Disclaimer : On est vraiment obligé de le dire à chaque fois ? De toute façon, ils appartiennent à personne alors c'est pas la peine de se torturer pour rien. Bref, les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas et le personnage de James Bond appartient à Ian Flemming tandis que les autres personnages faisant partie du monde de James Bond, je sais pas à qui ils appartiennent mais je peux vous dire qu'ils ne sont pas à moi non plus.

Titre : Demain ne sera pas

Auteur : Ephemeris

Résumé : Duo Maxwell, l'agent secret 007 se voit confier la mission de mettre la main sur un dangereux criminel qui a la fâcheuse manie de semer des explosions.

Couples : 1x2, 2xR (ah ah, je rigole, vous allez comprendre)

Genre : James Bond, donc je dirais que c'est de l'action (ce que je vais essayer de rendre) et de la romance avec James Bond le bourreau des coeurs...

Rating : On va dire T, je me protège. Les films de James Bond classés dans la catégorie Action, je crois que c'est la meilleure chose à mettre.

Warnings : AU, Yaoi. Je me suis basée sur le concept des films de James Bond. Ce sont les même personnages mais incarnés par les personnages de Gundam Wing. Sans vous dévoiler la distribution dès le début, je laisse les connaisseurs découvrir par eux même à qui j'ai subtilisé les G-Boys et Cie.

Chapitre 8

Désert du Sahara, Afrique, 6h00

Et une nouvelle journée qui commençait. Si le désert avait été habité par de petits oiseaux, certainement qu'ils se seraient mis à chanter. Le soleil se leva tout doucement, laissant ses rayons traverser le verre de la fenêtre et venir caresser le visage de celui qui habitait la chambre. Il se sentait bien, tellement bien que si sa vie avait dû s'arrêter à cet instant, il ne l'aurait pas regrettée.

En bougeant un peu, il s'aperçut qu'il était couché dans ce qui semblait être un grand lit avec des draps frais qui étaient d'une telle douceur qu'il se serait cru sur un nuage. La réconfortante chaleur du soleil sur son visage avait quelque chose d'irréel, mais pourquoi ?

Un flash lui traversa l'esprit : l'Hôtel Atlante, Relena, la gifle, la cellule, Wufei, le canon d'un revolver braqué sur lui, Heero… Cette image lui fit l'effet d'un choc électrique et il se réveilla, faisant briller ses yeux violets éclairés par le soleil.

En regardant autour de lui, il ne vit absolument rien de connu et s'en inquiéta. La chambre d'un blanc cassé paraissait immense et une petite brise faisait voler le voile qui était accroché à la fenêtre. Les draps dans lesquels il était emmêlé étaient d'un blanc d'une pureté telle que sa thèse du nuage revint à son esprit.

Se relevant un peu, il retint un cri de joie en apercevant Heero, assis devant une table basse sur laquelle étaient posée un plateau de nourriture et un revolver. La vision de l'arme coupa le sentiment d'allégresse de Duo qui préféra ne rien dire, fixant Heero qui ne semblait pas avoir remarqué qu'il s'était réveillé.

Sortant de sa léthargie, et comme s'il avait senti un changement d'atmosphère dans la chambre, Heero releva les yeux et les plongea dans ceux de Duo qui étaient dans le chemin. Ils restèrent un instant ainsi, comme hypnotisés par l'autre, mais Heero détourna la tête et se leva.

« J'étais… j'étais en train de réfléchir, » dit-il.

Duo, curieux comme il était, ne se contenta pas de cette simple phrase.

« Tu réfléchissais à quoi ? » dit-il avec un ton un peu amusé.

Mais Heero ne jouait pas, il était plus que sérieux et fut très désappointé de ce ton enjoué. Il se pencha vers la table basse et prit en main son revolver.

« Je me demandais si je ferais mieux de te nourrir ou bien de te tuer. »

Et disant ceci, il pointa son arme sur Duo, visant bien la tête. Ce dernier ne comprenait plus ce qui lui arrivait. Il pensait que Heero avait changé d'avis, qu'il lui avait pardonné ses mensonges. Il ne l'aurait pas enlevé s'il n'avait pas eu dans l'idée de le pardonner.

« Attends, je comprends plus rien moi. Si tu voulais me tuer, tu n'avais qu'à le faire là-bas, c'était pas la peine de m'amener ici. »

Heero ne bougea pas pendant quelques secondes puis jeta son arme dans un coin de la pièce. Il se retourna vers la table basse et attrapa le plateau qu'il mit sur les genoux de Duo. Ce dernier, plus que troublé par cette attitude, se contenta de faire passer son regard du plateau à Heero d'un air désespéré.

« Mange, reprends des forces. Je sais pas combien de temps ils t'ont laissé dans cet état, mais tu as une sale tête. »

« Merci, trop aimable, » répondit Duo plus amusé par ce trait que l'on pouvait presque considérer comme de l'humour que vexé par la remarque. Et comme il avait faim et qu'il n'avait plus aucune raison de déprimer étant à proximité de Heero, il se mit à manger de bon cœur. D'un coup, il s'arrêta et lança un regard d'incompréhension à Heero.

« Attends, tu ne me tues plus ? Parce que je ne comprends pas du tout ton comportement. D'abord tu viens pour me tuer, et tu me fais évader. Et il y a à peine deux minutes, j'avais un revolver braqué sur la tête alors que maintenant tu me nourris. T'es vraiment quelqu'un de complexe. »

« J'ai eu un doute. Et d'ailleurs, j'ai toujours un doute. »

« Un doute sur quoi ? »

« Sur toi, sur le sens de tes actions. Je te faisais confiance et je me suis rendu compte que tout ce que je croyais n'était qu'un mensonge. Je devrais te tuer, mais je n'y arrive pas. »

Duo sembla réfléchir à cette dernière phrase et son visage s'illumina alors qu'une idée lui traversait l'esprit.

« C'est peut-être parce que tu m'aimes. »

« Arrête tes bêtises ! L'amour, c'est juste les hormones qui s'agitent, c'est complètement débile. »

Heero sentait la colère monter en lui et ne se sentait pas la force d'y résister. Le manque de sommeil et l'occupation permanente de son esprit par des idées perturbantes l'avaient affaibli et il se retrouvait dans une position de faiblesse psychologique qui laissait toutes ses émotions sortir au grand jour.

« Mais je t'aime Heero, c'est sincère. »

Heero lui lança un regard meurtrier et, s'approchant du lit, donna un coup dans le plateau qui se retrouva renversé par terre alors qu'il se penchait sur Duo, l'air menaçant.

« Si tu m'aimes tant que ça, pourquoi tu as voulu me tuer et que tu sortais avec cette fille, hein ? »

A l'évocation de Relena, Duo repoussa le jeune homme penché sur lui et se fâcha à son tour, hurlant sur Heero.

« Mais ça va pas ? Je ne suis jamais sorti avec Relena. C'est vrai que j'ai couché avec elle, mais je ne te connaissais même pas quand ça s'est produit. C'est elle qui s'est imaginé que je l'aimais et c'est presque si elle ne préparait pas notre mariage sans m'en avoir parlé. Et toi tu viens me reprocher que cette idiote soit amoureuse de moi ? Mais je n'y suis pour rien ! »

« Alors, ça ne te fait rien que je l'aie tuée ? »

« Oh que si ça me fait quelque chose. C'est un soulagement pas possible. Depuis qu'ils m'avaient enfermé, elle n'a pas cessé de venir me voir en me disant des mots d'amour et elle ne comprenait pas que je ne voulais plus la voir. C'est pour dire, quand je l'ai vu s'écrouler devant la grille, je me suis dit, enfin quelqu'un d'assez intelligent pour débarrasser le monde de cette chose. »

« Et, » continua Duo. « C'est vrai que je devais te tuer, mais j'ai refusé la mission et je me suis sauvé pour venir te rejoindre. Mais si j'avais su qu'on enverrait Relena pour venir me chercher, tu peux me croire, je me serais arrangé pour partir très vite. »

Heero fixait Duo de ses yeux bleus qui se remplissaient peu à peu de larmes. Il s'approcha du jeune homme qui était toujours dans le lit et l'enlaça tendrement, respirant à fond son odeur.

« Tu as refusé ta mission, tu as désobéi à un ordre, tu t'es rebellé, tu as supporté la prison, et tout ça pour moi ? »

Duo lui rendit son étreinte et murmura une réponse affirmative tout en savourant le délicieux contact des leur deux corps qui lui avait tant manqué. Il se sentait si bien ainsi qu'il aurait voulu que ça ne s'arrête jamais, mais la porte de la chambre claqua d'un coup sec.

« Heero, qu'est-ce que tu fais ? Tout le monde t'attend- »

L'intruse stoppa net devant cette image d'amour et de tendresse.

« Donc je dois en conclure que tu ne lui en veut pas tant que ça et que tu ne le tues plus, c'est ça ? » s'exclama Dorothy, heureuse de voir une étincelle dans les yeux de Heero.

Le jeune homme s'éloigna un peu du lit et fit face à Dorothy. Duo, lui, se contentait de la regarder, cherchant dans son esprit où il l'avait déjà vu. Le souvenir de cette nuit dans la forêt viennoise lui revint et l'image de cette jeune fille blonde dans la camionnette lui revint en tête, pensée qui le fit sourire.

« Qu'est-ce qu'il y a de drôle, sale agent secret, » lança Dorothy à Duo qui reçut cette question comme un coup de poignard. Mais il ne se laissa pas démonter par ça et embraya, sentant l'approche d'une jolie joute verbale avec cette jeune fille qui semblait facilement irritable.

« Ex agent secret, je tiens à le préciser. Et ce qui me fait rire, c'est que je me rappelle parfaitement la tête de mère poule que tu faisais dans la camionnette dans la forêt viennoise, il y a quelques jours de cela. »

« Mère poule ? » interrogea Heero qui ne semblait pas comprendre ce que disait le jeune homme.

« Ben ouais, elle avait l'air aussi désespérée qu'une mère qui amène son enfant pour la première fois à l'école. Malgré le fait que je n'aie jamais vu ma propre mère dans cet état, j'en ai vu plus d'une avec la tête que ta copine faisait cette nuit-là. »

« Heero, retiens-moi ou je vais lui arracher la tête, » s'exclama ladite copine qui commençait à changer de couleur à cause de la colère qui s'emparait d'elle.

« Je ne me mêle pas de ça, c'est entre vous, » répliqua le terroriste au plus grand désespoir de Duo.

« Heero, tu m'as débarrassé de Relena qui me harcelait, pourquoi tu me mets une autre blonde sur le dos, hein ? »

« Bon, ça suffit vous deux, » finit par dire Heero qui se retrouvait à faire le médiateur. « Je peux savoir le but de ta visite Dorothy ? »

L'interpellée fit dévier ses pensées de Duo à son objectif premier et se retourna vers Heero.

« Son Excellence veut te voir. Il attend ton rapport sur la mission concernant l'élimination de l'agent secret. » En disant ceci, elle lança un regard en coin à Duo.

« Très bien, va lui dire que j'arrive. Duo, habille-toi, tu viens avec moi. »

« Quoi ! Mais Hee-chan, je croyais que j'allais rester en vie. Tu vas quand même pas me livrer à la dernière minute à ton chef. Ce serait vraiment cruel et je n'ai pas besoin de ça en ce moment. Je suis assez perturbé comme ça. »

« Ne prononce plus jamais ce mot en ma présence, d'accord ? » Ceci ressemblait plus à un ordre qu'à une demande. Mais Duo ne s'en plaint pas étant donné que cette phrase avait fait approcher Heero qui voulait paraître plus menaçant ainsi.

Duo se résigna et s'arracha de la douceur des draps pour aller revêtir les vêtements que Heero lui avait apport. La seule motivation qui fit s'extraire Duo du lit était qu'il comptait bien y retourner accompagné de Heero, et cela, le plus rapidement possible.

Ils sortirent de la chambre, Heero marchant droit devant lui, Duo le suivant et découvrant l'endroit où il se trouvait. Tout en se dirigeant vers l'endroit où devait se tenir le patron de l'organisation, Heero donnait des instructions à Duo, la situation dans laquelle ils se trouvaient étant relativement étrange.

« Duo, es-tu avec moi ? »

« Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »

« Je veux dire, est-ce que tu te considères toujours comme un agent secret du MI 6 ou bien que tu acceptes d'être dans mon camp et que peut importe les conditions, tu suivras ce que je te dirais de faire ? »

« Écoute, tu as bien vu comment on m'a traité là-bas, je ne suis plus du tout considéré alors, je suis avec toi, Hee-chan. »

« Ah, et pas de Hee-chan devant le patron, ça paraîtrait un peu louche. Pas que ça me dérange que tu m'appelles comme ça, au contraire, mais en privé, d'accord ? »

Duo se contenta d'acquiescer en souriant. Il trouvait très drôle que Heero lui explique les procédures à suivre comme s'il avait été un enfant.

« Alors tu ne dis rien sur tes anciennes activités. Au pire, si on te pose des questions, reste vague et embrouille ces grosses brutes. Ils ne comprennent rien à rien de toute façon. Mais si c'est Zechs qui t'interroge, ne dis rien, ça vaudra mieux. »

Duo ne préféra pas répondre. Ils continuèrent dans la même direction et arrivèrent devant une grande porte que Heero ouvrit. Ils pénétrèrent dans la grande pièce qui se trouvait de l'autre côté, sous les regards des hommes de l'organisation et de leur chef qui se tenait dans le fond de la salle, assis sur un fauteuil.

Sans un regard pour qui que ce soit, Heero se dirigea directement vers son patron qui discutait avec Dorothy. Duo, qui suivait Heero, se fit arrêter par deux hommes de la foule qui lui demandèrent qui il était.

« Et bien, pour tout vous dire, » leur répondit-il, « je suis un extraterrestre et je viens envahir votre planète pour en faire un terrain de jeux pour mes trois milliards d'enfants extraterrestres- »

Heero ne le laissa pas finir sa phrase, le tirant pas la manche pour qu'il se remette à le suivre. A son approche, Zechs se leva pour accueillir le nouveau venu. Il allait donner ses nouvelles instructions mais s'arrêta lorsqu'il vit Duo qui se tenait derrière son homme de main.

« Qui est-ce ? » demanda-t-il.

« Il est de notre côté, » répondit Heero qui ne trouvait pas utile de donner des détails sur le sujet, au contraire de Duo qui s'avança et se présenta en tendant la main.

« Je m'appelle Maxwell, Duo Maxwell. »

Zechs lui rendit sa poignée de main, plutôt intrigué par les manières de ce jeune homme. Il lui aurait bien posé deux ou trois questions, mais à l'air désappointé qu'affichait Heero, il se dit qu'il valait mieux ne pas le contrarier d'avantage. Il se contenta donc de revenir au point qu'il voulait aborder en premier.

« Alors, ta mission ? »

« Accomplie. L'agent secret est mort. »

Duo et Dorothy ne bronchèrent pas, l'un faisant mine de ne pas être concerné, l'autre ne semblant pas remarquer l'erreur que comportait l'affirmation de son ami.

« Quelle est la prochaine étape ? »

« Oui, voilà où je voulais en venir. » Il s'écarta de ceux qui se tenaient devant lui et s'adressa à l'assistance. « Chers camarades, voici le temps de vous exposer la dernière étape de mon plan. Approchez-vous. »

Les hommes firent ce qu'on leur demandait avec une certaine curiosité. Depuis qu'ils travaillaient pour Zechs, ce dernier ne leur avait jamais donner les raisons qui le poussaient à agir de la sorte, mais ils l'avaient quand même suivi, ayant ressenti un profond respect pour cet homme et se doutant que son but était de remplacer par un monde meilleur celui dans lequel ils avaient grandi et où ils vivaient encore.

« Tout d'abord, je crois qu'il est important de vous exposer quelques sont les motivations qui m'animent. Pendant la Seconde Guerre mondiale, mon grand-père a eu à faire des affaires avec des généraux allemands S.S. Les entretiens qu'il avait avec eux n'avaient absolument rien à voir avec les idées politiques de mon grand-père qui n'était dans aucun camp en particulier. Cela n'a pas empêché qu'on le prenne pour un collaborateur et de traître à sa nation. Il a réussi à fuir et à se construire une nouvelle vie après la guerre, mais il s'est fait traqué et a été lâchement assassiné, ainsi que toute sa famille, y compris mes parents. »

Il s'arrêta un instant, sentant qu'il sombrait dans ses souvenirs et revoyant ses parents égorgés, gisant sur le tapis du salon alors qu'il n'avait que douze ans. Mais il se ressaisit et reprit la parole.

« Je suis le seul de ma famille qui ait survécu, sans doute parce que mon destin est de les venger. Je veux donc détruire l'Allemagne et les pays qui l'ont appuyée pour ainsi libérer la planète de ces gens pourris qui sont à l'origine d'atrocités telles que les guerres et tout ce qui vient avec. »

Un cri d'acclamation s'éleva de l'auditoire, les hommes étant heureux de ne pas avoir perdu leur temps pour une cause sans fond.

« Comment va-t-on s'y prendre, votre Excellence ? » demanda un des hommes.

« Au moyen de bombes, comme nous le faisons depuis le début. Vous savez tous que Heero est un expert en la matière. Mais avant de faire intervenir Heero, j'ai besoin de votre aide pour- »

Duo ne put entendre le reste de la phrase, se sentant tiré par la manche. Heero semblait en avoir eu assez et se dirigeait déjà vers la sortie, entraînant Duo à sa suite. Personne ne le retint, les hommes s'écartant même pour le laisser passer. Heero était admiré par tous ces gens qui le voyaient comme quelqu'un de surhumain, capable des plus grands exploits. Tous les yeux le suivirent alors qu'il s'éloignait du groupe et Duo n'apprécia pas la façon dont ces types le regardaient. Mais le fait que ce soit lui et pas un autre dont Heero tenait le bras d'une poigne possessive, son sourire réapparut sur son visage.

Ils franchirent les portes et, dès qu'elles se refermèrent derrière eux, Heero lâcha le bras de Duo pour aller fouiller dans une armoire dissimulée dans le mur un peu plus loin. Le jeune homme en ressortit une arme à feu assez grosse que Duo n'eut pas le temps d'identifier car Heero était déjà retourné dans la salle où la conférence avait lieu.

Alors qu'il allait demander à Heero ce qu'il comptait faire avec cette arme, le garçon se mit à tirer, faisant des mouvements circulaires dans la pièce, les hommes tombant tous sans exception. Seuls Zechs et Dorothy dans le fond de la salle furent épargnés. Ils ne bougeaient pas, trop surpris de cet acte subit de violence. N'ayant plus de munitions, il lança l'arme au loin qui rebondit sur quelques cadavres. Son patron le regarda, furieux.

« Mais qu'est-ce qui t'a pris, Heero ? » demanda Zechs, hors de lui. « Pourquoi tu les as tué ? Je sais bien que tu ne les aimais pas, mais là c'est trop fort. Ce n'est pas parce que tu es la pièce la plus importante de mon plan et que tu es admiré de tous ici que tu peux te permettre ce genre de boucherie. Et maintenant que je n'ai plus d'hommes, comment je vais faire pour exécuter mon plan maintenant ? »

« Tu n'exécuteras pas ton plan, Zechs. C'est moi qui vais exécuter le mien… Et tu me gênes. »

« Heero ! » hurla Dorothy.

Sans avoir vu quoi que ce soit, Zechs sentit une douleur au niveau de la poitrine et remarqua le revolver fumant que Heero tenait dans sa main braqué sur lui. Il porta sa main à sa blessure et s'écroula, sentant ses forces l'abandonner doucement. Dorothy s'accroupit à ses côtés et glissa sa main entre celle de son patron et la blessure qu'elle tenait. Des larmes s'échappaient des yeux de la jeune fille qui ne supportait pas la vision dont elle était témoin.

« Ne pleure pas Dorothy, » lui dit Zechs pour la consoler. « De toute façon, nous nous reverrons bientôt. »

Un dernier souffle s'échappa de sa bouche et sa tête se détourna lentement. C'en était fini de lui. Zechs était mort. Dorothy retira sa main pleine de sang de celle de Zechs et se releva tranquillement. Elle se retourna vers Heero les yeux pleins de colère qui laissaient maintenant couler des larmes de rage.

« Pourquoi tu as fait ça Heero ? » hurla-t-elle.

« Tu sais très bien pourquoi j'ai fait ça et tu savais que j'allais le faire, » répliqua froidement Heero.

« Mais, je croyais que tu avais changé d'avis, qu'il t'avait fait comprendre… »

« Le chagrin te fait délirer ma parole. De quoi parles-tu ? »

« Lui, » dit-elle en pointant du doigt Duo. « Il ne t'a pas fait comprendre qu'il existe des choses pour lesquelles il faut vivre ? La raison de vivre de son Excellence, c'était de venger l'honneur de sa famille bafouée et de vivre en paix, la mienne était de le servir. Tu n'as vraiment aucune raison de vivre Heero, quelque chose qui t'empêcherait de mener à terme ton plan ? »

Duo se sentait de plus en plus stupide. Il ne comprenait rien à la conversation à laquelle il assistait, sentant tout de même qu'il y tenait un rôle. Et puis, les dernières paroles de Zechs lui revinrent en mémoire.

« Euh, pourquoi il a dit que vous vous reverrez bientôt ? »

Heero se retourna et fixa Duo dans les yeux.

« Duo, je vais détruire le monde et anéantir tous les êtres qui y vivent. »

A suivre…


Note de l'auteur : Je tiens à m'excuser grandement pour ce retard qui ne m'est pas habituel. Comme j'ai eu une journée de grève cette semaine, j'ai réussi à terminer ce chapitre malgré les tonnes de devoirs, dissertations et autres que j'ai à faire. Vous ne pourrez pas dire que je ne pense pas à vous quand même.

Je sais que cette fin de chapitre est vraiment clichée et gros méchant « Je veux détruire le monde », mais je ne peux rien dire alors vous ne pouvez qu'attendre la suite. En plus que je finis ce chapitre comme ça, en plein dans l'action, vous allez vouloir m'arracher la tête, mais moi j'aime bien ce chapitre, en fait, j'aime tous mes chapitres. Faut dire que je passe énormément de temps dessus pour être certaine que tout est bien en place. Enfin bref, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop et que ce chapitre vous aura plus.

Dernière petite chose, je vais arrêter de faire des réponses aux reviews dans mes chapitres, étant donné qu'une nouvelle fonction a été mise en place pour ceux qui ont un compte sur Pour ceux qui laissent des reviews anonymes, je vous demanderais de laisser une adresse si vous désirez que je vous réponde. Je m'y mets de ce pas !

-Ehpemeris-