Avertissemnt 1 SLASH ! RELATIONS ENTRE HOMMES /b homophobes, fermez cette fenêtre !

u Avertissement 2 : /u b SPOILER TOME 6 ! /b je dis bien qu'il y a des détails figurants ds le dernier tome paru en anglais, pour ceux qui veulent garder toute surprise, la lecture est déconseillée….

u b Beta readeuse toute attentionnée et follement géniale /u /b Violette-ceresse ! merci du fond du cœur , Ma Lolie Jolie !

RATING : PG-13


Les rar :

Les non anonymes doivent pouvoir se trouver dans vos boites e-mail !

Les anonymes sont ici !

Je refais de gros bisous à Lunachoue, ma lolie, Vif, Onarluca, arch, la shinegami , Biblou,lu-phenix, son dita, Susu , aresse, Shaia & Shylok !

Gin : lol, c'est hallucinant , je sens tout plein d'enthousiasme dans tes reviews, je ne sais pas si je psychote ou quoi.. mais ça fait trop plaisir ! je ne sais pas trop quoi dire, à tout ce que tu as ressenti en lisant ces quelques lignes ! le coup du resto, ça case l'ambiance et out avance très vite cette fois, hein ? le nom du resto restait banal malgré tout, tu sais ! pourquoi est ce que tu dis que le resto n'a pas l'air de marcher ? le ministre allait manger dedans, non ? et le critique en aurait sans doute donné une bonne critique ! enfin, je crois… c'est juste que j'y ai mis mon grain de sel.. et BANG ! chaos ! mdr ! mais ça ne fera pas faillite, je vais faire en sorte que ça ne s'écroule pas ! la dernière partie est aussi ma préférée ! normal, ils sont ensembles ! « Que dire de plus à part qu'il faudrait un peu plus de mecs comme ça sur terre? » t'as totalement raison, je me demande comment cela se fait qu'on en croise pas à chaque coin de rue ! les mérites de Draco ? ça devrait se faire ma belle ! gros mercis à toi, et j'espère à bientôt sur msn ! bisouus !

slydawn : lol, merci de me faire rougir comme ça, on pourrait croire que je suis restée deux heures dans le vent froid alors que non, je suis au chaud dans une polaire devant mon pc à répondre à toutes ces reviews dont la tienne ! bon, là, il n'y aura plus de révélations fondamentales sur le vie de Harry sauf si j'ai une idée lumineuse, mais j'en sais rien… on verra ! bonne lecture !

ali angel : kikou..et bien non figure toi que ma bêta y a mis son grain de sel et a revendiqué que je continue cette fic encore un chouillat.. alors finalement ce n'est pas le dernier chapitre !hi hi hi ! moi qui voulait finir , ça me convient finalement ! j'espère que dans la suite tu trouveras que Draco et Harry sont encore trognons !

LunaChoue : kikou ma pitchoune ! je n'ai plus de nouvelles de toi.. j'en suis toute retournée ? tu as tant de boulot que ça ? sont ce des monstres tes profs, ma belle ? il faudra les châtier de t'empêcher de m'envoyer un tit mail ou de me croiser sur msn ! tu as passé un bon Noel ? Tu as eu de la neige ? nous, elle fond là, j'espère qu'il y en aura encore demain ! comment ça tu as eu un double 8 en français ! toi ? j'hallucine, sérieusement ! ta prof dis que tu as du mal avec l'expression ? non mais elle rigole ! elle pense un peu à tout ceux qui savent pas aligner trois mots !elle voit la richesse de ton vocabulaire ! je suis ahurie et indignée ! écoute, c'est sûrement la personne qu'il ne faut pas que tu écoutes quand tu veux croire en ta fibre artistique, alors en cours, exécute ses ordres, fais ce qui lui plait pour avoir une bonne moyenne, et ensuite, oublie, soit en dehors de ses critiques et de ses normes, je pense que tu as du potentiel. bon d'accord, je ne suis pas une experte, loin de là même, vu déjà que j'ai suivi le parcours scientifique, n'empêche que depuis petite je lis les classiques français & étrangers, ce qui m'a donné un minimum de culture et je comprends parfaitement tout ce que tu écris ! enfin voilà pour mon avis ! fais en ce que tu souhaites, bien sur, ma belle ! tu es restée en extase devant le chapitre deux, ça me fait rire tu m'en parles souvent ! ou alors c'est que j'ai lu ta review une infinité de fois.. ce qui est possible, entre parenthèse ! tu as bien raison de haïr Scrimgeour, et je pense que ce n'est aps fini ! samantha va changer, c'est vrai qu'elle fait très cruche là, mais je ne peux pas la laisser blonde, je pense qu'elle va évoluer, enfin je verrais ! oui, tu as raison pr la santé et le tabac ! ce que je trouvais chou c'est les vapeurs nocives qu'il envoie au ciel, comme pour protéger et empêcher les autres de les inhaler.. bon, c'est débile, je sais.. m'enfin..

Je suis désolée de faire cours, ma tIte poucinette ? Mais je retourne à mes révisions… Galére ! bisous floconneux et brûlant de froideur pure !

LIXY :

Saluttt ! comment tu vas ? au fait, tu es allée revoir Hp, en vo ? nous sur tes conseils, avec ma sœur, on es allée Au Majestic ! c'était puissant !j'ai hâte de lire ce que tu écris ! tu attends qu'elle soit terminée pour la poster c'est ça ? je suis trop contente que cette fic te plaise ! et encore plus ces petits mots là : complètement hystérique!mdr ! je sais pas pourquoi, mais j'ai encore un sourire qui me dévore le bas du visage ! je te dis à bientôt, sur msn, dans les reviews, ou pétre par hasard sur Lille, qui sait ? GROS POUTOUX CHOUX !

Lolinounny: coucou me petite fraise des bois! voici ta review!hi hi hi! mercii! encore une fois tes conseils sont vachement bons! j'en ai bien tenu compte, j'espère que les petits changement permettront une meilleure compréhension! tu as remarqué, quand même, que j'ai une ( tout petite) scène sur ce canapé dont on avait parlé y a qqs semaines? lol! j'y tenais! bon, va falloir que je m'active pour la suite! j'y connais rien à les plaidoyers et tout ça, je vais me regarder des films genre «sleepers», «kramer ctre kramer» et «Philadelphia» (qu'avec des bons acteurs, et que des trucs qui nécessitent sur l'accoudoir un paquet de Kleenex) pour que les avocats aient un langage approprié et des réparties intéressantes! ça va être chaud! allez, je te laisse à la (re re)lecture en t'envoyant pleins de bises!


la rubrique : j'ai changé le nom du chapitre.. je sais ça devait s'appeler Utopia, mais l'utopie arrivera au prochain chapitre..au programme de quoi vous faire sourire ( je pense), et puis frémir (j'éspére) et glousser aussi... voilà bisous et bonnes fêtes de fin d'année !


Chapitre 6 : My hand in his pocket.

Godric's hollow. Le lendemain.

Je repose sur un nuage cotonneux. Le soleil l'a nimbé d'une lumière tamisée une bonne partie de la journée et il est agréablement chaud. Sous mes pieds, je vois une nappe de verdure éclatante, et des plages tourmentées de fleurs aux couleurs flamboyantes… Au dessus, il n' y a que le ciel. Etrangement il est d'une couleur pourpre assez surprenante. Mais je ne m'en inquiète pas. Je suis bien. Je me sens bien. Bien mieux que depuis des mois.

Je tangue faiblement, tout à coup, mais mon équilibre est vite rétabli. J'esquisse un mouvement pour suivre du regard mon ange blond. Ma joue frôle un autre nimbus. D'un blanc crémeux. Mais sa texture est froide.. Et je ne vois pas cet ange.

Mes mains tâtonnent l'atmosphère grenat dans lequel je gravite...

Rien.

Rien que le froid.

Rien que son absence.

Rien d'autre que sa non-présence.

- « Draco ! » Appelais-je.

J'ouvre les yeux.

Je sors de mon rêve.

Je me crois aveugle l'espace d'un instant.. Mais c'est simplement que le vert de mon regard est emprisonné dans la blancheur satinée de l'oreiller dans lequel j'ai enfoui mon visage.

Une simple housse bourrée de plumes.

Une housse encore imprégnée de l'odeur subtile d'un zest d'agrume et du soleil. A défaut d'avoir conservé sa chaleur.

Elle sent notre nuit.

Nos révélations.

Nos actes.

Notre passion. Notre candeur aussi.

Elle sent le changement.

C'est une odeur que j'aime.

Je souris.

Je m'extrais du lit en repoussant vivement les draps chiffonnés et un pan d'une couverture qui balaie déjà le plancher.

Je reste assis, les jambes balancées à l'extérieur du matelas, les pieds fermement rivés au linoléum un tantinet froid.

D'un geste de la main, je fais écarter les lourdes tentures d'un bleu soutenu. Le soleil m'aveugle. J'aime ça.

Et j'entends.

Du bruit.

Dans la cuisine.

Le frigo. La porte grince.

La cafetière émet son –tilt- caractéristique et je me dis que Draco a su venir au bout de l'engin qui l'avait tant intrigué la dernière fois.

Je me dis qu'il mérite bien ce petit cri de victoire qu'il pousse joyeusement.

Je pense que rien ne vaut ce matin... Il n'a suffi que de quelques courtes minutes pour entendre le son de sa voix.

Pour être sûr de sa présence.

Pour savoir qu'il était là. Pour moi, avec moi, chez moi. Qu'il arrivait.

Ça cliquéte. Je le devine chargé.

Il est dans l'escalier. Le vieux bois craque légèrement.

Ses pas se font discrètement entendre dans le couloir carrelé et, d'un coup de hanche, il ouvre la porte.

Oui. C'est vraiment une belle matinée.

Les précédentes étaient lacunaires.

Il n'y figurait pas son sourire.

- « Bonjour.. Tout ça pour moi ? » M'exclamais-je.

Mon estomac, le traître, m'avertit par un borborygme effarant que « tout ça » ne sera peut être pas de trop.

Draco pose rapidement un plateau lesté de jus de tomate, pancakes encore fumants, toasts dorés à points, œufs brouillés, bacon croustillant, beurre frais et d'autres petites merveilles culinaires sur le matelas nu de draps.

- « De quoi satisfaire ton appétit d'ogre, Harry. » Répond Draco après avoir déposé un baiser voltigeur sur ma nuque.

Un baiser ne suffisant pas, je contrains mon estomac à patienter deux petites minutes supplémentaires et remercie celui pour qui mon cœur bat, d'une façon assez enjouée. Il s'écarte en riant et je m'emplis des notes envoûtantes de cet interlude de bonheur troublé par des sons discordants et boudeurs.

- « Les cris d'alarmes de ton estomac m'effraient ! Je m'en voudrais de te mettre en hypoglycémie. Mange ! »

Il croque lui-même dans un toast avant de boire une gorgée de notre boisson fétiche.

Café.

Qui effleure un Noir dont il s'approprie la perfection.

Deux sucres, pour lui.

Nature, pour moi.

L'arôme puissant me chatouille les narines.

Farfouillant dans toutes ces bonnes choses sur le plateau, je m'extasie de découvrir une part de tarte à la mélasse.

- « Elle est bonne ? » Il demande.

La bouche pleine, j'écarquille les yeux et dodeline vigoureusement de la tête.

Si elle est bonne !

Elle fond dans la bouche. Sucrée mais pas trop. Lourde au goût mais légère dans l'estomac.

- « c'était mon premier essai.. » M'apprend-il.

J'avale et manque de m'étouffer.

- « C'est mon dessert préféré !

- Je sais. » Se contente-t-il de répondre et il porte sa tasse de café à ses lèvres pleines.

Je me mords l'intérieur des joues.

Résister.

Quoique…

Hypoglycémie, ou …

Pire ?

Etre en manque de lui ?

Déjà ?

Ses yeux pétillent.

Il semble lire en moi comme dans un livre ouvert.

Je sais que mes joues s'empourprent considérablement.

- « Tu cuisines sacrément bien. Le complimentais-je, et j'essaie de ne pas laisser filtrer dans l'intonation de ma voix, mon délicieux trouble interne. J'espère que le critique d'hier saura le mettre en valeur dans son papier… »

Il incline sa tête et ses mèches libres, telles un rideau de satin, sombrent dans le vide.

- « Il préférera sans doute, un scoop à mes recettes exclusives ….

- J'en suis navré. L'assurais-je.

- Non, Moi. Je suis fautif. J'aurais du dire non, à ta collègue. Elle s'y était prise tôt pour réserver… Et je n'ai jamais de mal à trouver des excuses valables…Mais…

- Mais ? »

Il relève la tête et le bleu de ses yeux transcende une fine rainure de soleil pailletée de poussière entre nos deux visages.

- « L'envie de te revoir, Potter… »

Encore un aveu. Un impact. Un rebond de mon cœur. Un souffle dans ma poitrine. Des sourires francs sur nos visages.

Encore une confession. Une vérité. Fondamentale. Indispensable.

Je lui effleure la joue.

Il embrasse la paume de ma main. Et rit. Doucement.

- « Est-ce une idée, ou as-tu tendance à être plus affable à l'étage de ta maison que dans les pièces du bas ? »

Je roule des yeux.

- « Nous ne sommes pas vraiment dans les mêmes dispositions que cette fois là, pas vrai ? Beaucoup de choses ont évoluées.

- Pas ta cafetière. Marmonne-t-il. J'ai du m'y prendre à trois fois pour comprendre le pourquoi de tous ces boutons…. Ça t'est vraiment utile de savoir combien de calories, sont passées dans le philtre ? »

Je le fais taire en lui tendant un bout de pancake arrosé de sirop d'érable, puis, je pose le plateau à terre. Il m'encombre. Il me prive d'un rapprochement salutaire avec cet homme blond, assis là, sur mon lit, en tout et pour tout vêtu d'un jean déjà de trop.

- « J'aime Godric's Hollow.. Je n'y connais aucun endroit plus calme… Et puis, je voulais revenir au lieu ou tout a commencé. » Révélais-je.

D'un doigt, il trace les contours de ma cicatrice.

- « ça ? » Murmure-t-il.

Sa voix est faible. Et tendre. Et anxieuse aussi.

Sa voix s'inquiète pour moi.

- « Oui.. Mais.. Surtout… ça.. »

Je me penche et lui ravis sa bouche.

Il me l'offre en fermant les yeux. Abandonné. Confiant. Aimé. Aimant sans doute aussi. Et, là… Rien que cela. Non ! Tout ça.

Présent.

Lui qui a accepté d'être mon héros. Lui qui tolère d'être ma bonne étoile, mon idéal…Ma référence. Ma norme.

La vapeur suave du café perd de son intensité et le liquide teintée refroidit dans les deux tasses. Le temps se suspend, puis s'accélère se heurte à nos souffles haletants, à nos paroles dénuées de sens, à nos gémissements.

Nous sombrons dans des nuances fulgurantes, chamarrées et éblouissantes.

L'extase.

oOo

- « Aah ! »

Un piaillement. Puis l'impact de ma magie contre le corps étranger et hostile suivi d'un bruit de chute.

Draco abasourdi qui se masse les tempes puis qui regarde une masse noire et... Plumeuse sur son torse.

- « Toujours aussi rapide, Harry ? » Siffle-t-il impressionné en levant de deux doigts ce qui ressemble fort à un hybride de Corbeau et de poule.

Je pousse un cri d'horreur en découvrant ce que j'ai pris pour un danger potentiel.

- « Merlin ! Drake ! »

J'ai stupefixé mon ara !

Je me précipite sur la volatile que je retire des doigts de Draco et entreprends de lancer le contre-sort.

Drake, ne bouge aucunement.

Je caresse sa têt à la huppe aplatie avec délicatesse.

- « Je l'ai sonné, le pauvre. »

Drake ouvre une paupière et ses ailes remuent faiblement.

- « Euk euk.. » Rajuste-t-il sa voix.

Je lui souris et lustre ses plumes. Mes mains noircissent.

Draco se lève et considère d'un œil étrangement perplexe la petite scène de famille.

- « Ne me dis pas que tu as suivi mes directives ? Tu l'as teint ? »S'écrie-t-il.

Sa voix a viré à l'aigu. Drake se remet totalement et vient se nicher sur ma tête. Il bouge sans cesse ses pattes et ses griffes m'emmêlent les cheveux.

– « C'qui ? C'qui ? Piaille-t-il.

- Un ami. Répondis-je à l'un avant de demander à l'autre, d'un air candide, en battant des cils : oui, pourquoi ? »

Un gros soupir.

Un blanc.

Draco Malefoy qui tend la main pour dispenser une caresse. Drake, méfiant, qui lui mord le doigt.

- « Aie ! Une fois t'as pas suffit, l'Oiseau ! » Eructe-t-il.

Je réprimande Drake et jette un coup d'œil sur Draco aspirant le sang de sa blessure de guerre.

- « C'est une offense à mon nom ! S'exclame-t-il, houleux. C'est une horreur tout ce noir ! Comment as-tu osé ! Il était tellement beau avant cet oiseau.

- Merci ! Pépie Drake. Merci ! Merci. Une graine ? Une Graine ? Non ? Une Pomme ! Faim,une pomme ? p'tit loup ? Une Pomme ! Faim ! Pomme ? Graine ? euk euk euk ! »

Drake volette et saute sur le drap.

Ses plumes l'effleurent par saccades alors que de sa voix stridente, il quémande à manger.

Draco, les yeux ronds, considère la toile de coton prendre par touche une couleur noire.

Il se penche en avant et retire le drap. Drake indigné repousse un cri qui nous perce les tympans et disparaît de ma vue en fondant vers le linoléum.

- Euk euk ! Graine ? Pomme ? Où ça barde !

- Tais-toi Drake ! » Ordonnais-je machinalement.

Dans un silence bénit, Draco Malefoy demande :

- « Qu'est-ce que – ?

- Il a fureté dans mes affaires et un encrier s'est déversé sur lui… L'encre est plus tenace que je ne le pensais. Expliquais-je finalement, devant la moue de mon compagnon.

- Quel crétin !

- j'ai trouvé aussi. » Pouffais-je.

Drake se venge en me lâchant sur le crâne un colis conséquent contenant le journal et des lettres… Nombreuses… Beaucoup trop nombreuses pour ce qui est sensé être un jour calme.

Notre rire s'éteint.

oOo

- « C'est Scandaleux ! » Tonne Hermione.

Elle pose avec fureur sa tasse de thé sur la table de la cuisine et sans un mot de plus, les dents serrées, tend le journal à Ron.

Il me lance un regard compatissant avant de plonger dans l'article.

Hermione attrape une éponge et frotte vigoureusement la tache qu'elle n'a pas faite. Les nerfs, je suppose…

Je rejoins Ron, négligemment adossé au comptoir de la cuisine et relit le pli récapitulatif de notre délicieuse soirée de la veille…

HARRY POTTER : LE MASSACREUR ?

Amies, amis Sorciers, c'est hier, lors d'une soirée organisée entre les deux gouvernements anglais et français, en l'honneur du match de Quidditch amical qui opposait nos deux pays, qu'un pan caché de la vie du célèbre Harry Potter s'est dévoilé à notre reporter vedette en une effroyable horreur à sa plus profonde stupéfaction.

Harry Potter : Notre Sauveur, alias Celui-Qui-a-vaincu ou si nous remontons dans le temps, L'Elu ou L'enfant-qui-a-survécu : Vous rappelez-vous ce bambin adorable puis cet adolescent courageux et enfin le jeune homme victorieux ? Avez-vous discerné le leurre ?

Non ! Non, n'est ce pas ?

Nul n'aurait pu se douter ! Nul même n'aurait pu imaginer ; Imaginer de telles ignominies derrière ce magnifique regard vert envoûteur, derrière ces sourires complices et cette attitude sympathique et enthousiaste !

Oh ! Certes ! L'on savait que l'homme était borné et avait la colère facile ! Mais aller jusque ça ! ÇA !

Cette horreur innommable que je suis tout de même forcé de dénommer, quoique l'effet en soit amoindri. Ça : LE MEURTRE ! UN MASSACRE pur et simple !

Une attaque de sang froid sur sa partenaire de fonction !

Mais qui était-elle cette charmante jeune femme, cette adorable Shannen ! Une amante éconduite ? Une rivale à son ascension sociale ? Une postulante au poste de capitaine, tout comme lui ? Qui était-elle, Amies, Amis Sorciers, cette étonnante et sympathique Auror, morte dans d'affreuses souffrances sous l'œil placide de celui qu'elle soutenait chaque jour malgré les dangers, sous la main sanglante de celui que nous prenions encore hier pour un Héros !

Aujourd'hui, nous accusons ! NOUS DEMANDONS À CE QUE JUSTICE SOIT RENDUE !

Car l'Angleterre ne souhaite plus nourrir le serpent en en sein !

Car l'Angleterre ne désire plus être bernée !

Car l'Angleterre n'accepte pas cette étrange connivente, décelée par notre reporter, sur place, entre un ancien mangemort, j'ai nommé Draco Malfoy, fils du mangemort Malfoy fidèle bras droit de Vous-Savez-qui, et un simple homme, qui, fort de son curriculum vitae s'est cru libre de contourner les lois et … A menti, mes amis !

N'êtes vous pas d'accord ? Amies, Amis Sorciers !

Voulez-vous saluer l'auteur de ces paroles révélatrices : « Harry Potter a brisé vos espoirs d'un aveu ! Harry Potter vous a fourvoyé ! Il s'en repentira ! »

Amis, Voulez-vous bénir Cornelius Fudge, notre honorable Ministre et bannir Harry Potter !

Oui ?

Alors que la justice étouffe ce serpent fourbe et dissimulateur et que Harry Potter, le Massacreur, PAIE !

Hermione me tend une bouteille de lait de ferme qu'elle ne parvient pas à ouvrir.

D'un mouvement machinal je décapsule et lui rends la bouteille. Je fais tourner la capsule métallique entre mes doigts en regardant Draco s'emporter sur ma cafetière..

Il se fait un expresso. Drake, posé sur son perchoir, le surveille de ses pupilles bleu orage.

- « Quel ramassis d'inepties ! » Soupire Ron en passant le journal à Draco, qui le connaissant déjà par cœur, l'expédie à la poubelle.

Je hoche la tête avant de la baisser. Je papillonne des yeux et fait courir mon index sur les nœuds du bois de merisier. Je me sens aussi crevassé que cette surface cabossée.

Ron fait craquer ses articulations et Hermione le réprimande. Elle a horreur de ça. Cela a le don de la mettre sur les nerfs.

- « Le bureau est sous le choc ! Tu n'imagines pas la révolution qui s'opère là bas depuis qu'on a reçu cette bombe bourrée de mensonges ! M'apprend mon meilleur ami, agitant ses mains vigoureuses comme un orateur italien en campagne électorale. Gawain et les autres n'attendent qu'un geste, qu'un mot de toi et tout explose Harry ! Ils n'attendent que d'être appelé à la barre pour crier la vérité et te rétablir dans ton honneur ! »

Gawain Robarts. Mon ancien patron. Sacro-saint directeur du bureau des Aurors. Un chic type. Une grande âme ! Un cœur qu'on ne peut saisir au démarrage qu'avec des micropincettes avant qu'il ne vous embrasse de son plus fervent attachement. Gawain qui était là, ce soir là, sous la neige. Gawain dont la main se crispait sur mon épaule courbée, qui m'avait traîné dans son bureau et avait tenté de noyer mon trop plein de douleur dans une bouteille de Whisky vieillot C'est lui qui avait fini la bouteille. Il s'était écroulé sur son bureau. En larmes.

- « Gawain ? Vraiment ? » Souris-je.

Je lui suis terriblement reconnaissant de se souvenir de celui qu'il avait pris sous son aile.

Ron me saisit les épaules et me secoue avec rudesse.

Hermione boit son thé, à petites lapées, sa main gauche croisée sagement sur son ventre.

Draco écoute attentif et, de temps à autres, cherche à caresser Drake qui se met à l'invectiver de noms d'hiboux, en allant et venant sur son perchoir...

- « C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le chaudron, mon vieux ! Embraye Ron. Le quartier est en effervescence depuis ! Tu veux des exemples ! J'en ai des tas. Déjà Gawain a demandé à Milly Robinson, d'aller lui chercher un paquet de cigarillo ! Tu sais plus que moi qu'il trouve que 'c'est propice à la réflexion'. Puis Dane Khright, la petite souris binoclarde des archives a fait circuler une pétition ! J'ai cherché Tomas pour un dossier à compulser pendant des heures avant de le trouver enseveli de papiers dans la chambre jaune. Il en est sorti, un sourire de fou sur ses lèvres, en secouant l'autoduplicata magique de ton dossier ! Cette liasse de papier contient tout : de tes excellentes notes aux examens, à tes premiers pas, le commentaire des jurys et des équipiers, et le compte rendu de cette nuit là, Harry… Si 'Mione prend l'affaire en main -»

Je suis au bord des larmes. L'enthousiasme et l'espérance de Ron me remuent le cœur.

Hermione pose sa tasse sur la table.

- "Ho ho ho ! Ne t'emballe pas, Chéri ! » Le refrène la modérée jeune femme.

Elle sourit et passe une main douce sous mes yeux comme pour réprimer à leurs bases les larmes qu'elle a devinée.

- « Mon pain quotidien ce sont les créatures extraordinaires ! » Badine t'elle.

Draco émet un petit rire face à l'air déconfit de Ron. Le rouquin, cependant se remet vite, et un sourire, lui mangeant le visage et engloutissant ses taches de rousseur il s'écrie en me frappant la tête :

- « Harry en est une ! Il est des plus extraordinaires ! Il est de la catégorie des mâles dominants !

- ah ah ! Pouffe Draco . Ta vision ébouriffante me sidère Weasley ! »

Je sens mes joues s'embraser.

Ron s'esclaffe bruyamment. Son rire chaud contamine la future maman qui, dans un clin d'œil mutin, demande à voir.

Ron me saisit le bras et le tourne vers Hermione. Je le regarde faire, sidéré.

- « Il a plus de poils sur le bras qu'un yéti ! » Se marre son époux.

Draco, une main sur le ventre, les larmes aux yeux, se plie de rire.

- « Hey ! » Glapis-je indigné.

Je lance ma capsule à la figure de Ron.

Il blêmit considérablement alors que ses oreilles passent au vermillon.

Puis, tournant sa tête d'un quart de tour, il considère Draco qui reprend difficilement son souffle et lui adresse un signe de tête entendu.

Je me mets à paniquer bêtement.

Ron se penche vers moi.

- « Un conseil, Harry… Se fâche tout rouge l'Auror en réprimant à grand peine un fou rire.

- Oui ? » Souriais-je.

Hermione se penche sur son ventre et chuchote, un sourire tendre éclairant son visage fin :

- « Attends-toi à un grand spectacle, trésor. »

Ron souffle un mot.

Courir ?

Pourquoi ?

J'éclate de rire.

Plus envie de pleurs. Mes amis sont là. Et mes amis me soutiennent et mes amis ont décidé de chasser mes larmes par une méthode simple. Celle de me faire passer pour un crétin congénital et se moquer de moi à mes dépends. Cela fait un bien fou !

- « Quoi ? Tu crois me faire peur avec ta jambe de capitaine crochet. » Blaguais-je.

Ron m'envoie d'un sort que je ne connaissais pas un jet d'eau et un poisson délicieusement odorant qui ricoche sur ma tête et échoue sur le carrelage en frétillant.

Je passe une main dans mes cheveux trempés avant de secouer sèchement ma tignasse. Les placards de la cuisine ruissellent alors que Hermione applaudit, comme une gosse, et que Drake pépie, euphorique.

Je m'attarde sur le spectacle que m'offre Draco. Il est hilare. Ses pommettes sont admirablement rouges à l'égal de sa bouche ouverte sur ses dents blanches qui mordent la vie goulûment.

Ron sourit.

- « Moi, p'tétre pas, Peter Pan... Mais Draco a de bonnes jambes, non ? Et je pense bien qu'il se demande quel genre de créature se cache en toi…( A)»

Draco se détache de l'élément auquel il se soutenait. Il passe sa langue sur sa lèvre inférieure. Il ressemble à un prédateur avec ses yeux brouillons fixés sur moi.

Glapissant contre cette infâme trahison, je prends mes jambes à mon cou.

oOo

Je prends place dans le canapé. D'un geste énergique, j'envoie valser à l'autre bout de la pièce un coussin que je trouve superflu et je me cale confortablement sur la banquette moelleuse.

Mes cheveux gouttent sur ma nuque et mes yeux me piquent encore de cette mousse à laquelle ils ont été accidentellement exposés sous ma douche.

Je tends la main vers une pile de lettres –reçues par flot continue tout au long de la journée- posées sur la table basse en verre.

- « Tss tss. » Fait Draco.

Je relève la tête pour le voir grimacer. Assis négligemment en tailleur à même une carpette d'époque, ses pieds ivoirins nus, des mèches devant les yeux, il aurait presque l'air de cet ange dans mon rêve de la nuit passée s'il n'avait pas sur le dos un de mes jeans et un sweater lâche.

Il est occupé à lire. Mon courrier. Il le tri. Il se prend, volontairement, de plein front, les réprimandes et menaces qui me sont adressés. Il n'a pas voulu en démordre depuis le moment où les hiboux, de leur bec coriace, frappaient aux fenêtres pour qu'une âme charitable les débarrasse de leurs fardeaux.

- « Je ne te conseille pas de commencer par ce tas, Harry.

- C'est le plus mince. J'en aurais plus vite fini. »

Il se lève prestement et dodeline de la tête.

- « Oui, je sais. … Mais, à ta place je commencerais par les pires épîtres pour clore la journée sur une note réconfortante. »

Je lui souris franchement.

- « Maintenant que la créature qui sommeille en moi s'est réveillée, je doute fortement que cette journée se finisse mal. » (B )

Les pommettes pâles de Draco Malfoy se teintent d'un rose carmin et il pointe un index vers moi, ses yeux clair bordés de longs cils laiteux papillonnant avec une innocence feinte.

- «Toi? Une créature? Allons donc! Tu as plutôt l'air d'une bébête inoffensive dans ce gros sofa, tandis que moi…»

En trois enjambées, il est à mes cotés et passe une main ardente dans mes cheveux humides avant de la laisser glisser jusqu'à ma nuque qu'il renverse brutalement.

Infiniment lentement, il se penche vers mon visage tourné vers le plafond et je gémis quand nos nez se frôlent et que son souffle chaud me caresse le visage.

- « Je t'aurais cru épuisé.. Sourit-il effrontément.

- Draco… » Suppliais-je.

Il écrase sa bouche tendre contre la mienne et quémande son accès avec fureur, l'amollissant de convoitise. Sa langue gourmande a vite fait de se faufiler entre mes dents pour faire évoluer ma définition - que je sais cette fois totalement erronée- du mot « passion » en entraînant ma langue dans des pirouettes, frôlements et suçotements orgasmiques.

- « Visiblement, je m'étais trompé. » Se corrige-t-il en se redressant après un long temps.

Il décolle des poches arrière de son Levis mes mains fureteuses en poussant un drôle de soupir. Sans me les lâcher, sous mon regard interrogateur, il s'accroupit et me considère gravement.

Cette attitude pressent une déclaration fâcheuse.

- « Je suis navré, pour ce soir. Je ne peux pas. »

Voilà ! Je l'avais senti venir ! En fait non ! Je n'ai rien senti venir, si ce n'est son corps de liane arc-bouté contre le mien sur ce canapé confortable !

Et je suis désappointé !

Je fronce les sourcils.

- « Tu ne sembles pourtant pas plus exténué que moi, si je ne m'abuse. »

Il se mord la lèvre inférieure et je me renverse contre le dossier froid du canapé. Son tic lui revient : il passe une main dans ses fils d'or qui lui tiennent lieu de chevelure.

- « Harry, je me dois de rentrer à Londres. J'ai laissé mon personnel sans même une explication hier. Je dois contacter mes employés basés en Australie et en Chine afin d'éviter d'avoir à me déplacer à l'autre bout du monde à la fin du mois … » M'explique t-il de sa voix aux inflexions traînantes.

Je lui retire mes mains et grogne.

- « Tu vas te faire lyncher, Malfoy ? C'est ça que tu veux ? Finir à Ste Mangouste ? »

Il s'appuie sur mes genoux pour se relever mais ne retire pas ces doigts dont les extrémités m'effleurent quand il me répond, avec une patience qui m'excède, que je sais pertinemment ce qu'il veut et que cela se combine à mon prénom ridiculement courant et à mes yeux voilés de désir. ( C)

Je soupire avec résignation à la fin de son petit discours.

Une de ses mains blanches s'élève jusqu'à mon visage et, d'un doigt, dessine le contour de mes lèvres plissées en une moue chagrine.

Haussant un sourcil ordonnateur, je le prie de me tenir au courant.

- « Bien sûr. Et puis, je te retrouve ici, n'est ce pas ? »

Je réponds par l'affirmative.

Il désigne la pile la plus mince sur la table de salon.

- « De droite à gauche : admiratrices et admirateurs non hystériques qui semblent avoir une vision assez objective de l'affaire ou savent que cette presse à tendance à privilégier ses bénéfices à la vérité ou mieux ont confiance en toi. Ils t'assurent de leur soutien."

D'un moulinet de sa baguette, il fait voler deux missives restées à sa place abandonnée et les fait déposer sur le tas qui suit. Tas légèrement plus épais.

Draco roule des yeux en survolant trois d'entre elles restées en sa possession.

- « Admiratrices hystériques, mentalement dérangées si tu souhaites mon avis tout personnel, qui te soutiennent, elles aussi, et, je cite 'Brûle de l'encens de jasmin vers l'orient et en aspergent tes photos de … »

Il s'esclaffe et rougit.

- « De nu… j'ignorais.. Potter ! »

Il reçoit un coussin qu'il laisse choir. Je n'ai jamais fait de nu ! C'est encore un trafic qui leur rapporte des gallions sans que je puisse rien faire.

- « Et puis, oh, celle-là, pas mal… Elle a sacrifié un coq pour 'contrer cette malédiction qui pèse sur tes épaules admirablement musclées par l'effort intense du Quidditch. '. »

Je m'effondre, mordant un coussin pour refouler une vague hallucinante de magie qui fait picoter mes doigts.

Draco me retire le coussin et me met sous le nez une part de gâteau croulant nappé d'un vert passé et décoré de petits cœurs roses.

- « Une autre t'a envoyé un gâteau. »

Il me retire la petite cuillère que j'avais fait apparaître. Je me demande pourquoi il a eu le droit de l'entamer et pourquoi je n'ai pas la permission de le finir. Draco tressaille.

- « Il était infect. »

Je glousse et fait disparaître cette horreur culinaire.

- « Ensuite ? M'enquérais-je en empêchant le troisième amoncellement monumental de s'écrouler.

- Ceux là sont indécis. »

Il ne reste que deux piles dont j'ignore le contenu.

Je déglutis difficilement.

- « Ce tas qui suit est à saisir avec des gants de protection. Au propre comme au figuré, Harry, malheureusement. J'ai évité de justesse un jet de pus de bulbobul envoyé par un de ses dégénérés qui veulent soit t'arracher les yeux, soit te broyer les boyaux pour t'absoudre, je cite encore, tu t'en doutes, de tes péchés sataniques. »

Il reprend son souffle et m'adresse un regard peiné.

Mon estomac se noue et je blêmis. Je perds pied.

C'est effroyable.

Je ne pensais pas.

Je ne pensais pas que les commentaires d'inconnus en pleine révolte puissent avoir un quelconque intérêt pour moi qui ne souhaitais que rester dans un anonymat bien mérité.

Mais j'ai lancé la pierre. Alors elle ricoche. Forcement. Nous venons Draco et moi de compter le premier bond, et dans un frisson, je me demande combien suivront.

- « Le dernier ? Bredouillais-je d'une voix cassée. Ils veulent ma mort ou pire, ma damnation éternelle ? Ils m'ont recommandé aux Detraqueurs ? »

Draco prend ma tête en corolle. Désespéramment, je me raccroche à son regard océanique.

- « Ils sont ignorants. N'oublie pas ça. »

Il recule de deux pas et son aile chamarrée me frôle affectueusement avant que de sa tête soyeuse il caresse ma joue et prenne son envol.

Drake, les yeux hallucinés, fulmine lorsque Draco sous sa forme animagus lui donne un coup de bec vengeur.

- « Euk ! Euk ! Usurteur ! Upatre ! Usupeteur !

- Usurpateur ? » Lui suggérais-je.

Il tape de son bec sur ma tempe et s'en va bouder dehors. Il reviendra quand il voudra mes caresses. Il ne peut pas s'en passer. C'est sa drogue. C'est sa récompense à tout nouveau mot appris, à tout bonjour, à toutes ses pitreries désopilantes.

Je tends la main vers le plus gros amoncellement. Celui qui me promet une mort lente et douloureuse.

Alors que je déplie un papier poisseux de malveillance, je songe que ma main était bien dans la poche de Draco, il y a quelques minutes.. Ou tout à l'heure, quand il m'a rattrapé dans le jardin, à bout de souffle et que, de la fenêtre ouverte du salon, nous parvenait les douces notes d'un slow diffusé à la télévision. Slow que nous avons dansé, emmêlés l'un à l'autre, moi, les mains dans ses poches, lui ses bras autour de mon cou. Ma tête enfouie prés de sa gorge, Sa bouche contre mon oreille. Nos cœurs face à face.

Oui, ces lettres sont brûlantes d'une fièvre qui me laisse nauséeux, et oui, ma main dans sa poche était bien.

J'aimerais qu'il soit ici, avec moi, que nous soyons débarrassés des ces lettres, que je ne craigne pas ces quolibets qu'il retiendra et qui le feront souffrir malgré son masque d'indifférence hostile.

On serait dans le salon, avachi sur le sol, on regarderait la télé sans la voir, une bière blonde à la main, on lirait sans distinguer les paragraphes, on parlerait en devinant les paroles de l'autre, et on s'embrasserait aussi. Souvent. Je l'aurais sous la main. Il rirait, épanoui, comme ce matin encore, et, moi, je serais heureux, ma main dans sa poche.( D)

à suivre..


La suite dés que j'aurais fait qqs petites recherches sur le système judiciaire, tout du moins pour les convocations au tribunal, puis que j'aurais trouvé à Harry un avocat professionnel et fort compétent!

Je fais vite! promis!

(A), oh oui, ta vision peut être bonne aussi ma Lolie.. alors j'ai fait plein de rajustage: j'avais pas vu ça sous cet angle.. mais en fait, j'avais rajouter une petite phrase.. juste à la suite de la phrase de Ron.. On comprenait mieux! Puis je me suis dit que ta proposition était mieux alors j'ai remis en place en remplaçant «lui» par «toi» et g changé ds la suite!

(B) rectification c'est bien la bête de Dray qui c réveillé donc fo pas changer au dessus. Mais je comprend pas tout je croyait que c t ry qui était une bête extraordinaire?…):lol, ben non.. g changé maintenant!merci! ça fait tout aussi bien comme ça! ça change très peu de chose! quoique….. Du coup, le coup de l'innocence de Draco passe un peu moins bien, et se transforme en.. je ne sais pas trop.. mais tant pis! pour ce qui précède tout le monde comprendra mieux!

(c ) Hein? il lui dit qu'il ve une vie normale? ou je me plante? parce que j'ai du mal a déchiffrer son charabia: j'ai rajouté un ptit bout de phrase ..de façon à ce qu'on comprenne qu'en fait c'est qu'il aurait préféré passer la soirée avec HarryHarry est un prénom terriblement banal mais Draco n'apprécie que cet Harry là) et faire des tas de trucs (qui a dit cochon? lol) avec l'ex-giffy. Euh, donc, non Harry n'a pas une vie banale.. je suis désolée que ça se rapporte à du charabia…oinn.

(d ) : et moi donc.. soupire réveur !

à pluche !