Auteur: Altena
note de l'auteur :
les personnages Punpun (Eiri Yuki de son vrai nom), Ayaka Yuki et Kirikazé Yuki m'appartiennent. c'est la première fois que je publie alors je m'excuse d'avance pour les fautes et erreurs de présentation.
Eiri fait référence à Eiri Yuki, le correspondant de Shuichi
Yuki fait référence à Eiri Uesugi (personnage de Gravitation)
pensées: italique
dit en français : Gras
Trois mois se sont écoulés depuis l'accident de Yuki. Le malade rescapé de l'accident dormait encore sur son lit d'hôpital. Depuis son rétablissement, Yuki passait ses journées aux cotés de ce garçon au visage d'ange. Tohma entre dans la chambre du malade. Yuki était songeur et caressait les cheveux qui changeait de teinte à la lumière des rayons orangés du soleil.
Tohma : il est temps d'y aller, Eiri...
Yuki: encore cinq minutes, Tohma... seulement cinq minutes
Tohma (en s'asseyant près de Yuki): écoute... l'infirmière m'a parlé de son état de santé... elle n'a constaté aucune amélioration depuis son entrée et elle m'a demandé si je ne voulais pas qu'on le débranche.
Yuki : Débrancher Shuichi? Le tuer oui! ... Jamais...
Tohma: je lui ai dit d'attendre encore un mois mais cette décision t'appartient. Si tu veux mon avis, je suis d'accord avec elle. Je suis désolé mais il faut que tu prennes un nouveau départ.
Yuki : Sans Shuichi, comment vivre?... Tout recommence...comme il y a 6 ans...
Tohma : euh... c'est pas le même contexte... ...Rentrons à la maison... demain tu pourras encore le voir...
Yuki : ... d'accord... partons...
En se levant, Yuki avait un vertige et des larmes sortent de son visage. Il ne savait pas ce qu'il avait mais c'était le choc de la dure nouvelle de débranchement qui l'a assommé. C'est lui qui a entre ses mains le destin de ce garçon.
Yuki: même si je ne connais pas son nom, que tu sois Shuichi ou Eiri, je souhaites que tu te réveilles le plus tôt possible. Mon dieu ne me faites plus de moi un meurtrier. ... Seguchi,...je ...
Tohma serrait contre lui son beau frère en pleurs. Tout recommençait comme il y a 6 ans : Tohma arrivait trop tard pour un événement tragique de la vie de Yuki, celui-ci pleurait et le producteur essayait de taire ces larmes en lui disant...
Tohma: Ce n'est pas de ta faute...
Yuki :... je sais mais c'est dur à l'accepter...
Tohma: ce n'est pas de ta faute...
Mais en entendant cela, il se rendait plus coupable, il devait décidé de l'avenir de ce garçon qui pourrait être son amant. Il souhaite de son coeur que son état allait s'améliorer mais malgré ses espérances, il était stable mais très faible. Les pleurs de Yuki faisaient mal au coeur de Tohma, qu'il serrait encore plus contre lui Yuki. Les pleurs de Yuki s'estompent lorsqu'il entendait un signal anormal venant derrière lui. Le cardiographe( la machine qui mesure le rythme cardiaque quoi)indiquait un rythme cardiaque de plus en plus élevé... le corps du patient suait à grosses gouttes mais cette grande fréquence ne le faisait pas sortir de son profond sommeil. Son corps commençait à réagir puis il expirait des souffles de détresse. Yuki en les entendant, court au chevet de cette personne pour essayer de la rassurer pendant que Tohma sortait de la chambre pour appeler une infirmière. Seul dans la pièce, Yuki tenait entre ses mains, la main moite du patient. Celui-ci se débattait et les souffles laissaient leurs places à de petits cris. Passant de l'état statique à l'état mobile, sa tête tournait légèrement autour de son axe. Plus il se débattait, plus son rythme cardiaque augmentait.
Yuki : A cette vitesse, il ne tiendra pas longtemps. Mais que fais-tu Tohma?
Tout à coup, les yeux du malade s'ouvrent d'un coup et des larmes jaillissent de ses pupilles blanches. Comme s'il était un robot, il se levait le bras tendu en avant, essayant de quitter son lit mais Yuki l'en empêche et le forçait à rester au lit.
Patient: non...non... Shuichi!
Yuki : Shu...i..chi... mais alors ... ce n'est pas possible...
Ne s'occupant pas ce son environnement, Eiri continuait à se débattre pour se lever en criant sans cesse "Shuichi". Le médecin principal accompagné de Tohma et de quelques infirmières arrive en renfort pour maintenir le malade qui se débattait comme un diable, les yeux remplis de larmes. Quant à Yuki, il s'était retiré au fond de la chambre laissant le personnel médical faire son travail. Il s'adosse contre un mur avant de reprendre ses esprits sur la dure vérité que l'on avait présenté. Il s'écroulait sur ses genoux, l'air tétanisé et Tohma essayait de comprendre ce qui le rendait si fragile et si malheureux alors que la bonne nouvelle qu'ils attendent était enfin tombée après 3 mois de supplice intense.
Tohma : Qu'est-ce que tu as, Eiri?
Yuki: dis-moi que je rêve...
Tohma: non, c'est la réalité, Shuichi est enfin en vie...
Yuki: mais que s'est-il passé? Shuichi... dis-moi que ce n'est pas vrai!
Tohma: Eiri...
Yuki (les larmes aux yeux): je ne veux pas y croire... non... Pourquoi m'as-tu abandonné Shuichi?
Quelques jours se sont écoulés depuis le réveil d'Eiri. Tout le monde changeait de comportement envers lui depuis son ouverture des yeux sur le monde extérieur: Yuki ne venait plus le voir peut-être à cause de son espoir perdu de retrouver Shuichi dans l'hôpital, Tohma comme à son habitude restait à coté de son beau frère et les médecins et infirmières passaient de moins en moins de temps avec son patient. Elles ne venaient que pour prendre les mesures et le reste du temps, Eiri était seul dans la grande chambre immaculée de blanc.
Le neurologue ne pouvait pas encore totalement se lever néanmoins il pouvait se mettre assis sur le matelas moelleux de son lit. La plupart de son temps, Eiri était songeur et ne pensait qu'à une seule chose: à l'accident de Shuichi. Ses souvenirs étaient certes flous mais claires. Toute la scène défilait dans sa tête. Ce jour là il pleuvait abondamment que personne ne pouvait distinguer les vraies larmes du corps et l'eau de pluie qui ruisselait sur les visages des personnes sans protections. Shuichi était lui, couvert d'eau de pluie dont les gouttes glissaient sur son visage d'ange il le rendait sans expression avant de partir dans la direction opposée. Eiri le suivait tendant son bras pour essayer de l'attraper mais le sol était très glissant et le scientifique se foula la cheville. Malgré sa blessure il se levait pour chercher son correspondant mais c'est en arrivant dans une rue principale qu'il voit le désastre qu'il a accompli: une voiture a renversée Shuichi sous se yeux: le conducteur continuait sa route comme s'il ne 'était rien passé. La douleur devenait plus forte et Eiri devait se contenter de ramper pour aller vers son ami. Mais il sentait une présence ou une lourdeur dans son corps qui l'empêchait d'avancer. Il ne pouvait que tendre son tendre sa main et avant de perdre connaissance face à traumatisme psychologique, sa dernière vision était de voir le visage de Shuichi en sang avec une expression de tristesse. Cette dernière image hantait l'esprit d'Eiri et ne pouvait pas s'empêcher de crier sa douleur dans tout le bâtiment hospitalier et de pleurer à chaudes larmes la mort de son correspondant. Il cachait les larmes de son visage.
Eiri: Pourquoi suis-je encore vivant? Mon dieu pourquoi m'avez-vous sauvé? Laissez-moi rejoindre Shuichi. Je veux mourir! Laissez-moi retrouver Shuichi!
Même s'il ne se trouvait directement auprès d'Eiri, Yuki était pourtant dehors en train de regarder la fenêtre de la chambre. Malgré les paroles et le langage employé par le français, Yuki fumant une de ces cigarettes, entendait et comprenait (peut-être) le sens des pleurs du correspondant. Il retire le mégot de sa bouche et expirait une fumée grise. Les pleurs et cris d'Eiri lui parvenaient à ses oreilles et ne pouvait pas de se rappeler de la dernière conversation où Shuichi était en pleurs avant de partir de l'appartement. Ils avaient la même voix et Yuki pleurait aussi à travers les larmes du neurologue.
Avant même s'il faisait de la peine à Shuichi, celui-ci revenait toujours vers lui avec un sourire et lui pardonnait mais cette fois, les choses étaient différentes: Shuichi, son amour, était bien mort. Il écrasait sa cigarette avant de partir en voiture du lieu dans lequel son espoir s'est envolé. Pendant son hospitalisation prolongée pour permettre la rééducation de ses jambes, Eiri passait ses journées toutes ses journées seul dans sa chambre se partageant entre le repos et 'l'effort pour retrouver la mobilité de ses jambes. Depuis son réveil, il n'avait eu aucune visite sauf peut-être des infirmières qui venaient lui prendre sa tension et sa température deux à trois fois par jour. Son état de santé était stable et pouvait bientôt sortir du bâtiment hospitalier. Pourtant quelques jours avant sa sortie de l'hospice, un jeune homme blond vient lui rendre une visite.
Eiri était à la fenêtre en train de regarder le paysage puis en retournant, il ne reconnaissait pas d'abord la personne avec qui il avait à faire. Pourtant la tête du visiteur n'était pas inconnue pour autant étant donné qu'il s'agissait de Tohma Seguchi. Il avait avec lui un grand dossier rempli de papiers de toute couleur. Le français présentait ce qu'il allait arriver amis préférait laisser la parole à son premier visiteur.
Tohma: je vois que vous êtes bien rétabli monsieur Shindo. Enfin je devrais peut-être dire...
Eiri: Yuki suffira.
Tohma: bien Monsieur Yuki, vous savez dans quel situation nous nous trouvons en ce moment et donc...
Eiri: Il est inutile de me la résumer je sais parfaitement ce qu'il passe. Depuis un mois vous avez un malentendu qui a pris des proportions énormes ces derniers temps. Vous pensiez que c'était votre chanteur Shuichi Shindo qui se trouvait là allongé dans ce lit mais maintenant que vous connaissez toute la vérité, vous ne savez plus quoi faire avec les médias qui sont à la porte de cet hôpital, voire à l'extérieur en train de surveiller mes faits et gestes. Et puis ils ne doivent pas lâcher aussi votre beau frère à son appartement.
Tohma: je vois que monsieur est au courant et donc ce que je vous propose dans l'immédiat est de ... quitter le pays ...
Eiri:(s'assoit sur son lit) Quitter le Japon?
Tohma: exactement, je jouerais sur les médias pour la relation que Shuichi entretenait avec son amantet aussi pour votre "départ de votre groupe de musique". J'ai fait à l'avance votre dossier pour votre départ et il ne reste que votre signature à apposer. Tout est au nom de Shindo étant donné que vous êtes "officiellement" mort.
Eiri: quand est-ce que je dois partir?
Tohma: selon le personnel médical, dans 3 jours vou devriez sortir. Alors j'espère récupérer ce dossier d'ici là. Je vous le pose ici et vous souhaite un bon rétablissement.
Tohma déposait le dossier sur la table de chevet d'Eiri pendant que celui-ci ne revenait pas de la grande requête qui lui avait demandé. Ses yeux étaient dans le vague et ne faisait plus attention à ce qu'il l'entoure. Il n'entendait plus rien enfin il était dans son for intérieur en train de se remettre en question.
Eiri : Rentrer en France... c'est ce que je devais faire après mon stage ici... mais qui m'attend encore là-bas? Mes parents? Non ils penseront que je leur mens... et je ne veux pas laisser un grand désespoir pour la famille de Shuichi... qu'est-ce que je dois faire? ... je ...
Eiri pleurait et le visage en sang de Shuichi lui remontait à la tête. Il se recroquevillait sur lui-même et ne pensait qu'à une seule chose.
Eiri: c'est de ma faute... Tout est de ma faute... Pardonne-moi Shuichi...
Le jour de sortie hôpital avait sonné pour Eiri. Après quatre mois d'hospitalisation dont trois dans le coma, il se sentait au mieux de sa forme et songeait à son départ dans la vie. Il rangeait ses affaires et n'attendait plus que l'infirmière ne vienne dans sa chambre pour lui donner son autorisation de sortie. Trop impatient de sortir, il faisait les cent pas dans sa chambre.
Eiri: j'ai hâte de sortir de cet endroit. J'ai envie de respirer l'air dehors. Mais ... que va-t-il m'arriver ensuite? J'ai demandé à Seguchi d'attendre encore un peu suffisamment pour que je puisse me recueillir sur la tombe de Shuichi et dire la vérité à Yuki. (il se colle à la fenêtre de sa chambre) je ne peux pas croire que tu sois mort Shuichi... avant même que je...
Quelqu'un toqua à la porte. Eiri tourne un peu la tête pour dire "entrez". le visiteur ouvra la porte et s'avance dans la chambre. lorsque la porte se fermait, Eiri jeta un coup rapide d 'oeil sur son visiteur mais se retourna brusquement lorsqu'il comprit qu'il s'agissait du romancier Eiri Yuki.
Eiri: Mince qu'est-ce qu'il vient faire là? oh non, je peux pas oublier que c'est de ma faute. Il va me tuer!
Eiri avait peur de se réaction. Il avait tout pensé; à ses parents, aux parents de son correspondants, aux amis et collèges de travail de Shuichi mais il ne savait pas comment allait réagir son amant lorsqu'il avait appris la vérité sur lui et ce qui allait lui arrivait. quant à Yuki, son regard défigurait totalement le pauvre Eiri et Inspectait le corps de celui-ci comme s'il était nu: Eiri s'était appuyé sur le rebord de la fenêtre et ses bras tremblaient. il ne savaient pas pourquoi mais il devinait peut-être la raison. l'idée de le rassurer lui traversait la tête, malgré ce qu'il sait, il ne pouvait pas encore imaginé que ce n'était pas Shuichi qui se trouvait devant lui avec son altitude et ses vêtements. Eiri portait effectivement des vêtements qui lui rappelait son amant : une chemise de couleurs pastels qui s'harmonisaient parfaitement avec la couleur de ses cheveux et que les rayons du soleil les rendaient encore plus beaux. il était aussi assorti à un pantalon aux couleurs sombres. de plus la position involontaire d'Eiri l'insistait encore plus à venir vers lui pour le calmer de son inquiétude. Yuki avançait vars lui pas à pas vers lui. à chaque bruit de pas, le coeur d'Eiri battait de plus en plus fort. à un mètre de lui, Eiri s'agrippait de plus en plus au rebord de la fenêtre. et fermait les yeux de peur d'affronter le visage colérique de Yuki et cherchait du courage dans son for intérieur
Eiri: non... Non... ne t'approche pas... Eiri...
A trente centimètres de lui, Yuki arrêta sa marche. sa main droite qui était dans une des poches de sa veste, venait se poser sur l'une des épaules tremblantes d'Eiri. ce geste surprit totalement le français et suffisait à le calmer. Eiri ouvrit les yeux et tourne tout doucement sa tête pour affronter le regard du blond.
Yuki: hé c'est de l'heure de partir. tes affaires sont-elles prêtes?
Eiri: (hochait la tête) hum...
Yuki: Bien...
Le romancier trouvait le sac fermé d'Eiri le prit avec lui et faisait signe à l'ancien occupant de la chambre de venir le rejoindre. Eiri ne comprenait pas du tout ce comportement. Il faisait un pas en avant puis il accéléra le pas, tout en restant derrière Yuki. Pendant tout le trajet dans le bâtiment, Yuki n'adressait plus aucune parole à Eiri. Le français trouvait qu'il marchait un peu trop vite pour lui et s'épuisa très rapidement.
Eiri: mais... attends-moi. Je ne peux pas encore marcher vite.
Le français était trop concentré sur le rythme des pas de Yuki qu'il ne s'aperçoit nullement qu'il était à l'extérieur des bâtiments puis Yuki s'arrête brusquement qu'Eiri lui rentre dedans. Le français tombait et un peu en colère, va affronter le regard de Yuki pour savoir ce qu'il pensait en ce moment.
Eiri: Eiri, ça veut dire quoi, ça?
Yuki: de quoi tu parles? tu penses peut-être que tu vas rentrer chez toi à pied?
Eiri: ce n'est pas la peine de me parler sur ce ton. tu pourrais être un peu plus aimable.
Yuki : dépêche-toi, gamin!
Eiri: ah on est à la voiture?
Le français ne savait plus quoi penser de Yuki et trop énervé de penser, il monta rapidement dans la voiture et boudait pendant le reste du temps. le couple arrivait enfin à l'appartement. Eiri était toujours derrière Yuki. Quelque soit les déplacements, il restait en arrière comme pour s'effacer. en entrant dans l'appartement, Eiri se sentait encore plus mal à l'aise. tout se qui trouvait dans la pièce lui rappelait Shuichi.
Eiri: je me demande à quoi pense Yuki... est-ce qu'il est fâché ou bien?...
Yuki faisait un peu mine de l'ignorer mais comment pouvait-il le faire alors que sa ressemble avec Shuichi devenait de plus en plus grande? Au bout d'une semaine de cohabitation, il avait réussi à savoir qui était qui mais après trois mois de coma et son air de culpabilité et de souffrance, il était difficile pour lui de l'ignorer ou tout simplement lui parler. Il avait peur de recevoir des larmes ou des mots tristes de sa part. Il déposait les affaires d'Eiri dans le salon et l'invite à se détendre dans sa chambre. Eiri, très surpris de sa proposition, le suivait pour s'arrêter dans la pièce qui lui a servi de chambre. Toutes ses affaires étaient là : vu le bazar qu'il y avait, il devinait que personne n'avait touché à un de ses objets. Yuki allait quant à lui dans sa chambre. il était là debout devant son grand lit vide.
Yuki : Pourquoi? pourquoi fallait-il que cela se passe comme ça? tu veux que je redevienne comme avant? Shuichi, c'est cela que tu veux?
Eiri : c'était soit toi soit Shuichi ...
Eiri était dans l'encadrement de la porte. Yuki se retourne et le voyait bras croisé s'adossant à la porte. Il avançait dans la pièce à petits pas hésitants mais qui devenait de plus en plus décidés.
Eiri: Eiri tu te souviens de ce jour?
Yuki: de quel jour?
Eiri : ce jour où tu étais seul, seul dans ton bureau te sentant très mal. Moi je me rappelle très bien puisque c'était le dernier jour de Shuichi...
à suivre...
bouh... c'est promis je ne ferais plus un chapitre aussi triste!
