Disclaimer : On est vraiment obligé de le dire à chaque fois ? De toute façon, ils appartiennent à personne alors c'est pas la peine de se torturer pour rien. Bref, les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas et le personnage de James Bond appartient à Ian Flemming tandis que les autres personnages faisant partie du monde de James Bond, je sais pas à qui ils appartiennent mais je peux vous dire qu'ils ne sont pas à moi non plus.
Titre : Demain ne sera pas
Auteur : Ephemeris
Résumé : Duo Maxwell, l'agent secret 007 se voit confier la mission de mettre la main sur un dangereux criminel qui a la fâcheuse manie de semer des explosions.
Couples : 1x2, 2xR (ah ah, je rigole, vous allez comprendre)
Genre : James Bond, donc je dirais que c'est de l'action (ce que je vais essayer de rendre) et de la romance avec James Bond le bourreau des coeurs...
Rating : On va dire T, je me protège. Les films de James Bond classés dans la catégorie Action, je crois que c'est la meilleure chose à mettre.
Warnings : AU, Yaoi. Je me suis basée sur le concept des films de James Bond. Ce sont les même personnages mais incarnés par les personnages de Gundam Wing. Sans vous dévoiler la distribution dès le début, je laisse les connaisseurs découvrir par eux-mêmes à qui j'ai subtilisé les G-Boys et Cie.
Chapitre 10Sibérie, Russie, 22h30
Une petite neige tombait doucement sur le désert glacé de la Sibérie. Les étoiles étaient cachées par l'épaisse couche de nuage qui voilait le ciel et qui rendait la nuit encore plus glaciale qu'à l'ordinaire. Sur la nappe de neige blanche dont était recouvert le sol, trois silhouettes suivaient un chemin que l'on ne voyait plus à cause de ce qui était tombé, mais la première marchait d'un pas sûr et déterminé alors que les deux autres la suivaient d'un pas moins enjoué.
« Je te le pardonnerais jamais, Heero, » s'exclama Duo, caché derrière une épaisse écharpe de laine et drapé dans un manteau visiblement trop grand pour lui.
« Duo, arrête de faire des caprices, » lui dit Dorothy sur un ton exaspéré.
« Je t'ai rien demandé à toi. Tu pourrais pas m'aider au lieu de subir sans rien dire ce qu'il nous fait endurer ! C'est pas possible ça, aucune solidarité ! »
« Duo… » dit doucement Heero.
« Non, mais c'est vrai, Hee-chan. On était bien au chaud dans le désert, et toi, tu nous amènes au pôle nord avec une température de plusieurs milliers de degrés en dessous de zéro et tu voudrais que je ne dise rien comme l'autre là ? »
« Hey ! » s'exclama l'autre en question.
« Duo, » répéta Heero d'un ton plus ferme. « Il est absolument impossible qu'il fasse une telle température. Si c'était le cas, nous serions totalement congelés. »
« Et qu'est-ce que tu crois que je suis en ce moment ? Un glaçon ! »
« Bon, ça suffit maintenant. Tu auras tout le temps de te réchauffer quand on sera arrivé. »
« Mais on va où ? Il y a absolument rien dans le coin. »
Heero arrêta sa marche et, se retournant vers Duo qui était derrière lui, il se contenta de pointer son doigt dans la direction qu'ils suivaient, montrant un petit manoir planté au milieu d'un tourbillon blanc. Duo ne dit rien, mais ses yeux laissèrent voir une profonde reconnaissance à cette merveilleuse apparition qui lui promettait un confort qui valait bien le mal qu'il s'était donné pour y parvenir.
Duo, ses yeux ne lâchant pas l'édifice, s'en approcha et, de ce fait, avança aussi vers Heero. Toujours face à lui, il le dépassa, toujours obnubilé par le manoir, mais, passant à côté de lui, il déposa un baiser sur la joue du jeune homme. Il fit encore quelques pas avant de s'arrêter sans pour autant se retourner.
« Mais d'où elle sort cette planque absolument géniale ! » s'exclama-t-il, des étoiles dans les yeux.
« C'est une des résidences secondaires de Zechs. »
Duo se retourna vers ses deux camarades, son sourire s'étant estompé.
« Et vous croyez qu'il aurait été d'accord qu'on se pose chez lui comme ça, sans sa permission ? »
« Duo, » commença Dorothy un peu perplexe. « Il est mort, qu'est-ce que ça peut bien lui faire maintenant ? »
Duo la regarda avec une pointe de tristesse dans le regard que Heero comprit sans vraiment savoir d'où elle venait et s'empressa de rassurer le jeune homme.
« Zechs était parfaitement au courant de mes intentions et je crois que ça lui aurait fait plaisir de pouvoir nous aider. Cette maison que nous lui empruntons sans vraiment le lui demander, je suis sûr qu'il nous l'aurait prêté avec grand plaisir s'il avait été encore de ce monde. »
Cette réponse sembla satisfaire Duo qui retrouva le sourire et reprit son chemin vers le manoir dans la pensée qu'il serait bientôt auprès d'un bon feu. Mais la réaction qu'il avait eu précédemment au sujet de Zechs intrigua Heero qui commençait à se poser des questions sur la relation que Duo entretenait avec la mort en général. Dès qu'il le pourrait, il interrogerait le garçon.
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MI 6, 23h00
L'agence entière travaillait sur l'affaire Maxwell. Wufei était imbuvable et ne parlait plus à personne sauf pour distribuer des ordres et des récriminations, pour ne pas dire autre chose. À cause de cela, tout le monde était sur les nerfs et certains commençaient à perdre patience.
« J'en ai marre ! »
« Hilde, calme-toi. »
« Non, Quatre. J'en peux plus. Pourquoi on arrive pas à le retrouver ce putain de terroriste qui a enlevé Duo ? Il ne peut pas s'être envolé tout de même ! »
« Hilde, Duo ne s'est pas fait enlevé, il s'est enfui avec lui. »
« Mais il- »
« Ça suffit maintenant ! » s'exclama Wufei qui venait d'entrer dans le laboratoire. « Mademoiselle, qui vous a permis d'arrêter les recherches ? Vous vous croyez plus importante qu'un autre pour vous permettre une pause ? »
« Écoutez chef, ça ne sert à rien tout ça. On a affaire à un professionnel qui ne laisse pas sa trace derrière lui comme un simple criminel. Nos recherches ne nous mèneront jamais jusqu'à lui. »
« Peut-être que nous sommes face à un dangereux terroriste, un professionnel comme vous dites, mais vous oubliez que nous aussi sommes des professionnels, des experts dans ce genre d'affaire et cet homme n'a rien que nous ne possédions pas. Il n'y a donc aucune raison pour que nous ne le retrouvions pas. Maintenant, je veux voir tout le monde au travail, et vous aussi Mademoiselle. »
Le regard qui accompagna ces derniers mots glaça le sang de Hilde qui retourna à son ordinateur et reprit ses recherches. Wufei se retourna alors vers Quatre.
« Avons-nous des nouvelles de 005 et 008 ? »
« Rien pour l'instant, » dit Trowa qui arriva à son tour dans le laboratoire, un dossier à la main. « Nous attendons toujours leur rapport sur leur investigation. »
« Bon, dès que vous avez des nouvelles, faites-les moi parvenir. »
Sur ce, Wufei sortit du laboratoire et reprit le chemin de son bureau.
« Bon sang Duo, où es-tu ? Je t'ai laissé une longueur d'avance, mais ce n'est pas pour nous filer entre les doigts. »
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Sibérie, Russie, 23h00
Maintenant que Duo était en tête à tête avec la cheminée qui dégageait une chaleur douce et réconfortante, même la grande fatigue qu'il ressentait après leur long voyage ne semblait pas assez forte pour l'envoyer se coucher. Il restait là, assis en tailleur devant le feu qui crépitait.
Non loin de lui, Dorothy l'observait, intriguée par ce jeune homme depuis que Heero lui en avait parlé. Mais il ne lui semblait pas tel qu'elle l'avait imaginé au début, comme si un changement était survenu en lui. Sans gêne aucune, elle lui posa la question.
« Est-ce que tu crois avoir changé depuis que tu es avec nous ? »
Duo tourna la tête vers elle, sembla réfléchir un instant et retourna son regard vers les flammes.
« J'ai changé au moment où j'ai rencontré Heero. »
Le souvenir de cette rencontre le fit sourire.
« Tu sais, j'en ai fait des bêtises dans mes missions et il y a beaucoup d'ordres que je n'ai pas suivis, ce qui faisait d'ailleurs enrager mon chef de service, mais de là à faire exactement le contraire de ce qu'on m'avait demandé, je dois dire que c'était la première fois. »
Il se retourna vers la jeune fille et lui dit d'un ton amusé :
« Tu sais que c'est moi qui ai fait exploser la base de Vienne, n'est-ce pas. »
« Pourquoi ris-tu ? » demanda-t-elle, une froide expression sur le visage.
« Je ris justement parce que ma mission consistait à faire en sorte qu'elle n'explose pas. »
Duo éclata de rire sur ces dernières paroles.
« La tête qu'a fait Wufei quand je lui ai fait mon rapport ! Il n'a simplement pas compris. »
« Pourquoi as-tu fait explosé cette base ? » demanda Heero qui venait de rentrer dans la pièce.
Cette question avait été posée en quête d'une réponse sérieuse, sincère. Il vint s'asseoir à côté de Duo et lui fit face, attendant que son vis-à-vis explique son attitude passée. Autant Heero fixait Duo sans expression apparente, autant Duo lui rendait ce regard glacial qui prenait parfois la place de cette lueur rieuse qui brillait dans ses yeux habituellement.
Ce lien qui venait de se former entre eux les laissa quelques secondes en silence, mais Duo se décida finalement à ouvrir la bouche et d'en laisser sortir les mots qu'attendait Heero.
« Mon chargeur était vide et j'ai pensé qu'en faisant moi-même exploser la base, tu aurais été trop surpris pour t'occuper de moi. J'ai pu donc m'échapper avec quelques égratignures. »
Ce n'était pas la réponse qu'il attendait, mais Heero savait que son compagnon ne lui avait pas menti. Pourquoi avait-il espéré que Duo lui dise qu'une force d'origine inconnue l'avait empêché d'accomplir sa mission simplement en ayant croisé son regard ou une autre bêtise stéréotypée du même genre ? Décidément, ce genre d'interaction ne lui plaisait pas.
Duo remarqua une légère crispation s'opérer sur le visage de Heero sans en comprendre la cause.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
Heero hésita un instant avant de répondre.
« Ça m'énerve, je ne contrôle pas ce qui se passe dans ma tête. »
En entendant ces paroles, Dorothy sentit toute la détresse dans la voix de Heero et, pressentant qu'une sérieuse conversation allait s'ensuivre entre les deux garçons, elle jugea préférable de se retirer. Alors qu'elle se levait, elle croisa un regard reconnaissant de la part de Heero, si heureux qu'elle le comprenne sans l'usage des mots, comme avant. Cela lui donnait également la preuve qu'il n'avait pas dû tant changer que ça si elle arrivait encore à le comprendre ainsi.
Une fois la jeune fille sortie, Heero reposa les yeux sur Duo qui attendait des éclaircissements des dernières paroles de son compagnon. Mais ce dernier n'arrivait pas à trouver les mots justes pour décrire l'état de son esprit et donc, restait silencieux. Duo, malgré toute la patience dont il savait faire preuve quand cela était nécessaire, n'arrivait pas à contenir son profond désir de savoir ce que Heero ne parvenait pas à dire.
« Même si ça ne reflète pas exactement ce que tu ressens ou même si ça doit être brusque, dis-moi. Ne me laisse pas entre deux comme ça. »
Heero ferma un instant les yeux et ne les rouvrit que pour lancer sur un ton moins neutre que ce qu'il aurait voulu laisser paraître :
« Cette relation est pour moi un trouble émotionnel menaçant ! »
Dans un premier temps soulagé d'avoir exprimé à peu près clairement ce qu'il ressentait, il fut vite rattrapé par l'angoisse de la chose. D'abord, le fait d'avoir avouer une telle chose était absolument inconcevable dans son esprit. Jamais il n'avait été envahi d'un tel sentiment d'incompréhension, mis à part l'accident de ses parents. Et le fait de l'avoir avoué à Duo lui laissait redouter sa réaction. Comment pouvait-on prendre une telle déclaration dans ce genre de relation ? À cela, Heero ne pouvait pas répondre, faute d'avoir vécu des relations justement.
Mais Duo ne prononça pas une parole, ne bougea pas d'un centimètre. Il se contentait de fixer Heero dans les yeux. On aurait dit que les rôles avaient été inversés entre les deux garçons, mais Heero ne le voulait pas. Il voulait retrouver cette froide indifférence qui ne le quittait habituellement pas. C'était tellement plus simple que de devoir assumer ses sentiments. Mais Duo s'obstinait à garder le silence sans détourner le regard.
« Pourquoi tu ne dis rien ? » demanda Heero qui commençait à paniquer.
« Qu'est-ce que tu veux que je dise. Tu me dis que tu te sens menacé par ce qui se passe dans ta tête, mais ça n'a rien à voir avec ton obsession de détruire le monde, ça a rapport avec moi, avec tout ce que je suis venu bouleverser dans ton esprit dérangé. À quoi est-ce que tu t'attendais en me disant un truc pareil ? À ce que je comprenne ? Ben non, je comprends pas. »
Il se leva alors et sortit en furie dans la pièce, laissant Heero sous le choc d'une telle réaction. Le terroriste réalisa alors la portée de ses paroles et de l'effet qu'elles avaient dues provoquer chez Duo. Il ferma les yeux un instant puis se ressaisit. Il sortit à son tour de la pièce et se dirigea vers la chambre qu'il devait normalement partager avec Duo, mais il était certain qu'il ne le trouverait pas là-bas.
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Assis par terre, son ordinateur portable devant lui, Heero arrangeait la prochaine étape de son plan pour pouvoir l'accomplir seulement avec Dorothy, ayant conclu que Duo ne voudrait pas en être. Ils y arriveraient, mais ce serait plus long qu'à trois. Alors qu'il planifiait tout ça, il entendit la porte de la chambre derrière lui s'ouvrir et perçut des pas qui s'approchaient de lui.
« Pardon Hee-chan. J'aurai pas dû m'emporter comme ça. »
« C'est pas de ta faute Duo. J'ai réalisé ce que j'avais dit seulement quand tu es parti. »
Duo s'approcha et vint s'asseoir à côté de Heero.
« C'est la prochaine mission ? »
Heero hocha la tête sans détourner les yeux de l'écran.
« Qu'est-ce que tu as prévu pour moi ? »
Le terroriste tourna la tête vers le jeune homme, incrédule. Duo se contenta de lui faire un sourire. Cela voulait-il dire qu'il avait compris, finalement ?
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Moscou, Russie, 15h35, deux jours plus tard
Un jeune homme marchait rapidement vers l'ambassade britannique. Il semblait un peu nerveux, mais faisait tout pour le dissimuler. Arrivant à la porte de l'ambassade, il montra son passeport, preuve de sa nationalité britannique et entra dans l'édifice. À l'accueil, il demanda à parler au responsable des rapatriements et fut conduit à lui. Une fois devant l'homme, il lui tendit la main et se présenta.
« Trenton, Mark Trenton, agent 005 du MI 6. »
« Bienvenu Monsieur Trenton. C'est vous qui êtes sur l'affaire Maxwell ? »
« Entre autres oui. Mais je n'ai rien pu découvrir ici, Il est clair que l'agent 007 n'est pas en Russie. Je demande donc mon rapatriement en Angleterre. »
L'homme en face de lui regarda dans son ordinateur et informa l'agent qu'un avion partait pour Londres dans une heure et qu'un billet l'attendrait l'aéroport. Le jeune homme, après avoir remercié le responsable, sortit et se rendit directement à l'aéroport. Cette mission était la pire qu'on ne lui avait jamais confiée. Traquer un déserteur en cavale ne le dérangeait pas, mais si le déserteur était son ami, ça changeait tout.
Sur ce coup-là, Wufei n'avait pas fait fort, mais d'un autre côté, Duo, par sa grande sociabilité, s'était lié d'amitié avec tous les agents et tous ceux qui travaillaient au MI 6. Peu aurait importé qui Wufei aurait envoyé, cette personne ne se serait pas sentie à l'aise.
Une fois arrivé à l'aéroport et après avoir récupéré son billet, il prit place sur un banc en attendant que son vol soit appelé. Regardant tout autour de lui, il arrêta son regard sur la porte des toilettes pour hommes en face de lui, observant les gens qui y entraient et qui en sortaient. Il s'amusait ainsi depuis un bon dix minutes lorsqu'un jeune homme qu'il n'avait pas vu entrer sortit, un petit sourire aux lèvres, portant des lunettes noires qui lui cachaient une bonne partie du visage.
Cet homme intrigua l'agent secret qui le suivit des yeux jusqu'à la porte de sortie de l'aéroport. Le jeune homme marcha jusqu'à la sortie de telle sorte qu'il restait face à l'agent secret. Mais juste avant de sortir, il se regarda une dernière fois la porte des toilettes d'où il venait de sortir, fit agrandir le sourire sur son visage et se retourna vivement, créant ainsi une grande surprise chez l'agent secret.
Complètement choqué par ce qu'il venait de voir, il lui fallut un délai de quelques secondes avant de réagir et de se lever pour partir à la poursuite du jeune homme qui venait de sortir. Mais il n'eut pas le temps de franchir la sortie qu'un mauvais pressentiment le prit et le fit se retourner. Quelques secondes plus tard, un bruit sourd se fit entendre et la porte des toilettes vola en éclat sous la force d'une puissante explosion.
L'agent secret eut juste le temps de se jeter par terre, se protégeant la tête de ses bras. Le dernier bruit qu'il entendit avant de perdre connaissance fut les sirènes des ambulances qui arrivèrent quelques minutes après l'explosion.
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MI 6, 20h30
L'ambiance était toujours aussi tendue à l'agence. Wufei, dont la mauvaise humeur augmentait au fur et à mesure que les jours passaient, était de plus en plus odieux avec ses subordonnés et s'exaspérait pour un rien. Hilde qui avait repris son travail à son bureau était la première sur qui son patron se défoulait lorsqu'il sortait de son bureau avant d'aller faire le tour des postes de recherche. Quatre arriva au bureau de la secrétaire avec de grosses poches sous les yeux.
« Toujours rien ? » demanda la jeune fille.
« Bien sûr que non. On le retrouvera jamais, c'est certain. On a beau être des experts, eux aussi sont forts. »
Wufei sortit de son bureau avec un air très désappointé et vint se planter juste devant Quatre qui resta complètement paralysé par l'apparition de son patron.
« Winner, qu'est-ce que c'est que ce défaitisme qui vous prend ? Et qu'est-ce que vous faites ici ? Retournez tout de suite au laboratoire continuer vos recherches. »
Quatre voulut répliquer, mais fut interrompu par la sonnerie du téléphone sur le bureau de la secrétaire. Celle-ci décrocha le combiné alors que Wufei et Quatre continuait à se fixer. Au moment de raccrocher, elle avait changé de couleur.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Wufei qui sentait qu'il allait devoir gérer une autre mauvaise nouvelle.
« Mark a eu un accident à l'aéroport de Moscou. Il va arriver dans quelques minutes. »
Effectivement, peu de temps après le coup de téléphone, Mark entra dans le bureau de Wufei suivi de son patron, Quatre et Hilde. Il avait un bras cassé et boitait légèrement. Wufei le fit s'asseoir dans un fauteuil et lui demanda ce qui s'était passé.
« Un type a posé une bombe dans les toilettes de l'aéroport et a filé juste avant que tout n'explose. »
« Tu l'as vu ? » demanda Hilde.
Mark se contenta de hocher la tête.
« 005, seriez-vous en mesure de nous décrire cet homme ? »
L'agent eut un petit ricanement ironique et, fixant son patron, il lâcha :
« Pas la peine, je sais de qui il s'agit. C'était Duo. »
A suivre…
Note de l'auteur : Qui ne s'en doutait pas ? En tout cas, Wufei, lui, ne s'en doutait pas le moins du monde. Et vous aurez sans doute compris que Mark a pu identifier le type des toilettes seulement lorsqu'il s'est trouvé dos à lui à cause de la longue tresse qui descendait dans son dos. Enfin, j'espère que ce nouveau chapitre, qui a un peu traîné, je sais, vous aura plu. Comme je me suis lancée dans deux autres histoires et que je ne vais pas tarder à continuer une de mes fanfics que j'avais un peu laissé de côté (Liberté, Égalité, Fraternité), je vais écrire les chapitre en rotation et je vais essayer de respecter un certain ordre pour ne pas en privilégier une plus que les autres, à moins d'un assaut d'inspiration qui me refait écrire dix chapitres pour la même histoire… Qui va me prendre au sérieux maintenant ?
-Ephemeris-
