Disclaimer : On est vraiment obligé de le dire à chaque fois ? De toute façon, ils appartiennent à personne alors c'est pas la peine de se torturer pour rien. Bref, les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas et le personnage de James Bond appartient à Ian Flemming tandis que les autres personnages faisant partie du monde de James Bond, je sais pas à qui ils appartiennent mais je peux vous dire qu'ils ne sont pas à moi non plus.
Titre : Demain ne sera pas
Auteur : Ephemeris
Résumé : Duo Maxwell, l'agent secret 007 se voit confier la mission de mettre la main sur un dangereux criminel qui a la fâcheuse manie de semer des explosions.
Couples : 1x2, 2xR (ah ah, je rigole, vous allez comprendre)
Genre : James Bond, donc je dirais que c'est de l'action (ce que je vais essayer de rendre) et de la romance avec James Bond le bourreau des coeurs...
Rating : On va dire T, je me protège. Les films de James Bond classés dans la catégorie Action, je crois que c'est la meilleure chose à mettre.
Warnings : AU, Yaoi. Je me suis basée sur le concept des films de James Bond. Ce sont les même personnages mais incarnés par les personnages de Gundam Wing. Sans vous dévoiler la distribution dès le début, je laisse les connaisseurs découvrir par eux même à qui j'ai subtilisé les G-Boys et Cie.
Chapitre 3
Quartier général ennemi, 03h30
Alors que Heero ruminait de troublantes pensées dans sa chambre, Dorothy était restée dans la salle principale en face de leur patron qui la fixait d'un regard interrogateur. C'était un homme plutôt grand qui avec de longs cheveux blonds qui lui arrivaient dans le bas du dos et de grands yeux bleus. Il avait un charisme époustouflant et il savait se faire respecter tout en respectant les autres, ce qui, dans ce genre de métier, ne se retrouvait pas souvent.
La jeune fille comprenait bien que son patron lui demandait une explication. Elle avait bien vu que Heero n'était pas dans son état normal et elle l'aurait bien signalé à son supérieur mais, n'ayant pas eu le temps d'en parler au le principal intéressé, elle s'abstint de tout commentaire, ne voulant surtout pas trahir son meilleur ami.
« Est-ce moi, » demanda l'homme en face d'elle. « Est-ce moi ou il est encore plus bourru que d'habitude ? »
« Je le crois plus fatigué que bourru, votre Excellence, » répondit Dorothy avec un petit sourire qui cachait à merveille ses inquiétudes.
« Alors, laissons-le se reposer. Voilà plusieurs nuits que je l'envoie aux quatre coins du monde, je crois qu'un peu de repos lui fera le plus grand bien. Malgré ce qu'il tente de faire croire, il est humain et n'est pas tout à fait parfait. Toi aussi Dorothy, tu devrais aller dormir un peu. Ramène-le moi dans trois heures. »
« Bien, votre Excellence. »
Après un petit salut de la tête, Dorothy tourna les talons et se dirigea vers la sortie, laissant son patron à ses plans. Elle emprunta le couloir principal du bâtiment qui menait à sa chambre à coucher. Elle longea plusieurs portes avant de s'arrêter devant la sienne. Mais à peine avait-elle posé sa main sur la poignée qu'elle revint sur ses pas et finit par s'arrêter devant la chambre de Heero
Dorothy n'avait pas compris l'attitude qu'avait eue le jeune homme et elle s'inquiétait grandement de l'état psychologique du garçon. Elle colla son oreille contre la porte mais n'entendit rien. Elle frappa alors le bois de deux petits coups, simplement pour prévenir de sa future intrusion.
Alors qu'elle s'attendait à le retrouver debout au milieu de la pièce vu qu'il ne montrait jamais ses faiblesses et que son oreille était aiguisée à tout son l'environnant, elle fut très surprise de voir Heero roulé en boule sur son lit en train de dormir d'un sommeil qui semblait tourmenté. Ce qui la frappa le plus était qu'il ne s'était pas réveillé à alors que sa seule présence derrière la porte aurait dû déclencher le système d'alarme du jeune homme. Ceci ne fit que confirmer ses doutes et elle s'empressa de le réveiller.
Mais elle avait à peine posé sa main sur l'épaule de Heero que celui-ci l'attrapa par le coup d'une main sortie de nulle part, exerçant un poids suffisant pour la faire basculer sur le sol et braqua son revolver de son autre main.
Dorothy lança un regard désespéré à Heero qui serrait de plus en plus son emprise. La jeune fille tenta d'articuler quelque chose mais aucun son ne pu franchir ses lèvres. Elle se croyait perdue lorsqu'elle sentit la pression sur sa gorge diminuer considérablement. Elle plongea alors son regard dans les yeux bleus de Heero qui éloigna son arme de son visage en murmurant :
« Comment es-tu entrée dans ma chambre ? »
C'en fut trop pour la jeune fille. Elle fronça les sourcils et, voyant qu'il était toujours à califourchon sur elle, elle le poussa fortement pour se dégager et le fit passer à côté d'elle.
« Mais qu'est-ce qui t'arrive, » lui lança Dorothy.
Il ne donna comme réponse qu'un regard troublé.
« Non, » continua Dorothy. « Je veux que tu me répondes en paroles. Je veux des explications. Ça suffit ces regards qui veulent tout dire et rien dire à la fois. »
« Qu'est-ce que tu veux que je t'explique ? »
« Bordel Heero ! » s'énerva la jeune fille. « Tu ne m'as même pas entendu entrer dans cette pièce. Et la base ? Pourquoi tu n'as pas voulu rester ? Tu veux toujours voir les conséquences désastreuses de ton travail et- »
« Il y avait quelqu'un. »
Dorothy s'arrêta soudainement de gesticuler de gesticuler et posa sur Heero un regard confus.
« Quoi ? »
Le jeune homme se releva et alla s'asseoir sur son lit où Dorothy vint le rejoindre. Malgré le fait que son regard exprimait une grande détresse, le reste de son visage n'en laissait rien paraître. Ses yeux pleins d'incertitude se posèrent sur son revolver qu'il n'avait pas lâché et le souvenir de sa dernière rencontre le rattrapa.
« Il a tiré sur moi, » pensa tout haut Heero. « Mais il n'avait pas de balles. »
« Heero, » l'interrompit Dorothty. « Je ne comprends pas ce que tu dis. Raconte-moi tout depuis le début. »
Heero, le regard toujours fixé sur son arme, fit glisser celle-ci sous son oreiller et posa ses yeux sur le mur en face de lui en commençant son récit.
« J'avais fini mon travail et j'allais sortir, mais j'ai entendu du bruit. Il y avait ce type qui jouait dans le panneau électrique. Il m'a dit que je ne pouvais pas faire sauter la base parce que c'était son travail. Il m'a tiré dessus mais son chargeur était vide. Ensuite, on s'est battu et il m'a volé le détonateur. »
« Tu délires ! » s'exclama la jeune fille. « Comment il a pu te voler le détonateur à toi ? Tu as des réflexes tout droit sortis de l'enfer ! »
« Justement, et je ne l'ai pas senti. On s'est éloigné et c'est là que j'ai vu que le détonateur était dans sa main et non dans ma poche. »
Un silence s'abattit sur eux, Heero perdu dans ses songes alors que Dorothy attendait la suite avec impatience.
« Et ? » finit par dire la jeune fille.
Heero la fixa un moment d'un air agacé, honteux d'avoir à avouer son échec alors qu'elle aurait très bien pu comprendre sans qu'il ait à prononcer une seule parole.. Alors, dans un simple murmure, il finit par dire :
« Il a fait sauté la base. »
Elle resta abasourdie pendant un instant avant d'ouvrir la bouche pour parler, mais Heero ne lui laissa pas le temps de sortir un son.
« Je te dis qu'il a fait sauter la base et que je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher. J'ai complètement échoué ma mission et je t'interdis d'en parler à Zechs. »
« Mais son Excellence m'a déjà posé des questions sur toi. »
« Il n'insistera pas si tu ne lui dit rien. Je le connais, ce n'est pas quelqu'un de sournois. »
Elle prit un instant pour bien analyser les paroles de Heero. Depuis qu'elle le connaissait, elle l'avait toujours considéré comme un robot doté d'émotions qu'il s'efforçait de cacher au plus profond de lui. Mais ce côté mécanique, qui était, il faut le dire, un peu exagéré, n'avait jusqu'à présent jamais rencontré quiconque capable de rivaliser avec cette machine qu'était Heero Yuy. Et un tel homme s'était manifesté en la personne de cet étranger.
« Qu'est-ce que tu comptes faire ? » lui demanda Dorothy.
« Que veux-tu que je fasse ? » répondit Heero. « Je vais continuer ce que je fais depuis mes dix ans en oubliant cette histoire. De toute façon, je ne le reverrai sans doute jamais, je n'ai donc plus de raison de me préoccuper de ça. »
La véracité de ses dernières paroles fit naître une certaine tristesse chez Heero, sentiment qu'il n'avait ressenti que le jour où… Mais pourquoi pensait-il à ça ? Non, il devait se concentrer sur sa mission et ne surtout pas se laisser avoir par des choses aussi futiles que les sentiments.
Alors que cette pensée occupait son esprit, il fut ramené à la réalité par la voix de Dorothy qui n'avait rien perdu des changements qui s'étaient effectués dans ses prunelles, son visage n'affichant toujours rien.
« Son Excellence a demandé à te voir. Je crois qu'il a une nouvelle mission pour toi. »
Heero se contenta de se lever et de se diriger vers la porte de sa chambre, sortit et prit la direction de la grande salle, suivi de Dorothy. En arrivant dans la pièce, il se retrouva entouré de tous les membres de l'organisation, mais ne fit pas attention à eux, se dirigeant directement vers la table sur laquelle son patron était penché.
« Tu voulais me voir, Zechs, » lui demanda-t-il sans faire de manière.
« Oui, Heero. Tout d'abord, félicitation pour ton beau travail de cette nuit. J'ai déjà eu des échos, tu as fait un véritable carnage, comme toujours. »
Vu le manque de réaction de la part de son interlocuteur, Zechs continua.
« Mais maintenant, ça suffit avec les bases militaires. J'ai une mission d'un tout autre genre à te confier. »
« Où m'envoies-tu cette fois ? » demanda Heero.
« A Rome. »
Quartier général MI6, Londres, 18h00
Duo était de retour au quartier général après un appel de Hilde qui le priait de cesser de bouder et de revenir. Il fut bien obligé d'obéir, sachant bien que ce que la jeune femme lui demandait était à la base un ordre de Wufei et que celui-ci était déjà assez remonté contre lui pour ne pas avoir besoin d'allonger la liste.
En arrivant dans le bureau de la charmante secrétaire, Duo retrouva toute sa bonne humeur grâce au merveilleux sourire de Hilde. Mais ils furent rapidement interrompus par une voix qui hurlait dans l'interphone.
« Hilde, » résonna la voix de Wufei dans la machine. « Dites à 007 de venir dans mon bureau immédiatement ! »
Il ne fallut rien de plus à Duo pour le faire s'exécuter. Quelques secondes plus tard, il était devant son chef, un grand sourire fendant son visage.
« Arrêtez de me sourire aussi bêtement, 007, » lui dit sèchement Wufei.
« Et toi, arrête de te comporter comme un rustre avec moi. C'est pas comme si on ne se connaissait pas. »
Wufei se contenta de lui lancer un regard meurtrier sans répondre, ne voulant pas s'étendre sur le sujet. Il ne voulait pas que ce détail se sache, mais il connaissait Duo bien avant de prendre le poste qu'il occupait maintenant. Les deux hommes s'étaient rencontrés vers l'âge de dix ans. Wufei vivait avec ses parents dans une petite maison de Londres et Duo, pauvre orphelin, traînait dans le même quartier, se réfugiant où il pouvait et les parents de Wufei lui offraient de temps en temps l'hospitalité.
Avant de devenir le chef de cette division, Wufei n'était qu'un fonctionnaire de bureau qui travaillait pour le gouvernement de Sa Majesté. Il avait été recruté alors qu'il occupait cette place grâce à ses excellents résultats et à ses aptitudes à diriger des projets et à élaborer des plans.
Les deux enfants s'étant perdus de vue durant l'adolescence, Duo n'avait pas eu de nouvelles de son ancien ami depuis pas mal de temps et avait été recruté lui aussi, mais pour devenir agent secret. Après une longue formation, il avait été introduit au MI6 et avait fait la rencontre de Hilde qui lui avait fait rencontrer son nouveau patron.
Quelle surprise s'était emparée des deux hommes quand ils s'étaient retrouvés face à face après plusieurs années de séparation. Duo avait tout de suite voulu démontrer sa joie de revoir Wufei, mais celui-ci lui avait clairement fait comprendre que leur ancienne amitié faisait partie du passé et que personne ne devait soupçonner un quelconque favoritisme, fondé ou pas, de sa part face à un de ses agents.
« Je t'ai déjà expliqué, » continua Wufei, « que tu ne dois pas agir avec moi aussi familièrement. On pourrait jaser et je tiens à ma place. »
« Alors regarde ce qu'on va faire, » lui répondit Duo. « Je retiens mes familiarités envers toi et tu arrêtes de me coller Relena dans les pattes dans mes missions. Je comprends que ça t'amuse de me torturer, mais elle est dangereuse et elle a presque fait échouer ma mission à Vienne. »
« Mais Duo, tu as échoué ta mission, et en beauté même. Tu as fais exactement le contraire de ce que tu devais faire. »
« Oui, mais c'était de sa faute. Alors, marché conclu ? »
Il dit ces derniers mots en tendant la main à Wufei. Celui-ci considéra un moment ce que le jeune homme lui proposait et mit sa main dans celle qu'on lui présentait. Il la retira ensuite et reprit la parole.
« Agent 007, je vous ai fait venir pour vous confier une autre mission. Vous partez pour Rome demain à la première heure. Une de nos sources nous a fait savoir qu'un homme appartenant à cette organisation terroriste y était ou devrait y être dans les prochains jours. Vous devez trouver le plus d'informations sur lui et sur sa bande et nous les communiquer par le biais de Winner qui viendra vous rejoindre dans quelques jours. »
« Chouette ! Et pour ce qui est de Relena ? »
« Elle restera ici, je lui trouverai du travail à faire. Mais elle ne va sûrement pas apprécier. »
« Et alors, on s'en fous ! »
« Bon, allez-vous en. Et surtout, pas de bêtise cette fois. »
Duo se retira, soulagé de pouvoir partir sans la greluche de service. Il se présenta au bureau d'Hilde, un grand sourire imprimé sur son visage.
« Eh bien ! » dit-elle. « On est de meilleure humeur que tout à l'heure. »
« Et comment ! Je pars seul, libre comme l'air, pas de petite peste stupide pour me gâcher la vie ! »
« Mademoiselle, » résonna la voix de Wufei dans l'interphone. « Veuillez rappeler à 007 de passer au laboratoire. Trowa a de nouvelles inventions à lui donner pour sa mission. »
« Message reçu, je pars donc. Ma chère Hilde, vous me manquerez atrocement. J'espère que vous serez toujours libre à mon retour. J'aurais le cœur brisé si je vous retrouvais avec un mari et des enfants. »
« Ne vous en faites pas, Duo, » répondit la secrétaire, toujours aussi amusée de ce petit jeu entre eux. « Je ferai de mon mieux pour repousser tous ces prétendants qui n'attendent qu'une occasion pour me sauter dessus. »
Duo lui sourit et s'éloigna en lui faisant un clin d'œil. Il se dirigea ensuite vers le laboratoire de Trowa qui était le concepteur de gadgets de l'agence et qui avait la réputation de passer sa vie dans son laboratoire.
« Salut Trowa ! » s'écria Duo en entrant dans la pièce. « Il paraît que tu as des nouveaux jouets pour moi. »
« Un peu de calme M. Maxwell, » dit un homme de grande taille qui sortit de derrière un panneau blanc. Ses yeux verts le fixaient à travers une grande mèche de cheveux châtains. « Arrêtez de hurler, je ne suis pas une de vos admiratrices et il y a des gens qui travaillent ici. Bon, suivez-moi. »
Trowa alla vers une belle voiture décapotable flambant neuve de couleur argentée et s'arrêta juste à côté d'elle, accompagné de Duo.
« Voici votre nouvelle voiture. Comme à l'ordinaire, missiles cachés dans les phares que vous actionnez grâce aux commandes à l'avant, siège éjectable et téléguidage par cette montre. J'ai également installé un système de reconnaissance digitale sur les poignés, ce qui fait que personne en dehors de vous ne peut entrer dans cette voiture… Ne touchez pas à ça ! »
En effet, Duo n'écoutait qu'à moitié les explications de Trowa et jouait avec un stylo qui traînait sur une table.
« Ceci, » continua l'inventeur, « dissimule une bombe qui s'enclenche en appuyant sur le poussoir trois fois et qui annule l'opération en répétant cette opération. Vous avez un temps de battement de quatre secondes avant que la bombe n'explose. Ne touchez pas à ça ! »
C'était au tour d'un téléphone portable comportant plusieurs fonctions inusitées de se faire tripoter par Duo au lieu que ce dernier se concentre sur ce que lui disait Trowa. Celui-ci lui arracha des mains l'objet et lui lança un mauvais regard, fatigué de ce comportement insouciant qu'arborait le jeune homme.
« Vous pouvez vous concentrer un moment ? Je n'aime pas me répéter et j'ai autre chose à faire que de vous expliquer le fonctionnement de mes inventions que je ne reverrais jamais. J'en ai plus qu'assez de devoir reconfigurer une nouvelle voiture chaque fois que Wufei vous envoie en mission. »
« A t'entendre parler, on dirait que je bousille une voiture par mission. »
« Ce n'est pas exagéré, » dit Trowa d'un ton très froid.
« Alors comment ça se fait qu'à ma mission à Vienne, j'ai du prendre un taxi parce que tu ne m'avais pas donner de véhicule de promenade ? »
« Parce que tu es parti pour Vienne avant que j'ai eu le temps d'équiper une autre voiture et qu'il ne me restait absolument rien de la dernière que tu as oublié dans une explosion. C'est toujours pareil, tu traites les voitures comme tu traites les femmes.»
Duo se sentait un peu confus, mais il savait que Trowa ne lui en voulait pas autant qu'il essayait de le faire croire. L'inventeur finit tout de même par lui donner les clés de la voiture et lui confia le stylo, après quoi il lui présenta un troisième objet.
« Voici une ceinture dont la boucle cache un câble de dix mètres qui peut supporter le poids d'une personne. »
« Tu sais que tu me fais vraiment rire quand tu essais d'être détaché envers moi en me vouvoyant… Mais s'il doit supporter plus d'une personne ? »
Trowa avait compris l'allusion de Duo et poussa un soupir exaspéré, voyant que le jeune homme ne changerait jamais.
« Je n'ai pas trouvé utile de donner plus de résistance à cette ceinture parce que je sais de source sûre que Mademoiselle Peacecraft n'a pas le bonheur de vous accompagner. Et ça te permettra de rester un peu tranquille. »
« Écoute, Tro-man, » dit Duo qui commençait à en avoir assez des petits commentaires douteux de son interlocuteur. « Je ne suis pas un si grand débauché et je vais te le prouver. Si tu me donnes une ceinture qui peut porter deux personnes, je te promets de ne coucher avec aucune femme jusqu'à mon retour de mission. »
Trowa fixa sur Duo des yeux pleins d'étonnement, complètement incrédule à la proposition de l'agent secret.
« Tu n'y arriveras jamais, » lui répondit-il. « Et même si tu y parvenais, à quoi te servirait une ceinture pour deux ? »
« Je t'ai dit que je ne coucherai pas, pas que je ne sauverai pas des demoiselles en détresse. »
Trowa acquiesça, sembla réfléchir un instant, puis se retourna pour prendre la ceinture promise pour la donner à Duo.
« Si j'apprends que tu m'as roulé dans la farine, » l'avertit-il. « Je ne t'accorderais plus jamais la moindre faveur que tu oseras me demander. »
Même si le visage de l'inventeur n'exprimait rien, Duo comprit par le regard terrible fixé sur lui qu'il valait mieux pour lui de tenir sa promesse. Lui qui avait espéré pouvoir se défiler, il devait abandonner cette idée. Duo trouvait étrange, d'ailleurs, que cet homme qui passait le plus clair de son temps dans son laboratoire, arrivait à rester informé de tout ce qui se passait en rapport avec l'agence et ses agents.
Et il le regardait toujours, mais ce regard posé sur lui devint soudain plus doux et, alors que Duo commençait à s'éloigner, un petit sourire prit place sur le visage de Trowa qui lui lança un simple : « Reviens entier, Duo. » L'agent ne répondit rien, mais avait senti toute l'amitié que le jeune homme lui portait dans ces trois mots et partit le cœur léger.
« Maintenant que j'ai mes jouets, » se dit-il. « En route pour Rome. »
-fin du chapitre 3
Note de l'auteur : Voilà donc le troisième chapitre qui annonce l'action principale de cette histoire. Cette histoire est super motivante à écrire et je fais tout pour qu'elle soit motivante à lire pour vous, chers lecteurs. Je me mets de ce pas au chapitre 4 qui, je le souhaite, vous plaira autant, sinon plus que les précédents. Merci de vos encouragements, ça me fait très plaisir.
Réponses aux reviews :
Hakano32 : Je trouve ça super d'avoir pu te faire aimer le monde de James Bond alors que tu n'aimes pas les films. Pour ce qui est de Relena avec Duo, disons qu'elle est là juste pour tout compliquer avec ses interventions qui se trouvent à être souvent dangereuses… Et tu n'es pas la seule qui a failli mourir en lisant ça, mais je l'ai fait exprès. Il faut choquer le public (oui, mais y a des limites, je sais) Tu aimes peut-être Relena quand elle est homo, moi, je ne l'aime jamais, aucune exception possible, à moins qu'elle se décide à mourir pour de bon, mais… Je tiens à te dire aussi que cette histoire n'est pas basée sur un des films existants et c'est, en quelque sorte, mon propre film de James Bond. J'en suis encore plus fière. Donc merci de suivre cette histoire, en espérant que la suite t'aura autant plu.
Heiji : Eh bien, la voilà la suite. Je sais que je ne publie pas aussi vite que toi et que tu n'as pas le bonheur que j'ai de lire les chapitres à l'avance, mais je suis très chichiteuse et je tiens à faire tout comme il faut, peut-être trop même… C'est sûr que la rencontre de Heero et Duo devait être explosive, mais je suis certaine que tu ne pensais pas qu'elle le serait dans le sens propre du terme ! Et puis, Relena, comme je le disais à Hakano32, je cherche un peu à provoquer et je crois, d'après les commentaires que j'ai reçus, que j'ai réussi. Et j'avoue que la phrase des formes gracieuses me trottait dans la tête et je suis contente de lui avoir trouvé une place dans cette histoire. Toujours aussi contente que ça te plaise, pourvu que ça continue.
Yuya chan : Merci pour tes encouragements, c'est très plaisant de savoir que tout ce travail est apprécié. Je crois que Relena est dans tous mes reviews, ça me fait énormément rire parce que j'ai vraiment tout fait pour la faire paraître sous sa forme la plus ridicule. C'est pas de ma faute, elle m'exaspère. Et c'est vrai qu'elle fait une piètre espionne et je m'étais dit que ça aurait été un bon moyen de me débarrasser d'elle, mais j'ai d'autres projets encore plus diaboliques et je ne me gênerais pas pour les exécuter. Je ne t'en dit pas plus, il faudra lire pour savoir de quoi je parle.
