Chapitre 21 : L'habit ne fait pas le moine

Le lendemain, les amis furent réveillés par un hibou.

Hermione,

Nous passerons te voir cet après-midi. Nous arriverons devant le chalet à 15h.

Professeur Dumbledore,

Tonks.

En attendant ce rendez-vous, elle passa une excellente journée avec ses amis. Elle restait néanmoins inquiète, ne sachant pas pourquoi Dumbledore et Tonks se déplaçaient pour venir la voir alors qu'elle allait chez les Weasley deux jours plus tard. Décidément, ses vacances en France lui donnaient beaucoup d'émotions.

Peu avant l'heure, Hermione sortit de la chambre où elle discutait avec Lyne, Ted, Manu, Joe et Drago.

-Ne vous inquiétez pas, je reviens, fit-elle en fermant la porte.

Sans pouvoir s'en empêcher, Drago regarda par la fenêtre. Au début, il ne voyait qu'Hermione, mais son directeur et une femme qu'il ne connaissait pas apparurent, après avoir transplané.

-Ça va, Hermione ? demanda tout de suite Tonks en s'approchant de la jeune femme.

-Oui, oui, ça va.

-Hier, on était en réunion quand on a reçu ton colis… Inattendu. Qu'est-ce qui s'était passé ?

Hermione raconta tout, depuis le moment où le ciel s'était assombri jusqu'à la visite de Lucius. Lorsqu'elle eut fini son récit, Tonks demanda :

-Tu veux dire que Drago Malefoy est ici ?

-Oui, répondit Hermione.

Elle avait parlé comme si c'était tout à fait normal qu'elle passe ses vacances avec lui.

Une heure plus tard, les deux visiteurs repartirent au QG à Londres. Ils allaient sûrement répéter aux autres membres ce qu'Hermione venait de leur révéler.

La fin de la semaine arriva trop vite au goût des adolescents. Ils s'étaient tellement amusés après la venue de Dumbledore qu'ils n'avaient pas vu le temps passer.

Leur discussion fut interrompue par quelqu'un qui frappait à la porte.

-Ça doit être ta mère, Drago, fit Hermione en ouvrant la porte. Gagné.

Dès que les présentations furent finies, Drago et Hermione amenèrent leurs bagages dans le salon. Les adieux faits, les trois sorciers prirent un Portoloin, atterrissant dans une chambre du Chaudron Baveur, celle que Mrs Malefoy avait louée. Ils discutèrent un moment, puis Hermione partit pour son point de rendez-vous avec Mr Weasley, au bar du Chaudron Baveur. Lorsqu'elle arriva, il était déjà là.

-Bonjour, Mr Weasley, fit-elle.

Le concerné sursauta.

-Bonjour, Hermione. Ça va ?

-Oui.

Le voyage fut rapide. La voiture volante des Weasley atterrit devant le Terrier, d'où sortit toute une tribu de rouquins accompagnée par Harry.

-Ça va 'Mione ? T'as passé de bonnes vacances ? demanda Ron sans laisser à son amie le temps de parler.

-Oui, Ron. Ça va.

Elle comprit rapidement qu'aucun d'eux n'était au courant de ses vacances avec Drago, de l'attaque des Mangemorts et de la visite de Lucius. Heureusement. Un coup d'œil à Molly, la mère des rouquins, lui indiqua que c'était à elle de leur dire tout ça.

Après avoir fait la bise à tout le monde, elle entreprit de monter ses bagages dans la chambre de Ginny, où elle dormirait. Elle avait à peine empoigné son sac à dos que Fred saisit sa valise. Les deux adolescents partirent à l'intérieur.

-Dis moi, 'Mione, t'as mit quoi dans ta valise ? Elle pèse trois tonnes ! s'exclama Fred en passant avec difficulté la dernière marche de l'escalier.

-Des affaires pour deux semaines de vacances, du travail scolaire et d'autres choses, répondit-elle en contenant un fou rire.

Les deux adolescents restèrent un long moment dans la chambre à s'embrasser. Finalement, ils se résignèrent à descendre et rejoindre les autres.

-T'as passé une bonne semaine ? interrogea Harry quand ils arrivèrent dans le jardin.

-Oui, ça pouvait aller…

Devant le regard de ses amis, elle ajouta :

-Je vous expliquerais, mais pas tout de suite.

-Le dîner est prêt ! annonça Mrs Weasley du pas de la porte.

Le repas fut assez animés, les frères de Ron et Ginny n'étant arrivés que peu de temps avant Hermione, accompagnés de Pénélope.

Le mariage de Percy et Pénélope avait eu lieu au début des vacances. Hermione était partie le dimanche après-midi de la montagne française pour se joindre aux festivités.

Le séjour au Terrier ayant bien commencé, Hermione ne voulait pas tout gâcher dès le début avec ses révélations qui ne plairont pas à tout le monde, à personne d'ailleurs.

Comme d'habitude, le temps libre, c'est-à-dire tout le temps, était partagé entre des matchs de Quidditch et des discussions interminables.

Le vendredi après-midi, la jeune femme se décida enfin à parler.

Elle était installée avec Harry, Ron, Ginny et les jumeaux dans le jardin, profitant d'un coin de ciel bleu et du soleil qui chauffait à peine.

-J'ai quelque chose à vous dire, fit Hermione, rompant le silence qui s'était installé.

Les cinq sorciers levèrent la tête vers elle et virent sa mine inquiète.

-Ça ne va pas vous plaire, je vous préviens…

Elle se tue, observant ses camarades.

-J'ai passé ma première semaine de vacances en France, à la montagne, avec des amis français et… Drago.

Le dernier mot ayant été murmuré, les adolescents mirent du temps à réagir.

-Un après-midi, continua-t-elle sans tenir compte des mines dégoûtées, des Mangemorts ont attaqué le chalet où on séjournait…

Cette fois, tout le monde paraissait inquiet.

-On a pu les stupéfixer et je les ai envoyés à l'Ordre. Heureusement, les membres étaient en réunion à ce moment-là.

-On ? C'est-à-dire ?

-Drago Malefoy et moi…

Tout le monde paraissait étonné que Drago ait aidé Hermione à combattre des Mangemorts.

-Le lendemain, reprit la jeune femme, c'était au tour de Lucius Malefoy de débarquer au chalet. Il disait qu'il voulait rendre visite à son fils. Il a pris une tasse de thé avec nous et il est reparti.

-Tu… Tu veux dire qu'il ne t'a rien fait ?

-Non, et aux français, des Moldus, non plus. J'avoue que je ne comprends pas pourquoi.

Un silence plana quelques instants, puis les amis décidèrent de jouer au Quidditch. Fred laissa sa place à sa sœur, ce qui lui permettait de rester avec Hermione.

-'Mione, tu m'avais pas dit que tu allais en France avec cet imbécile de Malefoy, dit le jeune homme dès que les autres se furent éloignés.

-Si je l'avais fait, tu aurais piqué ta crise de jalousie, comme d'habitude… fit-elle d'une voix lasse.

-Moi ? Jaloux ?

-Oui, d'ailleurs, t'es en train de me faire une crise de jalousie…

Hermione avait l'air parfaitement calme, comme si elle parlait avec une copine alors qu'elle se disputait avec son petit copain.

-Tu admettras quand même que j'ai le droit de ne pas apprécier que tu passes tes vacances avec Malefoy, s'énerva Fred.

-Oui, mais c'est aussi mon droit de partir en vacances avec qui je veux, rétorqua Hermione.

-Et puis, pourquoi Malefoy ? Pourquoi lui, alors que tu le détestes ?

-Pourquoi lui ? Parce que j'en avais envie. Et puis, je le détestais, mais il a changé…

-Changé ? Je ne crois pas que ce soit possible… râla le rouquin.

-C'est ça, tu te fies à la première impression et après tu ne changes pas d'avis…

-Qu'est-ce que tu insinues ?

Hermione allait répondre, mais elle fut interrompue par une lettre qui lui tomba sur les genoux, lâchée par Apollon. Sans faire attention au jeune homme, elle déplia le parchemin et le lut rapidement.

Hermione,

J'espère que tu auras passé de bonnes vacances, malgré la "visite" des Mangemorts et de mon père.

Pour l'instant, on a de la chance, Il ne sait rien à propos des vacances, Bellatrix et mon père n'ayant rien dit et les quatre imbéciles n'étant pas revenus (ce qui ne m'étonne pas…). Espérons qu'Il n'en saura rien.

À samedi, dans le Poudlard Express.

Drago

Après avoir glissé la lettre dans sa poche, Hermione fit comme si rien ne l'avait interrompue.

-Ce que j'insinue, c'est que tu ne te fies qu'à l'apparence, tu ne cherches pas à connaître quelqu'un, ce qu'il a au fond de lui… Voilà ce que j'insinue, voilà la vérité, aussi…

La dispute dura encore un bon quart d'heure, le ton montant à chaque réplique. Les joueurs s'étaient réfugiés à l'intérieur, sentant une grosse tempête arriver, encore pire que quand c'était Mrs Weasley qui criait, si c'était possible…

-Oh, et puis j'en ai marre, je laisse tomber ! fit Hermione en se dirigeant vers la maison où elle entra, très énervée.

Elle fonça vers la chambre où elle dormait avec Ginny et s'y enferma.

Juste après, c'était au tour de Fred de revenir. Voir ses frères, sa sœur et Harry boire tranquillement le révolta et il ne put s'empêcher de faire exploser les verres. Il courut dans sa chambre, prit ses affaires, redescendit et partit en claquant la porte, brisant la vitre.

Les Weasley et Harry les avaient vus passer, stupéfaits. Ils n'avaient même pas eu le temps d'esquisser le moindre geste que les deux étaient déjà partis. Une minute plus tard, ils n'avaient toujours pas bougé, les verres étaient toujours cassés, éparpillés sur la table et sur le sol.

-C'est encore pire que quand c'est toi, maman, commenta George.

Bill sortit sa baguette et répara la vitre, tandis que Charlie s'occupait des verres.

-Je crois que c'est fini entre eux, poursuivit George.

-Ça, on avait remarqué, fit Ron, encore sous le choc.

Ils avaient entendu toute la dispute, qu'ils soient sur leurs balais ou dans la cuisine, Hermione et Fred avaient crié tellement fort qu'il fallait être sourd pour ne pas avoir entendu.

Une heure plus tard, Hermione se comportait comme si elle ne s'était jamais disputée, comme si rien ne c'était passé. Ça ne dérangeait pas Harry, Ron et Ginny qui préféraient éviter ses colères, vu ce que ça pouvait devenir…

De son côté, George retardait son retour dans la maison qu'il partageait avec son jumeau, lui laissant ainsi le temps de se calmer.

La fin du séjour des quatre étudiants au Terrier fut tranquille, personne ne parlant de la dispute ou de Fred. Enfin… quand Hermione n'était pas dans les parages, les occupants de la maison commentaient la scène, se taisant dès qu'elle arrivait.

À la gare, les parents de Ron paraissaient très inquiets, mais aucun des deux ne voulait dire ce qui n'allait pas.

Une fois dans le Poudlard Express, Hermione posa ses affaires dans le compartiment de ses amis et partit pour le wagon de tête. Drago y était déjà, un journal à la main, la mine inquiète. Il leva à peine les yeux quand elle entra.

-Tiens, lis… fit-il en lui tendant une page.

Elle le parcourut rapidement et sortit du wagon afin de rejoindre ses amis. Elle réfléchissait tellement qu'elle dépassa le compartiment sans s'en rendre compte. Ce n'est qu'une fois arrivée au fond du convoi qu'elle s'en aperçut et fit demi-tour. Elle entra dans le compartiment et s'affala sur la banquette.

-Écoutez ça, dit-elle simplement.

Fudge, peut-on lui faire confiance ?

C'est une question que tout le monde se pose depuis le début des vacances. Effectivement, ses agissements laissent plus d'une personne perplexe. Pour comprendre, il faut analyser tous ses faits et gestes depuis plus d'un an. D'abord, il y a eu le refus d'accepter le retour de Vous-Savez-Qui, alors que Dumbledore et Harry Potter l'affirmaient, ne changeant jamais de discours. Il y a eu ensuite le refus de tendre la main aux "créatures magiques" ou aux géants, prétendant que cela mettrait en péril sa carrière, qu'il ne serait plus crédible.

Si l'on ajoute à cela ses fréquentations plus que douteuses (des Mangemorts, par exemple) et sa dernière action, il ne plus y avoir de doutes. Il y a quelques jours, il a envoyé des Détraqueurs à Pré au Lard, frôlant l'accident. Seule l'intervention rapide d'un Auror de passage a pu sauver tout le monde.

Il ne faut pas oublier non plus que de nombreux sorciers ont prétendu avoir vu un étrange tatouage noir sur l'avant-bras du ministre, ressemblant au signe de reconnaissance des Mangemorts. Récemment, un membre du ministère de la Magie a déclaré avoir vu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom sortir de la maison de Cornelius Fudge, ajoutant ainsi une raison de le suspecter.

Il est donc tout à fait normal de supprimer à Cornelius Fudge son poste de ministre de la Magie.

À la vue de tous ces éléments, Dumbledore avoue mieux comprendre la réaction de Fudge lorsqu'il a appris le retour du Seigneur des Ténèbres.

Sachant que Dumbledore, actuel directeur de Poudlard, refuse toujours le poste de ministre, ce ne sera pas lui notre prochain ministre. Il a néanmoins accepté de nommer le successeur de Fudge. Dans le monde sorcier, tout le monde fait confiance à Dumbledore. Il sait mieux que personne qui est pour ou contre Vous-Savez-Qui. Pour connaître son nom, lisez notre article de la page suivante.

Hermione tourna la page et reprit sa lecture.

Nouveau Ministre de la Magie

Cornelius Fudge ayant été démit de ses fonctions, il faut lui désigner un successeur. Dumbledore, qui refuse toujours ce poste, a accepté de le choisir. Son choix peut choquer plus d'une personne, mais il doit avoir de bonnes raisons et nous lui faisons confiance. Notre nouveau ministre de la Magie est donc Lucius Malefoy.

La rouge et or replia la page et leva les yeux vers ses amis.

-Attends, j'ai pas bien entendu. C'est qui le ministre ? fit Ron.

-Lucius Malefoy, tu as bien entendu, Ron, répondit Hermione.

Il y eut un silence un peu lourd qui dura tout le trajet.

Lorsque tout les élèves furent assis dans la Grande Salle, le directeur se leva et demanda le silence.

-Tout d'abord, je vous souhaite un bon retour à Poudlard et une bonne rentrée au château. Notre nouveau ministre, Lucius Malefoy, souhaiterait vous faire un discours…

La porte du fond de la pièce s'ouvrit, laissant passer un homme. Il avait de longs cheveux blonds, lisses, lâchés sur les épaules. Ses yeux étaient gris, comme ceux de son fils Drago. Comme d'habitude, il arborait un air supérieur. En le regardant, qui croirait que Dumbledore l'avait vraiment choisi comme ministre, avait-il vraiment changé, au point que le directeur de Poudlard lui fasse confiance ? Lui qui, il y a quelques mois, était encore un Mangemort ? Non, c'est difficile à croire. Mais, comme l'a si bien dit Hermione, il faut chercher à connaître une personne avant de la juger afin d'éviter de faire des erreurs.

Lorsque Harry sortit de ses pensées, il se rendit compte que le ministre avait fini son discours et qu'il était en train de sortir de la salle. Il se maudit de l'avoir raté, il voulait en profiter pour savoir s'il avait vraiment changé, mais il n'avait rien entendu. Tant pis, il trouverait bien d'autres occasions.

Quand Hermione pénétra dans sa salle commune, elle fut un peu surprise d'entendre le préfet de Serpentard parler tout seul… En fait, il n'était pas seul, il y avait son père. Elle décida de les écouter un peu, pour essayer de deviner s'ils n'avaient pas un double jeu.

-C'était donc ça, ton secret… fit Drago.

Se rendant compte qu'elle avait raté une partie importante de la conversation, elle fit volontairement du bruit en se rendant à la salle de bains. Elle allait entrer dans la pièce quand elle entendit :

-Tiens, mais c'est notre chère Hermione, dit Lucius d'un ton étonné.

-Mais oui, c'est moi, répondit-elle en se tournant vers les deux blonds.

En les voyant comme ça, l'un à côté de l'autre, dans la même position, affalés sur le canapé, la rouge et or fut frappée par leur ressemblance.

-Que nous vaut l'honneur de ta visite ? interrogea Drago.

-Mais, j'ai tout à fait le droit d'être ici, je te rappelle que c'est aussi ma salle commune, signala la Gryffondor.

-Drago, tu ne m'avais pas dit que tu partageais tes appartements avec une aussi charmante jeune fille, dit Lucius étonné.

-On a des chambres à part, quand même, dit Hermione d'une voix énigmatique en fermant la porte de la salle de bains.

Les deux Malefoy restèrent un moment bouche bée. Décidément, Hermione n'en finissait plus de les étonner…

-Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ? demanda Lucius à son fils. Ne me dit pas que…

-Non, on ne sort pas ensemble, précisa Drago. Enfin, pas encore…

Comme il avait murmuré la dernière phrase, son père ne l'entendit pas. Ou plus exactement, il fit comme s'il ne l'avait pas entendue. Il eut néanmoins un sourire amusé.

Ils étaient encore en train de discuter lorsque Hermione sortit de la salle de bain, en nuisette.

-Bonne nuit, fit la Gryffondor en ouvrant la porte de sa chambre.

-Tu vas déjà te coucher ? s'étonna Drago.

-Oui !

-Mais… attends !

-Que dois-je attendre ? interrogea la jeune femme en s'approchant.

-Bonne question !

-Alors ? s'impatienta la jeune sorcière, tapant du pied.

-Bah… viens avec nous !

-Et… Pourquoi viendrai-je ? demanda-t-elle en s'approchant encore plus.

Lucius jeta un rapide coup d'œil à sa montre et se leva.

-Je dois y aller, Narcissa m'attend, je suis déjà en retard.

Il fit la bise à Hermione, serra la main de son fils et sortit de la pièce. Les deux adolescents le soupçonnaient de mentir, mais qu'importe ? Ils étaient seuls, tous les deux…

-Bon, je vais me coucher, annonça Hermione, sortant le vert et argent de sa torpeur.

-Déjà ?

-Oui, pourquoi ?

Comme le jeune homme ne bougeait pas, la rouge et or s'approcha encore plus. Ils n'étaient désormais séparés que par quelques millimètres…

-Bonne nuit, murmura Hermione en lui déposant un baiser sur le front.

-Bonne nuit, répéta-t-il.

Désormais, il affichait un sourire béat… Lorsque la porte se referma sur l'adolescente, il n'avait toujours pas bougé.

La jeune femme venait à peine de s'allonger dans son lit que quelqu'un frappa à sa porte.

-Qu'est-ce que tu veux, Drago ? râla Hermione en se levant.

-Juste te poser une question, répondit-il.

-Vas-y… bâilla la jeune femme.

-Tu sors toujours avec Fred ? interrogea-t-il, les joues en feu.

Gêné, il contempla ses pieds, les trouvant brusquement très intéressant.

-Non, fit-elle en refermant la porte.

Avait-il bien entendu ? Elle avait dit qu'elle ne sortait plus avec Fred… Cela voulait dire que… Non, il est en train de rêver éveillé.

Fin du chapitre 21