Coucou ! Je publie avec du retard, désolée. J'avais arrêté ce chapitre à un endroit précis et en relisant, je me suis dit que c'était trop cruel de vous couper là, alors j'ai fait une suite. Résultat chapitre bien plus long.
Je vous remercie du fond du cœur pour vos reviews adorables qui m'encourage à écrire cette fiction. N'hésitez pas à m'en laisser, vous n'imaginez pas le baume au cœur que ça me donne. Bonne lecture.
Attention chapitre très M.
Chapitre 6
Les quatre jours qu'Hermione avait passés au manoir Malfoy rendirent le retour à la vie réelle bien difficile. Lundi annonçait le début d'une nouvelle semaine de travail pour la sorcière, du moins elle l'espérait. Après avoir été suspendue la fin de la semaine et sachant qu'elle était convoquée ce matin, Hermione souhaitait que toute cette affaire qu'elle avait eue avec son ex-collègue ne mène pas à un renvoi. Le Guérisseur en chef du service l'attendait dans son bureau. Elle y entra avec un nœud à l'estomac puis s'assit sur le siège. L'homme s'installa également en la saluant. C'était un homme âgé, intelligent, compétent et aimable, il avait toujours encouragé Hermione et admiré son travail.
« Mademoiselle Granger, comment allez-vous ? » Demanda-t-il
« Je suis prête à assumer mes actes, dis-moi simplement de quoi il s'agit, s'il vous plaît. » Répondit-elle avec courage
« Bien. Je tiens à vous préciser que le comportement que Monsieur Nottam a eu envers vous est scandaleux et intolérable. Je conçois parfaitement votre réaction et le sort que vous lui avez lancé. Toutefois, il y a un règlement très strict notamment concernant l'utilisation de sorts qui n'ont rien de médicaux. Bien qu'il y ait des circonstances atténuantes, l'établissement ne peut fermer les yeux. »
« Je comprends. » Déglutit la sorcière
« Vous n'êtes pas renvoyée, je vais commencer par ça que vous puissiez respirer un peu. »
En effet, Hermione reprit son souffle, soulagée de ne pas avoir était exclue de St Mangouste.
« J'ai plaidé votre cause, vous le méritez amplement. De plus, je ne leur demande jamais rien alors quand l'une de mes plus prometteuses Médicomage est concernée, ils avaient plutôt intérêt à prendre mes recommandations s'il ne voulait pas me perdre moi et tous les patients que je leur ramène via ma réputation. Je suis arrivé à un compromis avec la direction. J'ai une bonne nouvelle et moins bonne nouvelle. Mademoiselle Scott n'a pas été convaincue ni intéressée à poursuivre son stage à l'étage des pathologies des sortilèges, elle n'était pas faite pour cela visiblement. La place vacante vous a donc été attribuée. Si tout se passe bien, vous pourrez avoir la possibilité d'obtenir un poste plus permanant dans ce service. »
« Vraiment ? » S'émerveilla Hermione « C'est inespéré ! Je vous remercie Monsieur, je vous suis tellement reconnaissante, je ne méritais pas toute la sympathie et l'implication dont vous avez fait preuve. »
« Bien sûr que si, je n'aurais pas pris la peine de le faire, sinon. » Sourit-il sous sa grosse barbe blanche. « En revanche, il y a une contrepartie. Vous êtes de Poudlard, me semble-t-il ? »
« Oui. »
« La Directrice a adressé un courrier à St Mangouste pour trouver une remplaçante à la suite du départ de Madame Pomfresh. »
« Oh. »
« En effet. Je sais que ce n'est pas des plus réjouissant et épanouissant pour une sorcière de votre talent, mais c'était le prix à payer pour le stage. Ce n'est qu'en cas d'extrême urgence. Une infirmière sera sur les lieux tous les jours, mais elle n'a pas la formation poussée qu'avait Madame Pomfresh qui égalait bon nombre de médecins. C'est une très bonne infirmière, mais vous serez sa référente et si elle a besoin d'un Médicomage pour une urgence, c'est vous qu'elle appellera. Elle est assez débrouillarde et dégourdie, vous ne devriez pas être trop embêtée. »
« Très bien. »
« Le reste du temps, vous serez à l'étage supérieur. Vous serez avec Madame Runny, elle n'est pas des plus commodes, mais ne vous laissez pas impressionner. Ne vous en faite pas, cette histoire ne vous suivra que pendant quelques semaines avant qu'un autre bruit de couloir ne distraie les concierges qui composent une majorité, hélas, de l'équipe médicale. »
« Je l'espère, merci infiniment pour tout. »
« Je vous en prie. J'espère que vous trouverez de quoi vous aider à supporter les garnements de Poudlard durant vos visites. »
Hermione pensa aussitôt à Severus Snape. Le voir un peu plus souvent lui convenait parfaitement. Elle remercia encore son supérieur et le salua pour reprendre son poste pour la journée. Dès demain, son stage allait commencer, elle avait vraiment hâte.
Le soir même, elle retrouva son appartement avec un pincement au cœur. C'était un endroit agréable et chaleureux, à son image, mais son lit semblait si froid la nuit. Elle alluma sa cheminée, prit une douche pour enfiler un pyjama doux et confortable, mangea un morceau et s'installa dans son canapé avec une tasse de thé à la menthe. Elle repensa aux recherches effectuées pendant le week-end. Ils étaient partis sur un empoisonnement. Hermione, coup de chance, travaillait dans le service idéal depuis suffisamment longtemps pour avoir de bonnes bases. Elle essaya de lister toutes les façons dont les patients qu'elle avait pu ausculter s'étaient intoxiqués avec la mauvaise plante ou la mauvaise potion. Bien sûr, rien de ce qu'elle avait rencontré n'avait provoqué un état tel que celui de Narcissa. Cependant, elle sentait qu'elle était sur la bonne voie, sans comprendre pourquoi.
Elle prit le temps de lire un peu, un roman ordinaire moldu, avant d'aller se coucher. Dans son lit, elle pensa à Severus et Lucius. En presque deux mois maintenant, ils avaient pris une place énorme dans sa vie, dans son esprit et son cœur. Avec Lucius, tout était facile, ils étaient des amis plus intimes au fil du temps, mais c'était toujours doux, apaisant, bien qu'excitant. Il demeurait une distance entre eux deux, chacun avait une place précise, le cœur du sorcier était empli de Narcissa et il en serait probablement toujours ainsi, ce qui convenait à Hermione. Elle n'attendait pas ce genre d'amour avec lui, d'où leur équilibre. En revanche, Severus était bien plus complexe à cerner. Il était parfois suffisamment détaché pour qualifier leur relation de « baise » et il savait merveilleusement bien le faire, mais par moment elle avait l'impression qu'il devenait plus possessif, plus impliqué qu'une simple baise. Leur relation à tous les trois était au-delà de tout cela, c'était indéniable, mais elle aussi préférait se cacher derrière des mots plus simples et crus pour garder un peu de distance avec l'attachement grandissant qu'elle ressentait pour eux. Sur ses pensées, elle s'endormit avec une seule hâte, être à la fin de la semaine pour les retrouver.
Le lendemain matin, Hermione patientait à l'accueil du service de pathologie des sortilège, attendant la guérisseuse qui serait sa référente pendant son stage. Cette dernière arriva rapidement, une pile de dossier dans les bras.
« Vous êtes la stagiaire ? » Lança-t-elle
« Hermione Granger, oui. »
« Bien, suivez-moi, nous avons du boulot. »
La bonne humeur et l'amabilité n'étaient visiblement pas prévue pour aujourd'hui. Hermione prit sur elle et suivit sa tutrice jusqu'à l'intérieur d'un poste de soin.
« Voilà nos patients pour aujourd'hui. Je vous préviens d'entrée, je ne supporte pas perdre mon temps. Il faut des tripes pour travailler dans ce service. Je ne compte pas gâcher encore de mon temps qui pourrait être consacrée à mes patients pour essayer de former une petite ingénue carriériste qui va s'effondrer dès les deux premiers jours. » Annonça-t-elle
« Je ne compte pas m'effondrer et je ne suis pas là par ambition mais par la volonté de pouvoir m'améliorer et savoir guérir autre chose que des intoxications ou empoisonnement par des plantes ou potions. » Dit-elle
« Je vois. Nous ferons le point vendredi. »
« Bien, parlez-moi de nos patients. » Dit Hermione d'un ton professionnel.
La vieille Madame Runny la regarda par-dessus ses lunettes, et hocha lentement la tête. Cette petite effrontée semblait déjà un peu plus coriace que celle de la semaine passée.
« Nous en avons cinq. Ne vous y fiez pas, ce sont des cas difficiles. Nous avons un patient atteint de troubles mentaux depuis qu'il a perdu sa famille complète pendant la guerre, un choc émotionnel dont il ne s'est jamais remis. Un autre qui a eu un accident de transplanage, il avait bu et a transplané dans le mur de sa maison. Multiples fractures, traumatisme crânien, il vient de sortir d'un mois et demi de coma après de nombreuses opérations et soins. Nous avons ensuite une patiente atteinte d'une maladie incurable, nous lui prodiguons des soins de confort pour essayer de contrôler ses symptômes, mais elle ne répond pas aux traitements. »
« Quel genre de maladie ? »
« Nameless, soi-disant. »
« Vraiment ? »
« C'est le diagnostic posé. C'est le quatrième cas recensé. Les deux premiers étaient des sœurs qui vivaient en Irlande. Il y a eu ensuite Narcissa Malfoy, une drôle d'histoire, puis cette jeune femme qui est ici depuis deux semaines, elle doit avoir votre âge plus ou moins. »
« Quel est son pronostic vital ? »
« Elle se dégrade lentement pour avoir de tels symptômes, rien n'est cohérent, mais bon, nous avons pour consigne de l'assister jusqu'à la fin, sans poser de question » S'exaspéra la Guérisseuse
« J'ai l'impression que vous avez pourtant beaucoup de questions » Osa Hermione
Elle était prête à tout pour avoir la moindre piste. C'était miraculeux, pas pour la patience certes, mais pour elle et les deux hommes avec qui elle tentait de percer se mystère. Si cette vieille femme avait des théories, pourquoi pas. Bien que sa réputation de harpie la précédât, Hermione sentit instinctivement qu'elle pouvait avoir confiance.
« Apparemment je ne suis pas la seule » Dit la dame, sur la défensive
« En effet. J'ai même des théories, mais si vous dîtes que le sujet ne doit pas être abordé… »
« Nous avons une pause ce midi, peut-être devrions-nous déjeuner ensemble. » Conclue la sorcière
Hermione sourit et accepta. Elles reportèrent leur attention sur les autres dossiers, puis commencèrent à faire le tour des chambres pour les divers soins à effectuer.
Pendant midi, les deux femmes prirent leur pause. Madame Runny prit un plateau repas au self de l'hôpital comme Hermione et elles se placèrent dans une pièce isolée, une salle de réunion, à en juger par l'immense table regroupant une trentaine de chaises au tour. Elles prirent place et commencèrent à manger.
« Personne ne nous dérangera ici. Je vous écoute. »
« Qu'attendez-vous que je vous dise ? » Demanda Hermione
« J'aimerais savoir pourquoi vous vous intéressez à cette maladie rare, mais je suppose que vous ne me direz rien. »
« En effet, j'ai mes raisons et vous avez surement les vôtres. Je peux juste vous dire que je fais des recherches. J'aimerais savoir pourquoi le sujet est tabou. »
« Ce n'est pas tant que c'est tabou, mais vu la rareté de la maladie qui n'a pas l'air contagieuse, le Ministère a prit la décision de ne rien faire pour le moment, tant que ça ne représente pas un réel danger. La complexité de la pathologie demanderait des sommes considérables pour engager des chercheurs, médicomages, et autres personnes hautement qualifiées et coûteuses. »
« Donc peu importe les quatre victimes touchées »
« Exactement, surtout qu'actuellement il n'y a plis que notre patiente, les autres ont déjà sucombés. » Soupira la vieille dame « Donc un protocole a été élaboré qui consiste à accompagner la personne pour diminuer sa souffrance et avoir droit à une prise en charge humaine, mais c'est tout. Pas de questions, pas de suppositions ou théories. »
« C'est scandaleux. » S'exclama Hermione
« Je ne peux pas vous contredire. Mes raisons sont celles-ci, tout simplement. Je suis devenue guérisseuse il y a de très nombreuses années pour soigner mon prochain, pas pour faire faire des économies au Ministère au détriment d'un minimum de vie. »
Hermione approuva.
« Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une maladie mais d'empoisonnement, un sort peut-être même. »
Elle vit la femme face à elle, sourire pour la première fois. Visiblement, elle était arrivée à la même conclusion. Hermione se lança dans des explications détaillées de ses recherches, retenant toutefois tout ce qui pouvait avoir un lien avec Narcissa, Lucius ou Severus. Elles passèrent un mong moment à en parler, et la dame promit de l'aider aussi en partageant ses idées.
Le soir, Hermione envoya un message par hibou à Lucius Malfoy pour lui résumer les informations de la journée.
Cher Lucius,
J'ai finalement obtenu le stage que je voulais, je te raconterai ça plus tard. L'important est que nous avons une patiente qui est atteinte du même mal qui a touché ta femme. La guérisseuse qui me supervise et s'occupe de la patiente m'a parlé de consigne du Ministère, d'un protocole à appliquer et aucune question à poser. Par chance, elle n'est pas du genre à se soumettre à ces exigences administratives. Nous avons échangé des informations.
- Il y a eu quatre cas d'enregistrés (que des femmes, deux en Irlande, Narcissa et notre nouvelle patiente)
- La « maladie » évolue trop lentement et de façon trop contrôlée pour que cela soit normal et cohérent.
- Le seul soin qui a pu donner une légère réaction était une potion de sommeil qu'elle a pris, ça a fait ralentir un peu les symptômes avant de reprendre un rythme normal.
- En comparant ce que j'ai pu lire dans son dossier et ce que vous deux m'avez dit, Narcissa était beaucoup plus sévèrement atteinte, j'ignore pourquoi. Si on part sur l'idée du poison, cela voudrait dire qu'elle a eu une bien plus grosse dose que cette patiente-là.
- Il doit y avoir un lien entre ses femmes, peu importe lequel, mais je pense qu'il serait intéressant de se renseigner sur ces deux femmes en Irlande, je vais essayer de récupérer leurs noms. Je ferais ce que je peux pour faire de même pour ma patiente.
Je te laisse faire part de tout cela à Severus. J'espère que vous allez bien et il me tarde de vous voir, si c'est toujours d'accord, vendredi soir.
Hermione.
Elle s'étira, finit sa tisane et s'apprêta à aller au lit, lorsqu'elle entendit frapper à la porte d'entrée de son appartement. Elle n'avait jamais de visite à une heure si tardive. Elle s'approcha de la porte avec sa baguette.
« Qui est-ce ? »
« N'ai-je que l'exclusivité des week-end pour que tu sembles te demander qui peut venir à cette heure-là ? »
« Severus ? » S'étonna-t-elle en ouvrant la porte
« Tu reçois tant d'hommes que cela en dehors de moi ? » S'amusa-t-il
« Quoi ? Non, bien sûr que non ! » S'écria-t-elle « Je ne pensais pas que tu savais où j'habitais, ni que tu aurais l'envie de me voir ici. »
« Tu as passé un peu trop de temps au Manoir ces deniers jours, il faut croire que mon corps raffole du tien plus que de raison et je n'avais pas envie d'attendre vendredi. »
Avec un sourire en coin, il entra dans l'appartement. Hermione, le cœur faisant des bond et un sourire incontrôlé sur le visage, referma la porte puis se tourna vers lui. Elle n'eut le temps de rien avant qu'il ne la soulève et la plaque contre cette même porte, dévorant ses lèvres.
« Bonsoir à toi aussi » Fit-elle « Je viens justement d'envoyer un hibou à Lucius, j'ai eu des infos importantes aujourd'hui pour nos recherches. »
« Vraiment ? Tu es sacrément productive. Raconte-moi. »
Hermione résuma la situation à un Severus étonnement sérieux et à l'écoute pour un homme dont l'érection se pressait avec force entre les cuisses de la sorcière qu'il portait et maintenait contre la porte comme si c'était tout à fait naturel.
« Tu es d'une efficacité redoutable. » Sourit-il
Snape reprit ses caresses et sentit Hermione fondre contre lui. Il la porta jusqu'à l'objet confortable le plus proche, le canapé. Lentement, il la déshabilla, savourant les formes qu'il ne se lassait pas de redécouvrir à chaque fois, et des gémissements et frissons qu'il parvenait à tirer de son amante. Hermione était en feu, et perdit patience. La journée avait été longue et elle voulait Severus de tout son corps. D'un sort, ils se retrouvèrent nus. La sorcière assit Snape et lui grimpa dessus.
« Impatiente, ce soir ? » S'amusa le sorcier, agréablement surpris
« Affamée » Répliqua-t-elle, faisant s'assombrir le regard de Severus
« Alors prend-moi, Chérie, je suis tout à toi » Dit-il avec un sourire carnassier
Hermione ne se fit pas prier. Elle s'empala sur son amant, le laissant glisser à l'intérieur d'elle avec une certaine facilité tant elle était déjà trempée. La sensation divine lui arracha un cri lorsqu'il buta au fond d'elle. S'appuyant sur ses cuisses, elle entama un rythme de vas et viens, rebondissant sur lui.
« Tu es envoûtante, Sorcière, tu t'en rends compte ? »
« Tant que ça te plaît » Sourit-elle
« Tu n'as pas idée de combien tu peux être belle, sensuelle et… Par Merlin, tu es simplement succulente. » Gémit-il
« Severus, je te sens si bien » Haleta la sorcière
Severus attrapa ses hanches pour l'aider à maintenir le rythme. Il caressa ses cuisses, son dos déclenchant des frissons visibles sur Hermione et sentit qu'elle tremblait de désir.
Snape inversa la position pour qu'elle se retrouve allongée sur le dos et il plaça ses jolies jambes sur ses épaules avant de la pénétrer de nouveau. L'angle nouveau fit hurler de plaisir la sorcière peinait à avoir des mots cohérents. Severus la pilonnait avec précision et rapidité, raffolant de la chaleur addictive de cette femme autour de lui.
On frappa à la porte, faisant se figer les deux amants emboîtés l'un dans l'autre.
« Hermione ? C'est Lucius. »
La sorcière fixa Severus qui ne semblait ni surpris ni gêné.
« Tu souhaites qu'il entre ou qu'il parte, ma douce ? » Souffla-t-il
« Tu veux dire, comme ça ? Pendant que tu me prends ? »
« Ton choix, je peux lui dire de repasser. »
Hermione hésita puis l'excitation dominante de la situation la fit accepter.
« Entre, Lucius » Lança Snape
Lucius entra dans l'appartement pour trouver une Hermione nue, seulement recouverte du corps de son ami.
« Eh bien, quelle vision des plus plaisante ! » S'amusa Lucius « Je suis simplement venue t'apporter un dossier regroupant tout ce que Narcissa a eu ainsi que la chronologie. Il n'y a pas son nom évidemment, mais cela pourrait t'aider à comparer son dossier et celui de ta patience. Je te le pose sur la table. »
« Mer…ci ! » Essaya-t-elle de dire, Severus bougeant en elle
Lucius rit face à cela, et croisa le regard de Snape. Ce regard qui l'invitait vers eux. Jamais Hermione n'avait tenté d'évoluer sur ce point avec lui, mais il savait que jamais Severus ne lui aurait demandé d'approcher si elle n'était pas d'accord.
« Bonsoir ma toute belle » Sourit Lucius, près d'elle « Je me doutais que tu devais être sublime nue, mais te voir te languir sous Severus te rend irrésistible. »
Severus relâcha Hermione et l'aida à se redresser. D'elle-même, elle se mit à quatre pattes sur le canapé, tendant les fesses vers son amant qui ne se fit pas prier pour attraper ses hanches et la prendre avec passion. Elle gémissait, soufflait, haletait.
« Oh Severus, encore ! »
Lucius regardait son ami prendre cette beauté, claquer son bassin contre les fesses rebondies de la sorcière qui se cambrait de plaisir. Ses seins en mouvements sous les assauts de Snape étaient hypnotisant et ses gémissement étourdissants.
« Sev c'est si bon ! Oh… Lucius ? »
« Oui ma belle ? »
« Tu veux bien m'embrasser ? Je t'en supplie, embrasse-moi. »
Lucius se plaça sur le côté du canapé, face au visage d'Hermione qui se faisait prendre de plus en plus sauvagement par Severus derrière elle. Le blond embrassa la sorcière et plongea sa langue dans sa bouche, la faisant gémir.
Hermione eut l'impression de voir des étoiles, entre Lucius qui l'embrassait avec talent et Severus qui l'amenait à un orgasme certain. Severus redressa Hermione subitement pour qu'elle se retrouve assise dos à lui, sur ses genoux, alors qu'il la faisait rebondir sur lui dans un angle de pénétration délectable.
« Alors ma sorcière, tu aimes ça ? Je te sens vibrer sur mon sexe. »
« Severus ne t'arrête pas... Lucius… » Souffla-t-elle
Ayant le corps droit, bien que chevauchant Severus derrière et sous elle, Lucius en profita pour caresser son ventre et sa poitrine. Hermione ne savait plus où donner de la tête tant son corps semblait sur le point d'exploser. Gémissante, elle sentit l'orgasme gonflé dans son ventre sur le point de céder.
« Oh plus fort Severus, plus fort ! Je viens ! Oh je vous… »
Lucius l'embrassa à pleine bouche et Severus tapa dans son point G, la faisant décoller. Hermione fut balayée par l'extase, la langue de Lucius dansant contre la sienne, ses mains sur son corps et le sexe palpitant et brûlant de Severus en train de jouir en elle.
Doucement, elle sentit ses muscles se décontracter et une grande fatigue l'enveloppant tel un nuage doux et confortable. A demie consciente, elle sentit Severus la porter à son lit, la couvrir et l'embrasser tendrement alors que Lucius caressait ses cheveux. »
« Je n'ai jamais rien connu d'aussi torride » S'entendit-elle dire.
Les rires des deux hommes résonnèrent face à l'adorable innocence de cette femme.
« Tu n'as encore rien vu mon cœur » Dit Severus
« Vous me montrerez ? »
« Oui, nous te montrerons si tu le souhaites, Hermione. » Répondit Lucius
« Je vous aime tous les deux. » Souffla-t-elle avant de sombrer dans le sommeil.
Severus et Lucius se regardèrent avec une lueur complice. L'équilibre était en place, tous les trois s'aimaient. Pas amoureusement, mais à leur façon singulière de s'aimer, comme ils l'avaient fait avec Narcissa.
Lucius déposa un baiser à Severus pour le remercier pour ce moment, et annonça qu'il rentrait chez lui. Snape quant à lui hésita un instant à regagner ses quartiers à Poudlard, puis ne put résister à dormir près de ce corps qu'il désirait un peu trop.
Jeudi après-midi, Hermione était dans tous ses états. Elle avait participé malgré elle à une discussion, un débat, plutôt, concernant la Mal qu'elle étudiait. Inévitablement, cela avait dévié sur le cas de Narcissa Malfoy. Bien qu'Hermione fût préparée à devoir parler d'elle en faisant mine de ne rien savoir de plus que les autres, elle ne s'était pas attendue aux rumeurs dramatiques, affreuses et monstrueuses qui entouraient ce cas, accusant des pires atrocités les deux hommes avec qui elle partageait son lit.
C'est pourquoi elle s'était rendue au Manoir Malfoy, sachant pertinemment que Lucius devait se rendre à Poudlard pour rendre visite à son fils, Drago ayant été récemment embauché comme professeur de Sortilège. Elle serrait son alibi contre elle, un livre à la couverture bordeaux, et se chargea de pénétrer dans la demeure et trouver l'elfe de maison qui la salua avec enthousiasme.
« Wophy ? Pourrais-tu m'accompagner au labo de Lucius et Severus ? Je dois leur remettre un livre très important. »
« Oh. Le labo est interdit, Miss Granger, Wophy en est désolé. Cela dit, Wophy se fera un plaisir de le déposer là-bas. »
« Je comprends, mais je tiens à lui rendre ce service, ça concerne les recherches qu'il fait sur ta Maîtresse et le mal qu'elle a dû affronter. »
L'elfe semblait bien embêté, partagé entre les consignes strictes données par son Maître et l'évocation de sa Maîtresse. Une femme charmante qui malgré son éducation parmi les sorciers de race supérieure de Sang-Pur, avait toujours montré une politesse et une tolérance que le petit elfe de maison chérissait. Hermione profita de son trouble.
« Tu pourrais m'accompagner devant la porte et je t'attendrais pendant que tu entres déposer ce livre. Tu ne m'auras pas fait entrer et j'aurais malgré tout participé à aider ton Maître. » Tenta la sorcière, habillement.
Wophy céda. Ensemble, ils traversèrent divers couloirs, descendirent deux escaliers pour se retrouver devant une porte massive en bois. Hermione prit sur elle pour ne laisser passer aucune émotion. Elle posa le livre dans les bras de l'elfe avec délicatesse. En un allé retour de « pop » Wophy avait accompli sa mission. Hermione le remercia chaleureusement puis le suivit pour quitter les lieux. Après quelques pas, elle s'arrêta.
« Peut-être faudrait-il prévenir ton Maître au plus vite, tu sais combien il sera impatient d'explorer un nouvel ouvrage qui pourrait l'aider. » Dit Hermione
« Il est à Poudlard avec Monsieur Snape. Wophy ne peut pas transplaner sans y avoir était invité, Miss Granger. Wophy devrait se rendre aux grilles de Poudlard et ensuite chercher Maître Malfoy, cela risque de prendre du temps. »
« Certes, mais il sera certainement content de toi pour avoir pris le temps d'accomplir cette mission, non ? » Espéra Hermione, qui savait que cela n'allait pas se passer comme ça
Malgré la culpabilité, Hermione tint bon et encouragea l'elfe à l'écouter. Il finit par accepter, un peu hésitant toutefois. Voulant bien faire, il indiqua le chemin du retour à la sorcière qui le remercia et commença à partir rapidement. Lorsqu'un « pop » signalant la disparition de l'elfe, elle fit demi-tour et pénétra dans le labo. Bien qu'étonnée qu'il n'y ait aucune protection magique, elle ne perdit pas de temps.
La pièce était immense, un peu sombre, mais bien rangée et organisée. Un plan de travail en bois conséquent se trouvait au centre de la pièce où l'on retrouvait divers ouvrages, fioles et chaudrons. Sur les murs, elle trouva des parchemins accrochés, des notes concernant la maladie, des symptômes, des dates, l'évolution ou du moins la dégradation de l'état de Narcissa. Hermione cherchait tout et n'importe quoi qui pourrait lui apporter les réponses dont elle avait besoin. Personne ne savait ce qu'il était advenu de cette femme, les rumeurs les plus terribles couraient, et honnêtement, Hermione ne pouvait s'empêcher d'avoir peur, peu importait combien elle tenait à ces hommes. Elle avait trop peur pour leur demander directement et risquait de faire face à de la colère, des mensonges ou pire. Pourtant, elle savait qu'elle devait les affronter, c'est pourquoi envoyer Wophy avait été nécessaire, à la fois car elle devait l'éloigner, mais aussi, car elle savait qu'aussitôt qu'il aurait trouvé son maître, Lucius arriverait dans la seconde pour se trouver face à elle et la vérité. Encore fallait-il qu'elle trouve rapidement.
Elle chercha partout parmi les livres, potions, notes, dossiers, meubles, tiroirs et tout ce qu'elle pouvait avoir sous la main, en vain. Ce n'était pas possible, elle était pourtant certaine de trouver leur secret ici, c'était la seule pièce où elle ne pouvait pas se rendre, ni elle, ni personne et Wophy semblait bien le savoir.
Désespérée et terrifiée de n'avoir rien à exposer à Lucius lorsqu'il allait débarquer, elle jeta un regard perdu à travers la salle et ses yeux se posèrent devant un grand rideaux en velours d'un violet sombre et profond. La pièce était située à la cave, cela ne cachait certainement pas une fenêtre. Elle sortit sa baguette et d'un sort ouvrir l'imposant et lourd tissu, puis resta figée devant sa découverte. Une porte. Hermione posa sa main sur le bois clair aux sculptures arabesques. Une quantité et un niveau de puissance étonnant et sombre émanait de la porte. La sorcière ignorait combien de protections magiques avaient été jeté pour sécuriser cette pièce secrète, mais ce fut suffisant pour qu'Hermione comprenne tout. Elle se recula d'un pas et attendit qu'on vienne à elle. Elle n'allait pas essayer d'entrer, elle n'en avait pas besoin et elle préférait respecter ce qu'elle pensait trouver ici.
Une dizaine de minutes passèrent avant que la porte du labo s'ouvre avec fracas, laissant entrer deux hommes probablement furieux.
« Hermione ?! Qu'est-ce que tu… »
Lucius s'interrompit aussitôt lorsqu'il découvrit la jeune femme devant la porte, se figeant sur place. Severus fit de même et lança un regard d'appréhension à son ami. Hermione les regardait, partagée entre la colère, la trahison, et la déception.
« Vous m'avez menti. » Ragea Hermione « Vous vous êtes servi de moi ! »
« Qu'est-ce que tu racontes ? » Lança Severus, froid
« Je vous ai aidé de mon mieux, je pensais que les réponses que j'allais vous aider à trouver à comprendre, faire votre deuil, vous sentir mieux. Que cherchez-vous finalement ? Tous les éléments possibles pour assurer votre défense ? » Cria-t-elle
« Par Merlin Hermione, calme-toi et explique-nous pourquoi tu hurles ! » S'agaça Severus
« Ne prends pas cet air condescendant avec moi Severus. Je sais tout ! J'ai refusé d'y croire, j'ai voulu trouver une preuve pour réfuter toutes ces rumeurs car je ne vous pense pas capable de ça ! »
« Quelles rumeurs ? » S'énerva l'homme en noir
« Vous êtes des monstres ! Comment avez-vous pu la traiter comme ça, surtout toi Lucius ! » Pleura Hermione
Lucius n'avait pas bougé, et il semblait absent. Severus fulminait qu'Hermione ait pu découvrir cet endroit mais aussi leur lancer des accusations sans queue ni tête. Elle ne semblait pas prête à lui répondre et lorsqu'elle eut un mouvement de recul et un regard de terreur et de dégoût face à lui, il prit sa décision.
Legilimens.
Hermione n'eut pas le temps de se défendre, sous l'émotion qu'elle ressentait. Severus parcourait les souvenirs précis concernant les pseudos rumeurs dans l'esprit de la sorcière. Il eut le temps d'en voir le principal avec qu'elle ne le rejette violemment de son esprit.
« De quel droit oses-tu… » S'écria-t-elle, outrée.
Severus était blanc comme la mort et silencieux. Cela eut le don de sortir Lucius de sa torpeur qui lui demanda en un murmure ce qu'il avait vu.
« Ils…ils pensent que nous avons tué Narcissa après l'avoir torturé en cherchant divers moyen de stopper la maladie, que c'est pour cela que nous avons fait appel à tant de Médicomages différents qui ont tous refusé de nous aider. Les rumeurs disent que nous l'avons tellement amochée que c'est pour cela qu'il n'y a eu aucune cérémonie, aucun enterrement pour elle, que nous cachons son cadavre pour que personne ne puisse avoir des preuves contre nous. »
Lucius resta choqué et visiblement blessé. Il tourna son regard acier vers Hermione qui se préparait, la peur au ventre, à un éclat de colère sans précédent, à une attaque, un sort, de la torture, et même la mort. Severus et Lucius décryptaient son comportement avec douleur et ahurissement.
« Hermione, es-tu entrée dans cette pièce ? » Demanda Lucius, calmement
« Non, je ne me serais pas permise, elle mérite le respect d'au moins une personne, car elle est là, n'est-ce pas ? » Cracha Hermione
En silence, il ouvrit la porte, aussi facilement que s'il n'y avait aucune protection. Il n'affichait qu'un air de chagrin intense et lui fit signe de la suivre à l'intérieur. Severus, le visage fermé, lui fit signe d'avancer. Elle était coincée. Le cœur battant la chamade, l'estomac noué et les doigts serrés à l'extrême sur sa baguette, elle entra.
La sorcière découvrit une chambre spacieuse dont les couleurs dominantes étaient le violet sombre et l'ivoire. Il n'y avait que quelques meubles, tous recouvert de bougies magiques qui éclairaient la pièce d'une lueur tamisée et apaisante. Un grand lit aux draps violets, où reposait le corps d'une femme.
Narcissa Malfoy.
Hermione eut le souffle coupé un instant, sous le choc. Elle tourna un regard effaré vers les deux hommes qui semblaient attendre qu'elle encaisse et comprenne quelque chose qui lui échappait. Elle vit que Severus semblait blessé et furieux, quant à Lucius le chagrin et la tendresse lorsqu'il regardait sa femme interpella Hermione. Elle détailla la sorcière blonde, en s'approchant doucement. Elle était belle, paisible et… vivante ? La poitrine de la femme se gonflait difficilement au fur et à mesure qu'elle ne respirait. Perplexe, elle en perdit les mots.
« Comme tu peux le voir, nous n'avons rien fait à Narcissa à part essayer de la maintenir en vie le temps de trouver une solution. » Cracha Severus, glacial.
« Je… Je ne… » Bafouilla Hermione
Severus ne céda pas au regard larmoyant et coupable de la sorcière et quitta la pièce en un tournoiement de cape hâtif. Hermione s'approcha de Lucius, toujours fixé sur Narcissa. La jeune sorcière posa sa main sur son bras avec douceur et hésitation.
« Lucius, excuse-moi, jamais je n'aurais imaginé… » Commença Hermione
« Cela fait presque deux ans et demi qu'elle est plongée dans le coma. C'était son idée. Elle nous a accordé trois ans avant de la laisser partir. »
« Je suis monstrueuse, je ne comprends pas pourquoi j'ai écouté ces rumeurs, je suis tellement désolée » Sanglota Hermione.
Elle s'approcha davantage pour capter son regard. Lucius plongea dans ses yeux ambré et soupira. Hermione se blottit contre son torse lentement, et il la serra contre lui.
« Hermione, je comprends que tu aies pu douter quelques instants, mais sache que jamais je n'aurais pu blesser ma femme, ni même toi. J'ai vu la peur dans ton regard, penses-tu vraiment que je pourrais te faire du mal ? »
« Non » Admit-elle « Je me suis laissée emportée. »
Elle s'empara des lèvres de Lucius pour un baiser délicieux et tendre. Elle s'en voulait tellement. Le blond répondit avec plaisir à ce geste.
« Je vais vous aider à la ramener, je te promets de faire tout ce que je peux, Lucius. Merlin lui-même ne m'arrêtera pas ! » Jura-t-elle
« Ma toute belle, je te remercie pour cela, pour tout ce que tu as déjà fait pour nous aider. Cependant, l'urgence serait plutôt que tu ailles voir Severus. »
« Il va refuser de me parler, il m'a regardé avec une telle colère… »
« Tu étais prête à croire que nous étions capables du pire, sans même nous laisser le bénéfice du doute. Je peux le comprendre, car je sais que c'est faux, mais que les gens ont facilement tendance à nous associer au Lord Noir, en revanche Severus a toujours eu tendance à se voir contaminé par le Mal malgré lui. Il a vu que tu croyais cela de lui, que toi, parmi tous, avait peur de lui. »
« Je t'assure que je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je suis bien plus rationnelle que ça, j'ai confiance en vous, je tiens tellement à vous, jamais je n'aurais dû écouter ces rumeurs. Elles étaient si affreuses que j'ai eu peur malgré moi et au lieu de fuir, mon instinct m'a poussé à découvrir ce que vous me cachiez. »
« Severus a voulu te le dire plusieurs fois, je n'étais pas prêt, c'est ma faute. Je pensais protéger Narcissa mais je suppose que pas seulement. Va le voir, s'il te plaît, il te pardonnera. »
Hermione, après un nouveau baiser, se précipita vers la chambre de Severus. Elle frappa puis entra sachant qu'il ne l'inviterait de toute façon pas à entrer. Il était assis un fauteuil, un verre à la main et une bouteille pas loin. Son regard noir comme le néant la regardait avec mépris. Hermione s'approcha malgré tout pour être debout face à lui.
« Je n'ai rien à te dire, rentre chez toi, une maison habitée par deux ex-Mangemort sadique et cruels, ce n'est pas un lieu pour toi, n'est-ce pas ? » Siffla-t-il
« Severus… »
« Comment as-tu seulement pu croire que… » S'énerva-t-il
« Je suis désolée, j'ai eu peur. J'ai entendu toutes ces choses et c'était tellement grave que j'ai oublié de prendre en compte qu'il s'agissait deux vous deux, tel que je vous connais. J'ai juste eu peur. »
« Tu as peur de moi ? » Demanda-t-il
« J'ai peur que tu ne me pardonnes pas de m'être égarée » Avoua-t-elle
« Vu mon amitié avec Lucius, jamais je n'aurais pu le blessé de cette façon, faire du mal à sa femme. J'aime Lucius, j'aime Narcissa et je t'aime toi. Comment diable, as-tu pu penser que je pourrais être ce genre de monstre ? » Ragea-t-il
Hermione tomba à genoux devant lui, face à ses révélations. Il l'aimait. Rien à voir avec un sentiment amoureux, bien entendu, mais elle savait qu'il tenait suffisamment à elle pour lui avouer qu'elle comptait au même niveau que ces deux autres personnes. Le cœur d'Hermione se contracta face au poids de la culpabilité. Elle fondit en larmes, à genoux devant lui.
Severus se maudit lui-même pour céder si facilement, les larmes de la sorcière lui étant insupportables. Il l'attrapa par les épaules pour la redresser un peu, puis elle leva son visage rougit et les yeux noyés vers lui.
« Pardonne-moi » Souffla-t-elle
Il l'embrassa passionnément. Hermione se nourrit de chaque sensation, profitant de ce baiser brûlant et étourdissant.
« Je t'en prie Severus, je suis si désolée. Je vous aime tellement tous les deux, je ferais tout pour me faire pardonner. »
Snape lui sourit doucement, caressant sa joue de son pouce. Comment ne pas lui pardonner ?
« Et si je te racontais tout ? » Proposa Severus
Soulagée, Hermione accepta et s'installa sur ses genoux, blottie contre lui, à l'écouter lui raconter sa version de l'histoire.
A suivre.
J'espère que vous avez aimé ce chapitre un peu spécial... J'attend vos reviews avec appréhension et impatience.
Prenez soin de vous et à très bientôt.
