Auteur: Altena
note de l'auteur :
les personnages Punpun (Eiri Yuki de son vrai nom), Ayaka Yuki,et Kirikazé Yuki m'appartiennent. c'est la première fois que je publie alors je m'excuse d'avance pour les fautes et erreurs de présentation.
le nom d'Hitari Anami m'appartient.
Eiri fait référence à Eiri Yuki, le correspondant de Shuichi
Yuki fait référence à Eiri Uesugi (personnage de Gravitation)
pensées: italique
dit en français : Gras
quelques jours après le départ d'Eiri de son appartement, Yuki se remettait à son travail. malgré la confusion que l'on pourrait porter sur le nom d'Eiri Yuki, Tohma avait réussi à manipuler les médias pour que l'on croit que le garçon mort pendant le fâcheux accident était simplement un jeune garçon qui avait reçu par bonheur (ou plutôt par malheur) le même nom que l'homme sur lequel toutes les filles et femmes fantasment.
Devant son ordinateur, il ne trouvaient aucun mot pour commencer son roman pourtant il était très doué pour capter son public dès les premières lignes : mais cette fois rien ne sortait de sa tête qui était complètement vide. il ferma son outil de travail et se prépara un café bien chaud. à peine il avait franchi la porte de son bureau, il s'arrêta pour observer le silence de son appartement. aucun bruit, rien, ne se faisait entendre. même les pots d'échappements des voitures de Tokyo n'entravaient ce silence qui devenait de plus en plus lourd au fil du temps.
Yuki s'en rappelle : de cette vie triste et morose qu'il avait vécu avant sa rencontre avec Shuichi. l'écrivain marchait pour faire disparaître le silence. Il était déjà 22 heures passées. l'écrivain n'avait plus la notion de temps depuis qu'il était seul. les petites paroles de Shuichi à son réveil et avant de se coucher lui manquaient au point qu'il serrait ses mains au niveau de son coeur. dans cette atmosphère silencieuse mais lourde, Yuki suffoquait, ce n'était pas les ouvertures vers l'extérieur qu'il manquait mais plutôt l'air pur, l'oxygène indispensable à tout homme pour vivre.
Les néons de la ville s'éteignent les unes après les autres. cette coupure de courant imprévue renforçait le mal qui rongeait dans le coeur du romancier. Yuki se recroquevillait sur lui-même, ne sentant nullement que ses larmes coulaient sur son visage devenu pâle par la froideur de la pièce et surtout par la fatigue qu'il avait accumulée depuis quelques jours.
Yuki : Quatre jours seulement... il ne s'est écoulé que 4 jours et pourtant j'ai l'impression que cela fait plusieurs années voire une éternité qu'il est parti. est-ce ainsi que je vivais avant que je ne vous rencontre? si cela est vrai alors, je ne veux pas de cette vie. je veux entendre ta voix, te sentir, te voir, Shuichi...
Yuki regarda ses mains humidifiées par les larmes. Tous ses souvenirs, se disputes, ses moments de tendresse, de peine et de joies avec Shuichi revenaient en lui. Puis il enfouit son visage dans ses mains en pensant maintenant à Eiri, le jeune correspondant de son amant qui avait les mêmes traits que lui.
Yuki: en fait depuis le début, je n'ai jamais accepté ta mort... Même quand je l'ai su, je ne voulais pas y croire... croire que tu sois parti... que tu sois... mort... Comment est-ce que c'est possible? dites-moi pourquoi... POURQUOI?
Yuki hurla comme s'il désirait que tous entend son cri de désespoir. Ses larmes coulaient à flots: rien ne pouvait les arrêter. il ne les cherchait pas à les tarir. Il évacuait toute sa peine, sa souffrance qu'il avait caché au fond de lui comme ce jour où il a tué son professeur Yuki Kitazawa. Il n'avait que 16 ans et pourtant il était adulte dans son altitude sauf quand il était aux cotés de Kitazawa. Le romancier ne supportait plus de rester un instant de plus dans cet appartement ordonné mais lugubre. il décida alors d'aller faire un tour pour essayer de se calmer.
Minuit passé...Yuki s'était inconsciemment rendu à son premier lieu de rencontre avec Shuichi. rien n'avait changé dans ce parc: les arbres, les lampadaires dont la lumière éclairait le chemin, le grillage sur le bord pour admirer une vue de la capitale nippone. Yuki se souvenait de cet premier instant où il avait posé son regard sur Shuichi : il savait que cette rencontre changerait sa vie surtout s'il venait à critiquer aussi sèchement des paroles lamentables. Cette rencontre était ancrée dans sa tête et marchait pour arriver dans la lumière du lampadaire le proche de lui. Yuki croisait ses bras et frissonnait pour se réchauffer.
Yuki : cela fait exactement trois ans... il y a trois ans nous sommes rencontrés ici... même tout semble être à leur place, tout a changé : malgré la brise printanière, je ressens le vent glacial hivernal s'abattre sur moi. Shuichi... j'aurais tellement aimé te voir ne serait-ce qu'un instant...
Soudain, un vent violent se leva et souffle dans le parc. Yuki protégea son visage. le vent dissipé, il découvrit à ses pieds un papier. il se baissa pour la ramasser et se releva immédiatement. Il chercha son paquet de cigarettes et en allume une. Sur cette feuille, des bouts de phrases étaient écrits. à la lecture de ce chiffon, Yuki ne mettait en rage car il n'y avait aucune grâce dans ce poème (si c'en est un, bien sûr ). Trop concentré à sa lecture, il n'entendait pas les bruits de pas qui se rapprochaient de lui. ce n'était qu'en entendant à nouveau le silence de la nuit et des expirations de souffles saccadés qui faisaient revenir l'écrivain à la réalité.
Yuki: Qu'est-ce que je suis en train de faire? tout se passe comme si je vais rencontrer Shuichi aujourd'hui à cette heure... j'aimerais lever ma tête mais ... je sais que je ne le verrais pas...
il leva ses yeux et laissa tomber sa cigarette en posant simplement un instant son regard sur cette personne dont le visage était en sueur. c'était un jeune homme blond aux yeux bleus. Yuki avait la sensation de revivre sa première rencontre avec Shuichi mais tout n'était qu'illusion puisqu'il se trouvait face-à-face à Anami Hitari.
Anami: Merci beaucoup pour avoir rattrapé ma feuille!
Yuki : sa feuille? il était en train d'écrire. Bon voyons voir ce qu'il a écrit...Gné! c'est toi qui as écrit ça?Punaise... il écrit aussi mal que Shuichi...
Anami: O...Oui... mais c'est un japonais? je croyais que c'était un danois!
Yuki : si t'es chanteur avec de genres de paroles, ça tient alors du miracle ton succès parce qu'avec des paroles aussi NULLES, tu ne feras pas long feu! T'as un vrai talent ZERO pour l'écriture. Pourquoi est-ce que j'ai sorti ça, moi?
Anami : non mais pour qui il se prend? ...
Yuki: tu ferais mieux d'abandonner!je sais que cela ne va pas se réaliser...
Yuki redonna la feuille à Anami qui s'était écroulé sur ses jambes. Anami était sous le choc de la critique dure de Yuki mais contrairement à Shuichi, Anami le retint et lui parla sur un ton franc et colérique tout en tenant ses mains une partie de la veste de Yuki.
Anami: Vous avez eu besoin d'en arriver ! d'habitude, j'accepte tous les critiques mais là, la votre est inacceptable! cette odeur... Nous nous ne connaissons pas et vous agissez comme si vous me détestez! ce regard... C'est une façon à vous de parler à des inconnus aussi froidement? je ne l'apprécie pas du tout. ma tête... elle me fait mal... mais je veux au moins entendre ses excuses! SI vous avez quelque chose contre moi, dites-le...moi... mon...sieur...Yu...ki...
Anami s'écroulait sur Yuki. Son visage était rouge causé par la fièvre. Yuki touchait son front pour effectivement le constater. un sentiment étrange s'en part chez Yuki. ce jeune homme dans ses bras lui rappelait ses moments avec Shuichi lorsqu'il se trouvait dans leurs bras. Yuki regardait de plus en plus attentivement ce visage en souffrance mais magnifique. Il le porta dans ses bras jusqu'à chez lui pour ne pas faire disparaître ce sentiment qu'il avait oublié.
Pendant ce temps, à Paris il était déjà midi passé. L'équipe des Bad Luck déjeuner dans un grand restaurant conseillé par Ayaka. pour leur première sortie à l'étranger, la nouvelle recrue leur faisait manger des spécialités typiquement françaises au sommet de la tour Eiffel. Eiri n'était pas particulièrement heureux mais essayait de ne pas le montrer. un des serveurs du restaurant vient leur apporter leurs entrées des escargots au beurre. à al vue de ce met étrange, Ayaka proposait à tout le monde d'en manger au moins un! pourtant même les français sont aussi réticents à manger cela puisque Eiri détestait ça et sa cousine le savait. pourtant elle insistait pour qu'il en mange pour ne pas se faire découvrir. Il en prenait une et avala d'un coup. et retira dans les toilettes pour vomir ce qu'il avait dans sa bouche!
Eiri: Ayaka, tu me paieras ça un jour! ...
Hiro : Hé Shuichi, t'as pas l'air en forme depuis qu 'Ayaka est là...
Eiri: Mince voilà Hiro! C'est juste que je suis encore sous le choc de cette annonce. je n'arrive pas encore à m'y faire.
Hiro: c'est vrai que Seguchi a exagéré en nous mettant un nouveau membre sans demander ton avis.
Eiri: c'est comme pour Fujisaki... enfin je pense que si elle est là, c'est que l'on va avoir besoin d'elle. je peux lui faire confiance. c'est sûr que quand Ayaka fait quelque chose, elle le fait bien voire excellent.
Hiro: ça te ressemble pas te dire ça. t'es sûr que tu vas bien?
Eiri: OUps...c'est juste le dépaysement, et puis je me demande ce que fait Yuki en ce moment. et puis quoi encore? c'est qu'il m'a violé ce mec avant de partir! enfin violé est un peu fort, disons... qu'il est allé trop loin
Hiro : Toujours aussi dingue de lui. enfin tu viens à la table, on t'attend tous pour la suite.
Eiri: le problème c'est qu'Ayaka a commandé tout ce que je déteste! Oui... Seigneur faites que je survives à ce voyage!
Anami se réveilla. il ne bougeait rien d'autre que ses paupières avant de prendre conscience qu'il était à l'appartement de Yuki. il enlevait le tissu humide déposé sur son front et une main chaude se déposait sur celle-ci. c'était Yuki il avait un visage doux et tendre totalement différent de celui-ci qu'il avait au parc. Anami rougissait non plus à cause de la fièvre qui était tombée mais du visage aux traits doux de l'écrivain. le chanteur sentait l'odeur de Yuki: elle était très parfumée, cela lui faisait qu'il était en pleine sérénité. Anami se levait pour mieux voir ce visage de Yuki.
Anami se sentait incroyablement bien, ce sentiment étrange qu'il ressentait était à la fois fort et insolite. Il l'avait pourtant déjà senti mais il ne s'en souvenait plus où et quand. Le regard d'Anami se perdait dans la couleur ocre des pupilles de l'écrivain. Il se voyait et son coeur battait de plus en plus vite. Yuki en avait marre de jouer les gardes-malades, s'en allait. Anami, reprenant ses esprits, le regardait partir et fermer la porte derrière lui sans poser un regard sur lui. le chanteur sentait un trouble dans sa poitrine. il avait presque envie de pleurer. il serra ses draps contre lui pour essayer de contenir ce qui allait être de la peine si Yuki n'était pas revenu. en effet, l'écrivain revenait avec une bassine d'eau pour avoir à portée de main.
Anami se sentait soulagé et d'un coup il se serra dans les bras de Yuki. Très surpris, Yuki lâchait la bassine et regardait ce garçon qui pleurait sur sa chemise. le romancier ne savait pas quoi faire : le laisser ainsi ou bien le serrer contre lui. la petite voix d'Anami en larmes était touchante, belle émouvante. Yuki se résigna à le prendre dans ses bras pour le consoler. Anami cessa de pleurer même si des gémissement sortaient parfois de sa bouche.
Yuki: c'est bon... je ne vais pas m'enfuir...
Anami: ça me fait tellement du bien... de pouvoir sentir à nouveau ce parfum... vous sentez bon...
Yuki: dis-moi, t'es vraiment étrange dans ton genre...
Anami: Hum?
Yuki: on ne se connaît pas et pourtant, tu agis comme si ... Mon dieu qu'est-ce que je suis en train de dire...
Anami: je ne sais pas... c'est juste que je me sens bien là... et j'aimerais ce que ce temps ne finisse jamais... je me sens trop bien pour le lâcher
Yuki : j'ai l'impression... de revivre... hé gamin!
Anami: je ne suis pas un gamin!
Cette interpellation permettait à Anami de lever sa tête vers son interlocuteur. Envoûté par ses sentiments, Yuki embrassait cet inconnu aux yeux bleus et aux cheveux dorés. Anami était à la fois surpris et heureux. il ferma les yeux et se laissa guider dans les gestes sensuelles de Yuki.
Le matin se leva dans l'appartement de Yuki. Anami fatigué de sa nuit agitée se réveilla. il enfilait sur lui, une chemise blanche et ample. il marchait en s'appuyant sur le mur qui se tenait à sa droite. un étrange bruit d'ordinateur l'attirait dans le bureau. c'était le ventilateur interne du portable qui avait effrayé un instant. il entra quand même dans la pièce. il faisait très sombre dans la pièce. Soudain quelque chose tombait au derrière Anami.
le chanteur sursautait et ramassait ce qu'il était tombé. c'était un album photo qui contenait les derniers souvenirs de Yuki, de Shuichi et d'Eiri. Anami s'asseyait sur la chaise du bureau et les regardaient avec attention. Meme si Yuki n'appréciait pas les objectifs, ils avait un visage radieux quand il était posé avec Shuichi puis son visage avait des traits un peu plus dur sur d'autres photos puis une photo glissait et tombait sur le sol. Anami la ramassait et sur celle-ci, Shuichi et Yuki étaient accompagnés par d'un autre personne qui ressemblait étrangement à Shuichi. Au dos de celle-ci, il y avait quelque chose d'écrit. une phrase bellement bien écrite à l'écriture gothique mais incompréhensible par Anami puisqu'elle était écrite en français.
Yuki entrait dans le bureau, très surpris de voir Anami en train de fouiller dans ses affaires. le chanteur paniqué par le regard agressif de Yuki, sortait précipitamment de la pièce mais Yuki le retient par son bras. Anami se tournait vers le romancier. dans son geste de retournement, Yuki avait l'impression de voir Shuichi devant lui les larmes suppliants de demander son pardon. Yuki n'arriverait pas à résister à ses yeux, il le lâchait et la perte de contact avec le corps d'Anami le laissait perplexe. le chanteur sentit ce malaise qui s'emparait de Yuki et essayait de lui remonter le moral. mais Yuki refusait son aide et sortait de la pièce de travail.
soudain le téléphonait sonna. Yuki décrochait.
Yuki: allo?
Tohma: Eiri?
Yuki: tu demandes lequel?
Tohma: alors tu es là? je te croyais parti avec ton nouvel amant.
Yuki : nouveau amant? t'es malade, Seguchi ou quoi?
Tohma: je pensais que tu avais tiré un trait depuis cette histoire. Enfin à ta voix on dirait que tu vas bien... hi hi hi!
Yuki: c'est quoi ce rire? et puis cette nouvelle fusion, ce n'est pas un moyen détourné pour le faire rentrer chez lui?
Tohma: toujours aussi perspicace... Il n'a rien à faire avec toi... c'est Shuichi que tu aimes pas cet imbécile, qui veut essayer de prendre sa place. et puis ce n'est pas pour le virer que je fais ça mais c'est pour votre bien à vous deux et puis comme Ayaka l'a dit, ma société est au plus bas et elle a besoin de se faire une peau neuve.
Yuki: si c'est pour me dire ça, je raccroche.
Tohma: attends! ton ami m'a demandé de te transmettre ce message... mais puisque tu ne veux pas l'écouter...
Yuki: je raccroche!
Anami était toujours dans le bureau, regardant la photo où le trio était heureux. cette phrase écrite en français intriguait au plus haut point Anami. Il n'arrivait pas à la lire et pourtant, il sentait qu'elle était importante pour lui. Le chanteur essayait de s'en rappeler mais rien à faire, tout était flou dans sa tête. s'il reconnaît facilement Yuki et Shuichi, il se demandait qui était à leurs cotés. mais plus Anami réfléchissait, plus sa tête lui faisait mal comme si elle implosait. la douleur et le rythme cardiaque augmentait puis il s'accélérait quand il entendait des bruits de pas. c'était Yuki qui revenait dans le bureau. mais Anami ne savait pas.
il avait leurs yeux effrayés par cette peur inconnue et toute sa peur s'extériorise quand il voit Yuki entrer dans la pièce. Anami avait des larmes au niveau de ses yeux et tenait sa tête entre ses mains. Anami avait peur, il était très effrayé par quelque chose. ce choc psychologique pouvait être la cause de l'oubli de certains souvenirs. Yuki lui caressait la tête pour le rassurer. étrangement, Yuki était devenu tendre depuis la mort de Shuichi peut-être il ne voulait plus inquiéter personne qui l'entouraient. Pour continuer à le rassurer, Yuki l'embrassait tendrement. Anami dégustait les lèvres sucrées de m'écrivain et posait ses mains sur le corps de Yuki.
Anami se sentait pour la première fois bien dans son corps et dans sa tête. il sentait l'odeur de Yuki, touchait son corps si musclé, ses lèvres sont en train de l'embrasser. La chaleur devenait de plus en plus torride par ce contact physique. que Yuki descendait sa langue au cou du chanteur. Anami rougissait et il essayait d'enlever la chemise de Yuki l'écrivain posait une main sur le corps frêle de jeune chanteur et la laissait se promener à sa guise jusqu'au niveau du ventre. Anami était envahi par les sentiments du plaisir qu'il n'arrivait plus à savoir ce qu'il faisait. Pourtant, Yuki arrêta sa besogne. et posait sa tête sur l'épaule droite d'Anami.
Anami: Sensei...
Yuki: Je suis fatigué...
Anami: vous devriez alors vous reposer, je peux vous porter dans votre lit.
Yuki: non, je suis fatigué de faire semblant, d'être aveugle à cela...
Anami: Sensei...
Yuki: si je pouvais mettre un terme à cela, ...
Anami: pourquoi est-il si triste? j'ai presque envie de partager sa peine, je voudrais que l'on souffre ensemble... je ne peux pas supporter de le voir dans cet état... je ne peux vraiment pas... Yu...ki...
en entendant son nom prononcé de manière douce et tendre, Yuki leva sa tête vers Anami qui le regardait aussi tendrement. à la façon dont Anami l'avait dit et de sa ressemblance troublante avec son ancien manant, l'écrivain avait l'impression de voir devant lui Shuicih. ils s'embrassaient, leurs mains posées sur le corps de l'autre. Yuki déboutonnait la chemise de son partenaire mais Anami se collait à lui pour embrasser son long cou fin ; le chanteur murmurait quelques mots doux à Yuki avant de s'adonner à son plaisir. " Yuki, je t'aime..."
Kimi ni aitai yukitai Ikareteru BRAKE wa tomaranai
mou dare ga tometemo
jyoushiki no FENSU ni buchi ataru tabi ni
tsuyokunaru kara
kabe o nori koete kasoku suru I CAN'T STOP LOVIN' YOU
Eiri était essoufflé, il avait le visage en sueur et il respirait difficilement. devant la tour Eiffel en compagnie de l'équipe musicale et d'Ayaka, le français rapatrié a failli s'effondrer de fatigue mais la fraîcheur de la France lui permettait de reprendre un état de santé normal. Avec son imperméable belge et son pull aux couleurs fuchsias, il ne passait pas vraiment inaperçue et lorsqu'il tournait le clip de l'entrée de la NG UnYvErSalY, tout les gens le regardaient.
Contrairement à Shuichi, Eiri était un très bon danseur et cela compensait largement mon manque de technique vocal. Entre-temps, l'équipe de la production filmait les moments intimes qu"Ayaka et Eiri partageaient ensemble : notamment lorsqu'ils se filmaient entre eux ou lorsque l'un des deux s'amusaient à jouer avec les fontaines de la place du Trocadéro. mais le clip vidéo ne se concentrait pas uniquement sur eux, il y avait quelque images insolites qui s'incrustaient : des français qui souriaient à la caméra, des pigeons qui s'envolaient à leurs approches, un gamin qui s'amusaient à toucher les statues de la place, des moments de repas entre les différents membres du groupe...
cela faisait plus de deux semaines qu'ils étaient à Paris et aujourd'hui, ils viennent de terminer le clip vidéo du nouveau signale des Bad Luck. Eiri regardait avec nostalgie le paysage parisien. cela fait des mois qu'il n'était pas rentré chez lui et se demandait comment allaient ses parents, si ses amis se souviennent encore de lui. tout son passé le culpabilisait de sa position actuelle. Bien qu'ils étaient célèbres au Japon, les gens ne faisaient pas trop attention à eux : ce qui était bien pour le tournage du clip et pour les libérer de leur quotidien où le moindre pas à l'extérieur les faisaient détaler comme des lapins. de retour à l'hôtel, Eiri s'effondre sur son lit, mort de fatigue. il ferma les yeux et essayait de dormir un peu. soudain la porte de sa chambre s'ouvre et Ayaka se jeta sur le lit d'Eiri. Réveillé par tout ce tapage, Eiri était de mauvais poil et Ayaka prenait son air triste avec des yeux doux.
Ayaka: je veux aller au Zénith !
Eiri: un autre soir! je suis fatigué là!
Ayaka: tu m'avais promis de faire ce que je voulais! alors veux aller au zénith de paris!
Eiri: tu veux voir quel concert?
Ayaka: celui-ci ! et j'ai déjà les billets, reste à appeler un Taxi!
Eiri: montre-moi ton billet! purée mais elle a pris les places les plus chères et puis c'est un concert des ... Hors de question!
Ayaka: Hiro!
Eiri: non c'est bon j'ai compris! va te préparer je vais te chercher dans une demi-heure! le temps de chercher un taxi et de me reposer un peu.
Ayaka: t'es le meilleur des cousins!
Eiri: et qu'est-ce que je devrais dire de toi? Sale petite peste!
installés aux premières loges, Eiri présentait ses billets au personnel pour essayer de trouver les places que sa cousine avait réservées. à bien y regarder, ils étaient en plein milieu des premières rangées en hauteur! les meilleures places de la salle tout entière! pendant que tout le monde attendait avec impatience le début du spectacle, Eiri commençait avoir mal à la tête : rien que de savoir qu'il assistait à un tel concert, lui donnait la nausée. pourtant il devait tout accepter de la part de sa cousine. Ayaka en attente du début, lui murmurait à l'oreille.
Ayaka: même si tu t'ennuies, apprends à être comme eux!
Eiri: je ne crois pas que Shuichi soient dans ce style là! enfin puisque je suis là, autant étudier sur la mise en scène... je vais peut-être apprendre quelque chose.
Ayaka: ah voilà! ça commence! Eiri, regarde comment ils sont beaux!
Eiri: vive mon cauchemar! ...
à suivre...
NB: la chanson, c'est break Tough de Seki Tomokazu...
