Disclaimer : On est vraiment obligé de le dire à chaque fois ? De toute façon, ils appartiennent à personne alors c'est pas la peine de se torturer pour rien. Bref, les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas et le personnage de James Bond appartient à Ian Flemming tandis que les autres personnages faisant partie du monde de James Bond, je sais pas à qui ils appartiennent mais je peux vous dire qu'ils ne sont pas à moi non plus.

Titre : Demain ne sera pas

Auteur : Ephemeris

Résumé : Duo Maxwell, l'agent secret 007 se voit confier la mission de mettre la main sur un dangereux criminel qui a la fâcheuse manie de semer des explosions.

Couples : 1x2, 2xR (ah ah, je rigole, vous allez comprendre)

Genre : James Bond, donc je dirais que c'est de l'action (ce que je vais essayer de rendre) et de la romance avec James Bond le bourreau des coeurs...

Rating : On va dire T, je me protège. Les films de James Bond classés dans la catégorie Action, je crois que c'est la meilleure chose à mettre.

Warnings : AU, Yaoi. Je me suis basée sur le concept des films de James Bond. Ce sont les même personnages mais incarnés par les personnages de Gundam Wing. Sans vous dévoiler la distribution dès le début, je laisse les connaisseurs découvrir par eux même à qui j'ai subtilisé les G-Boys et Cie.

Chapitre 4

Hôtel Atlante, Rome, 20h00

Cela faisait un peu plus d'une heure que Duo avait pris possession de sa suite dans cet hôtel situé en plein cœur de Rome et il venait de finir son inspection habituelle. En effet, chaque fois qu'il avait à séjourner dans un hôtel, il fouillait les placards et les tiroirs, regardait derrière les tableaux et dans le combiné du téléphone pour avoir la certitude de ne pas être sous écoute. Il en avait eu la confirmation après sa tournée des lieux et, vu l'heure et sachant qu'un casino attendait au rez-de-chaussée (1), il s'habilla d'un costume trois pièces et se prépara à descendre.

Mais avant de sortir, il prit le soin de coller un cheveu de sa frange à l'endroit où les deux portes du placard de la chambre se rejoignaient. Cette précaution de son cru lui servait à vérifier s'il était en terrain neutre ou pas. Si une personne quelconque venait fouiller sa chambre, aussi soigneuse soit-elle, le placard ayant été ouvert, le cheveu n'y serait plus. Une fois la manœuvre terminée, il prit le chemin de la sortie.

En descendant les somptueux escaliers, Duo entendait déjà les rires et les conversations qui animaient le rez-de-chaussée et qui risquaient de durer un bon moment. S'arrêtant au pied des escaliers, il balaya la salle de réception du regard et prit la direction du casino dès que celui-ci apparut dans son champ de vision.

Prenant place à une table qu'un des joueurs venait de quitter, il se retrouva face à une très belle femme qui semblait être la meilleure de l'assemblée. Il lui fit un magnifique sourire auquel elle répondit. On leur passa des cartes et la partie commença. La jeune femme misa et Duo la suivit. Tout en ne se lâchant pas du regard, ils demandèrent chacun une carte supplémentaire. Après un moment de silence, elle montra son jeu qui avait toutes les chances de gagner, mais c'était sans compter le talent de Duo qui, en retournant ses cartes, se retrouva vainqueur. Elle jeta ses cartes avec rage sur la table alors que le croupier dit : « Madame perd, Monsieur gagne tout. »

Elle se leva, sans doute écoeurée d'avoir perdu tant d'argent d'un coup, mais cela ne l'empêcha pas de faire un sourire charmeur à l'homme en face d'elle. Il avait peut-être gagné à ce jeu, mais elle en connaissait un autre auquel elle pourrait le battre. Duo commença à répondre à ses avances quand l'image de Trowa prit place dans son esprit. Il fit alors tout de suite marche arrière et mit un terme à cet échange de regard plus qu'incitateurs.

Depuis qu'il était arrivé dans la salle de réception, un homme, tapis dans un coin, observait ses moindres gestes et ne le lâchait pas du regard. Mais Duo ne semblait pas s'être rendu compte que ce regard bleu le perçait à vouloir passer à travers son corps, bien trop occupé à s'éloigner de son ancienne partenaire de jeu. L'homme sortit de son immobilité et traversa la foule jusqu'à ce qu'il arrive à quelques mètres de Duo.

Alors que ce dernier avait réussi à se défaire de la jeune femme qui devenait trop entreprenante pour sa promesse, il resta stupéfait en voyant à quelques mètres de lui le jeune terroriste de la base de Vienne qu'il avait rencontré quelques jours auparavant et qu'il ne pensait pas revoir.Une fois la surprise passée, il s'approcha de lui, affichant un sourire en coin, alors que le visage de son vis-à-vis n'exprimait absolument rien, et stoppa juste devant lui.

« Eh, bien, » commença Duo. « Comme on se retrouve. »

Aucune réponse ne vint, ce qui agaça fortement l'agent secret. Un serveur passa à côté d'eux et, remarquant que les deux hommes n'avaient pas de verre, il leur demanda :

« Désirez-vous boire quelque chose, Messieurs ? »

« Vodka-Martini, » répondit Duo. « Au shaker, pas à la cuillère. »

« Rien, » dit à son tour Heero sans qu'une émotion ne s'échappe du plus profond de son être.

L'homme repartit et apporta le verre à Duo. Pendant un long moment, ils ne firent que se fixer sans prononcer une seule parole, attendant que l'autre craque. Heero avait l'habitude d'avoir le contrôle sur les gens autour de lui, mais Duo était bien plus doué que lui sur ce point et réussit à faire cligner des yeux son opposant. Celui-ci s'en trouva fort déstabilisé et détourna la tête pour tenter de cacher la rougeur de honte qui lui montait tranquillement au visage pendant que Duo, content de lui, porta son verre à ses lèvres en souriant. Heero prit donc la parole, ne pouvant plus supporter une telle situation.

« Pourquoi agis-tu ainsi ? »

« Parce que tu refuses de me montrer tes émotions, » répondit Duo.

« C'est légèrement fait exprès, » dit Heero en fronçant les sourcils. « Et ne te sens pas privilégié, je fais ça avec tout le monde. »

« Oui mais je suis sûr que je suis le seul qui ait réussi à te provoquer. Vu ta tête, ça doit pas t'arriver souvent. »

« Hn… Qu'est-ce que tu m'as fait ? »

« Moi ? » s'écria Duo en riant. « Rien du tout, pourquoi ? »

« Parce que depuis que je t'ai rencontré, je suis perturbé. Oui, voilà le mot qui convient, tu me perturbes, Duo ! »

« Je vois ça, » répondit l'agent secret avec un petit rire. « Et je suis si perturbant que tu t'es même souvenu de mon nom, ce qui me fait penser que je ne connais toujours pas le tien. Vraiment perturbant. »

« Je m'appelle Heero Yuy, mais si je te le dis, c'est seulement parce que je connais le tien et que j'avais donc un avantage sur toi. »

« Comme ça, on se retrouve au même point. Ton résonnement est valable pour quelqu'un de perturbé comme toi. »

« J'ai des questions à te poser et j'apprécierai que tu coopères. »

« Oui, faudrait pas te perturber davantage. »

« Tu ne peux pas arrêter avec ce mot ? »

« Quoi, ça te perturbe ? »

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Après avoir lancé un regard mortel à Duo, il tourna les talons et s'éloigna. L'agent secret se mit à rire en le regardant partir.

« Attends, je rigolais. » Mais il ne tenta rien pour le retenir. Toujours souriant, il porta son verre à ses lèvres et retourna au casino.


Plus tard, fatigué d'avoir dépouillé plusieurs orgueilleux qui refusaient de perdre face à un « petit morveux » mais qui n'avaient pas pu s'en sortir, Duo décida de remonter dans sa suite pour récupérer un peu de sommeil. Il salua quelques femmes qui lui faisaient de l'œil depuis un moment, contrôlant comme il le pouvait des hormones qui commençaient à se faire trop présentes en souhaitant que sa mission ne s'éternise pas trop longtemps.

« Pourquoi j'ai pas fermé ma gueule ? » se dit Duo en frappant son front de ses mains. Il pouvait dire que Trowa l'avait bien eu cette fois-ci et qu'une entorse à sa promesse lui coûterait gros. Il préférait donc éviter toute tentation et prit la décision de ne plus traîner aux bars et aux casinos, voire même de rester dans sa chambre en dehors du travail.

Il arriva devant la porte de sa suite, fit glisser la clé dans la serrure et entra en refermant la porte derrière lui. À peine se retrouva-t-il au milieu de l'entrée qu'il sentit que quelque chose n'allait pas. Il lui semblait que les objets avaient été déplacés, de peu certes, mais ils avaient bougé. Dégainant son arme, Duo la leva au niveau de son visage, prêt à passer à l'attaque au moindre signe de menace. Traversant les pièces une à une, il arriva devant sa grande penderie et vérifia si elle avait été ouverte. Le cheveu n'y était plus, c'était clair que quelqu'un était entré pendant son absence. Mais y était-il encore ?

Il resserra sa prise sur son revolver et se dirigea vers la chambre. Il poussa la porte légèrement entrouverte et aperçut Heero Yuy debout près de son lit. À cette vision, il baissa son arme, ne se sentant plus menacé, mais il ne pu empêcher ses yeux de vagabonder sur le corps du jeune homme en face de lui et son esprit d'avoir des pensées mal tournées. Heero était visiblement très mal à l'aise et n'osait pas engager la conversation. S'en rendant compte, Duo s'exclama :

« Alors, le perturbé. Qu'est-ce que tu fais ici ? »

Le jeune homme lui lança un regard noir avant de répondre :

« Ne m'appelle pas comme ça. J'ai des questions à te poser et tu vas y répondre de gré ou de force. »

« Ça va, j'ai compris. Qu'est-ce que tu veux savoir ? »

« Qui es-tu, pour qui travailles-tu, que fais-tu ici ? »

Un petit sourire espiègle apparut sur le visage de Duo alors qu'il s'asseyait sur un fauteuil, invitant Heero à faire de même. Mais l'autre resta debout.

« Comme j'ai eu l'occasion de te le dire la première fois que nous nous sommes rencontrés, je m'appelle Duo Maxwell, je travaille pour une personne qui n'aimerait pas que son nom soit connu et je prends du bon temps au casino de cet hôtel en plumant tous ces pauvres imbéciles qui se croient plus forts que moi. »

Heero le regarda stupéfait. Il lui disait tout sans rien lui dire vraiment, merveilleuse façon d'esquiver les questions, mais cela ne lui suffisait pas. Il avait besoin de connaître son ennemi, de savoir comment était fait l'homme qui pouvait le surpasser, ça le perturbait trop. Non, jamais plus il ne devait employer ce mot, jamais !

« Et toi, » continua Duo. « Pour qui travailles-tu ? A moins que tu sois ton propre patron, mais ça m'étonnerait. Les patrons envoient leurs larbins faire exploser des bases, ils n'y vont pas eux-mêmes au cas où il y ait des complications. Donc, de qui es-tu le larbin, Heero Yuy ? »

« Je ne suis le larbin de personne ! » hurla Heero, maintenant très énervé par le discours que lui tenait le natté.

Duo se mit à rire, fier d'avoir encore une fois fait réagir le garçon qui faisait tant d'efforts pour ne pas laisser paraître son trouble. Il rangea son revolver à l'arrière de son pantalon, se leva et alla se planter devant le jeune homme qui était resté debout. Ce dernier lui lança un regard d'incompréhension.

« Peu importe ce que je dis, tu réagis au quart de tour. Je te fais de l'effet à ce point-là ? »

Mais Heero ne vit pas l'utilité de relever cette remarque, malgré sa véracité, et posa encore une question.

« Pourquoi agis-tu sans méfiance envers moi ? Tu me fais confiance ? »

Le sourire de Duo s'éteignit à ce mot de confiance qui avait tant abusé de lui depuis son enfance.

« Je ne fais confiance à personne. »

Le regard qu'avait Duo à cet instant effraya Heero qui s'était fait une image du jeune homme en face de lui tout ce qu'il y a de plus joyeuse et moqueuse. Cette nouvelle attitude lui faisait peur et il ne savait pas comment gérer cette situation bien plus troublante que la précédente. Et en plus, ce changement d'atmosphère le rendait tellement mal à l'aise qu'il n'osait plus poser les questions qu'il voulait éclaircir. Ils restèrent donc face à face en silence pendant un bon moment sans que ni l'un ni l'autre ne bouge.

Duo était totalement perdu dans ses pensées et avait presque oublié la présence de Heero dans la pièce. Il vagabondait dans ses souvenirs et sa tête tombait de plus en plus sur sa poitrine. Le terroriste commençait à s'inquiéter du comportement de l'agent secret et lui posa la main sur l'épaule pour le faire revenir à lui. En un éclair, il regretta ce geste parce qu'il se retrouva plaqué au sol avec un revolver collé à son front, fixé par des yeux déments.

Heero crut que sa dernière heure était arrivée, mais il n'arriva pas à se défendre alors qu'il avait été entraîné pour déjouer n'importe quelle attaque. Ces yeux violets qui étaient plongés dans les siens le tétanisaient au plus haut point et paralysaient son corps. Heureusement pour lui, Duo reprit le contrôle de son esprit et de son corps et lâcha Heero. Il s'éloigna de lui et rangea son arme.

« Bon, si tu n'as pas de questions à me poser auxquelles je puisse répondre sans me compromettre, je te demanderais de partir. »

Mais Heero ne voulait pas s'en aller. Il sentait une force qui l'empêchait de partir et ses pieds refusaient de bouger de là où ils étaient. Il se contenta donc de le fixer de ses yeux glacés en attendant de se faire sortir par la force. Mais Duo non plus ne bougea pas d'un centimètre. Malgré ses paroles, il ne voulait pas que le garçon s'en aille. Une grande tension se dégageait de cet échange de regard, c'était insoutenable.

Heero commençait à avoir du mal à faire entrer l'air dans ses poumons et sa respiration devenait de plus en plus courte. Une sensation qu'il ne connaissait pas le rongeait de l'intérieur et l'envie de se rapprocher de Duo se faisait de plus en plus insistante. Sans le lâcher des yeux, il remarqua que le jeune homme était placé entre le lit de la chambre et lui, position qui lui sembla être un signe du destin. Sa bouche était à peine entrouverte et semblait appeler la sienne, le tentant un peu plus. Et il ne pu se contenir d'avantage.

D'un seul coup, Heero poussa Duo sur le lit et plaqua ses lèvres sur les siennes. L'agent secret, pris par surprise, crut tout d'abord à une attaque, mais comprit bien vite où le jeune homme voulait en venir et se laissa faire. Il entoura le coup du jeune homme de ses deux bras en mettant sa langue à contribution. C'était donc ça que Heero ressentait depuis qu'ils s'étaient rencontrés et qui lui créait toutes ces drôles de sensations.

Les vêtements volèrent un à un hors du lit, les draps s'entortillèrent autour des deux corps dévêtus qui roulaient l'un au dessus de l'autre et vice versa. Leurs bouches scellées ne se détachaient que pour aller explorer le reste du corps de l'autre. Les cheveux de Duo se défirent soudainement de la tresse qui les retenait prisonniers et s'éparpillèrent autour des deux garçons tandis que les mains de Heero plongeaient dedans comme pour se nourrir de leur texture. C'était si agréable.

Le reste ne fut que gémissement et étreintes passionnées, ils partageaient un plaisir tout nouveau pour chacun d'eux et en étaient totalement submergés. Duo retomba totalement épuisé sur le lit, face au matelas, tentant du mieux possible de reprendre son souffle. À côté de lui, Heero, couché sur le dos, tremblait de tout son corps, n'ayant pas encore réalisé ce qu'il venait de faire. Mais il se sentait bien, trop bien même. Il se tourna vers le jeune homme qui avait tourné la tête vers lui et le regardait d'une façon indescriptible, ses yeux reflétant de la surprise, de la joie et de la peur.

Duo n'avait-il pas promis de ne pas coucher cette fois-ci ? La panique s'empara de lui, mais il se ressaisit en regardant Heero. Il avait promis de ne pas toucher de femme, mais il n'y avait aucune précision pour ce qui était des hommes. Cette pensée le rassura grandement et il se rapprocha de Heero qui le fixait, inquiet. Un baiser de la part de l'agent secret suffit à dissiper les craintes qui commençaient à se former dans l'esprit du garçon.

Dans une étreinte, Duo enfouit son visage dans le coup de Heero alors que celui-ci caressait les longs cheveux de son compagnon. Ils étaient si doux, si beaux, comme ceux de sa mère. Tiens, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu une pensée heureuse concernant sa mère. Que ce passait-il dans sa tête pour qu'il se mette à réagir de la sorte ? Était-ce l'influence de ce garçon, collé à lui, qui semblait s'imprégner de son odeur comme si sa vie en dépendait ?

Mais soudain, un bruit bien connu des deux jeunes hommes retentit, les faisant sortir de leurs pensées alors qu'un grand bâtiment de la ville venait d'exploser. Duo regarda Heero droit dans les yeux, complètement ahuri, et murmura :

« C'est toi ? »

L'autre fit un signe affirmatif et, regardant la pendule de la chambre, il vit qu'il était 3h00, heure prévue du déclenchement de la bombe qu'il avait installée dans la journée.


MI 6, 3h15

« Mais c'est quoi ce bordel ? » hurlait Wufei en sortant de son bureau suite à la visite de Quatre qui n'avait pas de très bonnes nouvelles à lui apprendre. « Pourquoi il y avait trois villes menacées et que l'on ne m'en a signalé qu'une ? Et d'abord, même si trois villes étaient concernées, Rome n'aurait pas dû avoir d'accident. Je vais tuer ce Maxwell ! »

« Du calme patron, » tentait de le raisonner Quatre. « Il a dû avoir un empêchement. »

« Oui, comme d'habitude. Il devait s'adonner à son passe-temps préféré et n'a pas jugé utile de se renseigner avant de passer à l'attaque. Quoi d'autre qu'une femme peut le faire oublier sa mission ? »

Ils arrivèrent dans le laboratoire pour faire un bilan de la situation. Trowa était déjà là et attendait les autres avec les données qu'on lui avait fait parvenir. Une fois tout le monde en place, il récapitula les événements.

« Alors, trois bombes ont explosé, une à Berlin, une à Tokyo et une à Rome. »

« A quoi il sert si on l'envoie sur place et que ça saute quand même. C'est pas possible d'être nymphomane à ce point ! »

« Mais il est pas nymphomane ! » s'écria Quatre scandalisé.

« En tout cas, » répondit Trowa aux plaintes de Wufei. « Je peux vous dire qu'il n'était pas en train de coucher avec une femme, il m'a promis de se tenir tranquille de ce côté. »

« Ben alors il est mieux d'avoir une sacrée bonne raison ! » renchérit Wufei qui en avait vraiment assez de toutes ces bêtises.

« Mais ce que je disais, c'est que les trois bombes ont explosé à des endroits stratégiques. Si on observe bien la chose, on remarque que ces trois villes sont les capitales des pays qui s'étaient alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Je soupçonne un lien très fort avec cette période de l'histoire. »

« Ce n'est pas idiot, » ajouta Quatre. « Reste à savoir qui est derrière tout ça maintenant. »

« Ça c'est pas un problème, » dit Wufei. « Quatre, appelle cet imbécile de Maxwell, qu'il rentre par le premier avion, j'ai une autre mission pour lui. »

« Bien, chef. »


Hôtel Atlante, Rome, 3h20

Duo riait à gorge déployée. En fait, il faisait tout pour cacher ses craintes. Et une connerie de plus pour 007, Wufei allait vraiment le tuer cette fois-ci. Deux explosions laissées passées dans un même dossier, ça pourrait lui coûter cher. D'accord la première fois, c'était lui, mais là, il ne la soupçonnait même pas, cette explosion. Alors il riait et Heero était rassuré de ce rire. La sonnerie du téléphone retentit dans la pièce et Duo calma son hilarité pour répondre d'une voix sensuelle en regardant Heero dans les yeux.

« Allo, Duo Maxwell à l'appareil. »

« Duo, c'est Quatre, et arrête de répondre au téléphone comme ça, imagine si ce n'était pas moi. Mais je m'écarte du sujet. Duo, tu dois revenir par le premier avion, ordre de Wufei. Il est vraiment furax mais il a une nouvelle mission pour toi et je crois que ce sera ta dernière chance pour ce dossier. »

« D'accord, je serai là le plus vite possible. »

Il raccrocha et se tourna vers Heero qui n'avait rien perdu des paroles du jeune homme et qui était au désespoir. Duo vit la peur dans ses yeux alors, il s'approcha de lui et l'enlaça tendrement.

« Je dois m'en aller mais je te promets que ce qui est en train de commencer entre nous n'est pas éphémère. Et tou à l'heure, c'était bien plus que ça et je ne veux pas te perdre. Mais je dois m'en aller pour le travail. Mon patron est très énervé et je vais y goûter cette fois-ci. Mais je reviendrais, je te le jure. »

Heero le serra très fort, il ne voulait pas qu'il s'en aille même s'il savait qu'il ne lui avait pas menti. Il desserra son emprise sur lui et le laissa se préparer pour partir, la mort dans l'âme. Ça faisait très longtemps qu'il ne voyait plus les choses sous cet angle, mais était-ce ça, l'amour ?

A suivre…


(1) L'hôtel Atlante possède bien des choses mais pas de casino. Seulement, les hôtels que James Bond fréquente sont souvent équipés de casinos qui font la joie de notre cher agent secret. Ne vous étonnez donc pas, si vous allez dans cet hôtel, de ne pas y trouver de casino, c'est normal.

Note de l'auteur : Oh la la ! Ce chapitre m'a tellement perturbé (et c'est le cas de le dire) que j'ai eu un énorme blocage qui a eu pour conséquence la précipitation du déclenchement du yaoi. En fait, j'avais prévu une scène de ce genre un peu plus tard dans l'histoire, mais comme James Bond est souvent expéditif, ben c'est fait. Je dois souligner la scène du « perturbé », j'y ai pensé longtemps et j'en suis très fière. Peut-être qu'elle ne fait rire que moi, mais au moins, elle fait rire quelqu'un ! Donc, je m'excuse pour le retard, mais j'ai eu une période très perturbante qui, j'espère, aura été bénéfique pour cette histoire.

Réponses aux reviews

Heiji : Je te le répète, même si tu vas me détester après ça, je ne pense pas mettre Trowa et Quatre ensemble, pardon. Et c'est vrai que j'ai accordé une pause Relena à Duo, mais ça risque de bientôt prendre fin, faut compliquer les choses dans la vie… En tout cas, merci de m'encourager comme tu le fais et je suis ravie que tu aimes cette histoire. A bientôt.

Yuyu chan : Tu voulais voir une confrontation entre Heero et Duo, je crois que tu es servie ! Tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir de recevoir un petit mot de toi à chaque chapitre, c'est vraiment gentil de ta part et c'est très apprécié. J'espère que la suite aura été à la hauteur de tes attentes. A la prochaine.

Yami Aku : Je dois avouer qu'en faisant faire une telle promesse à Duo, j'avais des arrières pensées ! Et puis pourquoi aller voir des femmes quand il y a Heero ? En tout cas, je suis contente que ça te plaise parce que moi, je l'adore. Et sache que je te pardonne d'avoir raté un chapitre. A plus.

Crystal d'avalon : Alors voilà la suite, en espérant que ça te plaira autant que le début. Merci pour ton review.

Black Mirror : Ouais, t'as raison, je suis totalement fourvoyée, mais je suis contente d'être fourvoyée puisque tu aimes mon ptit bébé ! Mais c'est sûr que si tu compares ça avec mes histoires de Buffy, y a une méchante évolution, mais j'avoue qu'avec LEF, je me suis mise à écrire des romans et je pense que ce n'est pas mauvais. En tout cas, merci de m'encourager, et j'espère que tu auras aimé la suite. Alors on se rappelle pour sortir et pour notre soirée LEF. Ciao.

-Ephemeris-