Auteur: Altena

note de l'auteur :

les personnages Punpun (Eiri Yuki de son vrai nom), Ayaka Yuki et Kirikazé Yuki m'appartiennent. c'est la première fois que je publie alors je m'excuse d'avance pour les fautes et erreurs de présentation.

Eiri fait référence à Eiri Yuki, le correspondant de Shuichi

Yuki fait référence à Eiri Uesugi (personnage de Gravitation)

pensées: italique

dit en français : Gras


La semaine de torture psychologique allait bientôt se terminer pour Eiri. Il allait avoir son appartement d'ici deux jours. Pour les derniers jours, Shuichi a décidé de prendre une journée de congé pour se consacrer à son invité. Eiri refusait d'abord son invitation car Yuki les accompagnait puis après avoir mûrement réfléchi, il décide d'accepter. Shuichi était tout content qu'il saute dans les bras de son ami, renversant tous les plats du dîner de la table par terre.

Pour la journée, Shuichi voulait lui montrer quelques splendeurs de la ville de Tokyo mais la visite de musées et des monuments gigantesques de la villes énervaient Eiri et Yuki : Yuki parce qu'il perd son temps à jouer le chauffeur au lieu de penser à son nouveau roman et Eiri pensait plutôt à des endroits plus typiquement japonais au lieu de ces buildings qui poussent toutes les heures dans une ville. Vers midi, ils allaient manger dans un restaurant assez simple. L'atmosphère était toujours tendue malgré les tentatives de discussions entre les trois personnes. Au bout de quelques phrases, ils se taisent jusqu'à un autre essaye de parler. Le repas était simple mais s'est vite dégradé par des filles qui les ont reconnu malgré leurs lunettes de soleil. Pour échapper à la grande ville, ils se réfugient dans un coin isolé d'un parc pour pouvoir souffler après la course poursuite du déjeuner. Eiri trouvait une vue superbe de la ville et les invite à partage un paysage sublime de la ville. Yuki était entre Eiri et Shuichi qui affichait une grande joie indescriptible sur leur visage. Puis Eiri et Shuichi avaient une soif soudaine et se déshydrataient. Bien sûr Yuki allaient leur chercher des boissons fraîches.

Eiri et Shuichi étaient enfin seuls depuis son arrivée au Japon. Ce moment leur permettait de faire un point sur leur vie respective puis le sujet se déviait sur la relation entre Shuichi et Yuki.

Eiri: depuis mon arrivée, je me suis étonné de te trouver au bras d'un homme avec un tel caractère et je m'excuse pour t'avoir tant dérangé.

Shuichi: moi aussi au début mais j'ai compris que j'étais fou amoureux de lui. Je ne pourrais pas vivre sans lui.

Eiri: et si tu venais à disparaître?

Shuichi: il n'y a pas de souci de ce côté. Yuki m'aime aussi...

Eiri: je n'aime pas cet homme!

Shuichi: Pourquoi? Si c'est pour le nom, je te demande pardon à sa place...

Eiri: j'ai passé l'éponge pour ça mais c'est pour toi que je m'inquiète le plus. Il est dangereux. Sais-tu que c'est un meurtrier? T'as dit-il sincèrement qu'il t'aime? Je sais qu'il était volage avant ta rencontre mais l'est-il encore? Il pourrait te tuer ... je me suis renseigné sur lui. Je sais tout de son passé mais comment peux-tu accepter de vivre avec lui si tu ne sais pas ça?
Shuichi: Eiri, j'aime Yuki quelque soit son passé. Il m'a déjà tout raconté, je le connais complètement. Et je l'aime pour ça...

Eiri: alors te convaincre de rompre avec lui ne changera rien de tes sentiments avec lui. Me voilà rassuré!

Shuichi: Hein?

Eiri: je ne voulais pas te laisser entre les mains d'un homme dangereux; mais si tu le sais et que tu l'acceptes et qu'il t'accepte, alors je n'ai plus de soucis à me faire quand je vais partir.

Shuichi: tu veux dire que l'histoire de l'appart'...

Eiri: non j'ai pas menti sur ce sujet et je peux te dire que cela m'a arrangé pour votre ta vie de couple. J'ai vu combien tu étais heureux avec lui et que tu étais bien entouré. Lorsqu'on correspondait, je ne savais pas trop quoi en penser et ta soudaine interruption me laissait penser : Shuichi a de gros problèmes il faut que j'aille le voir. Hé non je me suis fais du sang d'encre pour rien! Te voir heureux ainsi est mon plus grand bonheur bien plus qu'une de mes découvertes.

Shuichi: Eiri...

Eiri: tu veux apprendre une bonne phrase en français? Tu me promets de la retenir et de ne jamais l'oublier quoiqu'il arrive, quitte à la répéter toutes les heures.

Shuichi: Pourquoi pas? J'aurais l'air un peu moins bête après...

Une demi-heure plus tard, Yuki revient avec des boissons fraîches. Shuichi vient à sa rencontre et lui prend sa boisson. Eiri reste immobile, se contente de regarder le couple. Puis il reprend ses esprits lorsqu'une bouteille lui arrive à la figure cassant par la même occasion ses lunettes de soleil. Ramassant sa bouteille, il voit le visage fier et souriant de Yuki

Yuki: et alors, tu ne sais plus attraper?

Eiri: c'est toi qui de me la balancer cette bouteille.

Yuki: Si je te réponds oui, qu'est-ce que tu vas me faire, petit ?

Eiri: je vais te ...

Fille: Shindo Shuichi!

Fille2: ou ça? Alors hanyahhh Eiri Yuki!

Eiri+Shuichi+Yuki: AH! FUYONS!

Une foule les poursuit à travers tout le parc. Les trois personnes essayent de rejoindre au plus vite la voiture mais entre-temps ils se sont perdus et ne peuvent pas s'arrêter pour regarder le plan. Eiri et Yuki se disputent encore pour savoir à qui il devait rabattre la faute.

Yuki: tu aurais pu au moins rattraper cette bouteille!

Eiri: La rattraper! Et puis quoi encore! Tu ne m'avais pas prévenu!

Yuki: Tu n'avais pas à avoir la tête en l'air, Punpun!

Eiri: oh désolé, nègre à la noix!

Yuki: comment peux-tu être aussi stupide que Shuichi?

Eiri: moi stupide! Ce qui arrive est de ta faute! Tu m'as cassé mes lunettes!

Yuki: tu n'avais qu'à rattraper une minuscule bouteille! Mauvais joueur!

Shuichi: et si on demandait notre chemin?

Eiri+Yuki: HORS DE QUESTION!


Le soir tombait sur la ville de Tokyo. Yuki avait rendez-vous ce soir-là avec son éditeur pour essayer d'obtenir un délai supplémentaire. Eiri et Shuichi se retrouvent seuls à dîner dans le grand appartement. Pour le remercier de son hospitalité, Eiri a décidé de cuisiner un plat français que les asiatiques apprécient beaucoup. Mais ne sachant pas trop où trouver les ustensiles de cuisine dans les placards, Shuichi lui donne un coup de main. L'odeur était agréable pour Shuichi qui en avait déjà l'eau à la bouche. Eiri lui souriait et lui demandait de répéter la phrase française qui lui ait appris en échange du bon repas. Shuichi avait un peu de mal à la dire mais Eiri lui caressait la tête en le félicitant d'avoir retenu aussi une phrase aussi compliquée pour lui. Puis ils se mettent à table et le palais de Shuichi se régalait avec les fruits de mers qu'Eiri a su les mariner.

Eiri : Voir ce visage souriant sur ton visage est un spectacle magnifique. Dommage que je ne puisse plus l'admirer demain

Shuichi : Quelque chose ne va pas, Eiri ?

Eiri : je pensais juste à notre « première rencontre »

Shuichi : quand nous étions au collège ?

Eiri : je m'en souviens comme si c'était hier… nous avions à peu près 14 ans quand nous avons échangé nos premiers mots. J'étais froid à l'époque et peu intéressé par des gens qui m'entouraient pourtant toi, …

Shuichi : je n'arrivais pas à comprendre pourquoi tu étais si distant avec les autres et je voulais savoir pourquoi ton cœur était gelé. Ce n'était pas vraiment facile au début puisque que tu étais distant avec moi et puis j'ai du t'ennuyer au début…

Shuichi continuait à parler pendant qu'Eiri le regardait attentivement avec ces petits mimiques qui lui donnaient toutes son originalité : se gratter la têt quand il gênait, un sourire toujours éclatant

Eiri : m'ennuyer, c'est vrai qu'au début je pensais cela. Pour le jumelage de mon école, tout le monde était forcé de choisir un correspondant. Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi le japon. Est-ce parce que mon origine était là ? C'est vrai que les lettes que tu m'envoyais je les lisais à peine et puis et venue la mode d'Internet. Je ne sais pas pourquoi mais dès que j'ai mis dans mon ordinateur, tu m'es venu et le premier mot que tu me disais était « bonjour, comment vas-tu, Eiri ? ». Ces mots, il y a longtemps que j'aurais aimé les entendre des gens qui m'ont donné la vie…

Shuichi : excuse-moi, Eiri, je dois t'ennuyer avec mon discours.

Eiri : Non, c'est juste que tu n'aies pas changé depuis qu'on se connaît.

Shuichi : pourtant je trouve que j'ai changé depuis le collège.

Eiri : certes mais pour moi tu n'as pas changé…

Shuichi : merci Eiri !

Eiri : te dire ça n'est rien comparé à ce que tu m'as donné.

Shuichi : donné ? Pourtant je ne t'ai envoyé que des cartes d'anniversaire, de nouvelle année seulement et puis… ah excuse-moi pour l'année dernière ! J'ai complètement oublié (baisse la tête pour s'excuser)…oups

Eiri : haha… tu as mis ta tête dans l'assiette et en plus tu as de sauce dans tes cheveux. Allons dans la salle de bains pour enlever toute cette sauce. très joli pour teindre les cheveux vers le bond

Shuichi se lève de table pour redevenir présentable. Pendant ce temps, Eiri sort de sa poche un petit coffret qui contenait la bague qu'il avait commandé. Ce n'était juste qu'un anneau doré qui brillait à l'éclairage du salon. Il la referme aussitôt de peur que Shuichi ne le voit puis il saisi le pendentif de son collier qui était sous la forme d'un anneau. Le visage de Shuichi apparaît à la vue de cet accessoire et repense à l'événement qui lui a fait comprendre combien l'amitié qu'il a forgée avec Shuichi était précieuse à ces yeux. Après un quart de heure de lavage des cheveux, Shuichi revoient dans la salle de manger pour terminer son repas amis il ne trouvait plus Eiri dans la pièce. Il était sorti sur le balcon en train de sentir le vent caresser son visage. Shuichi le rejoint aussi et l'invite à continuer le repas. Or Shuichi glissait mais Eiri le rattrape dans ses bras et manque de peu de tomber à la renverse par-dessus de la barre de sécurité. Le chanteur s'excuse auprès de lui avant d'éternuer. Eiri en riait puis lui demande de rentrer à cause de la nuit fraîche. Les cheveux encore humides, Eiri les séchait avec une serviette.

Eiri : Comment peux-tu être aussi maladroit ?

Shuichi : Eiri, …

Eiri : Oui Shuichi ?

Shuichi : tu n'es pas venu simplement au japon pour un travail, n'est-ce pas ?

Eiri : tu penses que ce n'est pas une raison suffisante?

Shuichi : Partir loin de son pays pendant un an, ça doit être dur et surtout quand tu connais personne, de plus à Tokyo et tu ne te fais pas de soucis pour tes … hum…

Eiri (pose son index sur ses lèvres) : tu sais quel a été le premier cadeau de bienvenue que j'ai eu de ton amant ?

Shuichi : des chocolats ?

Eiri : pourquoi tu me sors cette réponse idiote ! n'importe quoi ! mais c'est ce qui est drôle chez lui! Tu veux que je t'aide à le deviner ? Je pense que mes lèvres était si douces et si délicieuses que ton amant n'a pas m'empêcher de …tu connais la suite ?

Shuichi : … ne me dis pas qu'il t'a em…

Shuichi n'avait eu le temps de finir sa phrase Eiri se lance à l'embrasser. Ce baiser inattendu était une surprise pour lui. Eiri retire ses lèvres pour laisser parler son ami.

Shuichi : …brassé ? Pourquoi, Eiri ?

Eiri : parce que je t'aime Shuichi depuis le jour où tu m'as sauvé la vie.

Le chanteur rougissait à cause du baiser puis c'était la surprise totale. Son propre correspondant, amoureux de lui ! Shuichi avait mal à la tête rien que de penser à la déclaration d'amour d'Eiri. Mais quelque chose échappe à la mémoire de Shuichi.

Shuichi : je t'ai sauvé la vie ? Quand ?

Eiri : il est normal que tu ne t'en rappelles pas mais ce sont tes mots qui m'ont fait revivre. Souviens-toi c'était lors d'une de conversations vocales via le net. Tu n'étais qu'encore au lycée alors que moi, je passais mes examens d'entrée pour l'université.

Shuichi : tu étais triste ce jour-là, je voulais t'aider mais tu t'es même fâché contre moi…

Eiri : ce que tu m'as dit ce jour là était certes stupide tu me dis toujours des choses stupides … mais tu étais le seul à t'être inquiéter pour moi. Et j'ai compris qu'après notre dispute, que je t'aimais, Shuichi…

Shuichi : Eiri, moi aussi je t'aime beaucoup mais je ne suis pas amoureux de toi. Je te demande pardon pour t'avoir négligé ces deniers temps, tu dois être en colère contre moi depuis ton arrivée ici, mais tu m'aimes toujours malgré ce que je t'ai fait.

Eiri : (amène la tête de Shuichi près de son épaule) ce n'est pas grave. Je le savais bien depuis que tu m'as parlé de cet homme pourtant la pire chose que je puisse pas supporter te voir pleurer. Même si ce sont des larmes belles et attendrissantes, je ne veux pas les voir couler de ton visage devant moi. Si je ne peux paspartager ton cœur, alors laisse-moi être celui qui t'aime en silence.

Eiri caressait les cheveux soyeux de Shuichi qui essayait de contenir ces larmes devant les paroles tendres de son correspondant. Le chanteur se rend compte de la chance qu'il avait d'avoir un tel ami qui s'inquiétait toujours pour lui et de son évolution au sein de la société. Eiri lui demandait de faire une dernière chose pour lui avant de quitter cet appartement demain.

Shuichi : Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?

Eiri : je veux simplement sentir le parfum de ton corps. Ce sera mon souvenir de toi quand je partirai d'ici.

Shuichi ouvrait avec réticence sa chemise car exposer son corps à un autre que son amant était dur même s'il s'agit d'un ami. Pourtant il le fait quand même en dépit des circonstances. Le correspondant effleure de la main la nuque de Shuichi qui en rougissait et seulement le haut de son torse. Puis il se retire du salon pour tendre sa main à Shuichi.

Eiri : si on ne se dépêche pas, ton ventre va gargouiller.

Shuichi : comment peux-tu sortir un truc pareil pendant un moment sérieux ? (Le ventre gargouille)

Eiri : ahahaha… allez viens ! Je t'avais pourtant prévenu.

Shuichi : mais…

Shuichi et Eiri terminent de dîner. Pendant qu'Eiri s'occupait de la vaisselle, Shuichi avait la tête qui tourne et tombe de sa chaise. Alerté par le bruit, Eiri laisse sa besogne et va voir Shuichi qui était rouge.

Eiri : mais qu'est-ce qu'il t'arrive, Shuichi ? Mais ton visage… ne me dis pas que tu as … (regarde sur a table)… GNEEEEE!

Shuichi: Eiri! J'ai la tête qui tourne !

Eiri : c'est sûr après ce que tu as bu ! Tu ne peux pas tenir de l'alcool aussi fort ! Pff… il va falloir que je porte dans ta chambre et en plus c'est à l'autre bout de ton appartement ! vraiment toi, un jour tu me tueras avec tes bétises...

Shuichi : ZzZz ZzZz………

Eiri : et en plus il s'est endormi ! Mais tu as un visage mignon ! Allez, au lit maintenant !

Vers minuit, Yuki rentre enfin de son rendez-vous. Il s'étonne de trouver la lumière allumée dans le salon. Il trouve un des occupants, endormi sur le canapé. Il s'approche pour savoir si c'était son amant ou son cauchemar qui était dans la pièce. En s'approchant au plus de son visage, le jeune endormi laisse sortir le mot « Yuki » de sa bouche. Il caresse ses cheveux puis son visage. L'écrivain l'embrasse pour lui souhaiter une bonne nuit. A ce moment, le jeune endormi se réveille et découvre avec surprise totale le jeune homme blond en train de l'embrasser. Quand Yuki remarque qu'il s'est réveillé, le dormeur le frappe et s'essuie la bouche.

Eiri : c'est la deuxième fois qu'il… t'es même pas fichu reconnaître ton petit copain !

Yuki : aieuuuuhhhhh, il frappe fort celui-là Punpun ! Tu vas me le payer !

Eiri : Ne m'appelle pas Punpun ! Je ne comprends toujours pas pourquoi Shuichi t'a choisi !

Yuki : tu n'avais pas qu'à t'appeler dans ton sommeil !

Eiri : moi, je parle dans mon sommeil et je m'appelle ! Tu es dérangé comme mec pour dire ça !

Yuki : c'est toi le plus dérangé à t'être habillé comme Shuichi ! Punpun !

Eiri : alors là tu as dépassé les bornes, nègre à la noix !

Pendant Eiri et Yuki se disputent dans le salon, Shuichi dormait tranquillement dans sa chambre enveloppé dans un drap portant le parfum de Yuki.

à suivre...


et voilà un nouveau chapitre publié... en espérant que vous êtes bien amusés à le lire...