Auteur: Altena
note de l'auteur :
les personnages Punpun (Eiri Yuki de son vrai nom), Ayaka Yuki,et Kirikazé Yuki m'appartiennent. c'est la première fois que je publie alors je m'excuse d'avance pour les fautes et erreurs de présentation.
le nom d'Hitari Anami m'appartient.
Eiri fait référence à Eiri Yuki, le correspondant de Shuichi
Yuki fait référence à Eiri Uesugi (personnage de Gravitation)
pensées: italique
dit en français : Gras
Yuki ne quitta pas un instant du regard Eiri qui regardait le lit. Tout en parlant, Yuki regardait un instant pour Yuki pour savoir s'il l'avait suivi dans son discours. Eiri s'asseyait sur le lit devant Yuki qui le regardait en contre plongée. Eiri posa son regard sur la tête du lit et caressait la texture du drap bleu.
Eiri: je t'avais amené dans cette pièce pour que tu puisses te reposer. Mais tu étais en proie d'une grande fièvre et d'un malaise psychologique qui t'empêchait de te réveiller. Ma trousse de secours se trouvait hors de cet immeuble: il a fallu que je te réveille pour te faire boire au moins de l'eau. Mais pour baisser la fièvre j'étais obligé de ... (Eiri serrait les draps et détourne son regard de Yuki)
Yuki : alors c'était donc ça! espèce de ...
Eiri: je ne t'ai pas violé! Un rapport ne permet pas la guérison et encore moins la baisse de la fièvre! Je t'ai simplement aidé à t'en sortir mais Shuichi n'avait pas compris.
Yuki : je me rappelle de ce qu'avait dit l'infirmière alors c'est toi qui m'as sauvé?... et que s'est-il passé?
Eiri: allons parler dehors... même s'il pleut!
Eiri et Yuki se chaussaient et descendaient de l'immeuble. Yuki allait appeler l'ascenseur mais Eiri posait sa main sur mon poignet et lui demandait du regard de la suivre. cette fois-ci c'est Eiri qui ouvrait les marches, Yuki se contentant de le suivre. le français empruntait les escaliers. chaque bruit de pas résonnaient dans la cage et les souvenirs remontent à la surface. mais ce n'était pas des pas réguliers mais une course folle. en fait Eiri, amenait à faire le chemin qu'il avait fait. la pluie commençait à tomber en torrent à la sortie du bâtiment
Eiri : comme ce jour...
Eiri ne disait rien et se contentait de prendre le même chemin qui a conduit Shuichi à la mort. la pluie retombait de plus belle; Yuki ne comprenait pas il accélère son pas. mais Eiri en faisait de même. mais dans une ruelle étroite de la ville. Yuki réussit enfin à le rattraper et le plaqua contre un mur. Eiri détournait sa tête du regard de Yuki et écoute avec ignorance les propos de l'écrivain.
Yuki: ça va encore durer longtemps ce petit jeu? pourquoi tu ne dis rien sur la mort de Shuichi?
Eiri: ici c'est le dernier lieu où je l'ai vu vivant.
Yuki: Quoi?
Eiri: on s'est disputés bien que je lui expliquais la situation et là il m'a sorti quelque chose qui m'a fait réfléchir. ce que nous avons fait c'est revivre la scène. mais elle n'est pas encore terminée. (il marche en direction du trottoir) Shuichi avait propulsé contre le mur et j'ai mis un temps à comprendre qu'il s'enfuyait encore... et là il a couru dans cette direction comme ça.
Yuki: hé! attends-moi!
Mais Eiri ne faisait pas attention et traversa sans regarder la chaussée. Yuki pensait à un acte suicidaire de sa part et allait le rattraper mais il glissait sur le sol mouillé. recevant un léger traumatisme, il tendait son bras en avant en criant SHUICHI! Eiri en tendant ce cri et le bruit, se retourna et voyait Yuki allongé sur le lit appelait dans son délire Shuichi Eiri entendait à sa droite le klaxon d'une voiture qui s'approchait à une vitesse grand V.
Eiri: tout se passe comme ce jour... faut-il que je te rejoigne Shuichi?
Mais la voiture s'arrêta net devant lui. Eiri était éclaboussé par l'eau que les roues envoyaient. Le conducteur sortit de la voiture. Un homme au costume strict en sort et gueulait sur Eiri pour s'être mis en plein milieu de la chaussée. Il le sermonnait tellement bruyamment qu'un autre passager de la voiture. C'était un jeune homme blond aux cheveux mi-longs un peu plus courts que ceux de Nakano mais quand même longs pour un homme. Il portait des lunettes noires et ait un style vestimentaire très classe qui lui sied très bien par comme le premier homme qui en ait sorti. à sa sortie, le conducteur tirait une tête d'ahuri similaire à Sakano lors qu'une crise et va au plus vite vers le blond.
Conducteur: ah la la nous ne devriez pas sortir de la voiture monsieur! vous allez être trempés attendez je vais chercher le parapluie.
le blond: c'est inutile puisque nous allons repartir...
conducteur: mais monsieur... argh! vous êtes tout trempés et nous n'avons pas de vêtement s de rechange! que va dire monsieur le président s'il vous voit dans cet état.
le blond: on lui dira que l'on s'est arrêtés pour discuter avec monsieur Shindo je suis sûr qu'il approuvera cet argument. vous pouvez nous le confirmer (il sourit à Eiri)
Eiri: hum... (enfin il dit oui)
le blond: vous voyez tout s'arranger mais dépêchons-nous! je n'ai pas envie de subir encore la colère du directeur!
Eiri était comme absorbé par cet homme aux cheveux blonds. Il prenait un peu tout pour le plaisir et semblait être très joyeux malgré la place qu'ilsemble avoirdans la société. Lorsqu'il entendait la voiture démarrer, il se poussait du chemin et elle part sans demander son reste.
Pendant son passage devant Eiri, le blond lui faisait un petit signe de la main pour lui dire au revoir. Le français n'était pas trop intrigué par cela et va vers Yuki pour l'aider à se lever. mais Yuki avait mal à la cheville et Eiri se sentait obligé de le porter ou du moins à lui apporter de l'aide. sur le chemin du retour, le couple commençait à dialoguer.
Yuki: c'est ainsi que tout s'est passé?
Eiri: oui... mais ... le conducteur de la voiture n'a pas pu s'arrêter à temps et moi, j'échappe de justesse à la mort...
Yuki: c'est triste de voir ça ... et je sui désolé...
Eiri: hein?
Yuki: je sais ce que tu ressens mais dis-toi que rien n'est de ta faute. mets-toi bien ça dans la tête...
Eiri: je rêves ou tu viens de ... hum!
Eiri et Yuki étaient rentrés à l'appartement. le français l'aider à s'asseoir sur le canapé du salon. très fatigué à cause du poids de Yuki, il s'asseyait à coté de lui et respirait très rapidement pour reprendre son souffle. son corps suait à grosses gouttes : il n'avait pas fait de sport depuis trop longtemps et cela le fatiguait plus vite qu'il le croyait. Yuki, lui, ne s'était pas trop fatigué et occultait lui-même sa cheville pour voir la gravité de sa foulure. à peine qu'il touchait la peau, il faisait la grimace.
Yuki: ça doit être grave... c'est vraiment pas mon jour...
Eiri reprenant petit à petit son souffle. et descendait de son siège pour examiner cette vilaine blessure. étrangement les mouvements de mains Eiri ne faisaient pas grimacer le romancier. En fait, Eiri massait l'articulation en douceur pour essayer de trouver le point sensible sans pour autant affecter le malade.
Eiri: si cela te fait mal, tu me le dis et j'arrêterais...
Yuki: où as-tu appris à faire ça? en France?
Eiri: bien que je fasse des études en neurologies je dois aussi connaître l'anatomie du corps humain. J'ai aussi appris à faire les premiers soins d'urgence et le nécessaire médical pour faire des économies. un médecin coûte cher en France et comme je suis étudiant, il m'est difficilement de payer de bons soins alors j'utilise des remèdes anciens... je dois t'ennuyer avec mes histoires alors que...
Inconsciemment, il trouvait le point le plus sensible, sans se rendre compte appuyait sur cette partie et inconsciemment, Yuki lui donnait un coup de pied au visage. ne sentant à peine le coup venir il avait juste le temps de se relever un peu et de le se prendre au niveau du ventre mais Yuki était si fort comparé à lui qu'il se retrouvait à l'autre bout de la pièce.
Eiri se faisait mal à la tête et comme il n'avait pas assez de forces pour se tenir debout voir assis après un grand effort, celui souffrait allongé sur le parquet du coup que Yuki lui avait infligé. Il respirait de plus en plus irrégulièrement et son visage portait les traits de la souffrance. Il essayait de le cacher mais Yuki était à se cotés à genoux. Eiri ne voulait pas regarder le visage de Yuki pourtant celui-ci insistait pour voir son visage qui était en pleurs.
En effet, Eiri était en train de pleurer et se jette dans les bras de Yuki pour essayer de chercher du réconfort. Nullement surpris enfin un petit peu, Yuki ne faisait rien alors Eiri pleurait toutes les larmes de son corps s'accrochant à la chemise bien mouillée de Yuki. L'écrivain se sentait soudain mal à l'aise dans cette situation : la petite voix en détresse d'Eiri rappelle sans conteste celle de Shuichi lorsqu'il était triste. Et malgré ce qu'il savait, il ne pouvait pas se résigner à le laisser comme ça et le prit dans ses bras. Eiri ne sentait pas ses bras s'enroulait autour de lui et continuer à verser des larmes.
Eiri: je comprends parfaitement que son amant m'en veut... qu'il me refuse pourtant j'ai envie que l'on me comprenne. j'ai envie qu'on me le pardonne mais je sais que cela n'apportera rien à Shuichi puisque j'ai été incapable de l'aider... j'ai tué Shuichi... et je comprend parfaitement qu'il m'en veut... mais ...
Yuki lui caressait la tête et finalement Eiri se calmait. il comprenait ses gestes et le remerciait. il rendait compte alors qu'il était au plus prés du corps de l'homme qui autrefois détestait. La main de Yuki se promenait sur le visage d'Eiri et l'amenait près de lui. Le français avait encore des larmes aux yeux lorsque le romancier le regardait. Avec son doigt il les enlevait de son visage.
Yuki : je ne peux pas le supporter... non je ne peux pas le supporter... excuse-moi...
Eiri: t'excuser? mais pourquoi?...
Yuki: pour ça...
Les lèvres de Yuki se rapprochaient dangereusement de celles d'Eiri. très surpris, le français ne le voyait pas venir et finalement Yuki embrassait Eiri. le neurologue se laissait faire et en fermant les yeux la dernière larme de son corps coulait sur son visage, avant de succomber à l'étrange sensation que Yuki réveillait en lui.
Yuki se réveille de sa nuit tourmentée dans son lit. les heures nocturnes lui reviennent dans sa tête : avec Eiri, ils étaient sortis dehors sous la pluie, le français lui avait raconté comment son amant était mort et comprend parfaitement les sentiments de celui-ci puisqu'il avait inconsciemment joué son rôle. Un sentiment de culpabilité le rongeait dans son coeur et une certaine impuissance qui se manifestait au niveau de sa cheville. Eiri lui avait fait un bandage spécial pour qu'il puisse marcher malgré sa blessure.
Yuki regardait le plafond de sa chambre et fermait les yeux. il n'entendait rien : le silence était maître de son appartement. face à ce lourd silence, il se leva précipitamment. mais en marchant il se faisait un peu mal mais cette douleur est sans gravité comparé à celle qui submergeait son coeur. sa course s'arrêta au salon, dernier lieu où il se souvient d'être en compagnie d'Eiri. Malheureusement pour lui, personne ne se trouvait là et le silence se faisait ressentir dans toute la pièce. Yuki respirait comme s'il avait peur.
Yuki : depuis quand n'ai-je pas ressenti cela ? ce mal qui me ronge dans mon coeur? j'ai envie de pleurer mais je ne peux pas... qu'est-ce qu'il m'arrive?
Eiri : ah t'es réveillé, Eiri?
Le jeune français malgré sa mauvaise nuit, s'était réveillé de bonne heure. Yuki se retourne et ne pouvait pas de ce qu'il voyait. Comme lui, Eiri souffre d'une fatigue visuelle quand il travaillait sur ordinateur ou documents papier.
Yuki ne le voyait pas encore tout à fait comme le correspondant de Shuichi: mais plutôt un sosie et qui lui ressemblait drôlement qu'il avait cru un moment que c'était Shuichi qui s'amusait avec ses lunettes. Eiri ne comprenait pas vraiment ce qu'il passait dans la tête de Yuki et se grattait la tête comme s'il cherchait la solution à un problème.
Eiri: mais qu'est-ce que tu as, Eiri? on dirait que tu as vu un fantôme.
Yuki : c'est que... ça fait trop drôle de te voir comme ça...
Eiri : Tu sais plus parler ou quoi?
Yuki : ...
le regard qui fixait Yuki à travers ses lunettes l'intimidait: en effet, il se rend compte petit à petit qu'Eiri lui ressemblait beaucoup au niveau caractère et là il se mettait beaucoup à la place de Shuichi quand ils se regardaient dans les yeux de l'autre. Il prit consciemment alors ce que pouvait ressentir Shindo dans ces moments là.
Eiri, voyant qu'il ne pouvait obtenir une conversation avec lui, s'assoit dans le salon et regarda le paysage que lui offrait le balcon. Yuki alla dans la cuisine pour aller déjeuner. à sa grande surprise, il découvrit une table dressée avec des plats nouvellement préparés déposés sur la table. Yuki n'en revenait pas et se retourna pour savoir si c'était Eiri qui avait cuisiné.
Eiri: ça s'appelle un petit déjeuner. il faut manger le matin si on veut être en forme pour la journée.
Yuki : c'est de la cuisine française?
Eiri: bien sûr!
Yuki : alors ça doit être pire que la cuisine de Shuichi...
Eiri: qu'est-ce qu t'insinues? que je ne sais pas cuisiner?
Yuki : je n'ai rien dit... (disait-il en buvant son café)
Eiri: oh que si! tu viens de m'insulter là!
Yuki : depuis quand je t'insultes, Punpun?
Eiri: nègre à la noix! tu oses critiquer la meilleure cuisine du monde!
Yuki : de la bonne cuisine préparée par un demi-mort est toujours de la mauvaise cuisine. et tu arrêtes de m'insulter toi aussi!
Eiri: c'est toi qui viens de commencer avec Punpun!
Yuki : et alors c'est bien ton nom, Punpun!
Eiri: je vais te tuer...
Yuki : les français 'n'ont donc aucun scrupule à frapper un blessé.
Eiri: je te rappelle que si je n'étais pas là, tu serais à l'hôpital!
Yuki: et qui c'est qui m'a emmené dans une étroite ruelle toute humide et qui a failli se suicider?
Eiri: Tu ne vas pas recommencer avec cette histoire ?
Yuki : et pourquoi pas? c'est quand même toi le ...
Yuki se tut à ces mots : en effet Eiri avait retiré ces lunettes et avait les larmes aux yeux. Il occultait sa bouche pour que ses petits cris de douleurs ne s'entendent pas. mais Yuki savait à quoi s'en tenir : il comprenait ce lourd sentiment qu'est la culpabilité mais aussi la conscience de son impuissance face aux événements. Eiri traversait sa période la plus noire comme celle de Yuki qui avait suivi la mort de Kitazawa.
Eiri avait la tête encore baissée et la détourna pour que le romancier ne voie pas cet état. ils étaient face à face : Yuki essayant de le réconforter et l'aider à sortir de sa peine car ses gestes, se paroles, tout en Eiri lui rappelait le chanteur des Bad Luck alors Eiri cherchait à fuir Yuki ou bien le forcer à le détester. le silence provoqué par ces deux personnes se tut lorsque Tatsuha arrivait bruyamment dans l'appartement.
Celui-ci précipita dans les bras d'Eiri qui était si surpris qu'il tombait à la renverse. Tatsuha profitait de la situation qu'il avait crée : il jouait les garçons très émus de retrouver un de ses vieux amis et en profitait pour respirer et toucher de façon sensuelles Eiri.Le français encore sonné par l'embrassade de Tatsuha ne se rendait pas compte de ce que le petit japonais lui faisait. en effet, Tatsuha ne savait pas encore à qui il avait affaire : seul Tohma Seguchi le patron de Shuichi et son amant savaient la dure réalité.
ignorant de tout cela, Tatsuha enlaçait bien tendrement Eiri jusqu'à ce que Yuki lui frappe à la tête avec son pied blessé et le dégageait avec le même pied. Tatsuha se retrouvait près du salon alors qu'Eiri venait de se remettre de ses émotions et refermait rapidement sa chemise que Tatsuha avait ouverte entre temps.
Eiri : encore pire que ce blondinet de japonais.
Yuki : vraiment pas croyable que t'as pas réagi plus tôt !
Eiri: mais qu'est-ce que tu aurais voulu que je fasses? et puis d'abord...
Yuki : la ferme! viens avec moi toi.
Eiri : quoi? mais non! je ne veux pas ! Purée mais lâche-moi! tu me fais mal!
Yuki serrait fortement le bras d'Eiri qui le suppliait carrément de le lâcher ou du moins à le serrer moins fort. les deux Yuki laissaient ainsi en plan Tatsuha dans l'appartement, toujours non remis du coup de son frère. le chemin du couple se termina dans le sous-sol de l'immeuble près de la mercédes noire du jeune écrivain. là, Yuki forçait Eiri à monter dans sa voiture. Pourtant Eiri ne l'entendait de ce point de vue et s'apprêta à sortir du véhicule si ce n'était que Yuki l'empêchait de descendre avec son corps.
Yuki : Tu n'iras pas plus loin sans mon autorisation.
Eiri : mais ça veut dire quoi? d'abord tu m'insultes ensuite je me fais agresser par ton frère, puis tu me sauves et là tu m'emmène dans ta voiture! tu veux en venir où là!
Yuki : tu la fermes!
Eiri : et pourquoi je la fermerais! espèce de ...
Yuki : tu veux voir Shuichi?
Eiri : quoi? ... Shuichi...
Yuki : Hier, Seguchi m'a dit que tu allais rentrer en France ce soir. ça ne te dit vraiment pas d'aller voir Shuichi avant ton départ définitif.
Eiri : quand tu dis "voir Shuichi" est-ce que ça veut dire...
Eiri se taisait et ne disait plus un mot. Yuki comprenait alors que même si ces blessures corporelles sont guéries son coeur est toujours meurtri. ensemble, ils partaient en direction du cimetière où reposait tranquillement le corps de Shuichi enterré dans le sol sous le nom d'Eiri Yuki. le couple (enfin pas vraiment) s'arrête devant un fleuriste qui était juste devant le cimetière. Yuki prêta ses lunettes de soleil à Eiri et lui donne quelques conseils.
Yuki : évite de te retrouver dans un endroit peuplé. Avec Seguchi, on est arrivé à te cacher du monde. Je connais bien cette fleuriste, elle pourra garder le silence sur ta visite d'aujourd'hui.
Eiri : ah et comment as-tu fait pour la convaincre de se taire ?
Yuki : ... (détourne son regard d'Eiri)...
Eiri : oui je vois sale débauché! ... en tout cas, merci pour tut, Eiri...
Yuki : une dernière chose, je viendrais te chercher dans le cimetière un peu plus tard...
Eiri : bien, alors à tout à l'heure...
Eiri descend de la voiture et Yuki démarra. depuis de longs mois interminable, il pouvait enfin sortir: sa dernière sortie pour le Japon était la visite de la tombe de son correspondant. Eiri ne se réjouissait nullement de la situation. Tout le monde sauf Seguchi et Yuki le prenait pour Shuichi Shindo, lui qui est enterré en ce moment sous son nom. comme lui avait demandé Yuki, le correspondant achète des fleurs puis va dans le cimetière. au préalable, Yuki lui avait donné le plan du lei ainsi que le chemin à prendre. Contrairement aux tombes françaises, les tombes japonaises n'était représenté que par un petit obélisque sur lequel était inscrit le nom de famille du décédé. elle était très loin la tombe de Shuichi de l'entrée : en fait, elle était bien décorée avec une vraie tombe à la française. Eiri dépose son bouquet de fleurs puis alla chercher de l'eau pour nettoyer la pierre tombale. la fontaine était proche de cette pierre. quand il revient à son lieu de recueillement, il bouscula dans sa course une personne. toute l'eau qu'il avait recueillie se déversait sur le sol graniteux du chemin.
Eiri : aïe! aïe!
Homme: excuse-moi, tu ne t'es pas fait mal, Shuichi?
Eiri : Shuichi!
Eiri lève ses yeux et s'étonne de trouver en face de lui, le jeune homme qu'il avait rencontré la nuit dernière. Il se rend compte maintenant que si quelqu'un le voit, il l'appelerait maintenant Shuichi ou par Shindo. il lui tendait sa main pour l'aider à se relever. le correspondant était submergé par ses yeux très bleus au point de voir la mer de France. l'étranger secouait sa main pour le réveiller.
Homme: tu te sens bien, Shuichi?
Eiri: hein... oui ...oui... mais vous êtes...
Homme: oui... nous sommes rencontrés hier soir vous vous en souvenez?
Eiri : je ne saurais comment vous remercier de m'avoir sortir de l'embarras hier... mais je ne connais pas votre nom...
Homme: ah oui... ...Hitari... Anami Hitari...
Eiri : moi c'est... oups faut pas que je dises mon vrai nom
Anami : vous êtes assez connu qu'on vous reconnaît tout de suite... ah j'ai dit quelque chose qu'il ne faut pas...
Eiri : ah... non ...non ... ce qu'il faut pas entendre! moi reconnaissable... c'est clair que je ne passe pas inaperçu même avec mes lunettes ...
Anami : vous rendez hommage à un de vos parents?
Eiri : non... à un ami...
ça faisait très mal à Eiri de se faire passer pour Shuichi devant Anami qui devait être sûrement une personne importante pour Shuichi mais il n'ose pas lui poser de questions de peur qu'il découvre la vérité. comme Anami n'avait plus de temps libre, il s'excuse de son départ à Eiri et sort du cimetière. le correspondant se sentait un peu mal à l'aise et semblait avoir eu un moment de silence lorsque Anami passait à coté de lui.
Eiri : Son odeur...
Eiri avait du perdre la notion de réalité pendant un moment étant donné que lorsqu'il se retournait, Anami était loin, près de la sortie. En oubliant carrément ce qu'il devait faire, Eiri part à sa trace et finit le rattraper devant la fleuriste. Anami et Eiri étaient de chaque coté de la rue. Eiri essoufflé, s'écrie le nom d'Anami. le jeune homme blond se retourne et traverse la rue sans prendre garde à la voiture qu'il fonçait à vive allure sur la chaussée. Seul le bruit de klaxon les ramenait à la réalité mais Anami semblait être paralysé sur ses deux jambes. plus vif, Eiri se jette sur Anami pour qu'il ne se fasse pas renverser. Après l'avoir attrapé, les deux jeunes hommes roulèrent l'un contre l'autre jusqu'au comptoir de la fleuriste. des pots de vases se brisent autour d'eaux et la gérante du magasin vient voir ce qu'il se passe.
Gérante: vous allez bien?
Anami: oui heureusement que Shuichi était là... Shuichi... SHUICHI!
