approchant du lit et en prenant appui dessus pour arriver au niveau du blond toujours vautré –à poil– dans la couette.
"- T'as pas mon numéro, grogna la larve humaine, ... comment tu veux m'appeler ? Si tu veux pas me revoir, dis-le ... je vais pas me suicider pour ça ... des gars comme toi j'en ai à la pelle, je t'aime bien c'est tout ..."
Gaku soupira, intérieurement soulagé.
"- Chiale pas ma puce, j'y viens ..."
Comme par magie, il sortit de sa poche arrière un petit marqueur de couleur bleu marine et le tendit au blond pour que ce dernier lui laisse ses coordonnées. Un numéro n'entraînait pas forcément une relation de longue durée, mais cela pouvait toujours être utile, histoire de s'occuper pendant l'été.
Ignorant le bras tendu de son amant qui devait manifestement servir de support à son écriture, Takaiwa souleva la chemise de son propriétaire et gribouilla avec application son numéro sur les abdos admirablement dessinés. Le brun baissa la tête vers l'oeuvre et tira une tronche de trois pieds de long.
"- ... C'est à l'envers ..."
Le bruit dans cette salle de jeux était décidément assourdissant et Toru, pourtant loin d'être un ardent défenseur des tympans contre l'oppression des décibels, commençait à légèrement saturer. Il ne savait pas vraiment si son agacement venait du bruit de fond permanent des discussions, ou plus précisément du son répétitif et tout à fait crispant du jeu vidéo de son charmant voisin, mais dans les deux cas, c'était plus qu'il ne pouvait en supporter.
Laissant sa manette et son siège à qui en voudrait, le basketteur s'éloigna un peu du carré formé par les consoles et erra à travers les rangées à la recherche d'un endroit plus calme. Il fit très vite demi-tour lorsqu'il remarqua que ses pas l'avaient directement conduit au stand de karaoké et prit une autre direction presque à l'aveuglette, préservant ainsi ce qu'il lui restait d'audition.
Quelques minutes plus tard, il se retrouva debout comme un con, immobile, à deux mètres du Dance Dance Revolution.
Il ne pouvait tout simplement pas se trouver un petit coin peinard, loin de l'agitation ambiante, au lieu de se taper successivement tous les stands bien bruyants ?
Il s'apprêtait à faire demi-tour lorsqu'une musique assez rythmée attira son attention. Il s'agissait de Pump Me Amadeus.
Harada n'était pas un grand pratiquant de DDR, mais sa soeur en était une fan inconditionnelle et l'avait souvent entraîné sur le tapis à effectuer ces espèces de pas ridicules et sans aucune utilité à part celle de se taper l'affiche de la manière la plus horrible qui soit. Toujours est-il –son avis personnel sur ce jeu mis à part– qu'il en était arrivé à mémoriser certaines mélodies dont celle qu'il entendait actuellement.
Un peu curieux, il leva les yeux vers les bornes et se rinça gratuitement l'oeil quelques secondes sur le cul magnifique qui s'y trémoussait. Le propriétaire de cette oeuvre d'art faite de chair et de muscles semblait être un excellent danseur et Toru se sentit obligé d'aller le féliciter pour sa performance.
Traînant la patte comme il savait si bien le faire, il se faufila jusqu'à l'adolescent qui reprenait son souffle, juché sur la borne de métal, et l'applaudit lentement de façon très appuyée.
"- C'est bien, rigola-t-il, ... tu bouges bien ton corps ..."
Le brun leva sur lui un regard polaire et lui dédia un rictus faussement amical.
"- Tu veux voir bouger mon poing aussi ?"
Il fit un pas vers le basketteur et haussa un sourcil vaguement contrarié en constatant leur différence de taille d'une petite dizaine de centimètres, différence tournant à son désavantage. Toru sourit de plus belle.
"- Allez, rentre chez toi mon petit, il regarda sa montre et prit un air concerné, ... déjà 17 heures !! Tes parents vont s'inquiéter !"
Le danseur, n'appréciant visiblement pas le conseil, pencha la tête sur le côté et se retint tant bien que mal de lui décocher un coup de genou bien senti dans l'entrejambe pour lui apprendre à se mêler de ses affaires. Il en était à se dire que finalement, brider ses pulsions pouvait s'avérer très dangereux pour sa santé mentale et que par voie de conséquence le coup de genou accompagné du poing devenaient des options extrêmement tentantes, lorsqu'une voix parvint difficilement à se frayer un passage jusqu'à sa conscience.
"- Asakura ... qu'est-ce que tu fous ? La musique reprend !"
Toru regarda avec amusement le brun remonter sur sa borne pour une nouvelle partie, remata un coup pour la route –et aussi parce qu'en tant qu'esthète, il savait apprécier les belles choses à leur juste valeur– puis, n'ayant plus rien à faire dans le coin, fit volte-face à la recherche de son havre de paix sonore.
Ce petit incident fut bien vite oublié de son côté, et il passa le reste de l'été à arpenter les salles de jeux jusqu'à s'en exploser les globes oculaires sur les écrans.
À suivre ...
