Le Doux Parfum de la Vengeance…

Chapitre 8 : Confessions

Deux semaines s'étaient écoulées depuis l'incident avec Shapner. J'avais l'impression que Gohan m'évitait ; il me parlait à peine, et on ne s'était même pas embrassé depuis…

Ah oui, et j'ai eu mes règles récemment, donc je ne suis pas enceinte (ouf !). Etant donné qu'on n'avait pas utilisé de protection, je m'étais inquiétée… mais tout va bien.

Enfin, la dernière sonnerie de la journée retentit, et je rassemblai mes affaires avant de quitter la salle de classe. Une fois hors de l'établissement, je vis Gohan qui marchait tranquillement. Je l'appelai, il s'arrêta, je courus pour le rejoindre.

Nous marchâmes en silence pendant un moment, puis je me décidai à parler, me mâchouillant l'intérieure de la joue.

« Gohan… Est-ce que… est-ce que tu m'évites ? »

Il se tourna vers moi. « Non, qu'est-ce qui te fais penser ça ? »

« C'est l'impression que tu me donnes. »

« …Désolé. » dit-il après un moment. « Je ne suis pas très doué avec les gens. »

« C'est rien, c'est moi qui me faisais des idées. »

Il eut un moment de silence, et avec un peu d'hésitation, je lui pris la main, rougissant légèrement. Il esquissa un sourire.

Nous arrivâmes dans son immeuble. « Tu veux… monter ? » me demanda-t-il avec hésitation.

J'hochai la tête, et on arriva devant son appartement. Il ouvrit la porte, me laissant passer devant lui. J'entendis la porte se fermer.

« Tu veux quelque chose à boire ? » me proposa-t-il, se dirigeant vers la cuisine.

« De l'eau, s'il te plait. » répondis-je, m'asseyant sur le canapé.

où nous avons partagé notre premier baiser…

Je secouai la tête, chassant ces pensés de mon esprit. Je sentis quelque chose de froid sur ma joue gauche, et levai la tête pour voir Gohan qui me tendait un verre d'eau, que je pris, buvant une gorgé. Lui s'était pris un soda.

Maladroitement, je renversai mon verre d'eau sur mon T-shirt blanc. Je me couvris la poitrine avec mes bras, rougissant.

« Tu ne peux pas rester avec un T-shirt mouillé. » dit Gohan. « Viens, je vais te passer une de mes chemises. »

Il se leva du canapé, et je le suivi… dans sa chambre…

où nous avons…

Je secouai vivement la tête. Gohan prit une chemise de son armoire et me la tendit. Je la pris, m'asseyant sur le lit.

ça s'est passé.

J'enlevai mon T-shirt, rougissant, sachant qu'il me regardait. Zut, mon soutient gorge aussi était mouillé. Je rougis encore plus.

« Tu n'as pas à être gênée. » dit-il. « Ce n'est pas comme si… je ne t'avais jamais vu. » Il marqua une pause. « Mais si ça te gêne, je peux me retourner. »

Je secouai la tête. « Non, ça va. Comme tu l'as dit, c'est pas comme si tu ne m'avais jamais vu. »

Les joues me brûlant plus que jamais, je déglutis, et dégrafai mon soutien gorge, le laissant tombé. N'osant pas le regarder, j'enfilai rapidement sa chemise.

« Merci. » murmurai-je.

« C'est rien. »

Je lui souris. Puis je me levai pour sortir de la chambre, mais il m'attrapa le poignet, me prenant dans ces bras.

Je souris, posant ma tête sur son torse. « Ça m'a manqué… »

« A moi aussi. » murmura-t-il, posant son menton sur ma tête.

Il enleva mes élastiques, passant sa main dans mes cheveux maintenant lâchés. Je relevai la tête, le regardant dans les yeux.

« Tu sais ce qui m'a manqué encore plus ? »

Il secoua doucement la tête.

« Ça… »

Je l'embrassai. Il me répondit passionnément, intensifiant le baiser. On s'arrêta quelques instants, reprenant notre souffle. Puis on s'embrassa encore, et encore, et encore, et encore…

Ça m'avait vraiment manqué.

Il m'embrassa la mâchoire, puis le cou, l'épaule, faisant glisser ma chemise. Il la débouta, et je retins mon souffle quand elle tomba parterre. Il me regarda, ses yeux remplis de désire, puis s'empara une nouvelle fois de mes lèvres, m'allongeant sur le lit.

Il n'y avait plus de marche arrière possible. J'avais allumé la flamme de désire qui brûlait en Gohan… et je n'avais aucune envie de l'éteindre.

---

Je posai ma tête sur son torse, écoutant les battements de cœur, les yeux fermés. Puis je relevai la tête, le regardant, le sourire aux lèvres, et me suis mise à jouer avec ses cheveux. Des cheveux bien étranges, à ça. Comment faisaient-ils pour rester hérissés sans qu'il y ait aucun gel dessus ?

« C'est juste comme ça qu'ils sont. » me dit Gohan, quand je lui aie posé la question.

« Vraiment étrange… » dis-je doucement, passant ma main dans ses cheveux étonnamment doux.

Gohan rit. Puis il me fit rouler sur le dos, m'embrassant passionnément, ses mains caressant mon corps. Il se retira pour reprendre son souffle, et me regarda dans les yeux intensément.

« Je t'aime… » souffla-t-il doucement.

J'avais le souffle coupé, osant à peine croire mes oreilles. Puis je souris.

« Je t'aime aussi. »

Il posa son front sur le mien, fermant les yeux. « Je t'aime… tellement… Si tu savais comme je t'aime… »

Je fermai les yeux aussi, sentant une vague de bonheur monter en moi. Je ne rêve pas, il m'aime… il m'aime vraiment.

Et je l'aime.

---

« Tu as QUOI ! Avec Gohan ! »

Je grimaçai au volume de sa voix. Etait-elle obligée de crier si fort ? D'accord, elle était surprise, et c'était compréhensible… Je venais de lui dire que j'avais fais… la chose avec Gohan. Dire qu'Erasa était surprise était un euphémisme.

« Avec Gohan… » répéta-t-elle, sous le choc.

Puis elle secoua la tête, et sourit malicieusement. « Alors… comment c'était ? »

Je sentis mes joues me brûler. « C'était… » Je soupirai rêveusement. « … extraordinaire… »

« Et quand est-ce que c'est arrivé ? » demanda-t-elle.

« La première fois, quand je l'ai raccompagné chez lui, après la blague qu'on avait fait à papa. »

« Une seconde… La première fois ? Vous avez recommencé ? »

Je rougis, hochant la tête. « Hier… » murmurai-je.

« Je n'arrive pas à y croire. » dit-elle après un moment, se laissant tomber sur mon lit. « Toi, toi, qui ne s'intéressais jamais aux garçons, qui disait qu'ils étaient une perte de temps, stupides, pervers… »

« Jusqu'à ce que je rencontre Son Gohan… »

« Je n'arrive pas à y croire… » répéta-t-elle.

Je me laissai tombai sur mon lit, à côté d'elle. « Et il m'a dit qu'il m'aime… »

Erasa se redressa, les yeux ronds. « T'es sérieuse ? » J'hochai la tête. « Et toi ? »

Je souris. « Je l'aime… »

Après un moment de silence, Erasa gloussa. « La petite Videl est amoureuse… »

Je souris jusqu'aux oreilles.

Et il m'aime…

FIN


Kisa-kun : WAAAAAAAAH...! C'est vraiment la fin! Aah, elle va me manquer cette fic, c'était ma préférée... snif... Enfin, il reste me toujours la séquelle à écrire, sur les vacances de Videl... Pouvez-vous deviner où elle les passera ?

N'oubliez de me laisser une review ! Ciao !