Notes : la suite est déjà là pour me fair epardonner du retard bonne lecture !
Le lendemain et les jours suivants, ça ne s'arrangeait pas. Moïra l'évitait, restant surtout avec son jumeau. Tout le temps a parler à voix basse, lui jetant des coups d'œil en biais. Draco supposa que sa petite amie avait fini par en avoir marre, et qu'elle complotait encore quelque chose dans son dos.
« Et tu as raison, Taranis, il est temps que je reprenne ma vie en main, pas question de me damner pour un Malfoy ! »
Forte de ces paroles, je suis allée parler à l'ennemi, le fameux fumeux Harry Potter, l'amant de mon amant, mon rival .Et tout ça par ma connerie ! Fichu sang snapien ! Toujours à expérimenter, pour voir ce que ça fait.
Et de cette discussion, plusieurs choses ressortirent clairement :
Harry n'était pas un crétin fini contrairement à ce que je continuais de penser, il est même plutôt sympa et un peu piquant.
J'étais amoureuse de Draco mais le petit Potter l'était aussi même s'il ne s'en rendait pas encore compte
Conséquence : Je décidais de retirer mes billes de l'affaire, préférant observer de loin et attendre patiemment que la raison ou l'amour triomphe de leur liaison.
Draco, qui en avait marre de ces histoires attendait patiemment le charmant Harry pour mettre les choses au clair. Moïra arriva derrière lui silencieuse, et lui pinça les côtes
- Tu n'es pas assez sur tes gardes, Dracounet ! Il faut qu'on parle ! Lui ordonna t'elle, souriante
- Tu vois bien que j'attends quelqu'un. Et puis tu as ton clone si tu as besoin de compagnie ! Jeta t'il désobligeant
- Ecoute, j'en ai pas pour longtemps s'il te plaît, le supplia t'elle avec un sourire triste qu'il le faisait toujours craquer
- O k, concéda t'il, mais vite fait
Elle l'emmena dans un des couloirs déserts à cette heure de la journée.
- Ecoute, je crois que les choses étant ce qu'elle sont, je préfère tout arrêter entre nous déclara t'elle d'une seule traite
Draco, appuyé sur une colonne les bras croisés, la regardait fâché.
- Tu as trouvé ça toute seule ou c'est ton crétin de jumeau qui a décidé ça pour toi ?
- Arrêtes tes conneries, ça ne nous mène à rien tout ça. On couche ensemble, et après ? Tu y arrives bien sans moi, nan ?
- Moïra, je tiens à toi.
- Oui mais il n'y a pas de place pour moi tant que tu soupireras après ton Harry, désolée.
Il leva la main pour la retenir, mais la laissa partir, impuissant devant cette réalité.
Elle partie et il rejoignit la salle de classe, démoralisé.
Il retrouva Harry, et l'entraîna dans leur cachette, quelque part dans une salle de classe toujours vide où ils s'étaient installés quelques semaines auparavant.
Ils s'embrassèrent longuement mais le Gryffondor n'était pas dupe.
- Elle t'a plaqué ? demanda t'il doucement
- Oui, ça y'est. Je suppose que tout doit aller parfaitement maintenant, chacun y trouve son compte, nan ?
Le brun lui passa les bras autour des épaules, tandis que Draco ressentait pleinement l'absence que cette rupture signifiait.
- Je n'ai plus que toi, Harry ! Pourquoi dès que je suis heureux, quelque chose viens out gâcher ?
- Tu savais ce qu'il en était, Draco on ne peut pas aimer deux personnes en même temps.
- Pourquoi pas ? J'ai le cœur assez grand, et assez de temps. Il regarda Harry. Celui-ci hochait la tête désespéré par son amant.
- Je sais je suis égocentrique, et je suis un grand malade. Tu restes avec moi, St Potter ou tu me largues aussi ?
- Si tu continues tu vas être seul, c'est certain. Mais, pour le moment je reste, le rassura t'il en l'embrassant.
Ils restèrent à parler de la douleur de la première rupture, et Harry trouva les mots pour lui remonter le moral. Surtout en lui trouvant des tas de défauts, dont celui d'être la fille de Snape.
Moïra resta seule durant les jours qui suivirent, évitant aussi bien son frère que ses amies habituelles, elle se plongeait dans le travail pour oublier le manque de baiser, ou le froid laissé par l'absence d'Angelot.
Ce fut une semaine morne. Le temps gris et froid rendait les élèves moroses. Une mauvaise grippe clouait Snape au lit, aussi Harry et Draco en profitèrent pour passer du temps à se balancer des insultes de plus ne plus monstrueuses pendant les heures vides. Et à se pardonner mutuellement dès qu'ils étaient seuls.
Face publique : on s'insulte, se provoque
Face privée : On se pardonne et on se fait payer
Le rapprochement était évident et bientôt ce ne fut plus une relation seulement physique, les sentiments s'en mêlèrent.
Un vendredi soir, Harry trouva Moïra et décida de parler avec elle.
- Tu es libre ? Demanda t'il, en prenant place près d'elle
- Oui
- Comment tu vas ?
- Bien, je me remets et vous deux ?
- ça va, ça se passe. Je voulais te dire que …
- que vous êtes heureux, c'est ça ? Termina t'elle pour lui, qui était très gêné
- C'est ça en parti. Tu es sûre de ne pas regretter ?
- C'est mieux comme ça, et puis… Il est amoureux de toi
-Je ne sais pas si on peut dire ça en fait bredouilla Harry le vainqueur hésitant
- il te le dira un jour, mais je connais Draco et je sais ce qu'il ressent pour toi et arrêtes de rosir, ça ne, te sied pas
- Euh, écoute si je peux faire
- Merci, on lui dira. Harry ! Fous moi la paix, je l'ai plaqué c'est fini maintenant. La voie est libre, contente toi de ça, ok ?
- Oui, euh
Harry se retrouva sans un mot à dire devant une Moïra en colère et qui quitta la table en coup de vent.
J'avais quitté Draco, ils étaient en couple et il venait me remercier. Je me demande si Harry Potter n'était pas un imbécile ! Imbécile heureux mais IMBECILE ! Je les observais de loin. Je savais surtout être patiente, je récupérerais Draco un jour, en attendant ils n'avaient qu'à vivre leurs amours. Une MOIRA VIVEAU EST TOUJOURS PATIENTE !
