Notes de l'autrice: Après une absence considérable, j'ai décidé de modifier le chapitre 4 que voila réecrit , je dois dire qu'il n est peut être pas aussi bien que les autres, mais promis la suite sera meilleure
Bisous et merci encorepour les reviews qui m'aident
La salle commune des Serpentards était vide, il n'y avait que Moïra qui revint discrètement de sa promenade nocturne. Elle sursauta en apercevant Draco qui l'attendait, de mauvaise humeur.
Quoi ? demanda telle exaspérée par son regard mauvais
Tu vas enfin me dire à quoi tu joues depuis un mois ? demanda t il, en s'approchant d'elle, froid et menaçant.
Tu parles des vestiaires ? demanda t elle innocemment
Oui et du couloir et des discussions avec ton maudit frère ! Il s'était approché et leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, il lui caressa la joue et l'embrassa.
Tu le désires, je le sais. Je l'ai lu dans tes yeux et ton corps réagit quand il est prêt de toi rétorqua t'elle un peu peinée
Oui, mais je suis ton petit ami nan ? Alors pourquoi ? explique toi demanda t'il
Euh oui, mais je voudrais que tu fasses des expériences différentes, et si ça peut guérir votre débilité à tous les deux, dit elle en haussant les épaules.
Draco avait prit place dans le fauteuil, il posa négligemment sa main sous le menton et regarda Moïra. Elle était belle, bien plus que l'année dernière lorsqu'elle l'avait approché. Elle ressemblait à son père sans aucun doute, mais la douceur des traits et sa silhouette on ne peut plus féminine et un peu maternelle venait de sa mère.
Moïra Snape.
Elle avait tout de son père mais la folie douce d'Eliselle Viveau
Son parrain ignorait tout du comportement de sa fille. Pour Severus Snape, Moïra et Taranis étaient deux élèves brillants au caractère semblable à leurs parents : calme, calculateur, fou et passionné. Enfin des enfants Snape- Viveau, sans aucun doute possible. Dumbledore à leur arrivée, il y'a un an et demi, s'était écrié en riant : « Et bien, je crois que personne ne peut nier votre paternité, Taranis à le même nez que vous ! » Celui-ci lui avait d'ailleurs envoyé un regard aux sourcils froncés qui amusa même Mac Gonagall, suivi par sa jumelle les bras croisés, le front furieux aussi.
- Moïra, j'attends une explication un peu plus sensée quand même ! Tu es intelligente, belle et ta seule raison est de me guérir de ma débilité ? Je n'y crois pas !
- Dis toi alors que j'ai lu ton journal, et que je sais ce que tu ressens pour le petit Potter aux fesses si musclées ! Ca te convient ? Ajouta telle, faisant cent pas, nerveuse.
- Moïra que veut tu à la fin ? Cria t il excédé par toute cette discussion qui n'aboutissait à rien
- Je veux être avec toi, je veux aussi le possédé LUI, c'est clair !
- Tu ne peux pas tout avoir, c'est l'un ou l'autre pas les deux !
- Je sais, soupira t'elle. Je crois que je préfère te laisser choisir Draco, ce n'est plus un jeu !
- Il y a longtemps que ce ne l'est plus pour moi déclara t'il en se levant et l'embrassant.
Maison des Gryffondors
Harry avait réussit à éviter les discussions sur son retour des douches. Néanmoins, Ron avait remarqué les suçons dans son cou et les traces de griffures sur le dos.
Dis à ton M, de se calmer un peu, tu ressembles à un zèbre à tâches.
Ron ! C'est toi qui dis ça alors que tu sors en douce et que tu reviens avec des marques qui saignent encore ? s'étonna Harry
C'est rare, elle est plutôt calme d'habitude mais en ce moment….
C'est qui ? demanda Harry, curieux de connaître le nom de la petite amie secrète de son meilleur ami, surtout que celui-ci en avait un comportement étrange ces dernières semaines.
On échange leur nom alors ? répondit il gêné
Ecris le sur un papier et je te donne le mien sur un autre
Ok
Chacun prit le papier de l'autre et poussa des Oh d'étonnement !
Ce n'est pas possible, c'est un cauchemar ! déclara Ron
Toi et elle ! Mais tu ne peux pas faire ça, c'est Herm quand même !
Parce que Draco Malfoy, c'est plus convenable peut être ?
Nan ! mais c'est pas pareil, moi c'est du cul, c'est tout !
Et moi, c'est de l'amour !
Tous les deux s'asseyent sur le lit de Sean et s'éclatèrent de rire.
Quand même, on a fait fort ! nota Ron
Elle est enragée on dirait, nota Harry distraitement en caressant l'épaule du rouquin
T'es pas mal nan plus dans le genre balafré ! Mais va pas croire que ! s'entortilla t il dans sa phrase
Non, ce n'est pas mon genre, enfin …
J'ai compris et pus nous c'est impossible, comme si mes frères couchaient ensemble, ce serait mal ! rajouta Ron. Mais tu es gay ou bien ?
Je ne crois pas ! c'est que je n'ai pas eut l'occasion d'expérimenter d'autres personnes expliqua t'il
Et entre vous, c'est comment ?
Nouveau et hummmmmm, gémit il en se souvenant de leur douche
Eh bien, je crois que je ne pourrais plus regarder la fouine de la même façon
Et Herm ? Elle est comment ?
Egale à elle-même, elle a lut plusieurs Kama Sutra, dit il en souriant
Ah bah ça !
Les deux amis papotèrent jusqu' à ce que leurs amis les rejoignent. Ils s'amusèrent à se raconter des conneries pendant un bon moment et s'endormirent repus de bièraubeurre, de blagues et pour Harry et Ron, de rêves assez érotiques.
Les jours défilèrent à une vitesse incroyable. Draco continuait à harceler Harry dans les couloirs. Le suivant et le plaquant contre un mur, un arbre et même un des rayons de la bibliothèque. Il y' eut deux autres parties de « lave me, love moi » et même une nuit de désertion de dortoirs.
- Et Moïra le prend comment tout ça ? demanda Harry, un soir alors qu'ils se cachaient dans une salle de classe, dans les cachots.
- Elle me laisse faire, que crois tu ?
- Elle est cinglée ou très accroc. Le balafré se cala contre son amant et l'embrassa sur le torse
- Ma belle est amoureuse de moi, si tu veux savoir. Tu es mon amant, elle est ma petite amie. C'est un arrangement qui nous va, et qui te laisse une belle part.
- Et si ça ne me convenait pas ?
Draco le regarda comme si il avait dit une énormité.
- Pourquoi ça ne te conviendrait pas ?
- Parce qu'elle est amoureuse de toi, toi tu l'es aussi et que ça me met mal à l'aise.
- Tu ne devrais pas, il y 'a des choses normales tu sais ! S'étonna Draco
- Lesquelles ?
- Avoir une relation officielle et une autre officieuse. C'est ce que fait mon père et des tas d'hommes dans les grandes familles.
Harry se leva, pestant et commença à reboutonner sa chemise.
Tu sais je te plains, Draco !
Et pourquoi Monsieur je file dès que ça me plaît pas !
Parce que tu ne sauras jamais ce que s'est d'avoir une relation sincère avec quelqu'un que tu aimes, puisque tout dépend des bonnes manières et des masques que vous portez tous.
Mon éducation est comme ça Harry et Moïra l'accepte. Pourquoi changerais je ?
Parce que on ne peut pas continuer si tu ne changes pas au moins ta façon de faire.
Je ne comprends pas ce qu'il y a de mal ! déclara Draco fulminant, il se leva et rejoignit Harry près de la porte. Il l'enlaça, l'empêchant de se débattre
Qu'as-tu ? Vraiment ? demanda t'il
Tu ne t'es pas dit qu'elle souffrait ou que je souffrais ?
Non, vous me l'auriez dit sinon, affirma t'il
Non, parce que on ne veut pas te perdre ni l'un ni l'autre, il faut que tu fasses quelque chose, Malfoy ! ordonna Potter
Mais quoi ? Je ne sais pas quoi faire ! cria t'il à la silhouette de son amant qui partait.
Draco Malfoy, presque 16 ans, se retrouva seul. Très seul. Comment faire ? Il aimait sincèrement Moïra et s'était entiché de ce stupide Potter, j'ai un beau cul et il est à toi.
Elle s'effaçait et restait silencieuse. Et lui, l'aguichait, prenait du plaisir dans leurs ébats et d'écriait au scandale dès que ce n'était pas dans le code de l'honneur des Gryffondors.
LA POISSE ! Il se leva et décida de rentrer se coucher tôt et seul, pour une fois.
Dormir et demain on verra plus clair.
