Le Doux Parfum de la Vengeance…

Chapitre 2 : Opération Revanche

Je finis par m'endormir vers trois heures du matin, soulagée que c'était le début du week-end et donc que je n'avais pas cours. J'avais bien l'intention de faire la grâce matinée, mais malheureusement pour moi, Gohan est venu me réveiller tôt le matin.

Je me frottai les yeux, regardant ma montre. « Sept heures et demi ? » m'exclamai-je. « Laisses moi dormir. »

Je me rallongeai et tirai la couverture sur moi. Je sentis la chaleur partir, et rouvris les yeux, me redressant pour fusiller Gohan du regard, qui avait, comme d'habitude, les sourcils froncés.

« Je t'ai dis que tu dois aller voir ton père. » dit-il.

« Et moi je t'ai dis que je n'ai aucune attention de le revoir ! » répliquai-je en me levant, les poings sur les hanches.

Il plissa les yeux. « Alors je peux savoir ce que tu as l'intention de faire ? Il va bien falloir que tu retournes chez toi. »

Je me rassis sur le lit, soupirant. « Je sais. »

« Parfait, viens manger quand tu te seras changée. » dit-il.

Il sortit de la chambre, et je me laissai tomber sur le lit, fixant à présent le plafond. Je restai ainsi pendant un moment, puis me décidai enfin de faire comme Gohan l'avait dit, et allai prendre une douche.

J'en sortis une dizaine de minutes plus tard, une serviette autour de moi. Je regardai dans l'armoire de Gohan s'il avait des vêtements qui pourrait m'aller, et finis par trouver une chemise et un vieux pantalon. J'enfilai le pantalon puis la chemise.

Alors que je boutonnai la chemise, j'entendis la porte s'ouvrir suivit de la voix de Gohan, « Il te faut combien pour te- »

Il s'interrompit, me regardant avec un sourcil levé. « Ce sont mes vêtements… non ? »

Je roulai des yeux. « Je ne pouvais pas rhabiller mes vêtements d'hier après avoir pris une douche. »

« Tu aurais au moins pu me le demander. »

« Si ça te dérange tellement, tu n'as qu'à les reprendre ! »

Je commençai à déboutonner sa chemise, oubliant que je ne portais pas de sous-vêtements. Gohan apparut soudainement devant moi et la reboutonna précipitamment, les joues en feu.

« C-Ca va, gardes le. » dit-il, toujours aussi rouge.

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à sa gêne. En plus, il était si mignon quand il rougissait !

« Bon, viens manger maintenant. » dit-il, ses joues revenues à leur couleur normale, remplacées par son habituel froncement de sourcils.

Sans attendre de réponse, il sortit de la chambre, et je le suivis à la cuisine. Je souris, il m'avait préparé des toasts.

« Manges. » dit-il, le ton neutre.

Il s'adossa contre un mur, et ferma les yeux. Je soupirai, puis me mis à manger les toasts qu'il m'avait préparé. Quand je finis de manger, il rouvrit les yeux, et débarrassa la table, lavant directement mon assiette.

Il se tourna vers moi, qui m'étais relevée, et dit : « Bien, allons-y. »

Je soupirai, puis le suivis hors de l'appartement, puis de l'immeuble. Une fois dehors, on marcha un moment en silence, puis je me décidai de le briser.

« Gohan, tu peux me rendre un service ? » demandai-je.

« Ca dépend. » répondit-il.

Je pris une profonde inspiration ; c'était maintenant ou jamais. « Je… Je veux me venger de mon père… »

« Et en quoi ça me concerne ? » demanda-t-il.

Je m'arrêtai de marcher, lui aussi, et le regardai droit dans les yeux. « Je veux lui faire croire que tu es mon petit ami, et que… » Je baissai la tête, rougissant un peu. « …et qu'on a passé la nuit ensemble. »

Je relevai la tête doucement pour voir sa réaction ; il me regardait en haussant les sourcils, les bras croisés.

« Si j'ai bien compris, tu veux faire croire à ton père qu'on a couché ensemble ? » demanda-t-il.

J'hochai la tête, et il éclata de rire. J'haussai les sourcils, jamais je ne l'avais vu rire ainsi ; il se tenait le ventre et avait les larmes au yeux tellement il riait, et il y avait cette petite lueur dans ses yeux que je n'avais jamais vu auparavant.

« Je peux savoir ce qui te fait tellement rire ? » demandai-je, les poings sur les hanches dans une vaine tentative de paraître fâchée, ou même ennuyé, mais c'était impossible d'être ennuyé par un rire si agréable.

« Je… J'imagine la tête de ton père… quand tu lui annonceras… que tu n'es plus… vierge… » réussit-il à dire entre deux fou rires.

J'haussai un sourcil, imaginant la tête de mon père, et rejoignis Gohan dans son fou rire. Eventuellement, on finit par se calmer, mais je ne pus m'empêcher de sourire, et apparemment, Gohan avait le même problème.

« Est-ce que ça veut dire que tu acceptes ? »

« Evidemment ! Je ne peux pas rater une telle occasion ! » s'écria-t-il.

« Vraiment ! Merci ! » m'exclamai-je en lui sautant au cou, puis je me rendis compte de ce que je faisais, et m'écartai, les joues en feu. « Ex-Excuses moi. »

Il haussa les épaules. « On est censé entre un couple, non ? »

Mes joues reprenant peu à peu leur couleur normale, je souris.

« Mais d'abord, » dis-je, « je dois m'acheter des vêtements. »

Et donc, après plusieurs minutes de recherche, on finit par trouver une boutique qui vendait des vêtements, et j'y entrai, alors que Gohan resta dehors.

J'en sortis un peu plus tard, et Gohan haussa les sourcils en voyant ce que je portais : un T-shirt rouge à manches courtes et noires qui ne couvrait pas la totalité de mon ventre, et un jean assez moulant ; en d'autres mots : l'opposé de ce que je portais d'habitude.

« Qu'est-ce qui est arrivé à tes vêtements surdimensionnés ? » dit-il sarcastiquement.

Je roulai des yeux. « Il n'y avait rien d'autre dans cette boutique. »

Après une dizaine de minutes de marche, on finit par arriver devant l'immense Manoir Satan.

Gohan me prit la main et je le regardai en haussant légèrement les sourcils, surprise par son geste. Il haussa les épaules, disant : « C'est ce que font les couples, non ? »

J'hochai faiblement la tête, et on marcha vers la double porte d'entrée. J'ouvris la porte après l'avoir déverrouillé, et on entra dans le hall, immédiatement accueillit par Bernard, le major d'homme.

« Oh Mlle. Videl, vous êtes revenue ! » s'exclama-t-il. « Votre père était si inquiet que vous ne soyez pas rentrer de la nuit ! »

Je roulai des yeux. « Où est-il ? » demandai-je.

« Mr. Satan est au salon. Voulez-vous que je l'appelle ? »

« Ca ira, merci. » répondis-je.

Je traînai Gohan jusqu'au salon, où mon père faisait les cents pas. Peut-être… Peut-être qu'il s'était vraiment inquiété… Je secouai la tête intérieurement. Il s'était plutôt inquiété que je divulgue son petit secret, oui !

« VIDEL ! » s'écria mon père en se précipita sur moi.

Il s'arrêta brusquement en voyant Gohan, et surtout, nos mains jointent. Je souris intérieurement en le voyant plisser des yeux. C'était le moment de mettre mon plan en action.

« Videl, qui est ce garçon ? » demanda-t-il, accentuant le dernier mot.

« Papa, je te présente Gohan, mon petit ami. »

Silence.

« Ton QUOOOOIIIIIIII ! »

Aaah… Le doux parfum de la vengeance…

A suivre...


Kisa-kun : Mouahahahahahahahahahahahahahaha...! (se rend compte qu'on l'a regarde, et toussote) Bon... Euh... REVIEW!

A plus!