Auteur : sofi : M
Disclaimer : les personnages appartiennent à JK Rollings et la chanson la chanson est issue de l'album The Monster Show de Lordi.
Genre : Hétero: Lucius Malfoy/Hermione Granger. Je situe l'histoire durant l'été qui à suivi la sixième année... Cela prend donc en compte le tome 6 mais je ne pense pas faire de spoiler.
Par contre, il y a un leger OOC de Lucius...
Note : Je tiens à préciser que je n'aime pas repondre aux reviews dans le corps du texte et que je le fais par mail. Alors pour les personnes qui ne se connectent pas mais qui ont eu la gentillesse de me laisser un mot: un énorme merci de lire mon histoire!
Would'you love a monster man?
Be right in the squares
yeah i would be sincere
yeh i would lie, yeh i would lie
yeah i would be there
waking up the dead to get a thrill
i say yeah - i say yeah
(sois honnête
oui je serai sincère
oui je mentirai, oui je mentirai
oui je serai là
reveillant les morts pour un frémissement
je dis oui, je dis oui)
Après l'incident, Hermione passa encore deux jours seule. Enfin pas tout à fait. Martin venait parfois l'aider à étiqueter les potions et lui tenait compagnie. Il lui avait aussi apporté des robes de sorcier, noires avec un liseré vert ou argenté courant sur l'encolure. Trois pyjamas plus ou moins chauds, toujours dans les tons noir ou émeraude. Et des sous-vêtements. L'elfe avait eu à lancer quelques sorts de retouche mais au moins, elle avait maintenant une garde-robe décente.
-D'où viennent ces habits Martin ?
-La lingerie était à madame Narcissa, le reste à Monsieur Draco. C'est ce que j'ai trouvé de plus proche de la taille de Madame.
Hermione jeta un coup d'œil à son reflet, qui lui renvoyait l'image d'une élève de serpentard. Non, décidément, elle n'aimait pas le vert. Si jamais Draco la voyait comme cela, il en aurait certainement une crise cardiaque. Elle se tourna vers l'elfe en souriant. Mais un sourire vide.
-Merci.
Martin s'inclina en parfait majordome et se rendit dans la salle d'étude de son maître.
-Madame est habillé, Monsieur. Mais Martin se fait du souci pour Madame, elle sourit de moins en moins.
-Et alors ?
-Martin voit bien que Monsieur n'est pas lui-même depuis quelque temps.
-Sors.
L'elfe ne se le fit pas dire deux fois, laissant un Lucius au bord de la rage dans son fauteuil. Il balaya d'un geste tout ce qui se trouvait sur le bureau en face de lui.
Lui-même. Il n'était plus lui-même depuis tellement longtemps.
Depuis que Voldemort lui avait montré un rêve et que ce rêve avait été brisé.
Depuis que Draco avait reçu la Marque.
Depuis que Narcissa était morte.
Il se leva brusquement.
Mione pliait les vêtements avant de les ranger dans l'armoire quand la porte de sa cage s'ouvrit à la volée. Malfoy père plaqua la jeune Griffondor contre un mur avant de l'embrasser sauvagement. Celle-ci mit du temps avant de comprendre ce qui se passait et s'aperçut avec horreur que son corps était en train de répondre à celui de son geôlier.
« Hormones stupides » pensa-t-elle avant de se dégager d'un mouvement brusque.
Et c'est là qu'elle se rendit compte…
La porte ! La porte était ouverte !
Elle donna un coup de poing dans l'estomac de son ravisseur et détala dans le couloir.
Lucius riait :
-Cours petite lionne, cours ! Tu ne pourras pas t'échapper…
Hermione se serait tapée la tête contre les murs si elle en avait eu le temps. Elle avait passé les bras autour du cou de ce….ce… et puis sa langue qui caressait la sienne ! Elle qui n'avait même pas touché Viktor !
La Griffondor se retrouva dans un couloir sans fenêtres…ni issue si ce n'est trois portes.
Les deux premières ne voulaient pas s'ouvrir… et elle entendait la voix de Lucius qui se rapprochait.
-Alors petite lionne, on ne trouve pas la sortie ?
La troisième céda. Hermione s'empressa d'entrer dans la pièce avant de la sceller. Elle se retourna ensuite pour voir où elle était. Une chambre magnifique, dans les tons crèmes.
Oh non.
La jeune fille se précipita vers les fenêtres. Verrouillées. Elle frappa de toute ses forces sur les carreaux, mais elle ne réussi qu'à se faire mal. Elle essaya un transplanage, sans plus de résultat.
Les pas stoppèrent devant la porte.
Alohomora
Lucius entra. Vêtu d'un seul pantalon noir, ses cheveux blancs caressant le dos, ses pieds nus s'enfonçant dans la moquette épaisse.
-Je suis tête en l'air aujourd'hui, n'est-ce pas Hermione ? J'oublie de fermer ta cage et tu te retrouves… dans la mienne.
Il s'approcha du lit, l'unique meuble qui trônait au centre de la pièce.
-Viens donc, n'ais pas peur.
Hermione baissa les bras. Elle avait renoncé. Elle avança donc jusqu'au lit, se déshabilla en vitesse et se glissa sous les draps, les jambes repliées tout contre son corps. Malfoy, qui s'attendait à tout mais pas à ça, s'assit à coté de la jeune fille et lui pris doucement le menton entre les mains pour relever le visage jusqu'à ce que leurs regards se croisent. Il resta de longues secondes à contempler les yeux tristes où plus aucune flamme ne brillait.
-J'ai toujours été un très mauvais legilimens… Hermione…
La Griffondor trembla.
-Ne m'appelez pas comme ça. J'ai l'impression d'avoir encore un avenir lorsque vous m'appelez par mon prénom. Alors que les seules choses que vous pouvez m'apporter sont la douleur et la mort. Sang de bourbe… voilà ce que je suis.
Si Hermione ne s'était pas couvert le visage de ses bras, elle aurait pu lire l'étonnement le plus profond sur le visage du mangemort.
Un avenir ? Cela faisait plus de dix-huit ans qu'il ne croyait plus en l'avenir. Malgré l'amour de sa femme et la présence de son fils, il avait renoncé à tout rêve, tout espoir. C'est pourquoi il s'installa plus confortablement et demanda, presque hésitant :
-Raconte moi comment tu vois l'avenir.
Hermione s'essuya les yeux et s'assit, en prenant soin de se couvrir le corps avec le drap. Et, sans se poser de question, commença à raconter :
- Il n'y aura plus de guerre… Harry et Ginny seront mariés et Harry sera… hum… attrapeur… chez les canons de Chudley ! C'est Ron qui sera content ! Et Ron justement, un très grand Auror. Neville deviendra un botaniste très célèbre, parcourant le monde entier à la recherche de plantes rares. Ca fera la nique à votre fils.
-Et Draco ? Quelle est sa place dans ton futur ?
-Draco, il deviendra un Auror lui aussi. Un des meilleurs. Parce que j'ai l'espoir qu'il comprenne l'énorme gâchis qu'il fait en servant votre maître.
-Et toi ?
-Médicomage à Sainte Mangouste… ou professeur de potions à Polard. Comme ça le professeur Rogue pourrait enfin avoir le poste de défense qu'il espère tant.
-Et personne ne meurt dans ton avenir ?
-Si, Voldemort bien sûr.
-Juste lui ? Ni Bellatrix, ni Ombrage ? Tu ne veux te venger de personne ?
-Aucun humain ne mérite la mort, quel que soit le crime qu'il a commis.
-Mais tu condamnes bien Voldemort !
-Ce n'est pas un être humain, c'est un monstre.
-Et moi ? Malgré ce que je t'ai fait, malgré ce que je vais te faire, tu ne voudras pas me tuer ?
-Vous savoir en prison pendant que vos biens seront distribués à ceux que la guerre a fait souffrir me semblera un juste châtiment.
-Mais tu ne te dis jamais que vous allez perdre, que la résistance est vaine ?
-Tant que l'on croit en une cause, rien n'est vain.
-Et c'est toi qui me dis ça ? Toi qui as renoncé à te battre et qui es nue dans mon lit ?
La flamme se ralluma dans les yeux de la jeune Griffondor.
-Je n'ai pas renoncé à me battre, Monsieur ! Je me suis juste résignée à passer quelques… moments en votre compagnie pour que vous me laissiez tranquille ensuite. Ne vous méprenez pas. Plus je coopérerais, plus j'ai de chance de vivre quelques jours supplémentaires.
Lucius rit devant l'air outragé de sa prisonnière. Puis il l'embrassa.
A suivre...
