Et oui une revenante ! C'est fou hein ? Bah voilà la suite. J'espère que vous allez aimer !
Bonne lecture !
Et des reviews s'il vous plaît !
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Elle continuait à courir. Elle arriverait avant Ginny. C'était le but recherché. Comme ça elle pourrait admirer Harry sans que personne ne le sache. Et elle verrait Ginny donner la lettre Harry. Cette lettre qui changerait tout.
Elle était presque arrivée au Grand Hall. Elle s 'était cependant rendu à celui-ci par une autre direction que celle que tout le monde empreinté pour ne pas se faire remarquer. Et qui plus est, grâce à ce passage elle arriverait d'un autre côté. Elle passerait donc inaperçu.
Plus que quelques mètres et elle serait en haut de l'escalier. Elle avait tout calculé (NA : Bah oui c'est Mione quand même ! lol) Quand elle arriverait elle se baisserait pour ne pas qu'on la remarque et elle regarderait Harry. Elle pourrait observer ses moindres faits et gestes. Elle l'admirerait tout simplement.
Arrivé à l'escalier, Hermione fit donc tout ce qu'elle avait prévu dans son plan. Tout marcha à la perfection. Elle avait un très bon angle de vue. Il était à une bonne dizaine de mètres mais c'était comme si il était tout près. Il y aurait eu des milliers de personnes, elle l'aurait quand même reconnu. On ne pouvait pas ne pas le voir. Il était tellement…beau. Oui, c'était ça. Il était beau. Tout simplement. Mais malheureusement pour elle. Elle n'était pas la seule à l'avoir remarqué. Mais seule elle l'avait remarqué de cette façon. Personne d'autre. Elle, elle le regardait avec passion, avec amour. Pas les autres. Eux ne regardaient que sa poche pour voir son porte monnaie tomber. Ils étaient infâmes. Que se soit ces filles ou même c'est garçons qui voulait son amitié pour être sur le testament ou quelque chose comme ça.
Dans tout ce beau pays où elle avait été transporté avec des fleurs et des Harry de partout Hermione n'avait pas remarqué que Ginny était arrivée. Elle tenait son « magnifique, exceptionnel, beau et intelligent » Drago dans ses bras. Leur relation marchait plutôt bien. Au début tout le monde pensait à une blague de Malfoy où même de Ginny mais finalement, tout le monde s'était résigné à les croire. Et à leurs faire confiance, à tous les deux…
Il était 8h35 maintenant. Le départ était prévu à 8h40 finalement. Pour des raisons confidentiel disaient-ils.
Les portes du Hall s'ouvrirent. Un homme assez grand apparu. Il avait les cheveux entre le châtain et le gris. Il devait avoir dans les 40 ans. Il était entouré de deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années. Dumbledore s'approcha de lui. Il était sortit d'on ne sait où. Comme à son habitude. Les deux hommes entrèrent en grande conversation. Elle était cependant silencieuse et la plupart des élèves qui n'étaient pas occupés en cet instant par les adieux auraient bien voulu savoir ce qui se disait.
8h40…
-Messieurs. Par ici je vous pris ! Cria l'homme.
Ils allaient partir partir. Maintenant. Peut-être pour toujours. Les pertes seraient nombreuses. Sans aucun doute. Des jeunes sorciers n'étaient pas experts au niveau des armes. Certains n'en avaient même jamais vu. Il allait partir. Elle ne l'aurait pas vu. Elle aurait pourtant dû. Elle pouvait encore. Mais c'était impossible. Voir dans ses yeux la peur…Voilà ce qu'elle verrait. De la peur. Elle ne pouvait pas.
Les portes s'ouvrirent à nouveau, mais cette fois, pas pour la même raison. Hermione vit Ginny entre plusieurs garçons. Elle essayait de se faufiler parmi eux pour allé voir Harry. Elle avait une lettre à la main. La lettre. Une lettre qui changerait probablement le cours de deux vies… Comment une lettre pouvait-elle changer tant de choses ? Etait-ce possible ? C'était ce qu'elle saurait. A un moment ou à un autre…
Ginny donna la lettre à Harry et lui murmura quelques mots. Mais lesquels ? Que Hermione n'avait pas la force de venir, qu'elle avait peur, qu'elle se sentait minable de ne pas être là, qu'elle aurait trop pleuré ? Ce soir Ginny suivrait sûrement un interrogatoire. Pour une fois que ce n'était pas l'inverse, la jeune rousse n'allait pas se plaindre !
8h50
Ca y est. Ils étaient partis. La plupart pour toujours. D'autre pour un temps. Et certains reviendraient, certe, mais peut-être pas aussi en forme et en un seul morceau.
20h00
Ce soir Dumbledore avait décidait de faire parler quelques filles de 6 ou 7ème année pour leurs amis. Un hommage dirait-on. Les hommages se faisaient plus quand on connaissait les morts mais bon… Après tout, les sorciers ne connaissaient rien aux moldus.
C'était les professeurs qui appelaient les personnes qui devraient parler. Personne n'avait osé refuser. La plupart des filles à être passée étaient de 7ème année pour leur maturité. Une dizaine de personne étaient passées. Le professeur Dumbledore se leva alors :
-« Maintenant j'aimerais que appeler Melle Hermione Granger qui trouvera sûrement les meilleures mots… »
Hermione qui était déjà repartie dans ses rêverie ne vit pas les regards se poser sur elle, ni la voix de Dumbledore quand il l'avait appelée. Elle sortie de son monde quand Ginny la secoua quelque peu.
-« Oui ? « répondit Hermione qui se tourna vers elle.
Et c'est à ce moment qu'elle les remarqua tous. Tous leur regard posé sur elle. Elle se retourna vivement vers Ginny qu'elle avait quitté quelques secondes pour voir toute la grande salle la regarder comme si elle venait d'un autre monde. Elle lui demanda d'une toute petite voix :
-« Qu'est-ce qu'il y a ?
-Ben… »Lui répondit Ginny qui ne sentait pas bien à l'aise.
Mais son « cher » directeur mit fin à sa souffrance en appelant une nouvelle fois Hermione.
Quand elle entendit Dumbledore l'appeler Hermione ne savait plus où se mettre. Pourquoi fallait-il qu'elle fasse toujours le sale travail ? Elle secoua la tête en signe de refus mais Dumbledore continua :
-Ne soyez pas timide ! Venez donc. Je suis sûr que vous nous parlerait mieux que personne…
Hermione se leva et s'approcha de la table des professeurs. Elle prit la place de Dumbledore que ce dernier lui avait laissé avec un sourire, mais un sourire triste. Elle n'avait rien préparé. Les autres personnes avaient étaient prévenu un peu à l'avance mais pas elle. Il faut dire qu'après leur départ elle ne s'était pas faite voir…
-Hum…Et bien…Je…Je ne vois pas ce que je pourrait vous dire…
C'est à ce moment là qu'elle réalisa comme ça devait être dur de parler devant des gens. Toutes les personnes avant elle, s'étaient très bien expliquées, mais elle…Elle ne voulait pas parler. Seulement dormir. Longtemps. Juste dormir en les attendant.
-Qu'est-ce que tu penses de cette guerre ? Avait demandé un jeune élève.
Elle regarda Dumbledore qui lui sourit. Alors elle parla…Pour eux. Pour toutes ces personnes dans la salle mais aussi pour ces guerriers. Pour Harry.
-Eh bien, je n'étais pas spécialement au courant de cette guerre. Je ne sais même pas contre qui ils vont se battre. Je ne sais rien. Absolument rien.
Le jeune garçon qui lui avait la question reprit la parole :
-Je voulait dire…Que penses tu de tout ça ?
-Oh, et bien. Si tu demandes à quelqu'un ce qu'il pense d'une guerre tu crois qu'il va te répondre quoi ?
-Je sais pas. Peut-être qu'il…
-Rien. Je ne pense absolument rien de cette guerre. Que veux que je te dise ? Que c'est stupide. Que j'ai regardé toutes les personnes qui allé partir ?
-Mais tu n'étais pas là quand ils sont partis. C'était écrié Lavande Brown.
-Oh que si j'y étais. Je suis venu. Je ne me suis pas montré mais je suis quand même venu. Ne serait-ce que pour le respect des personnes partant à cette stupide guerre. Cette guerre qui va en faire mourir plus d'un ! Tout ça pour une question d'argent ou autre ! Un chose stupide ! L'argent vaut-il vraiment quelque chose face à tous ces jeunes qui vont connaître la guerre ? Non. Mais ce que je trouve vraiment dégueulasse c'est que les personnes qui causent ou veulent cette guerre ne sont jamais là quand il s'agit de se battre. Et quand je disais que j'ai vraiment regardé toutes les personnes qui partaient je ne mentais pas. Quand je les ai regardé, je me suis rendu compte que je n'en connaissait même pas la moitié. Qu'ils allaient mourir et que pleurés pour des personnes que je ne connaissaient pas. Que personne ne les connaissait. J'aurais aimé que les représentent de ce foutu pays soient là pour voir leurs conneries ! Car elles se reflétaient dans le regard de « nos guerriers ».
Elle avait dit cette dernière phrase très ironiquement.
-« Je pense tout simplement que cette guerre est une connerie. Une connerie pur et simple. Une connerie qui va tuer pleins de personnes. Que les personnes que j'aime le plus vont mourir sans même que j'ai pu leur dire les choses les plus importantes. Celles qui me suivront toute ma vie. Les choses que je n'oublierais jamais. Celles qui sont là…
En disant ses mots elle montra de la main son cœur. Elle avait les larmes aux yeux, et elle n'était pas la seule…
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
J'espère que vous avez aimé…
Reviews svp… (en plus ça rime…)
