Auteur: Altena
note de l'auteur :
les personnages Punpun (Eiri Yuki de son vrai nom), Ayaka Yuki et Kirikazé Yuki m'appartiennent. c'est la première fois que je publie alors je m'excuse d'avance pour les fautes et erreurs de présentation.
Eiri fait référence à Eiri Yuki, le correspondant de Shuichi
Yuki fait référence à Eiri Uesugi (personnage de Gravitation)
pensées: italique
dit en français : Gras
Le dernier jour de cohabitation est enfin arrivé. Après une semaine de galère totale et de disputes puériles avec Yuki, Eiri se sent de nouveau vivant comme s'il venait de naître. Il avait passé une bonne soirée avec Shuichi malgré le désagréable dessert qu'il a partagé avec l'écrivain. Ce matin, Shuichi prévenait ses amis qu'il allait rentrer très tard à cause de la journée de congé qu'il a pris. Eiri l'accompagnait à son bâtiment de travail avant de rejoindre son complexe pour reprendre ses travaux. Avant de quitter pour un certain cet appartement, il adressait un dernier message à Yuki à propos de la surveillance de Shuichi. Pour la première fois, c'était les premiers mots gentils d'Eiri pour Yuki. Pourtant après celles paroles, Eiri ne s'empêche pas de le menacer de mort par des insultes. Yuki, devant c comportement puéril, s'énerve et se prend dans le jeu de son interlocuteur en faisait la même chose que lui. Leur querelle ne s'arrête que lorsque K débarque chez eux et enlève de force Shuichi sous leur nez.
Eiri : est-ce une façon des Japonais pour entrer chez les gens ou quoi ?
K: Hello, everybody! Oh mais qui voilà ? Le faux Shuichi ! Tu t'appelles comment déjà ?
Eiri : apparemment il ne se souvient que de mon physique Bonjour, Mr K ! Je suis…
Yuki : Punpun le correspondant de votre poulain !
Eiri : je vais te tuer, nègre à la noix !
Shuichi : Mais…arrêtez un peu de vous battre !
Eiri + Yuki : on ne t'as pas sonné !
Shuichi : mais euh…
Eiri : pourquoi il se met à pleurer maintenant ! Bon ça va…je vais aller au complexe... j'ai suffisamment perdu de temps ici ! Je viendrai prendre mes dernières affaires ce soir !
Yuki : Moi aussi je vais travailler dans mon bureau. Ne me déranges pas à ton retour, Punpun!
Eiri : c'est plutôt toi qui va me déranger en ronflant sur ton ordinateur, nègre à la noix !
K : Mais ils s'entendent à merveille ces deux là ! hi hi hi !
Eiri+ Yuki: Vous, On vous a pas sonné!
Comme Eiri ne travaille pas cet après midi, il décide de rentrer directement à l'appartement pour chercher ses dernières affaires, tassé dans un coin du bureau de travail de Yuki qui servait de chambre provisoire pour lui. Il tourne la poignée mais la porte ne s'ouvre pas. Il la tourne plusieurs fois mais rien à faire, la porte refuse de s'ouvrir.
Eiri : c'est pas vrai. Il s'est quand même pas enfermé dans son propre bureau Hé, ouvre la porte ! Si tu veux que je dégage vite fait d'ici, ouvre cette fichue porte ! mais il en met un temps pour répondre !
Yuki :…ah … la ... fer…me…ah…
Eiri : Hein ? Yuki, tu te sens bien ? Que se passe-t-il ? Allez ouvre moi cette porte ! c'est pas normal, ça !
Yuki : …Shu…i...chi…
Eiri : il m'inquiète de plus en plus, là ! Yuki, qu'est-ce que tu as ? Yuki…
Yuki :…
Eiri : réponds-moi ! Ouvre cette porte ! (frappe à coups de poings la porte) mince alors ! Il ne répond plus ! Ah la la ! Pardon Shuichi et Yuki mais il faut que je défonce cette porte !
Eiri essayait de la défoncer avec son corps. Plus il frappait plus les charnières cèdent. Il était inquiet par les faibles souffles de Yuki qu'il a entendu à travers l'ouverture. Après une dizaine d'essai, la porte cède enfin et Eiri tombe sur le sol !
Eiri : ouf ! Je suis enfin arrivé ! Je vais devoir réparer cette porte ! Ah oui ! Le nègre à la noix ! hé, t'es où le blondinet ?
Le correspondant marchait dans la pénombre de la salle malgré le grand soleil qui brillait. Puis il trébuche et remarque qu'il a trébuché par la faute de Yuki. L'écrivain avait l'air de souffrir si atrocement que son corps suait. Il expirait très rapidement comme s'il avait mal à un endroit. Eiri se précipite vers lui pour essayer de voir q'il n'avait pas une blessure corporel.
Eiri : mon dieu ! Yuki, réveille-toi ! Yuki ! Yuki ! YUUUUUUUUUUUUUUKI !
Eiri transporte le corps de Yuki dans la chambre pour l'allonger. Il avait une très forte fièvre et Eiri ouvre la chemise du malade pour qu'il puisse se sentir plus à l'aise et mieux transpirer. Il lui met un drap dessus et va chercher de l'eau pour lui rafraîchir au maximum son visage. Il essuie son front avec de l'eau fraîche. Mais Yuki se sentait de plus en plus mal. Sa respiration devenait de plus en plus irrégulière et son corps devenait froid malgré la fièvre qu'il manifestait. Eiri le sentait et il retrousser toutes les manches de la chemise et du pantalon pour essayer de trouver à quoi est du son mal. Il examinait ses bras et ses jambes et découvre de drôles taches rouges sur son corps. Elles ressemblaient à des piqûres d'insectes non cicatrisées.
Eiri : oh non ! Depuis quand tu es malade comme ça ?
Yuki : …Ah …ah …Shu…i...chi...
Eiri : il me prend aussi pour Shuichi ? Yuki…Yuki ! Réveille-toi s'il te plaît ! ah je ne sais même pas où se trouve la trousse de secours ici et la mienne est déjà à mon appartement ! Je ne peux pas laisser Yuki comme ça et en plus il me faut deux heures pour y aller ! Je ne connais ni le numéro des urgences ici ni le numéro de Shuichi ! Qu'est-ce que je vais faire ?
Mais le corps était encore plus froid et Yuki se recroquevillait sur lui-même. Eiri lui arrêtait de nettoyer son visage et lui fat boire de l'eau. L'écrivain le boit inconsciemment ; il essayait d'ouvrir les yeux mais sa vision était très floue et ne distingue pas nettement les sons de son environnement. Pourtant il sent une main près de son visage. Puis la fièvre reprend le dessus. Eiri sentait que son corps gagnait en froideur pourtant pour permettre une guérison possible, il fallait la maintenir au minimum à 36° voir 35° mais pas moins. Cela fait plus de cinq minutes que la température de son corps baissait et Eiri n'avait plus le temps d'aller chercher de quoi le réchauffer.
Eiri : qu'est-ce que je peux faire ? Si ça continue à empirer de la sorte, Yuki va mourir même si je lui fais boire… son corps est glacial…je ne peux pas le laisser ainsi …il faut le réchauffer…
Yuki : …Ah …ah …Shu…i...chi...
Eiri : ça tombe vraiment mal,... La température baisse encore…non, je ne peux pas faire ça… Shuichi ne le pardonnera pas…mais il m'en voudra encore plus si je ne le sais pas pour le sauver… quitte à perdre mon amitié pour toi, Shuichi, je vais essayer de sauver ton amant même si je le déteste…
Eiri retirait sa chaîne et la pose sur la table de chevet. Il retire aussi sa chemise et la laisse sur le sol de la chambre. Il monte sur le lit et caresse le visage pâle du malade. Il amène la tête près de son torse et l'enlace pour que la plus grande surface du malade soit en contact avec le cops brûlant du jeune correspondant ; Eiri expirait des souffles doux mais chaud sur la nuque de Yuki. Il caressait aussi son dos et ses bras. Petit à petit, le corps se réchauffait et Yuki commençait à réagir de ses caresses chaudes sur son corps. Eiri le sentait aussi mais s'il le lâchait, Yuki risquerait de faire une rechute. Il se laisse faire en laissant son esprit s'enivrer de l'atmosphère qu'il a crée par ce contact corporel. Les mouvements étaient plus naturels et Eiri se laissent prendre dans cette atmosphère de plaisir. Pourtant le peu ou l'absence de réaction de Yuki lui fait revenir à l'esprit qu'il n'est que pour lui réchauffer. Eiri devenait rouge de plaisir mais heureusement son esprit froid d'antan revient dans sa tête pour l'arrêter. Enivré par la douce chaleur qu'il se dégageait maintenant du corps de Yuki, signe que son état peut s'améliorer, il s'écroule sur lui et s'endort sur un corps devenu aussi brûlant que le sien.
Puis un bruit sourd venant du couloir réveille subitement Eiri. Il avait la tête engourdie par ce qu'il avait fait et par son sommeil. En touchant le corps de Yuki, il réalise que ce corps est à la température normale et que la fièvre a complètement baissé. Il était soulagé et pourtant sa joie était de courte de durée quand il voit Shuichi dans l'encadrement de al porte. Le corps de Shuichi tremblait à ce qui lui faisait face. Il était aussi dégoûté de voir un tel spectacle.
Eiri : Non, ce n'est pas ce que tu crois !
Shuichi : Il a couché avec mon amant alors qu'hier…
Eiri : Shuichi, s'il te plait, n'y crois pas...
Shuichi : je pensais que tu ferais tout pour me plaire dans l'ombre mais delà, à me vouloir à tout prix par ce procédé…
Eiri : Shuichi…
Le chanteur sort immédiatement de l'appartement courant avec des pleurs sur son visage. Eiri descend tout de suite du lit et part à sa poursuite en ramassant au passage sa chemise. Arrivé à l'ascenseur, Shuichi entend l'interpellation de son correspondant et décide de sortir de l'immeuble par la sortie de secours. Eiri le suit à la trace. L'ascenseur arrive à l'étage d'habitation de l'écrivain. Les portes s'ouvrent devant la marche de Seguchi, venu rendre une petite visite mais il s'étonne de trouver la porte de l'appartement grande ouverte.
Seguchi : quoi ? Mon dieu Eiri !
Tohma se précipite dans la chambre pour voir son beau frère qui était en train de lutter contre une petite fièvre. Pour plus de sécurité, il appelle les urgences avec son portable et lui fait boire de l'eau en attendant les secours.
Yuki se réveille et se lève brusquement pour savoir où il se trouvait. Tohma était à ses côtés ainsi qu'une infirmière. L'écrivain se rend compte qu'il était à l'hôpital. Ses bras étaient bandés et il y avait une perfusion à son bras droit. L'infirmière relevait sa tension, sa température et son rythme cardiaque.
Infirmière : Vous me semblez en meilleure forme, Monsieur Uesugi !
Yuki : que s'est-il passé ?
Tohma : tu étais en proie d'une forte fièvre et ton corps devait être froid.
Infirmière : heureusement que votre ami vous a prodigué les premiers soins. Il vous a réchauffé et vous a forcé à boire. S'il n'était pas là, vous ne seriez plus de ce monde.
Tohma : je la remercierai du fond du cœur lorsque je la rencontrerai.
Infirmière : ce n'était pas vous ? En tout cas, remerciez-le pour vous avoir sauvé la vie.
Elle sort de la chambre. Yuki songeait à cette personne qui l'a sauvée. Il ne souvient pas clairement de sa voix ni même de son visage pourtant les sons qui sortaient de sa bouche étaient si familiers. Tohma lui caresse sa tête pour lui occuper son esprit.
Tohma : ne t'inquiète pas… tu la retrouveras cette personne…
Yuki : Seguchi…
Tohma : oh zut !... il pleut alors que la journée était si belle…
La pluie tombait. Il pleuvait des cordes. Le ciel bleu de Tokyo est devenue une sinistre ville. Eiri a enfin pu rattraper Shuichi et le retient par sa main. Immobilisant Shuichi, le correspondant pouvait enfin s'expliquer avec son ami dont les larmes étaient cachées par la pluie qui s'écoule sur son visage. Eiri le tire vers lui pour essayer de le réconforter mais Shuichi le rejette violemment contre un mur.
Shuichi : Pourquoi, Eiri ? Pourquoi te comporter ainsi avec moi ?
Eiri : tu ne comprends pas la situation…
Shuichi : oh que si, j'ai compris que si tu ne pouvais pas m'avoir par la douceur tu emploierais la manière forte !
Eiri : Arrête de dire n'importe quoi ! Je t'ai dit que je ne voulais que ton bonheur…
Shuichi : tu crois que te voir coucher avec mon amant me satisfait ? Je me demande encore si ce que tu disais hier était vraiment sincère.
Eiri : Mais bien sûr ! Pourquoi te mentirai-je ?
Shuichi : tout simplement parce que tu aimes Yuki !
Eiri : c'est stupide ce que tu dis ! Hé… Shuichi… tu me fais marcher là !
Shuichi : je l'ai vu à ta façon de parler avec lui, de ton comportement envers lui. Je pensais que tu le détestais à cause de l'emprunt involontairement de ton nom mais il y a bien plus derrière ces querelles.
Eiri : derrière ces querelles ? C'est vrai que je n'entends pas avec lui mais pour tout à l'heure,…
Shuichi : Arrête de parler ! Je ne veux plus écouter tes mensonges !
Eiri : non c'est toi qui dois m'écouter !
Shuichi : Tais-toi !
Les larmes de Shuichi coulaient de plus en plus sur son visage. Devant cette expression si attristée, Eiri ne peut s'empêcher d'exprimer de la colère à sa propre impuissance et cache son visage brisé de son interlocuteur et lui demandant le pardon. Shuichi s'approche de lui, lui caressant son visage. Eiri la prend et bais cette main humide mais douce. Le chanteur recule de quelques pas avant de le quitter définitivement en courant. Eiri, d'abord surpris, reprend rapidement ses esprits et part à la poursuite de Shuichi. Ne prenant pas garde de son environnement, Shuichi traverse la chaussée humide sur laquelle une voiture fonce à toute allure. Le chanteur ne voyait que deux grandes lumières blanches, Eiri arrive sur les lieux et voit cette voiture qui s'apprête à renverser Shuichi si celui-ci ne décide pas à bouger ou si le conducteur ne ralentit.
Eiri : Non… Shuichi ….Shuichi… SHUUUIIIIIIIIIIIICHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !
Deux heures plus tard, Yuki lisait un livre pour s'occuper avant de dormir pendant que Tohma admire la pluie qui ne veut pas s'arrêter. Soudain, l'écrivain sent un poids au niveau de son cœur ; son beau frère vient vers lui pour demander comment il allait. Yuki soufflait pour faire passer cette douleur passagère. Puis ils sentent un grondement venant du couloir. Ils entendent très bien les bruits de pas et un lit qui traversent à toute allure le couloir. Tohma va jeter un coup d'œil pour savoir se qui se passe. Mais Yuki avait une meilleure vision que lui et entrevoit par l'ouverture de la porte une tête qui ressemblait beaucoup à Shuichi portant sur lui un masque à oxygène, et plusieurs infirmières qui le transporte vers l'ascenseur du bloc opératoire. Tohma, lui voyait plutôt les installations que le personnel médical a employé pour secourir le blessé. Il ferme la porte et Tohma regarde le visage apeuré de son ami.
Tohma : Qu'est-ce que tu as, Eiri ? Tu veux que j'appelle le médecin ?
Yuki : Seguchi, j'ai cru voir Shuichi dans ce lit qui vient de passer…
à suivre...
Bon j'étais pas vraiment sympa dans ce fin de chapitre... merci à tous et à toutes pour les commentaires...ça me fait chaud au coeur...
