Bonjour à tous !
Non, vous n'hallucinez pas, je suis là ! Comment ça que je me la fermes et que je postes mon chapitre au lieu de dire des âneries ?
Bon… D'accord, d'accord…
Voici donc ce chapitre 16, accompagné d'un avertissement spécial, lisez bien la note d'auteur.
Pour commencer, les…
RAR :
Sabrinafandelp : Un roman n'est pas une mince affaire, je te souhaite bon courage… En attendant, de mon côté, je me suis mise beaucoup de travail sur le dos : j'ai cette fic à terminer, une autre en pleine création, et qui me tient particulièrement à cœur. Et enfin j'ai un projet de OS que j'ai vraiment envie de faire. Autant dire que j'ai intérêt à me remuer les cellules grises…lol ! Merci pour tes reviews, c'est toujours un plaisir ! Bisous !
Violette – Ceresse : Combien de fois devrai-je dire que Amos est le vilain de l'histoire, et que par conséquent, il ne peut pas se noyer dans le lac, ni mourir étouffé par un bretzel… C'est un non-sens que de vouloir le faire décéder, j'ai d'autres projets pour lui… Mais bon, puisque tu parles aussi de Ryry et Dray… Lis bien mon avertissement chapitre… Non, les contes de fées ne sont pas mon rayon, à l'âge où les petites filles lisent ça, moi j'en étais à « Jamais sans ma fille »… Et à l'âge où elles écrivent des poèmes, moi je donnais dans les requiems… Donc non, je ne suis pas comme tout le monde, et par conséquent Damian non plus, puisqu'il est moi. Fais-lui donc un peu confiance, ce garçon gagne à être connu… Encore merci et gros bisous ! J'espère que tu pourras aller plus souvent sur MSN… T'as qu'à dire à tes parents que je t'aide à faire tes cours d'anglais…lol ! C'est plausible, je suis bilingue. Bisous !
Tinkerbell Snape : Il est vrai que les mains d'Amos ne sont pas propres, mais que veux-tu il faut bien faire avancer les choses… Donc Damian étant ce qu'il est il a été obligé de cracher le morceau… lol ! Merci à toi et voici la suite ! Bisous !
Dumbledore : Tu as certainement raison, mais les explications vont venir, Hermione étant la bonne élève qu'elle est, les solutions sont certainement cachées dans sont cerveau… Je t'excuse pour le chapitre d'avant… Du moment que tu as pris un peu de temps pour me le dire maintenant… lol ! Bisous !
Ayuluna : Rhoooo… Tout ça à la fois ! C'est gentil ! Tu n'es pal la seule à vouloir me tuer…lol ! Contente de t'avoir fait rire, je suis tout à fait consciente que mon humour est spécial mais si tu comprends tant mieux ! Damian et Blaise sont mignons en effet, et Blaise est malade, mais les séquelles ne sont pas pour tout de suite… En tout cas merci et j'espère que la suite te plaira ! Bisous !
bubblegum712 : Non, aucune honte, pas le moindre petit pincement au cœur, rien de tout ça, nous les petits serpents avons cet avantage d'avoir le sang froid, ce qui prévient tout rougissement… lol ! Tu n'as plus beaucoup de temps pour lire ? Alors ça c'est dommage… lol ! non, je ne me moques pas, c'est pour ça aussi que je postes un vendredi, les accros peuvent faire une grosse overdose… Amos va se faire plus présent, on approche de la fin, alors je le sollicite beaucoup…Tu as un faible pour Ryry en pantalon de cuir ? Moi aussi, et je peux garantir qu'il en portera un dans ma prochaine fic, qui a déjà noyé ma muse et amie Vif d'or… lol ! Mais pourquoi tout le monde meurt noyé de bave ? Je ne sais pas… Et si tu aimes les sexy garçons à moitié nus, je te conseilles vraiment « terre sauvage » de zoo et sucub, c'est superbe ! Imagines donc Dray en pagne léopard ! °bave° Merci encore et bisous !
CrazyMarie : Merci, la voilà ! Bisous !
Estelle01 : Je te rassure, tu n'es pas la seule, et c'est pas fini, tu me redis ça après le chapitre ? lol ! Bisous !
Malicia-Sirkis : Rhoooo… Merci, j'en rougirais presque ! Je suis une Serpentard, donc, je ne rougis pas. Lol ! J'abrèges tes souffrances, voici la suite ! Bisous !
Griselle : Argh ! « Guimauveland » ! Re-argh ! Il n'était pas dans mon intention de jouer dans le miel, mais bon… J'assume ! lol ! Pour tes questions, comme tu l'as si bien dit… C'est dans le prochain épisode… Bisous !
Vif d'or : Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir, ma belle et blanche Vifounette adorée... Puisque tu as déjà tout lu, tu sais ce que tu vas trouver plus bas, hein ? Ton dessert favori ! Héhéhé ! Bisous et bonne bave !
Alan : Je te rassure, c'est tout à fait normal, c'est ce que l'on appelle la « catharsis »... Et oui c'est vraiment intéressant par la suite, vois par toi-même et dis moi tout... Bisous !
Mathilde : Merci à toi pour tes compliments, je sais, « sadique » n'est pas sensé en être un mais pour moi ça l'est... lol ! Voici la suite, j'espère que tu vas aimer, et attention à l'avertissement ci-dessous ! Bisous !
Iceman : Toi aussi ? Fais donc la queue, il y a du monde avant... lol ! Merci et bisous !
Isa : Oui, je le sais, mais c'est gentil de me le dire tout de même... Bisous !
carrote cuite : Ma petite carrote adorée ! Quelle joie ! Je suis contente que ça te plaise toujours... Et rassures toi, ça va continuer ! Pour ton OS, j'ai pris du retard, mais j'y penses et tôt ou tard, il viendra, mais pour le moment, le temps et l'imagination me manquent un peu, et puis j'ai d'autres fics en cours... Eh oui, j'en ai commencé une autre, je sais que c'est pas sérieux, mais je la repoussais depuis trop longtemps et mes neurones m'ont forcé la main... lol ! Mes vacances se sont bien passées, oui, mais elles étaient beaucoup trop longues, et j'ai eu bien des mésaventures... Vif en a pleuré de rire je crois... Snif ! Les espagnols sont libérés ? Tu m'en a ramené un dans ta valise ? lol ! Je suis très flattée de ce titre, ma grande, et je t'en remercie, je ferai mon possible pour que ça continue à être justifié... En attendant mon OS, tu pourrais lire la fic que j'ai écrite avec Vif d'or... C'est « Larmes de Sang ». Bisous ma carrote !
The Wendy Malfoy : Merci, c'est toujours aussi gentil d'avoir des reviews de toi... Bisous !
Feeclochette : Je trouve les yeux vairons très beaux, tu dois être bien difficile à regarder dans les yeux toi...lol ! Pour la suite... Tu verras, mais à ton avis ? Bisous !
Melinda Poteauxroses : Met sa main au dessus de la tête de Melinda Bon, je vais mettre fin à tes souffrances, jeune Padawan... lol ! Merci à toi et bisous !
Fin des RAR !
Avant de vous laisser lire ce chapitre, il faut que je vous préviennes... Donc :
AVERTISSEMENT : CE CHAPITRE CONTIENT UN LEMON YAOI ? C'EST A DIRE UNE SCENE EXPLICITE ENTRE DEUX HOMMES, SI VOUS ETES OPPOSE A CE GENRE DE CHOSES OU QUE VOUS ETES HOMOPHOBES, NE LISEZ PAS LE PASSAGE EN QUESTION... JE NE TIENS PAS A RECEVOIR DE CRITIQUES ... VOUS ETES PREVENUS !
POUR LES AUTRES ? JE VOUS SOUHAITE BONNE LECTURE ET VOUS ENCOURAGE A PLASTIFIER VOTRE CLAVIER, POUR EVITER TOUT DEGAT DU A LA BAVE ... L'AUTEUR DECLINE TOUTE RESPONSABILITE QUANT AU MATERIEL DEGRADE LORS DE LA LECTURE DU LEMON...LOL !
Sur ce...
Bonne lecture !
Chapitre 16 : Si seulement
Mais pendant que les uns profitaient du moment présent, d'autres en étaient à prévoir l'avenir...
Dans le bureau du Ministre, Damian était agenouillé, subissant les effets cuisants des quelques Doloris qu'il venait de recevoir. Son patron n'avait pas été tendre et s'était vengé pour la longue attente qu'il avait subie, il avait même pris de l'avance sur celle qui était à venir, car il était impossible de sortir la jaune femme de Poudlard par la force...
"- A présent que nous savons qui se cache derrière Aphrodite, il va falloir la faire venir jusqu'à moi..." dit Amos pour lui-même.
Damian ne répondit pas, cette phrase ne s'adressait pas à lui...
"- Je vais te donner une chance de te rattraper, tu as trois mois pour me la ramener, Damian, et crois-moi, le plus tôt sera le mieux pour toi. Il faut simplement que tu veilles à ce que personne ne puisse remonter jusqu'à toi, il serait aisé à Dumbledore dans ce cas de faire le lien entre nous."
"- Oui, monsieur." répondit humblement le jeune homme en regardant le sol.
"- Tu me caches des choses, Damian... Je sens que ton coeur a été perverti. Dis-moi, as-tu une relation avec quelqu'un en ce moment?" s'enquit sournoisement Amos.
Damian se tendit involontairement à l'évocation de Blaise...
"- Oui, monsieur. Vous m'avez donné l'autorisation de me détendre de temps à autres, je ne fais que profiter de mes loisirs."
"- Je te fais confiance pour rester distant avec cette personne, si elle devient trop curieuse, fais-la disparaître comme les autres. Mais je ne veux en aucun cas que cette aventure vienne perturber la mission que je t'ai donnée, c'est compris?"
"- Oui, monsieur."
"- Tu peux t'en aller... et au fait, avant de t'en aller, débarrasses-moi de ça." ajouta-t-il en désignant une forme inerte étendue sur le sol devant la cheminée...
Damian ne répondit pas, encore une fois, il ne voyait pas l'intérêt à discuter un ordre, il se saisit donc du corps de la jeune femme, pestant intérieurement contre l'habitude déplorable de Diggory à ne pouvoir tuer ses victimes proprement... Encore une chemise qu'il allait devoir jeter à la poubelle!
Il transplana jusqu'à la décharge municipale et déposa soigneusement son fardeau au milieu des ordures, puis il nettoya le cadavre d'un sort, et d'un autre fit apparaître un Lys, qu'il déposa près de son visage si jeune, et qui jusque dans la mort gardait une expression horrifiée... Comme les autres...
Damian n'avait jamais été croyant, car à son sens, si Dieu existait, Il ne laisserait pas tant de malheur frapper les innocents, Il n'aurait pas laissé mourir ses parents, Il n'aurait pas laissé ces pourris faire de lui un singe savant et l'un des pires fléaux existant... Car même s'il ne répugnait plus depuis longtemps à se salir les mains, le jeune homme restait lucide... Il était devenu quelqu'un de dangereux, et il le déplorait chaque jour un peu plus, surtout depuis qu'il connaissait Blaise.
Blaise...
Blaise avec ses yeux si troublants, ses attentions parfois si touchantes, sa peau brûlante et ses mains talentueuses...
Si seulement lui n'était pas né ainsi, s'il avait été libre...
Il n'aurait pas eu à voler la moindre miette de tendresse...
Mais il était né ainsi, avec ces caractéristique qui dès sa venue au monde l'avaient prédisposé à devenir ce qu'il était devenu, et il maudissait les voyants pour cela, il avait même envie de frapper Trelawney dès qu'il la croisait (NdA: Franchement, te gênes pas, mon chou, j'ai aussi du mal à la blairer, celle-là... MDR!).
Et malheureusement, il n'était pas libre, il vivait enchaîné et condamné à obéir à des hommes tous plus malades les uns que les autres...
Quoique...
Tout de même, Diggory était peut-être un sadique, mais au moins il aimait exclusivement les femmes, ce qui n'avait pas toujours été le cas avec ses maîtres, certains ne lui donnaient comme travail que celui de les satisfaire physiquement...
Donc...
Rectification: il n'était pas si mal tombé que ça... Car avec Diggory, le pire qui pouvait lui arriver était de se prendre un Doloris, ou de salir sa chemise... Pas de se retrouver incapable de faire un geste sous le poids d'un type plein de graisse qui prenait son pied comme il le pouvait...
Repoussant ces souvenirs lointains, il se releva et transplana jusqu'aux grilles de Poudlard, qu'il se dépêcha de franchir afin de regagner au plus vite son lit. Une potion cicatrisante et une bonne bouteille de liqueur serait la bienvenue pour se vider la tête de tous ces souvenirs qui revenaient en masse...
Il déboula dans sa chambre et ôta sa cape, qu'il balança sans ménagement par terre.
Il avisa alors qu'un Blaise au regard endormi mais étonné se trouvait étendu sur son lit.
"- Damian! Je t'ai cherché partout! Mais... C'est du sang sur ta chemise, là?" demanda-t-il, soudainement inquiet.
Sans répondre, le jeune professeur enleva la chemise coupable et la jeta dans la cheminée où elle s'enflamma. Il alla ensuite s'enfermer dans la salle de bains, il avait besoin d'une douche.
Lorsqu'il en sortit dix minutes plus tard, à peine calmé, il tomba nez à nez avec son amant qui apparemment avait fait le pied de grue devant la porte.
"- Qu'est-ce qui se passe?" demanda le jeune Serpentard.
"- Rien." répondit-il sèchement en le contournant pour aller sortir de son placard une bouteille d'Absinthe qui, il l'espérait, lui apporterait l'oubli...
Il se servit largement et avala son verre d'un trait sous le regard médusé de Blaise.
"- Tu en veux?" proposa-t-il, déjà plus détendu grâce à la fée verte.
Blaise s'approcha et lui prit la bouteille des mains, il la posa sur la table de nuit et l'entraîna sur le lit, le serrant dans ses bras.
"- Je ne veux que toi ce soir." murmura-t-il en butinant son cou.
Damian le laissa faire, se sentant doucement sombrer dans cette torpeur tendre que seul Blaise savait faire naître en lui, mais il ne pouvait pas aller plus loin, pas ce soir, pas alors qu'il pensait encore à son passé...
"-Blaise..."
"- Oui?"
"- Ca ne te dérange pas de ... Je voudrais juste dormir dans tes bras ce soir..." dit-il avec hésitation.
En guise de réponse, le jeune homme rabattit la couverture sur leurs corps enlacés et le serra un peu plus fort, le protégeant ainsi l'espace de quelques heures des démons noirs du souvenir...
Au même moment, ailleurs dans le vieux château, plus précisément dans la chambre du Préfet en Chef des Serpentards, deux jeunes hommes entraient sans bruit.
Ils avaient eu bien du mal à sortir de la grande salle sans se faire remarquer…
Aussitôt la porte refermée, le blond se retrouva plaqué contre la porte par un corps brûlant. Harry l'embrassa doucement, goûtant les lèvres roses de son amant avec délectation, prenant tout son temps avant de demander un accès à sa cavité buccale, accès qui lui fut accordé de bon cœur…
Lorsque leurs langues se rencontrèrent, ils gémirent et le baiser se fit langoureux, simplement la saveur de l'autre, sans plus.
Mais Draco n'avait pas vraiment envie de passer la nuit collé à la porte…
D'un mouvement agile il se dégagea et souleva le brun. En quelques pas, il atteint le lit et se laissa tomber dessus avec son précieux fardeau. Profitant de la surprise de Harry, il s'assit à califourchon sur lui et recommença à l'embrasser avec plus d'empressement tandis que ses mains s'activaient à le dévêtir. Rapidement, le jeune homme fut débarrassé de sa chemise et de son pantalon (Draco devait d'ailleurs s'avouer qu'il avait bien fait de l'offrir à Harry, l'effet du cuir sur ses fesses était positivement hallucinant…), ne laissant plus que le boxer qui ne cachait pas grand chose de l'excitation de ce dernier…
"- Voyons… Par où vais-je commencer…" se demanda le blond à haute voix.
"- Comme tu veux, amour, mais dépêches-toi…" gémit Harry en se tortillant.
Draco eut un sourire victorieux, Harry ne lui résistait jamais… Mais bon, il se devait de le torturer un peu tout de même…
Il commença par mordiller le cou du brun, suçotant et léchant la peau douce tandis que ses mains traçaient les contours de ses abdominaux qui se contractèrent à ce contact. Puis sa bouche descendit mordiller un téton qui durcit instantanément, attirant au Serpentard les grognements appréciateurs de son propriétaire.
"- Dray…" gémit-il.
Encouragé, ce dernier fit son chemin vers le sud, atteignant le nombril, il y plongea sa langue, profitant impitoyablement du point faible de son amant, dont la respiration se fit erratique au contact suggestif de cette langue mutine plongeant dans son nombril, imitant les mouvements qu'il avait envie que Draco fasse en lui…
Une décharge de pur plaisir traversa Harry lorsque sans crier gare, une des mains de Draco dépassa la barrière de son boxer, se posa sur sa virilité douloureusement tendue et entama un doux va et vient…
Il redressa la tête et observa le blond, qui semblait s'amuser comme un fou à le torturer, et tel qu'il le connaissait, ce petit jeu pouvait encore durer des heures…
"Ah non, pas ce soir, petit dragon…" pensa-t-il.
Sans crier gare, il utilisa un sort sans baguette pour dévêtir le blond et profita de sa surprise pour retourner la situation et goûta à son tour à cette peau qui lui avait tant manqué…
Lentement, il redessina de ses mains le corps parfait du blond Serpentard, se disant que décidément, même les anges devaient pleurer devant tant de grâce et de beauté. Tout aussi langoureusement, il se saisit du membre palpitant de son amant et le parcourut de sa langue tout en taquinant l'entrée de son intimité, souriant au son de la respiration saccadée de sa victime.
Draco n'en pouvait plus, il avait perdu tout velléité de rébellion lorsque Harry avait porté son attention sur cette partie qu'il était présentement en train de déguster comme si c'était la meilleure des friandises, mais il en voulait tellement plus… Chaque fois que Harry le touchait, il se sentait fondre, personne jamais n'avait eu cet effet sur lui, et il avait eu bien du mal à s'avouer la vérité, et la vérité, c'était qu'il l'aimait, et le fait de le lui avoir avoué, et ce devant la totalité de l'école, l'avait libéré, et là, c'était comme une première fois, celle de deux amoureux, d'amants unis par bien plus que la passion…
Il ouvrit les yeux et planta son regard incandescent dans les émeraudes du brun où brillait un éclat nouveau, mêlant amour et un tel désir qu'il se sentit rougir…
Une étincelle de malice éclaira soudain le regard de Harry, mais avant qu'il n'ait le temps de se poser des questions, il sentit deux doigts entrer en lui alors que son sexe buttait contre le palet du Gryffondor, lui arrachant un cri de pur plaisir…
Harry continua les mouvements simultanés de ses doigts et de sa bouche, guettant les gémissements de son amant, et lorsqu'il estima qu'il était suffisamment préparé il retira ses doigts et remonta au niveau de son visage, s'attirant un grognement de protestation.
Ils s'embrassèrent avec douceur, et se regardèrent dans les yeux, le brun cherchant dans le regard du blond l'autorisation de continuer, qui lui fut accordée. Lentement il entra en lui, le laissant s'habituer peu à peu à la sensation, tandis que Draco poussait un râle à la fois de plaisir et de douleur… Harry avait toujours été un amant attentif, peut-être était-ce son pouvoir, peut-être était-ce son amour pour lui qui le poussait à être aussi doux… Draco s'en fichait, chaque fois était meilleure que la précédente.
Et lorsque Harry commença à bouger, tous deux se mirent à gémir, toujours les yeux dans les yeux, trouvant chacun dans le regard de l'autre le reflet de son propre plaisir…
Une vague de passion les emporta, les poussant à bouger plus vite, couvrant leurs corps d'une fine couche de sueur, leur arrachant des cris et des phrases dont le sens était connu d'eux seuls. Puis, sentant que l'orgasme approchait, Harry passa sa main entre leurs deux corps soudés et entama un va et vient rapide sur le membre de son amant, allumant un nouveau feu dans ses prunelles couleur tempête…
Il n'en fallut pas plus au brun pour rendre les armes et jouir à longs traits dans le corps accueillant de son amour alors que celui-ci le rejoignait dans l'extase, se répandant dans sa main en émettant un râle proche du sanglot (chose que son amant avait toujours trouvé intensément érotique) Harry s'effondra sur Draco qui aussitôt le serra dans ses bras.
Il leur fallut quelques minutes pour reprendre leurs respirations et alors seulement Draco laissa Harry se détacher de lui. Après quelques contorsions il réussit à rabattre les couvertures sur eux et reprit le brun dans ses bras.
"- Dray?"
"- Moui?"
"- Pourquoi tu as autant attendu?"
"- Attendu quoi?"
"- Pour officialiser notre relation."
"- Oh… En fait, c'est pour plusieurs petites raisons…Je voulais être sûr que le Ministère ne te ferait pas d'ennui, et puis les journaux auraient pu nos emmerder aussi en disant que j'étais avec toi pour me blanchir plus vite. Je sais que c'est bête mais je voulais attendre d'être vraiment libre" répondit-il d'une voix endormie.
"- Je comprends... En tout cas on peut dire que tu as fait les choses en grand..." fit Harry avec un petit sourire.
"- Je suis un Malfoy, et quand un Malfoy fait quelque chose, il le fait en grand." rétorqua le blond en bombant le torse.
"- J'aurais dû m'en douter, Ron a trop insisté pour que je viennes à la soirée..."
"- Ca fait quand même deux semaines qu'on prépare ça, il valait mieux que tu sois là."
Harry réfléchit un instant.
"- Attends un peu... Deux semaines tu dis?"
"- Euh... Oui."
"- Tu veux dire que pendant deux longues semaines tu as fait exprès de faire baver la moitié de cette école?"
"- Euh..." commença le blond.
"- Et que par ta faute j'ai envoyé vingt-sept personne à l'infirmerie parce que tu voulais attirer mon attention?"
"- Vingt-huit, mon Ange..."
"- Tu savais!"
"- Euh..."
"- Sale petite fouine!" s'exclama le brun en se redressant.
"- Hey! Je ne t'ai pas forcé à jeter des sorts à tous ceux qui me regardaient... Et puis d'abord, pourquoi dis-tu que je faisais baver la moitié de l'école?"
"- Tout simplement mon coeur parce que l'autre moitié bavait sur moi..."
Il ne pu continuer sa phrase, sa bouche étant occupée à autre chose... Et comme toujours, les choses dérapèrent... Pour leur plus grand plaisir...
Durant les jours qui suivirent un bonheur sans nuages s'installa dans le quotidien de ceux qui avaient su saisir en ce jour de Saint Valentin la chance de se lier à la personne qu'ils aimaient...
On ne vit plus Harry sans Draco à ses côtés, ils mangeaient ensemble, allaient en cours la main dans la main, dormaient l'un près de l'autre... Et Harry confia même à Hermione que pas une fois il était tombé du lit depuis leurs retrouvailles!
Blaise vivait la plus belle romance de sa jeune vie, il avait découvert en Damian un caractère fragile ce soir-là, ce qui l'avait quelque peu déstabilisé sur le coup, mais il s'y était fait et se demandait ce qui avait si profondément et si douloureusement marqué son amant pour qu'il lui arrive de le trouver complètement saoul et visiblement en proie à de très mauvais rêves... Cependant, il n'osait pas lui demander de détails, car il pressentait que cela signerait sans doute l'arrêt sans préavis de leur relation, aussi attaché que Damian puisse être à lui...
Hermione de son côté voyait avec stupeur son ventre grossir de plus en plus, à tel point qu'elle devait fermer sa robe tout le temps... Mais à son grand bonheur, Severus se montrait de plus en plus doux avec elle, elle se découvrait ouverte et patiente avec cet homme que si longtemps elle avait craint, alors que d'habitude, tout et tout le monde l'énervait.
Et d'une chose à l'autre, les frimas de l'hiver firent place à un pâle soleil annonçant le printemps, le mois d'avril et immanquablement les révisions pour les ASPICs...
Et une autre épreuve à affronter...
La vérité...
Severus n'avait jamais osé pousser Hermione, il savait qu'un jour ou l'autre elle ferait ce pas définitif vers lui... Cela avait pris du temps, mais c'était arrivé!
Deux choses: la première étant d'informer le Directeur de leur relation et du fait qu'il était le père de l'enfant qui allait naître, et la seconde étant de répéter l'opération avec les parents de la jeune fille...
Le Maître des Potions connaissait Dumbledore depuis des années et lui parler ne lui faisait pas peur, même s'il savait qu'il risquait son poste dans cette affaire mais au fond, pour lui, Hermione et leur fille étaient devenues bien plus importantes que cela...
Donc, en cette soirée d'avril ils se trouvaient tous deux assis dans le grand bureau directorial face à un Dumbledore aux yeux curieux et pétillants de malice...
"Je paries que le vieux fou est déjà au courant", se dit Severus, en remerciant mentalement son don inné pour l'Occlumencie...
"- Je vous écoutes, Severus, Miss Granger... Pourquoi avez-vous demandé à me voir?" demanda le vieil homme en les regardant intensément.
"- Voilà..." commença Hermione. "Vous m'avez demandé il y a quelques mois qui était le père de mon enfant..."
"- En effet."
"- Eh bien, je suis ici pour vous informer que cet homme est le Professeur Snape. Nous avons une relation suivie depuis quelques mois maintenant et je pensais qu'il était normal que vous en soyez informé." débita-t-elle d'une traite.
Dumbledore tourna son regard pénétrant vers l'homme qui maintes fois avait sacrifié sa propre vie pour sauver la sienne ou celle de Harry... Il soupçonnait fortement cette relation, et s'était souvent demandé comment il réagirait si ses suppositions se révélaient justes. Il estimait beaucoup Severus, et avait beaucoup de peine pour le jeune homme qu'il avait été. Lui aussi avait aimé, et il devinait entre ces deux-là une profondeur de sentiments qui ne lui donnait pas le droit de leur infliger de châtiment...
"- Hermione, Severus... Je vous mentirai en disant que je ne me doutais de rien... Le règlement voudrait que je vous renvoies, mon cher Severus... Mais je ne peux m'y résoudre. Je vais donc faire comme si je n'étais pas au courant et le conseil d'administration ne sera pas informé de ce manquement à la règle..."
Les deux amants eurent un soupir de soulagement.
"- ... en échange, je voudrais que vous, Hermione, essayiez de cacher votre grossesse jusqu'à son terme si possible. Sinon, évitez au moins de parler du père de votre fille. Oh, j'oubliais, Pompom m'informe régulièrement de votre état de santé, bien entendu." acheva-t-il dans un grand sourire.
Severus, sentant l'émotion de sa compagne, se décida à prendre la parole.
"- Je vous remercie, Albus. Je sais que nous n'aurions pas dû entretenir de relation dans l'enceinte du collège, mais j'aime Hermione, je l'aime vraiment et j'espère que lorsque nous officialiserons notre relation, vous serez des nôtres."
Le sourire malicieux s'agrandit.
"- Mais bien sûr. Si vous le désirez je pourrai même envisager de vous unir moi-même..."
"- Pourquoi pas?"
Ils continuèrent à parler et sous les yeux ébahis d'Hermione, il fut décidé que le plus grand des sorciers du siècle serait leur marieur lorsqu'ils se décideraient à franchir le cap... Ce qui à son avis devrait attendre un peu...
Et puis il serait bien temps d'y penser plus tard, elle devait encore mettre ses parents au courant, tâche autrement plus compliquée, d'autant plus que Severus était à peine plus jeune que son propre père...
Et rien qu'en pensant à la réaction que ce dernier risquait d'avoir, elle en avait des sueurs froides...
Et pendant ce temps-là, une autre personne commençait à perdre patience...
"- Je t'avais prévenu, Damian... Plus tu tarderas, plus ce sera douloureux pour toi..." fit la voix faussement mielleuse du Ministre.
A suivre...
Pas taper, pas taper, et rappelez-vous avant de songer à me tuer que si vous le faites, vous n'aurez pas la suite de cette histoire...
Un petit commentaire tout de même ?
Je vous aime tous !
Bady
